11
JANVIER 2016...
Cette
page concerne l'année 487 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
VASE DE SOISSONS ET CE QU'IL POURRAIT NOUS ENSEIGNER
Le
vase de Soissons est un objet précieux, sujet du récit d'un
événement à caractère historique, se déroulant en 486 après la
bataille de Soissons, et rapporté au cours de la 2e moitié du
VIe siècle par Grégoire de Tours, près d'un siècle après
les faits... Il n’y a sans doute pas d’anecdote sur les Francs
plus célèbre que celle du vase de Soissons et les manuels scolaires
de la 3e république, catholiques aussi bien que laïques, l’ont
beaucoup illustrée.
Cette
anecdote nous est contée par Grégoire de Tours au livre II,
chapitre 27 de l’Histoire des Francs.
Il
la situe vers l’an 486, au cours de la guerre livrée par Clovis
Ier, roi des Francs Saliens au Romain Syagrius et peu de temps après
la prise de Soissons sa capitale.
« En
ce temps-là, écrit Grégoire, beaucoup d’églises sont pillées
par l’armée de Clovis parce qu’il est encore enfoncé dans les
erreurs du fanatisme » (quia erat ille adhuc fanaticis
erroribus involutus).
C’est
ainsi que les soldats enlèvent d'un édifice religieux situé dans
le diocèse de Reims, avec d’autres ornements, un vase liturgique,
probablement en argent, d’une taille et d’une beauté
extraordinaires. L’évêque Remi envoie un émissaire à Clovis
pour lui demander qu’à défaut des autres prises il lui restitue
au moins cet objet auquel il tient particulièrement...
Le
roi invite l’homme à le suivre jusqu’à Soissons où doit avoir
lieu le partage du butin en l’assurant que dès que le vase lui
sera échu, il donnera satisfaction à l’évêque.
C’est
donc à Soissons, la ville qui vient d’être prise et dont Clovis
paraît déjà avoir fait sinon sa capitale du moins son camp
principal, que se joue la scène centrale.
L’armée
est rassemblée autour du butin amoncelé. Le roi demande aux « très
valeureux guerriers » de lui céder le vase en plus de sa part.
Les hommes de bon sens (illi quorum erat mens sanior) lui répondent :
« Tout
ce que nous voyons ici est à toi, glorieux roi, et nous sommes
nous-mêmes soumis à ton autorité (nos ipsi tuo sumus dominio
subjugati).
Agis
maintenant comme il te plaît, personne ne peut te résister. »
Mais,
tout le monde ayant parlé, un soldat... Homme léger, envieux et
impulsif (levis, invidus ac facilis) à la stupéfaction générale,
frappe le vase de sa hache en s’écriant :
« Tu
ne recevras que ce que le sort t’attribuera vraiment ! »...
Clovis
avale l’affront, nous dit Grégoire, mais « garde sa blessure
cachée dans son cœur ». L’évêque récupère quand même
son vase, brisé ou cabossé.
Au
bout de l’année, ayant convoqué à nouveau l’armée au Champ de
Mars, Clovis, passant ses guerriers en revue, reconnaît le soldat
insolent.
Constatant
que sa tenue et ses armes laissent à désirer, il les lui prend et
les jette à terre.
Le
soldat se baisse pour les ramasser et Clovis en profite pour lui
briser le crâne d’un coup de francisque, disant :
« Ainsi
as-tu fait au vase à Soissons ! »
La
version la plus populaire retenue par les ouvrages scolaires de la
IIIe république étant :
«
Souviens-toi du vase de Soissons ! »
Le
cadavre gisant sur le sol reste exposé au public en guise de preuve
de la toute puissance du chef des armées.
Grégoire
de Tours n’a certainement pas inventé l’anecdote du vase, elle
doit circuler dans les milieux ecclésiastiques de son temps.
Mais
il lui applique ses procédés de stylisation habituels pour en faire
une histoire édifiante.
D'après
Godefroid Kurth, « Il n’y manque que l’élément
merveilleux pour le classer dans la catégorie des histoires en
l’honneur des saints ».
Mais
l’historien Belge, ne reconnaissant cependant dans ce récit aucun
des critères qui lui semblent signer une origine populaire, accepte
son historicité, il suggère même que la source originale peut être
la Vita perdue de Saint Remi que Grégoire affirme par ailleurs avoir
eue sous les yeux et que ce récit peut ainsi remonter à un témoin
proche et peut-être oculaire de l’évènement...
K.
