27
AOÛT 2015...
Cette
page concerne l'année 627 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'EXIL,
L'AN I DE L’ÈRE DE L’HÉGIRE OU LA NAISSANCE DE L'ISLAM ET DU DJIHAD
En
juin 622 pour préserver sa sécurité et celle de sa communauté,
Mahomet décide de quitter La Mecque. Accompagné de ses disciples
(73 personnes dont certains partent avant lui), ils se réfugient au
nord à Yathrib, la future Médine. Mahomet trouve dans
cette ville l'appui de plusieurs tribus locales qui l'acceptent
comme prophète (désormais, il se revendique « Prophète »
plutôt qu'apôtre). La ville est rebaptisée par la suite
Madinat al-Nabî « ville du prophète »:
Grâce
à un serment d'allégeance (Pactes d'Aqaba) les musulmans sont
maintenant soutenus par les Khazrajs et les Aws de Médine. Ils
représentent à eux tous, une coalition d'un peut plus de 300
hommes. Avec cette force armée, et avec la permission d'Allah de se
venger, Mahomet se met à piller les caravanes marchandes des
Mecquois ( et quelques villages isolés)...
(histoire de se faire la main)
Coran 22.40 Allah a promis à ceux qui ont reçu des outrages de combattre leurs ennemis, Dieu est capable de protéger Ceux qui ont été injustement chassés de leurs foyers, uniquement pour avoir dit : Notre Seigneur est le Dieu unique.
(tandis
que Jésus dit : Tendre l'autre joue ! Voilà une expression
biblique, tombée dans le langage courant, qui sert, le plus souvent,
à se moquer d'une faiblesse de caractère. Que cela soit considéré
comme tel dans ce monde est assez naturel, mais l'interprétation à
donner à ces paroles de Jésus, et donc la mise en pratique de ce
principe, est tout aussi mal saisi dans la chrétienté.
Cette invitation si simple à comprendre intellectuellement dans un premier abord, est pourtant plus complexe et profonde que l'on y croit. Jésus nous appelle par cet enseignement, et d'autres encore, à dépasser notre nature animale, humaine afin d'être des fils et des filles du Très-Haut (Luc 6.35). Or, l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui (1 Corinthiens 2.14).
C'est effectivement une folie que de se laisser battre, et surtout de donner l'occasion à notre opposant de poursuivre son agression. Ne pas chercher à répliquer, à se venger, passe encore... mais tendre l'autre joue... il n'en est pas question ! Plusieurs chrétiens sont de l'avis qu'il ne faut pas prendre au mot, à la lettre même, ces paroles de l'évangile, qu'il faut plutôt y voir une attitude à prendre qui implique une forme de passivité dans le but de briser le cercle de la violence.
Sans pointer cette étrange propension à appliquer littéralement ce qui nous convient dans la Bible et à conceptualiser ce qui nous dérange, Jésus dit pourtant bien d'aller au-delà de la passivité, de l'absence de réaction. Voilà donc le nœud du problème : comment réagir, parce qu'il faut le faire, selon la pensée et la volonté de Dieu ?
Dans l'évangile selon Matthieu, au chapitre 5, Jésus parle de joue droite marquée par l'offense. En considérant que la plupart sont droitiers, pour atteindre la joue droite, il faut frapper du revers de la main. C'est là une marque de mépris, plus qu'un geste purement destiné à blesser. En tendant l'autre joue, celle qui n'est pas rougie, c'est une manière de présenter un autre visage que celui de l'offensé prêt à répliquer, c'est, en quelque sorte, ouvrir une porte de sortie à l'offensant, permettre une possible sortie du conflit en plaçant la grâce et le pardon en avant.
Ainsi donc, Jésus ne nous demande pas d'être seulement passif, dans de telles situations, mais bien actifs ! Ne pas répliquer n'est que la moitié de la position que Dieu attend de ses enfants. Il nous faut de suite réagir, avec sagesse et douceur, pour ouvrir un champ de réflexion à notre opposant, ce qui revient à tendre l'autre joue.
Lorsque Jésus fut frappé injustement il répondit : Si j'ai mal parlé, fais voir ce que j'ai dit de mal ; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? (Jean 18.23). Il ne s'est pas simplement tu, il a donné à cet homme une occasion pour considérer le bien-fondé ou non de son geste.
En y réfléchissant, nous comprenons que ce genre d'attitude est très difficile. Notre orgueil ne supporte pas d'être bafoué, humilié, méprisé, blessé. Et nous considérons que c'est déjà bien assez d'accepter l'offense sans se défendre, au nom d'un amour envers notre prochain dans lequel Dieu nous invite à nous mouvoir. Alors, en plus tendre une perche, agir, parler pour une réconciliation avec pardon ou, tout du moins, pour induire une réflexion chez l'agresseur, cela dépasse ce dont nous sommes capables.
