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AOÛT 2015...
Cette
page concerne l'année 646 du calendrier julien. Ceci est une
évocation
ponctuelle
de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
COMMENT LE RESTE DES LIVRES MILLÉNAIRES D'ALEXANDRIE PÉRISSENT DANS UN AUTODAFÉ
La
bataille de Nikiou oppose les troupes arabes (musulmans,
c'est ce qui fait toute la différence entre les tributs nomades
éparpillées et les troupes du prophète embrigadées sous la
bannière coranique) dirigée par Amru ben al-As aux troupes
Byzantines en Égypte au cours de l'année 646.
Cependant,
commandés par Amr ibn al-’Âsî, les Arabes s’avancent vers
l’Égypte. M. Butler démontre aisément l’inanité de la légende
selon laquelle le patriarche Cyrus a arrêté l’invasion par la
promesse d’un tribut annuel de 200.000 dinars. La prise de Péluse
ouvre à Amr les portes de l’Égypte, il traverse sans peine le
Delta et envahit le Fayoum. Jean de Nikiou nous a transmis le récit
de cette dernière partie de la campagne, le texte est loin d’être
clair et M. Butler est le premier à essayer d’en élucider les
difficultés. Le point important est que, le Fayoum une fois conquis
et les Romains taillés en pièces à la bataille d’Heliopolis
(juillet 640), Amr est libre de réduire à son aise la forteresse de
Babylone.
Les
musulmans au nombre de 15 000 font face à des Byzantins peu
nombreux. En dépit d'un combat difficile, ils prennent le dessus sur
les attaqués qui se replient en désordre vers Alexandrie.
Bien
que les Byzantins aient fermé les portes de la cité après avoir
été poursuivis par les Arabes, la ville finit par tomber aux mains
des Arabes durant l'été. La défaite de Manuel marque la dernière
tentative Byzantine pour reprendre pied en Égypte avant que Manuel
Ier Comnène n'y envoie une expédition au XIIe siècle.
Les
Arabes ont conquis l'ensemble de la province Byzantine de l’Égypte.
Le nouvel empereur Byzantin Constant II est déterminé à récupérer
ces terres et ordonne à une flotte nombreuse de transporter des
troupes à Alexandrie. Ces troupes dirigées par Manuel débarquent
et prennent la ville défendue par une petite garnison arabe à la
fin de l'année 645. À ce moment, Amru qui peut être à la Mecque
revient rapidement reprendre le commandement des forces arabes en
Égypte. La bataille se déroule au niveau de la petite ville
fortifiée de Nikiou, au 2/3 de la route allant d'Alexandrie à
Fostat...
Alexandrie
est conquise par les Perses en 616 par Khosro II, roi de Perse. La
ville est récupérée par l'empire Byzantin vers 630.
En
640, le général musulman 'Amr ibn al-'As entreprend un siège d'une
quarantaine de mois. La cité n'obtient aucune aide de
Constantinople : L'empereur Héraclius meurt et le nouvel
empereur Constantin III qui ne règne que 4 mois, laisse le pouvoir à
son fils de 11 ans. En novembre 641, Alexandrie, évacuée par les
Grecs, est livrée par le patriarche Cyrus aux troupes de ‘Amr.
C'est à cette époque que la bibliothèque d'Alexandrie a été
détruite, brûlée abandonnée et livrée au pillage... Malgré une
vaine tentative de reconquête Byzantine en 645, la ville reste
désormais sous domination musulmane Les Grecs qui partent d’Égypte
étant surtout des commerçants, le régime de la propriété du sol
n’est pas modifié, et les musulmans reçoivent une solde surtout
en nature. Ils assurent une garde par rotation à Alexandrie face à
la mer et à Khirbeta face au désert. 'Amr écrit au Calife Omar ibn
al-Khattâb qu'il a pris une cité contenant :
4 000 palais,
4 000 bains
publics,
12 000 vendeurs
d'huile fraîche,
12 000 jardiniers,
40 000 juifs
qui paient tribut,
400 théâtres
ou lieu de divertissement.