F. Werner souligne, quant à lui, l’« analogie curieuse des 2
actes »
(le
coup de hache qui brise le vase et le coup de hache qui fracasse la
tête du soldat) procédé littéraire qui plaide
« pour
une histoire inventée ».
Michel
Rouche dans sa biographie de Clovis pages 205 à 211 commente :
« La
véritable histoire du vase de Soissons » sans remettre en
cause son historicité.
Louis
Halphen, dans un article qui a longtemps été un classique, a déjà
remarqué que le châtiment du soldat, intervenant un an après le
crime, peut être rapproché d’un thème hagiographique qui se
rencontre ailleurs dans Grégoire de Tour :
Dans
les Miracles de Saint Julien, un comte qui a extorqué aux prêtres
de Brioude 30 pièces d’or pour rançon d’un de leurs serviteurs
injustement emprisonné, meurt subitement au bout de l’an,
ailleurs, un voleur qui a emporté les vitres précieuses de l’église
d’Yzeures-sur-Creuse, meurt misérablement, lui aussi au bout d’une
année.
Comme
le soldat de Clovis, ces détenteurs injustes de biens d’église
paraissent d’abord pouvoir jouir du bien mal acquis, avant de
succomber à la vengeance d’un saint lésé lorsqu’ arrive
l’anniversaire de leur méfait.
Tout
se passe comme si Clovis, tout païen qu’il soit, prend modèle sur
ces vengeances célestes ou se fait leur instrument.
« Moralité,
conclue Godefroid Kurth, que les barbares y regardent à deux fois
avant de s’opposer à ce que justice soit rendue à un évêque et
à son église ».
Dans
l’Histoire des Francs, l’anecdote du vase apparaît à sa place
chronologique, elle vient aussi, pourrait-on dire, à sa place
idéologique. Si l’on suit le plan hagiographique de la Vie de
Clovis tel que le propose Martin Heinzelmann, celle-ci s’ouvre par
une annonce messianique de sa naissance, puis se succèdent les faits
saillants de sa vie païenne :
La
victoire sur Syagrius « qui n’a pas eu peur de résister »,
L’épisode
du vase qui nous occupe,
Le
mariage avec Clotilde,
Les
doutes qui assaillent le roi à la mort du petit Ingomer.
Chacune
de ces étapes met en évidence la progression du roi vers le salut
et le révèle, par touches successives, comme un instrument de Dieu.
Au stade du vase, la stylisation de Grégoire de Tour semble viser un double but : Opposer vigoureusement le Clovis païen qui pille les églises au Clovis converti qui interdit à ses troupes de rien prendre de ce qui leur appartient, ne serait-ce que du fourrage pour les chevaux.
Mais
en même temps, ce Clovis encore plongé dans le « fanatisme »
se distingue déjà de ses guerriers par son respect des clercs :
C'est un signe avant-coureur certain de sa conversion. C’est ainsi
que, selon Franck Collard, l’histoire est déjà comprise à la fin
du Moyen Âge dans la tradition historiographique de Saint-Denis.
Rien
dans le texte de Grégoire de Tour ne permet d’identifier l’église
et l’évêque en question.
Tout
au plus le contexte de la guerre contre Syagrius et le fait que le
butin est partagé à Soissons les situent-ils avec toute
vraisemblance dans l’ancien « domaine Gallo-Romain »,
au nord de la Seine.
Au
siècle suivant, le Pseudo-Frédégaire insère l’histoire dans sa
chronique, elle a d’évidence sa source dans les Dix Livres
d’Histoire de Grégoire de Tour, mais l’auteur y introduit une
altération importante, l’évêque n’envoie plus un messager mais
vient lui-même supplier Clovis de lui rendre le vase... Et surtout
cet évêque a désormais un nom : C’est Remi, évêque de
Reims, celui-là même qui a salué Clovis lors de sa prise de
pouvoir et qui, 10 ou 12 ans plus tard, l’a baptisé dans sa
cathédrale.
Le
Liber Historiae imite le silence de Grégoire de Tour quant au nom de
l'évêque.
Les
archives ont conservé le testament de Saint Remi.
L’évêque
y lègue « un vase d’argent de 18 livres » à l’église
de Laon après l’avoir refondu pour en faire « des patènes
et des calices ».