C'est assurément vrai ! Il nous est impossible, sans l'aide de l'Esprit Saint, de manifester une telle grâce. C'est pourquoi, Jésus nous invite à demeurer en lui afin que ses paroles demeurent en nous et que nous puissions garder ses commandements pour aimer du même amour que le sien (Jean 15).
Aimer comme Jésus c'est tendre l'autre joue !
Le Seigneur Jésus nous ordonne, en cet instant : " Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre. " (Luc 6.29). Ne l'oublions pas !
Cette invitation si simple à comprendre intellectuellement dans un premier abord, est pourtant plus complexe et profonde que l'on y croit. Jésus nous appelle par cet enseignement, et d'autres encore, à dépasser notre nature animale, humaine afin d'être des fils et des filles du Très-Haut (Luc 6.35). Or, l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui (1 Corinthiens 2.14).
C'est effectivement une folie que de se laisser battre, et surtout de donner l'occasion à notre opposant de poursuivre son agression. Ne pas chercher à répliquer, à se venger, passe encore... mais tendre l'autre joue... il n'en est pas question ! Plusieurs chrétiens sont de l'avis qu'il ne faut pas prendre au mot, à la lettre même, ces paroles de l'évangile, qu'il faut plutôt y voir une attitude à prendre qui implique une forme de passivité dans le but de briser le cercle de la violence.
Sans pointer cette étrange propension à appliquer littéralement ce qui nous convient dans la Bible et à conceptualiser ce qui nous dérange, Jésus dit pourtant bien d'aller au-delà de la passivité, de l'absence de réaction. Voilà donc le nœud du problème : comment réagir, parce qu'il faut le faire, selon la pensée et la volonté de Dieu ?
Dans l'évangile selon Matthieu, au chapitre 5, Jésus parle de joue droite marquée par l'offense. En considérant que la plupart sont droitiers, pour atteindre la joue droite, il faut frapper du revers de la main. C'est là une marque de mépris, plus qu'un geste purement destiné à blesser. En tendant l'autre joue, celle qui n'est pas rougie, c'est une manière de présenter un autre visage que celui de l'offensé prêt à répliquer, c'est, en quelque sorte, ouvrir une porte de sortie à l'offensant, permettre une possible sortie du conflit en plaçant la grâce et le pardon en avant.
Ainsi donc, Jésus ne nous demande pas d'être seulement passif, dans de telles situations, mais bien actifs ! Ne pas répliquer n'est que la moitié de la position que Dieu attend de ses enfants. Il nous faut de suite réagir, avec sagesse et douceur, pour ouvrir un champ de réflexion à notre opposant, ce qui revient à tendre l'autre joue.
Lorsque Jésus fut frappé injustement il répondit : Si j'ai mal parlé, fais voir ce que j'ai dit de mal ; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? (Jean 18.23). Il ne s'est pas simplement tu, il a donné à cet homme une occasion pour considérer le bien-fondé ou non de son geste.
En y réfléchissant, nous comprenons que ce genre d'attitude est très difficile. Notre orgueil ne supporte pas d'être bafoué, humilié, méprisé, blessé. Et nous considérons que c'est déjà bien assez d'accepter l'offense sans se défendre, au nom d'un amour envers notre prochain dans lequel Dieu nous invite à nous mouvoir. Alors, en plus tendre une perche, agir, parler pour une réconciliation avec pardon ou, tout du moins, pour induire une réflexion chez l'agresseur, cela dépasse ce dont nous sommes capables.
C'est assurément vrai ! Il nous est impossible, sans l'aide de l'Esprit Saint, de manifester une telle grâce. C'est pourquoi, Jésus nous invite à demeurer en lui afin que ses paroles demeurent en nous et que nous puissions garder ses commandements pour aimer du même amour que le sien (Jean 15).
Aimer comme Jésus c'est tendre l'autre joue !
Le Seigneur Jésus nous ordonne, en cet instant : " Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre. " (Luc 6.29). Ne l'oublions pas !
Mais
qui ne respecte pas son adversaire ne mérite pas d'être respecté)
Coran
2.191-193 : Et tuez-les, où que vous les rencontriez, et
chassez-les d´où ils vous ont chassés : l´association est
plus grave que le meurtre. (...) Et combattez-les jusqu´à ce qu´il
n´y ait plus d´association et que la religion soit entièrement à
Allah seul.(quel
différence n'est-ce pas !)