Avec
les musulmans disparaît pratiquement l'ancienne langue égyptienne,
ainsi que le savoir antique amassé dans la cité, en particulier à
la bibliothèque d'Alexandrie. (Il est facile
de détruire ce que l'on ne connaît pas et ce que l'on ne comprend
pas de plus si on s'instruit on gobe moins facilement ce que l'on
veut nous faire accroire.)
En
645 une flotte Byzantine accoste à Alexandrie, s'empare facilement
de la ville et s'avance vers Fusât. Le général 'Amr ibn al-'As est
aussitôt envoyé en Égypte. Vrai combattant, il défie l'armée
Byzantine près de Nikiou. C'est en 646.
Par
la suite, il reprend Alexandrie et punit sévèrement les citoyens.
Après
son succès militaire, `Amr se retire parce que le calife refuse de
le nommer gouverneur d’Égypte, plutôt que commandant militaire.
C'est seulement en 658 que ses ambitions sont réalisées avec le
califat de Mu`âwiya, en récompense pour avoir gagné l’Égypte à
la cause de celui-ci. `Amr meurt en Égypte en 664, à l'âge
d'environ 70 ans.
Cette
forteresse, construite par Trajan, est encore presque intacte il y a
20 ans. M. Butler la décrit à cette époque avec beaucoup de soin
dans son ouvrage Ancient Coptic churches in Egypt. Au cours de ces
dernières années on en a détruit la plus grande partie et Max
Hertz bey a trouvé la plus grande difficulté à arrêter cette
œuvre de vandalisme. Le siège commencé par Amr en septembre 640 ne
se termine qu’en avril 641, la citadelle se rend et ses défenseurs
l’évacuent le lundi de Pâques.
Après
une campagne infructueuse dans le Delta et une courte expédition
dans la Haute-Égypte, Amr s’est établi à Fostât, sa nouvelle
capitale, et il songe sérieusement à marcher sur Alexandrie quand
le patriarche Cyrus vient se soumettre à son autorité et signer
avec lui (8 novembre 641) un traité qui reconnaît le nouveau
gouvernement de l’Égypte. Les habitants d’Alexandrie se
soumettent bientôt au joug musulman, mais le Delta est plus long à
se soumettre et certaines villes offrent aux envahisseurs une
résistance acharnée.
Le
29 septembre 642 les troupes musulmanes entrent à Alexandrie, les
Romains ont définitivement perdu l’Égypte et la tentative de
Manuel, si elle leur rend le Delta pour quelques mois en 645, n’a
en somme d’autre résultat que le sac d’Alexandrie en 646.
Dans
toute cette partie de son livre M. Butler s’est attaché à
combattre d’une façon toute particulière une erreur historique
extrêmement répandue, suivant laquelle l’Égypte a succombé sans
coup férir, parce que les Coptes ont accueilli à bras ouverts les
musulmans, non comme des envahisseurs, mais comme des libérateurs.
L’énergie avec laquelle ils ont résisté et la dureté avec
laquelle ils ont été traités par les vainqueurs montrent à quel
point cette légende est peu fondée. (il faut
remercier et diffuser les œuvres des historiens qui remettent les
choses en perspectives et ne font pas la part belle aux modes et au
politiquement correct, les conquêtes menées tambours battant par
les armées de Mahomet n'avaient rien de douces visites de politesses
elles étaient et sont encore des guerres de possession,
d'asservissement, et de terreur)
Le
chapitre XXIV de M. Butler est une longue description de la ville
d’Alexandrie telle qu’elle est au moment de la conquête
musulmane. Il a, le premier, utilisé copieusement les historiens et
les géographes arabes et les renseignements qu’il en a tirés
intéresseront vivement les archéologues...
Il
a notamment réuni tous les textes orientaux relatifs au célèbre
Phare et à sa destruction graduelle, que nous pouvons ainsi suivre
de siècle en siècle à travers tout le Moyen-Âge. Mais ce n’est
pas en trente pages que l’on peut décrire Alexandrie et ce qu’il
en dit est peu de chose à côté de tout ce qu’il y a à en dire.