Puis
il poursuit :
« Quant
à l’autre vase d’argent qu’a daigné me donner le seigneur roi
Clovis d’illustre mémoire que j’ai reçu dans la fontaine sacrée
du baptême pour que j’en fasse ce que je voulais, toi, mon
héritière l’église susdite, j’ordonne qu’on en fabrique un
encensoir et un calice gravé de représentations, ce que j’en
aurais fait d’ailleurs si j’en avais eu le temps durant ma vie… »
L’histoire
du vase de Soissons a un autre intérêt : Elle constitue un
document rare, bien que fort stylisé, sur la vie militaire des
armées Franques et, à ce titre, elle a récemment retenu
l’attention des historiens les plus « romanistes » de
l’époque Franque.
Sous
l’Empire Romain, les militaires touchent régulièrement une solde
et une part de butin que leurs chefs leur redistribuent selon leur
grade, leur ancienneté ou d’autres critères.
Dans
les armées du Bas-Empire qui n’existent plus que par leurs corps
d’auxiliaires barbares, les règles ont sûrement dû s’adapter
et, dans bien des cas, se négocier.
En
fin de compte, le code Théodosien contient une loi de Valentinien
III, datant de l’an 440, qui concerne apparemment des « soldats »
fédérés « qui doivent garder notre province et leurs propres
biens » et dans laquelle l’empereur décrète :
« Quel
que soit ce qu’un vainqueur prend à l’ennemi, il lui appartient
de plein droit ».
Ce
texte qui « privatise » le pillage et couvre d’un
pudique manteau juridique un désordre qu’on ne peut plus empêcher
a sûrement été connu des soldats intéressés (ces « barrack
room lawyers », comme dit Bachrach) et tout aussi sûrement peu
apprécié des derniers généraux Romains… Clovis (qui est de
ceux-ci) a par son autorité, maintenu dans son armée un usage de
« collectivisation » de l’ensemble du butin et de son
partage intégral. Les Wisigoths connaissent apparemment un usage
identique qui autorise le roi à prélever lors du partage un
septième du tout…
La
véritable histoire du « vase de Soissons » est
sensiblement différente
Le
célèbre vase de Soissons provient en fait du diocèse de Reims : il
s'agit d'un vase liturgique en argent.
Après
avoir remporté la bataille de Soissons en 486, les soldats de Clovis
se livrent au pillage de la ville. Les règles de partage du butin
entre les soldats et le roi sont strictes :
Chacune
des parts est tirée au sort, y compris celle du roi.
En
486, le jeune Clovis a 20 ans et cela fait à peine 5 ans qu'il est
monté sur le trône. C'est un roi païen, empreint de culture
germanique comme tous les Francs.
Toutefois, fin politique, il sait que s'il veut asseoir son pouvoir, il lui faut l'appui de l'Église.
Il veut donc restituer le vase à l'évêque de Reims, Saint Rémi. L'évêque de Reims lui a d'ailleurs envoyé un messager à Clovis afin qu'il le restitue.
Toutefois, fin politique, il sait que s'il veut asseoir son pouvoir, il lui faut l'appui de l'Église.
Il veut donc restituer le vase à l'évêque de Reims, Saint Rémi. L'évêque de Reims lui a d'ailleurs envoyé un messager à Clovis afin qu'il le restitue.
Clovis
espère que le tirage au sort lui accorde dans sa part le vase. Ce
n'est pas le cas.
Il
le réclame alors hors part.
En
remerciement pour ce premier témoignage d’amitié et de respect
entre les deux hommes, l'évêque de Reims ordonne dans son testament
que l’objet soit fondu pour en faire « un encensoir et un calice
gravé de représentations ».
Contrairement
à ce qu’ont raconté les manuels d’histoire de la IIIe
république, le célèbre vase de Soissons, en réalité de Reims,
n’a jamais été cassé. Tout au plus a-t-il été cabossé.
« Suivons
la première opération militaire. De même que son père Aegidius
avait été reconnu comme « roi des Francs » entre 451 et 459
par les (Francs)Saliens durant l’absence de Childéric, Syagrius
est qualifié de « roi des Romains » par les troupes
romaines composées de lètes, gentiles et autres Barbares implantés
sous forme de garnisons, sans compter des citoyens gallo-romains. Le
titre de roi — sous-entendu fédéré avec Rome — était
attribuable aussi bien à un Romain qu’à un Franc, ce qui permet
de prendre conscience de l’interpénétration mutuelle des deux
civilisations. Deux rois, Syagrius et Clovis, portant le même titre
par hérédité, vont lutter l’un contre l’autre. (…)
La
guerre est rude avec, évidemment, réductions en esclavage,
destructions et pillages, y compris des églises. L’occupation du
« royaume » de Syagrius à du concerner toutes les cités
du sud de la Belgique Seconde, y compris celle de Reims, encore que
le détail des opérations militaires de l’année 486 soit inconnu.