En
627, la bataille de la tranchée est un des épisodes de la guerre
entre le prophète de l'islam, Mahomet, exilé à Médine, et les
habitants de La Mecque qui l'ont contraint à l'exil en 622. Elle est
aussi appelée bataille du fossé, ou bataille des coalisés, ce
dernier nom se réfère à la sourate XXXIII intitulée Les Coalisés
qui prophétise le déroulement et l'issue de la bataille... À cause
des persécutions que Mahomet et les siens subissent à La Mecque,
les musulmans Mecquois émigrent à Médine (appelée alors Yathrib)
en 622. C'est le début de l’hégire. Mahomet devient le dirigeant
de Médine et rédige le traité de Médine. Ce traité est acceptée
par toutes les tribus de Médine, qu’elles soient arabes ou juives.
Un des articles de ce traité oblige toutes les parties de défendre
Médine contre toute attaque étrangère.
En
624, Mahomet et les siens ont gagné la bataille de Badr contre les
Mecquois.
En
625, menés par Abû Sufyân, les Mecquois du clan Quraychite ont
gagné la bataille de `Uhud. Mahomet y passe même pour mort. Après
cette bataille, la tribu juive des Banû Nâdir complotent pour
assassiner Mahomet. En conséquence de cette trahison (ils
avaient recueilli Mahomet et ses comparses mais devant les prêches
et autres contraintes imposées par les « invités »
comme les Mecquois ils en eut assez), ils sont exilés vers
Khaybar.
La
tribu polythéiste des Quraych de La Mecque lance une troisième et
dernière attaque contre Médine en 627 : La bataille du fossé.
Les
Quraych veulent se débarrasser une fois pour toutes de la communauté
musulmane de Médine et de leur prophète, Mahomet...
Ils
forment une coalition avec plusieurs tribus arabes dont celle des
Banu Ghatafan, composées d’environ 10 000 hommes et
1 000 cavaliers, les armées marchent sur Médine.
Pour
Hichem Djaït, Les leaders Juifs de banu Nadir et les arabes de Banu
Wa'il sont les instigateurs de l'attaque. En revanche Tabarî indique
que les juifs, en grande partie, ont quitté la région.
Mahomet
est averti de cette attaque et réunit ses compagnons pour discuter
de la marche à suivre. Un Perse nommé salmān al-fārisīy)
conseille à Mahomet de creuser un fossé autour du camp des
musulmans afin de briser les charges de cavalerie. Le fossé fait
20 coudées (10 mètres) de profondeur et 20 coudées
de large.
Selon
différentes sources, il faut tout un mois pour le creuser. Cette
tactique courante chez les Perses est inconnue des arabes. Médine
étant pourvue de remparts, le fossé n'est creusé qu’aux endroits
où ceux-ci manquent. Ces remparts sont gardés par différentes
tribus de Médine, dont la tribu Juive des Banû Qurayza.
Lorsque
le fossé est fini, Mahomet et son armée de 3 000 hommes
campent derrière pour attendre leurs ennemis, les coalisés.
Les
femmes et les enfants ont pris refuge dans la maison fortifiée du
poète Médinois Hassân ibn Thâbit.
Les
armées ennemies arrivent et mettent le siège devant la ville. 26
jours passent sans qu’aucun vrai combat n’ait été engagé, mis
à part quelques échanges de flèches et quelques assauts
infructueux de la cavalerie des coalisés.
Un
de ces assauts est mené par ‘Amr ibn ‘Abd ‘Wudd qui a
vaillamment combattu à la bataille de Badr. `Alî et quelques hommes
vont s’opposer à eux. ‘Amr leur demande de se battre en duel
avec l’un d’entre eux... `Alî accepte le duel et tue ‘Amr ibn
‘Abd ‘Wudd.
Après
une vingtaine de jour de siège, les vivres commencent à manquer
dans les deux camps. Le prophète Mahomet veut signer la paix avec
l’ennemi pour alléger les souffrances de son peuple.
Les
chefs des principales tribus Médinoises comprennent que Mahomet ne
veut signer la paix que pour leur bien. Alors ils lui demandent de ne
pas signer, ce qu’il fait.
Abû
Sufyân a conclu une alliance avec la tribu Juive des Banû Qurayza.
Ceux-ci ont accepté de laisser entrer les troupes pour attaquer les
musulmans malgré le traité qu’ils ont signé avec le prophète
Mahomet. Un nouveau converti, Nu`aym ibn Mas`ûd vient trouver le
prophète Mahomet et lui offre ses services. Sa conversion n’est
pas encore connue de l’ennemi et il va chez les Banû Qurayza pour
essayer de semer la discorde...
Il
leur fait croire qu'Abu Sufyan risque en cas de défaite de les
laisser sans protection. Il conseille donc aux Banû Qurayza de
demander des otages en échange du passage. Nu`aym ibn Mas`ûd va
ensuite trouver Abu Sufyan et ses compagnons.
Il
leur déclara que les juifs se sont repentis de leur conduite envers
Mahomet et qu’ils vont leur demander des otages pour les donner aux
musulmans. La ruse de Nu`aym fonctionne et sauve la ville. (???!!!)