Le
chapitre suivant, sur la destruction de la Bibliothèque
d’Alexandrie, ne prête pas aux mêmes critiques. Personne
n’ignore le récit d’Abulfarage suivant lequel Amr a fait brûler
les livres de la Bibliothèque pour ne pas les donner à Jean le
Grammairien, ils ont servi pendant 6 mois à chauffer les bains de la
ville.
On
connaît aussi la réponse du khalife Omar, « Si ces livres
sont d’accord avec le Coran, ils sont inutiles, et s’ils sont en
désaccord, ils sont nuisibles ». (Et
comme ces vénérables écrits sont vieux de plusieurs siècles le
coran leur est fatalement inconnu lui qui vient de naître dans le
sang des pays millénaires)
Certains
pensent que cette bibliothèque était déjà détruite lors de sac
de la ville par les musulmans et avancent les preuves suivantes :
1°
La réplique d’Omar est mal localisée dans le temps et dans
l’espace, puisqu’on lui attribue le même mot à propos d’une
bibliothèque de la Perse au rapport d’Ibn-Khaldoûn...
2°
Si ‘Amr a voulu empêcher Jean le Grammairien d’avoir ces livres,
il ne les aurait pas confiés à la garde peu sûre des « chauffeurs
» des 4.000 bains publics d’Alexandrie.
3°
Si le papyrus brûle assez bien, le parchemin est un fort méchant
combustible.
4°
Combien ne faut-il pas de volumes pour chauffer 4.000 bains pendant 6
mois ?
5°
Jean le Grammairien est certainement Jean Philoponos Or, Jean
Philoponos meurt apparemment vers l’an 600. En 642 il aurait eu au
moins 130 ans.
6°
II est infiniment probable que la Bibliothèque d’Alexandrie
n’existe plus depuis longtemps au VIIe siècle de notre ère.
En
effet, il est peu vraisemblable que la bibliothèque du Serapeum ait
survécu au pillage de l’an 391 et aucun auteur Byzantin ne la
mentionne comme existant après cette date.
Moschus
dit : S’il y avait eu à Alexandrie une bibliothèque
publique ? Non, répond très logiquement M. Butler, et
cependant un travail récent lui donne tort, M. Lumbroso a remarqué,
dans la chronique Syrienne de M. Guidi, un passage relatif à un
certain Pierre venu vers 600 à Alexandrie « ut philosophiae
studio operam daret... Hic autem Petrum olim in tabulario urbis in
calce libri cuiusdam scriptum invenit hoc » suit une prophétie
sur les destinées de la ville. M. Lumbroso a démontré que le mot
Syriaque, traduit tabularium par M. Guidi, correspond exactement à
βιϐλιοθήκη. Il y avait donc encore à Alexandrie une
bibliothèque de la ville au début du VIIe siècle de notre ère.
Le premier auteur qui ait parlé de l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie par les Arabes, est Abd-Allatif, médecin arabe de Bagdad, mort en 1231, c'est-à-dire 591 ans après cet événement.
Le premier auteur qui ait parlé de l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie par les Arabes, est Abd-Allatif, médecin arabe de Bagdad, mort en 1231, c'est-à-dire 591 ans après cet événement.
Il
se borne à dire :
«
Au-dessus de la colonne des piliers est une coupole supportée par
cette colonne. Je pense que cet édifice est le portique, où
enseignait Aristote et, après lui, ses disciples, et que c'est là
l'académie que fait construire Alexandre quand il bâtit Alexandrie
et où est placée la bibliothèque que brûle Amrou-ben-Alas avec la
permission d'Omar. »
Passons
au récit plus circonstancié d'Aboul-Faradj, qui meurt évêque
d'Alep en 1286. Voici comment il s'exprime dans le premier livre de
son Histoire dynastique : « Jean le Grammairien vit encore
lorsqu'Amrou-ben-Alas se rend maître de la ville d'Alexandrie. Il
vient trouver Amrou, qui, sachant que c'est un homme savant, lui fait
un accueil distingué, et l'ayant entendu discourir sur la
philosophie, qui est encore inconnue aux Arabes,
( je ne suis pas certaine qu'ils aient la même approches que les
Grecs anciens ou même que nous de ce mot) il en est
extrêmement étonné. Jean est assidu auprès de lui, et ne le
quitte pas. Il dit un jour à Amrou :
«
Vous vous êtes emparé de tous les revenus d'Alexandrie, et vous
avez disposé de toutes les richesses qui s'y sont trouvées. Je ne
m'oppose point à ce que vous preniez tout ce qui peut vous être
utile, mais pour ce qui ne peut vous être utile, il serait plus à
propos de nous l'abandonner.