« Beaucoup d’églises sont pillées par l’armée de Clovis,
parce qu’il était encore enfoncé dans les erreurs du fanatisme »,
dit Grégoire de Tours — après son baptême, Clovis devait
interdire de piller les églises. Un vase liturgique (urceus),
probablement en argent, est enlevé dans un édifice de culte situé
dans le diocèse de Reims. Frédégaire (III, 16) et le testament de
saint Remi montrent que le soi-disant vase de Soissons venait en
réalité de Reims. .
Les
règles de l’armée de Clovis sont strictement romaines. Si le
butin doit être réparti de manière équitable pour les soldats, le
chef de guerre avait droit de vie et de mort sur ses hommes. Le roi
réunit ses fantassins, le 1er mars 487. Cette pratique est romaine
là encore, puisque le champ de Mars servait à la revue d’inspection
avant l’entrée en campagne. Clovis, probablement à Soissons,
profita de la négligence du «frappeur de vase » pour lui
régler son compte. Comme sa lance, son épée et sa hache étaient
mal tenues, il lui arrache cette dernière de la ceinture et la jette
à terre. L’autre se penchant alors pour la ramasser, Clovis en
profite pour lui enfoncer sa propre hache dans la tête : « Ainsi
as-tu fait, à Soissons, avec le vase. » Le roi ordonne aux
autres de s’éloigner, laissant le cadavre exposé au public,
probablement sans sépulture, châtiment exemplaire par son excès.
Le chef victorieux peut tout se permettre puisqu’il a respecté de
manière formaliste la discipline militaire, précisément parce
qu’il l’avait respectée. Clovis n’avait rien d’un roi
omnipotent et restait lié par règles, même lorsqu’il exerçait
sa vengeance... Il faut noter cependant que l’épisode révèle un
caractère vindicatif et obstiné, soucieux d’être obéi. »
Michel
Rouche, Clovis,
Paris, Fayard, 1996. p. 205-208.
Paris, Fayard, 1996. p. 205-208.
Cette
métaphore, censée représenter le fait que l’on oublie pas
offense qui nous a été proférée, trouve un écho
retentissant dans la situation à laquelle nous sommes confrontée...
Dans
le rôle du vase, quoi de mieux que notre Belle France, dont la
consistance actuelle sonne aussi creux que l’antique mobilier de
Soissons.
Empêtré
dans le bourbier Euro-Atlantique, notre pays n’est plus que l’ombre
de lui-même, brisée :
Par
la perte de ses pouvoirs régaliens.
Par
l’extinction de son rayonnement international.
La
France est aujourd’hui en mille morceaux... Le premier coup porté,
a été l’abandon de la capacité de l’État à emprunter à un
taux d’intérêt quasi-nul. La loi scélérate Pompidou-Giscard de
1973 votée en catimini à l’Hémicycle, véritable coup d’état
bancaire, marque le début de la fin de l’État providence. La
suite est la consécration de l’argent dette, avec le résultat que
nous connaissons actuellement pour nos finances publiques.
Le
remboursement de l’intérêt de la dette s’élèvera en 2012 à
48,8 milliards d’euro, soit environ 17 milliards de plus que le
budget de la défense pour la même année. Une loi suffirait pour
abroger cette hérésie et libérer la France du goulag bancaire qui
l’étreint... Pas un expert, habilité à débattre, ne viendra
vous rapporter cet état de fait. Silence…
Parallèlement,
la France s’enfonce jour après jour dans une construction
Européenne félonne. Le tout récent Fond Européen de Stabilité
Financière, va nous enfermer encore un peu plus profondément dans
les cachots de cette prison Euro-Atlantiste, où les matons Barroso,
Van Rompuy et consorts vont rationner davantage les oranges, et
surcharger encore notre cellule, avec les futurs condamnés Serbes et
Croates, candidats (les pauvres) à l’entrée dans l’Union
Européenne.
Alors
que bon nombre de commentateurs prévoyaient l’avènement de cette
dictature financière, nos dirigeants actuels font mine de ne pas
écouter.
Pire,
ils ont l’audace d’affirmer que la finance doit être régulée.