Le
siège des coalisés est finalement rompu lorsqu’une tempête
ravage le camp des coalisés en épargnant celui de Mahomet. Les
musulmans croient que c'est la conséquence d’une intervention
divine.(...)
Tout
de suite après la victoire inattendue des Médinois, Mahomet
s’occupe de la « traîtrise » des Banû Qurayza. Les
musulmans croient que c'est à l'instigation de l’ « ange
Gabriel ». (c'est ce que Mahomet en bon
gourou leur fait croire les ancrant ainsi dans l'erreur)
Dans
certaines sources, les Banû Qurayza n’ont pas seulement refusé de
combattre aux côtés de Mahomet, au mépris du traité de Médine,
ils ont aussi manigancé avec les coalisés. Si leur plan avait
réussi, il aurait causé la mort de nombreux civils et de tous les
musulmans de Médine. (ce n'est qu'une version
de l'histoire)
Mahomet
les assiège. Après 25 nuits de siège, les Banû Qurayza acceptent
de se rendre au jugement de Sa`d ibn Mu`âdh, un membre de la tribu
des Banu Aws (« Fils de Aws »,) allié des Banu
Qurayza....
Sa`d
est blessé d’une flèche lors de la bataille du fossé, transporté
auprès de Mahomet, il demande aux deux parties si elles acceptent
son jugement, chose qui est faite.
Sa`d
ibn Mu`âdh dit alors mon jugement sur les Banû Qurayza sera :
Que les hommes soient tués, que leur biens soient répartis entre
les musulmans et que les femmes et les enfants soient bannis. ».
Mahomet
répond : « Ton jugement, Sa`d, est le jugement de Dieu. »
La
plupart des hommes (plus de 600) de la tribu des Banû Qurayza sont
alors décapités, et les femmes et les enfants réduits en esclavage
et bannis. Telle est le récit d'Ibn Hischâm qui est la plus
ancienne source historique de la vie de Mahomet... Mais selon son
contemporain Ibn Hajar, voulant disculper du massacre le camp opposé
aux Banû Qurayza, ce récit ne serait pas authentique.(c'est
ainsi que s'écrivent les légendes)
La
sourate XXXIII : Les coalisés ont prédit cette bataille, en
tout cas, elle évoque son issue tragique pour la tribu des Banû
Qurayza. Le terme « coalisés » désigne ici les
quraychites de la Mecque alliés à d'autres tribus arabes et aux
tribus juives de Médine qui ont trahi leur « alliance »
avec Mahomet.
Il
a jeté dans leurs cœurs la terreur et le désespoir,Vous en avez
tué une partie, vous en avez réduit en captivité une autre.
Dieu
vous a rendus héritiers de leur pays, de leurs maisons et de leurs
richesses, du pays que vous n’aviez jamais foulé jusqu’alors de
vos pieds. Dieu est tout-puissant. » (il
semble leur donner le beau rôle, mais quel dieu peut ainsi demander
tant de sacrifices ?)
Après
la bataille de la tranchée, Mohamed accuse de trahison une troisième
tribu juive de Médine, les Bannu Qurayza. Il sont assiégé pendant
un mois. Malgré leur réédition et après avoir été enchaînés
pendant 3 jours, les hommes sont décapités au bord de grandes
fosses creusées sur le marché de Médine,
«
Le lendemain, il (Mohamed) fait creuser de grande fosses dans le
marché de Médine. On y mène les juifs ligotés par paquets, on les
décapite un à un au bord des fosses et on les y jette. Ils sont 600
à 700 disent les uns, 800 à 900 disent les autres » .
ibn
Hisham dit à ce sujet :
«
Puis ils se rendent, et l’apôtre les enferme à Médine dans le
domaine d’al Harith,
L’apôtre
va au marché de Médine et fait creuser des tranchées.
Il
les envoie chercher et tranche leurs têtes dans les tranchées où
ils ont été amenés par paquets. (...) Il y en a 600 ou 700 en tout
, bien que certains avancent le chiffre de 800 ou 900 ».
«
Ensuite , l’apôtre partage les biens, femmes et enfants des Banu
Qurayza parmi les musulmans, et il fait savoir pour ce jour le
pourcentage des parts dont il prélève pour lui le cinquième (...)
pour le partage des butins de guerre », voir lien, [Coran 8 :41] : «
Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième
appartient à Allah, (et) au messager) ». (Comment
Allah a-t-il recouvré son tribut ? Disons qu'il est resté bien
au chaud dans les poches du prophète ! ) (vous appelez ce
personnage un apôtre... Fort curieux pour moi un apôtre est celui
qui apporte la bonne parole de Dieu tout en aidant et aimant ses
contemporains)
«
L’apôtre envoie Sad ibn Zayd al Ansari avec quelques femmes
captives des Banu Qurayza vers le Najd et il les vend contre des
chevaux et des armes ». (ne
serait-ce pas le plus vil des esclavages ?)