Quelles
sont, lui demande Amrou, les choses dont vous avez besoin?
Ce
sont, lui répond Jean, les livres de philosophie qui sont dans le
trésor des rois. »
Amrou
lui dit qu'il ne peut en disposer sans la permission de l'émir
Al-Moumenia-Omar-ben-Alkattab. Il en écrivit donc à Omar, et lui
fait part de la demande de Jean. La réponse qu'il reçoit d'Omar est
conçue en ces termes :
«
Quant aux livres dont vous parlez, si ce qu'ils contiennent est
conforme au livre de Dieu (le Coran), ce livre les rend
inutiles : Si, au contraire, ce qu'ils renferment est opposé au
livre de Dieu, nous n'en avons aucun besoin. Donnez donc ordre de les
détruire. » (Traduction
de l'arabe, par Silvestre de Sacy). (pour désarmorcer les polèmique
sur la phrase dite et l'âge de Jean le Grammairien on peut penser
qu'il s'agit pour l'une d'une phrase reprise plusieurs fois tant elle
semble pouvoir s'approprier à plusieurs lieux et pour le quémandeur
ne pourrait-t-il s'agir d'un de ses disciples parlant comme lui avec
le même amour des livres)
En
conséquence, Amrou-ben-Alas les fait distribuer dans les bains
d'Alexandrie et les fait brûler...
Cette
dernière phrase nous permet déjà de relever une inexactitude
commise par tous ceux qui citent le passage d'Aboul-Faradj. Ils
prétendent (entre autres Gibbon) « que les volumes ayant été
distribués aux 4 000 bains de la ville, le nombre des livres se
trouve si grand que 6 mois suffisent à peine pour les consumer tous.
»
Aboul-Faradj
ne parle nullement des 4 000 bains d'Alexandrie, et il ne nous semble
pas logique de vouloir évaluer la quantité des volumes d'après le
temps qu'on met à les brûler, D'ailleurs, le papier et le parchemin
ne doivent guère être bons qu'à allumer le feu destiné à
chauffer les bains, ils sont peu utiles pour l'entretenir. Mais
occupons-nous d'une difficulté plus grave...
«
Dans les premiers temps de l'islam, les Arabes ne cultivent aucune
autre science que l'étude des décisions légales contenues dans
leur code, leur langue et la médecine. Leur éloignement pour les
sciences a pour but de conserver la pureté de leur croyance et des
dogmes fondamentaux de l'islam, et d'empêcher que l'étude des
connaissances cultivées par les anciens peuples n'y introduise
quelque affaiblissement, et n'y porte quelque atteinte, avant que
cette religion soit solidement affermie. On dit qu'ils poussent le
scrupule si loin, qu'ils brûlent les livres qui leur tombent sous la
main, dans les pays dont ils font la conquête. » (certain
professant cette religion n'ont guère changé depuis le temps et
sont toujours réfractaires aux sciences et connaissances des autres)
On
trouve ensuite dans le même ouvrage, à l'article de la Science
philosophique, le passage suivant tiré d'un auteur arabe du VIIIe
siècle : Lors de la conquête de la Perse les conquérants font état
de nombreux livres la réponse d'Omar est
«
Jetez-les dans l'eau, car, si ce qu'ils contiennent est capable de
diriger vers la vérité, Dieu nous a dirigés par quelque chose de
bien supérieur à cela, si, au contraire, ce qu'ils renferment est
propre à égarer, Dieu nous en a préservés. »
On
jette donc ces livres dans l'eau et dans le feu, et ainsi périssent
les sciences des Perses (Relation de l’Égypte d'Abd Allatif, trad.