Mais pas un ne dénonce la future nomination de Mario Draghi à la
tête de la Banque Centrale Européenne, dont le curriculum vitae a
davantage des airs de casier judiciaire. Pas un n’expose aux yeux
des Français le fonctionnement despotique du FESF, nouvelle
trouvaille de nos tyrans Européens. Silence…
Le
silence règne en effet car, parmi les débris du vase Français,
figure l’Esprit critique. Il a été sacrifié sur l’autel de la
pensée unique.
Le
moindre commentaire empreint de sagesse et de recul, sur ce qui est
en train de se dérouler, et sur ce qui va s’abattre sur notre
pays, est tout de suite marginalisé et mis au ban de nos médias de
masse.
Les
bonnes intentions existent, mais se retrouvent contraintes d’exercer
dans les confins d’Internet, à l’abri des regards indiscrets. En
attendant, les pseudos experts et intellectuels de tout bords
viennent nous conter la chanson, et nous buvons le calice jusqu’à
la lie.
L’incompétence
et la malhonnêteté intellectuelle sont désormais synonymes de plan
de carrière et célébrité.
L’intégrité
est quand à elle reléguée à la clandestinité.
Vous
l’aurez bien compris, dans le rôle du soldat briseur de vase,
j’appelle les collaborateurs politiques français UMPS, chefs
anesthésistes de l’opinion publique, les dirigeants financiers et
autres adeptes de l’argent facile, les technocrates apatrides
Bruxellois, les faucons de Washington, et tous les renégats qui
gravitent à leurs côtés. Ceux qui pensent pour nous, contre nous.
Ceux qui nous prennent pour des ignorants, incapables de comprendre
la « marche irrésistible » de la mondialisation, et
les problèmes qu’elle engendre. Ceux qui ont bâti une finance de
marché virtuelle totalement déconnectée de la sphère réelle, et
qui ont contribué à la diaboliser, alors que à sa juste place, la
finance est une activité ô combien nécessaire et profitable pour
le développement économique. Ceux qui outrepassent leur pouvoir, en
ne prenant pas en compte les décisions adoptées démocratiquement
par les peuples. Ceux qui ont parfaitement intégré le fait que « la
propagande est aux démocraties ce que la violence est aux
dictatures ».
Dans
le rôle de Clovis, j’appelle toutes les personnes qui subissent de
façon illégale, et non démocratique les pérégrinations
foldingues de cette élite mondialisée.
Par
notre indifférence, et notre silence, nous contribuons au
développement du chômage de masse, et d’une inflation
considérable. Nous nivelons les salaires par le bas. Nous détruisons
nos services publics.
Dans
l’état actuel de notre « représentation politique »,
pensez-vous sincèrement qu’en déposant un papier dans les urnes
tous les 5 ans, nous allons faire avancer les choses ?
Ce
papier représente-t-il encore quelque chose ?
Avons-nous
besoin d’attendre de nous retrouver dans le chaos le plus total,
façon Grecque, pour nous manifester ?
Pour
protester ?
Avons
nous besoin d’avoir faim, pour réclamer justice, impartialité,
rectitude, et honnêteté ?
Malheureusement
les faits ont tendance à faire penser que oui... Nous sommes trop
désorganisés, et désolidarisés pour influer de façon collective.
Nous appréhendons localement des décisions qui se fixent
mondialement. Néanmoins la réalité nous rattrapera...
Vase
de Soissons — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vase_de_Soissons
L'anecdote
du vase de Soissons nous est contée par Grégoire de Tours au livre
II ... Au bout de l'année, ayant convoqué à nouveau l'armée au
Champ de Mars, ...
1
mars 487 : Vengeance de Clovis à Soissons - Aujourd'hui ...
aujourdhui.over-blog.fr/article-1-mars-487-vengeance-de-clovis-a-soisso...
1
mars 2011 - En résumé, voici la légende du vase de Soissons Après
la prise de Soissons, le butin comme le voulait l'usage, devait être
partagé entre le roi ...
La
véritable histoire du vase de Soissons (487)
histoireenprimaire.free.fr/citations/soissons.htm
La
véritable histoire du vase de Soissons (487) ... Seconde, y compris
celle de Reims, encore que le détail des opérations militaires de
l'année 486 soit inconnu.
AGORAVOX:
"Souvenez-vous du vase de Soissons !" - Le ...
celine-amaudruz.over-blog.com/article-agoravox-souvenez-vous-du-vas...
19
oct. 2011 - Après la bataille de Soissons en 487, la ville fut
pillée et les trésors rassemblés afin de ... Parmi les trophées,
figurait le fameux vase de Soissons. ... Car l'année d'après, lors
d'un passage en revue de ses troupes, Clovis ...
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