Les tribus musulmanes et juives de Yathrib (future Médine) sont la structure sociale au travers de laquelle s'organisent les forces politiques et religieuses, dans l'oasis de Médine, au début de l'Hégire. En s'appuyant sur les méthodes modernes de l'Histoire, cet article fait le point des connaissances sur le début de la carrière de Mahomet en tant que chef.
L'histoire
se démarque des textes religieux de l'islam (Sira et Coran) en ce
que, sans pour autant rejeter par principe les présentations
classiques, celles-ci sont passées au crible de ces méthodes.
Pour
le contexte historique général, voir les articles Arabes et
l'Histoire de l'expansion de l'islam.
Afin
de ne pas tronquer les citations et de respecter les mots exacts des
auteurs, et bien que ce ne soit pas l'usage habituel dans le français
le plus courant, il sera fait usage dans cet article de la
translittération de l'arabe utilisée par l'auteur cité (Muhammad,
le plus souvent).
En
622, après la seconde grande rencontre d'Aqaba qui scelle ce départ
dans un serment d'allégeance, Mahomet, avec un groupe (Muhadjir) de
fidèles, quitte La Mecque, où il se trouve marginalisé...
Il
s'installe à Yathrib, qui ne s'appelle pas encore Médine (« La
Ville »), où il s'impose comme chef, avec l'ambition de
développer un pouvoir politique (pactes) et religieux (conversions).
Dans
un premier temps, en pacificateur, il convertit les membres de
plusieurs tribus (Ansar) et, par des pactes connus sous le nom mal
approprié de « Constitution de Médine », il soumet à
son autorité plusieurs tribus, dont 3 tribus juives (il y a très
peu de chrétiens à Yathrib). Espérant rallier à lui les tribus
juives, Mahomet se rapproche des mœurs propres au peuple d'Israël
(interdits alimentaires et période de jeûne), mais cette ouverture
tourne rapidement à l'échec...
Un
conflit s'installe avec les tribus juives, qui se termine par
l'expulsion brutale de deux tribus, puis, après jugement, massacre
de la totalité des hommes et mise en esclavage des femmes et des
enfants de la troisième... L'émergence de ce type de violence
organisée va saisir de stupeur les Arabes en général.
Par
la suite, les musulmans entretiendront avec les communautés juives
des relations beaucoup plus pacifiques. (tant
qu'ils peuvent en tirer profit... après...?)
Après
une courte introduction sur la méthode historique dans la tradition,
les tribus musulmanes et les tribus juives sont présentées selon
Ibn Ishaq, ainsi que Tabarî, puis cette « Constitution de
Médine » est confrontée aux méthodes des historiens modernes
et replacée dans l'histoire, enfin une dernière partie est
consacrée aux tribus musulmanes et aux tribus juives selon les
historiens modernes.
La
méthode traditionnelle repose sur des transmissions orales en chaîne
(isnad), elle a peu à voir avec les méthodes modernes sur les
documents écrits. Pour l'historien Claude Cahen, la biographie
traditionnelle du Prophète due à Ibn Ishaq repose sur des hadiths.
« Or, selon lui, beaucoup de hadiths, notamment sur les
enseignements du Coran, « ont été arrangés ou forgés de
toutes pièces [...] pour servir d'arguments aux uns ou aux autres […
et] si Mahomet est une figure historique, ce que nous savons d'elle
se trouve inextricablement mêlé à beaucoup de traits qui le sont
peu »...
Tabarî
cite la généalogie complète du Prophète jusqu'à Adam, (30
générations jusqu'à Abraham, 19 générations d'Abraham à Adam),
généalogie qui, selon lui, « n'est pas contestée :
Elle est admise par les généalogistes, et se trouve exactement
ainsi dans les traités de généalogie. »...
Néanmoins,
à raison de 90 ans par génération, Adam serait contemporain des
écritures mésopotamiennes sur tablettes d'argile, ce que l'on ne
peut pas prendre au sérieux aujourd'hui.
Ibn
Khaldoun (1332, 1406), en qui l'on peut voir le fondateur de
l'historiographie moderne, dénonce déjà, dans son Discours sur
l'Histoire universelle, le manque de fiabilité de l'histoire
traditionnelle : « On ne fait guère d'effort pour
atteindre la vérité. La critique est myope, le plus souvent. La
recherche historique allie étroitement l'erreur à la légèreté.
La foi aveugle en la tradition (taqlîd) est congénitale ».