Silvestre de Sacy). »
Voilà
donc un historien arabe du VIIIe siècle qui raconte des livres des
Perses ce qu'Aboul-Faradj a raconté 5 siècles plus tard de la
bibliothèque d'Alexandrie. Seulement c'est Saad et non Amrou qui
demande conseil au calife Omar, dont la réponse est identique dans
les 2 cas. Et notons au passage qu'il semble que Ibn Khaldoun
lui-même ait fait une exception pour les ouvrages grecs (du moins si
l'on en croit la dernière phrase de ce texte) « Les philosophes,
dit Ibn Khaldoun, ont été en très grand nombre parmi les hommes,
ce qui ne nous est point parvenu des travaux faits sur les sciences
est plus considérable que ce qui a été transmis jusqu'à nous.
Que
sont devenus les ouvrages scientifiques des Perses qu'Omar ordonne
d'anéantir lors de la conquête de leur pays ?
Où
sont ceux des Chaldéens, des Syriens, des Babyloniens ? [...]
Où
sont ceux des Égyptiens qui les ont précédés ?
Les
travaux d'un seul peuple sont venus jusqu'à nous, je veux parler des
Grecs ».
Après
un chapitre final sur la reprise du Delta par les troupes de Manuel,
le livre de M. Butler se termine par le récit de la mort d’ ’Amr
et de la mort du patriarche Benjamin.
Amr
ibn al-As, compagnon du prophète et général des armées
musulmanes, conquiert la riche province d'Égypte en 639. Après
avoir pris Péluse et la forteresse de Babylone d'Égypte, il
installe un camp de tentes au nord de celle-ci : La future
Fostat (« campement », en arabe), qui deviendra Le Caire.
La légende rapporte que peu avant de faire marche vers Alexandrie
(alors capitale de l'Égypte), une colombe vient pondre un œuf
devant la tente du général musulman. Après la victoire de
celui-ci, jugeant la chose de bon augure, il décide qu'à
l'emplacement du campement s'élèvera la nouvelle capitale du pays.
Au
centre du camp, la tente du commandant est aménagée en mosquée,
suivant l'exemple du prophète Mahomet, qui a fait de même avec sa
maison de Médine.
En
642, une mosquée « en dur » est édifiée, mais reste
très rudimentaire : Les descriptions de l'époque la présentent
comme un petit édifice en terre crue, couvert d'une toiture de
palmes supportée par des troncs de palmiers. Épousant la forme d'un
rectangle de 30 coudées de largeur sur 50 de longueur (soit 29
mètres sur 15 environ), elle ne comprend aucun mobilier, a un sol en
terre battue, et c'est à l'aide de 4 piliers qu'est matérialisée
la direction de La Mecque, ville sainte vers laquelle les croyants
doivent se tourner pour prier. Pour modeste qu'il soit, cet édifice
n'en est pas moins la première mosquée à être bâtie sur le sol
Égyptien, et sur le sol Africain en général.
L'avènement
de l'Islam en Egypte
www.dhspriory.org/kenny/wafr/KinAf23.htm
Cette
situation dure et pénible secouait l'Egypte pendant les trente
années qui précédèrent la conquête arabe. Surtout de 609 à 610,
le pays était un champ de bataille des forces légitimes de
l'empereur Phocias ... La chronique de Jean, évêque copte de
Nikiou, montre que les Coptes, quel que soit le cas, ... Ce fut en
646.
Histara
- Les comptes rendus - Sorbonne.fr
histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=1570
Quel
que soit le mérite des travaux de Sharpe et de Milne sur l'Egypte
... de la chronique de Jean de Nikiou, témoin presque oculaire des
événements qu'il raconte ; la ... coptes, arabes et pehlvis que
chaque année l'on découvre par centaines .... mois en 645, n'eut en
somme d'autre résultat que le sac d'Alexandrie en 646.
Bibliothèque
d'Alexandrie — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bibliothèque_d'Alexandrie
La
bibliothèque d'Alexandrie, fondée à Alexandrie, en Égypte, en 288
avant ..... la phrase qui relate la réponse de 'Umar Ibn al-Khattâb
est reprise mot pour mot ...
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