Pour
« combattre le démon du mensonge avec la lumière de la
raison », selon Ibn Khaldoun, « la meilleure manière de
distinguer le vrai du faux » consiste à faire l'examen
critique des faits avant même d'apprécier la crédibilité des
informateurs : « Cette critique externe ne doit
intervenir qu'après la critique interne de vraisemblance. Quand un
récit est absurde, peu importe le crédit attaché ou non à son
auteur ». Ibn Khaldoun résume le débat sur la fiabilité
des sources en histoire :
« D'autre
part, lorsqu'il s'agit d'événements matériels, il faut
reconnaître, avant tout, leur conformité (avec la réalité),
c'est-à-dire se demander s'ils sont possibles. Ceci a le pas sur
l'enquête de moralité. En somme, la critique externe (ou enquête
de moralité) suffit pour attester la validité d'articles de foi,
tandis que la critique interne des faits ordinaires requiert leur
comparaison avec les circonstances communes. »
Pour
Mohammed Arkoun : « la pensée est demeurée vivante et
la langue s'est enrichie pendant la période de formation tant que
l'esprit a conservé un contact avec le réel, à mesure que les
textes doctrinaux systématiques se sont multipliés, l'inférence à
partir de langages fermés, redondants s'est substituée à
l'interrogation du réel. »
Il
ajoute : « la résistance de plus en plus rigide
opposée à toute innovation qui ne soit validée à l'aide du
système de croyances et de non-croyances (professions de foi, usûl)
manié par les « docteurs” » ('ulamâ), exprime le
refus de prendre en considération l'histoire et la revendication
corrélative d'un contrôle toujours possible du changement à l'aide
des Textes-Sources-Modèles dont les enseignements sont déclarés
inépuisables, bien qu'ils soient en nombre limité. »
Dans
la pratique, la critique interne de conformité avec la réalité a
été peu poussée et seule la critique externe a été fortement
développée au sujet du Coran, de la Sira et des principaux recueils
de hadiths, qui constituent l'essentiel des sources pour les
historiens. Mais l'enquête de moralité, si complète soit-elle, ne
suffit pas aux historiens et, selon Maxime Rodinson, « Une
biographie de Muhammad, qui ne mentionnerait que des faits
indubitables, d'une certitude mathématique, serait réduite à
quelques pages et d'une affreuse sécheresse. […] Ceci dit, il
faut avertir que ces sources sont peu sûres, qu'elles sont loin des
faits. […] En raisonnant, nous pourrons être amenés à citer
telle ou telle donnée de la tradition qui nous paraît concorder
avec l'image des événements que nous avons formée. Il faut avertir
une fois pour toutes que ces données appelées à illustrer l'exposé
sont toutes douteuses » Dans l'article Muhammad (titre en
français) de l'Encyclopædia Universalis,
Maxime Rodinson écrit : « On ne peut écarter
entièrement ce que cette tradition écrite ou orale nous apporte,
mais on ne peut non plus s'y fier aveuglément pour aucun détail
concret, et les critères historiques manquent pour faire le départ
entre l'historique et le suspect. »
La
vie de Mahomet selon la Tradition est présentée dans la Sira
(biographie) de référence qu'est le texte d'Ibn Ishaq.
Selon
Ibn Khaldun, « peu d'historiens sont assez réputés pour être
tenus pour des autorités » et, parmi les 3 dont il n'accuse
pas les ouvrages d'être « discutables à certains égards »,
il cite Ibn Ishaq en premier, les deux autres étant Tabarî et
Hicham ibn al-Kalbi.
La
Sira d'Ibn Ishaq est plus connue sous l'appellation de Sira d'Ibn
Hicham. Le texte d'Ibn Ishaq, perdu, n'est connu que par la
reconstitution ultérieure qu'en a fait Ibn Hicham, précisant tout
au long ce qui est d'Ibn Ishaq (« Ibn Ishaq dit : »)
et ce qu'il ajoute lui-même (« Ibn Hicham dit : »).
Selon Abdurrahmân Badawî, « la presque totalité de ses notes
porte sur la généalogie et la philologie » et Ibn Hicham a
très peu ajouté sur les récits historiques (il
a par contre enlevé tous ceux où il n'est pas question de Mahomet).
(c'est
ainsi que l'on falsifie l'histoire et que l'on fait d'un homme
ordinaire un phrophète)
L'immense majorité
du contenu historique est d'Ibn Ishaq : l'appellation de Sira
d'Ibn Hicham est donc abusive, sinon fautive. Il a par contre
retranché, beaucoup semble-t-il.
Selon
ses dires, il a enlevé tout ce qui est avant Ismâ'îl, les récits
où il n'est pas question du Prophète, ce qui ne touche pas à
l'objet du livre ou qui ne l'explique pas, les vers et les poèmes
« qu'aucun
savant en poésie ne connaît »,
il élimine des passages en les remplaçant par : « Il
ne sied pas d'en parler, la mention nuit à quelques gens, al-Bakkâ'î
ne nous recommande pas de rapporter. ».
Le manuscrit d'Ibn Ishaq est aujourd'hui perdu, une copie complète a
probablement subsisté jusqu'au premier tiers du XIIIe siècle.
Fondée
sur 17 manuscrits, l'édition de référence de la Sira d'Ibn
Ishaq/Ibn Hicham est celle de Ferdinand Wüstenfeld parue en
1858-1859 (tome 1 contenant le texte arabe d'Ibn Ishaq et d'Ibn
Hicham) et 1860 (tome 2 contenant une introduction, des notes
critiques et des indices).
Cette
édition du texte arabe d'Ibn Ishaq et de celui d'Ibn Hicham est
intégralement traduite en français et éditée en deux volumes,
sous le titre « Ibn Ishaq, Muhammad, traduction française,
introduction et notes par Abdurrahmân Badawî... »
Des
passages essentiels d'Ibn Ishaq sont supprimés sans la moindre
explication, par exemple tout le paragraphe plus connu sous le nom de
« Constitution de Médine ».
Le
tout est structuré avec des titres de chapitres du
crû du traducteur. nullement
fidèles à l'original, et trompeurs
car
écrits par sujets là où l'original est écrit chronologiquement
(la bataille de Uhud se trouve ainsi dans « Le
jihad contre les juifs de Médine et de Khaybar »,
alors qu'elle n'a strictement aucun rapport avec les juifs.
Cet
abrégé donne une version profondément mutilée, privée de sa
démarche historienne (les chaînes de transmission). Étonnamment,
la quatrième de couverture prétend fournir la première édition en
français, en 2004, alors que la traduction intégrale d'Abdurrahmân
Badawî, en 2001, a été saluée dès janvier 2002.
La
différence entre un travail d'« historien » au sens où
l'entend Ibn Khaldûn et un travail d'historien moderne apparaît par
comparaison, voir ci-après, notamment, « La construction de
l'État islamique selon Hichem Djaït ». La comparaison permet
de constater que, si la version des faits que donnent les historiens
modernes est en général très proche de celle de l'« historien »
qu'est Ibn Ishaq à son époque, un texte d'historien moderne tel que
celui de Hichem Djaït ressemble très peu à un texte
d'« historien » au sens d'Ibn Khaldûn...
Les
historiens modernes considèrent tous que, pour l'époque de Mahomet,
avec l'ouvrage d'Ibn Ishaq, celui de Tabarî est également
incontournable. Médecin, mathématicien et, en premier lieu,
historien, Tabarî se fonde sur la citation de témoignages, dont le
fil ininterrompu (isnad) remonte au témoin privilégié. Selon André
Miquel, « nous n'en avons conservé que le dixième environ,
sous forme d'un résumé ». Il est accessible dans la
traduction française de Hermann Zotenberg.
Tabarî
(né en 838, mort vers 921-923,), a écrit ses Chroniques quelques
années avant sa mort. Elles sont traduites en Persan quelques années
plus tard par le Vizir Bal'ami, version amputée des chaînes de
transmissions et autorités sur lesquelles Tabarî s'appuyait...
Cette traduction Persane acquiert une renommée considérable, puis
elle est à son tour traduite en Turc, et remplace peu à peu
l'original dont il n'existe plus que quelques fragments... La version
arabe comme la traduction française actuelle de Zotemberg est fondée
sur le texte du traducteur Persan Bal'ami.
Par
rapport au livre d'Ibn Ishaq, celui de Tabarî est plus facile à
lire pour un lecteur moderne car il est beaucoup plus court
(Mohammed, sceau des prophètes occupe 329 pages chez Actes Sud
ou 205 pages serrées chez Al-Bustane, contre 1 223 pages
pour Ibn Ishaq dans l'édition française.
Les
traductions utilisées pour Ibn Ishaq et Tabarî écrivent dans les
deux cas « juif » et n'utilisent jamais « Juif ».
Dans les parties correspondantes ci-après, afin de ne pas créer une
confusion supplémentaire, il est fait de même. L'usage de
« Islam », qui désigne le système, est reproduit
fidèlement aux textes cités, sans remplacer ce mot par « islam »,
qui désigne la religion. Enfin, l'usage du mot « Muhammad »
en français est respecté, tant le vocabulaire scientifique des
historiens modernes que dans les traductions modernes d'Ibn Ishaq et
de Tabarî.
Yathrib
était composé principalement de 5 tribus arabes, deux non-juives
(Banu Aws et Banu Khazraj) auxquelles les traditions donnent une
origine yéménite, dont il ne semble pas exister de fondement
historique, et trois juives (Banu Qaynuqa, Banu Nadir et Banu
Qurayza).
Les tribus des Banu Aws et des Banu Khazraj appartiennent aux tribus arabes du sud ou yéménites, arrivées à Yathrib vers 300. Dans le livre d'Ibn Ishaq, les Quraych sont ceux de la tribu de La Mecque qui sont restés à La Mecque. Les Ansars (les Auxiliaires) sont les compagnons de Mahomet qui sont originaires de Yathrib. Les Émigrés, ou muhâjirûn, sont les compagnons de Mahomet qui l'ont suivi de La Mecque à Yathrib....
Les tribus des Banu Aws et des Banu Khazraj appartiennent aux tribus arabes du sud ou yéménites, arrivées à Yathrib vers 300. Dans le livre d'Ibn Ishaq, les Quraych sont ceux de la tribu de La Mecque qui sont restés à La Mecque. Les Ansars (les Auxiliaires) sont les compagnons de Mahomet qui sont originaires de Yathrib. Les Émigrés, ou muhâjirûn, sont les compagnons de Mahomet qui l'ont suivi de La Mecque à Yathrib....
Kitab
al-aghani
Les
trois principales tribus juives des environs de Yathrib qui
apparaissent un peu partout dans les sources islamiques — Banu
Qaynuqa, Banu Nadir et Banu Qurayza — sont attestées dans des
sources indépendantes de la tradition islamique et dans la tradition
poétique juive. Banu signifie fils de. Toutes ces tribus sont
constituées de clans. Ces sources sont des inscriptions mais
surtout, dans le Kitab al-aghani, des notices bien documentées sur
les poètes et sur le contexte, introduisant les poésies
préislamiques. Les poètes juifs y sont présents, avec les notices
introductives. Il est fait mention, dès avant l'an 300, des Banu
Qaynuqa, des Banu Nadir et des Banu Qurayza, ainsi que des Banu
Hadal, qui demeuraient avec les Banu Qurayza. Ces tribus juives
exercent leur domination, dans la région de Yathrib, jusqu'à
l'arrivée des Banu Khazraj et des Banu Aws, vers l'an 300. Leur
domination, d'après le Kitab al-aghani, est alors contestée par ces
derniers, qui s'imposent progressivement après l'an 400. Dans
Musiques sur le fleuve. Les plus belles pages du Kitâb al-Aghani,
Jacques Berque a publié la traduction française d'un certain nombre
de ces poèmes, choisis pour leur beauté, ainsi que la traduction
des notices qui présentent les poètes et le contexte. Il donne un
résumé d'une notice concernant des poètes juifs de Médine peu
avant le début de l'islam, l'un des poètes appartenant au « clan
juif des Bani Qurayza qui avec les Bani'l-Nadir sont alors les alliés
de Khazraj ». L'installation de ces communautés juives
remonte, selon une hypothèse plausible, à l'expulsion brutale des
Juifs par les Romains, voir Première Guerre judéo-romaine et
Révolte de Bar Kokhba)... Ou simplement par la conversion de tribus
arabes au judaïsme, comme tente de le démontrer Shlomo Sand dans
Comment le peuple juif est inventé, comme L'oasis de Khaybar, à
150 km au nord de Médine, est selon Abdurrahmân Badawî
peuplée de tribus juives et d'Arabes hébraïsés. Il semble,
d'après cet auteur, que les juifs s'y soient installés après la
destruction de Jérusalem en l'an 70, l'émigration continuant dans
les siècles ultérieurs, avec les persécutions des Romains puis des
chrétiens byzantins. (ils n'ont pas été pour
autant « créés» à cette époque, le peuple Juif est
antérieur de plusieurs siècles aux chrétiens et aux musulman)
Ils
ne sont pas mentionnés dans les sources primaires de la carrière de
Muhammad. Quand la constitution de Médine a affaire avec eux, ils
sont simplement les « juifs d'an-Najjar », les « juifs
d'Al-Harith », et ainsi de suite. Le plus proche à constituer
une exception est les Banu Hadl, il s'est très étroitement lié aux
Banu Qurayzah, mais on trouve 3 de ses membres qui deviennent
musulmans et échappent au destin des Banu Qurayzah. Ces faits étant
considérés, il est vraisemblable que le système des clans s'est en
grande partie décomposé, et que les groupes qui se sont rattachés
aux divers clans des Ansars ne sont pas de petits clans ou des
sous-clans, mais des groupes formés de personnes d'origines
diverses. »
« Ibn
Ishaq dit : […] Or Dieu avait préparé pour eux le chemin de
l'Islam par le fait qu'ils ont des juifs dans leur pays, ces gens
ayant une Écriture (Sacrée) et de la science, tandis que les
Khazraj sont des associateurs et des idolâtres. »
Dans
sa reconstruction, au travers des textes, de l'image de Mahomet,
prophète de l'Islam (Uri Rubin utilise le mot Islam, qui désigne
le système, et pas le mot islam, qui désigne la religion), vue
par les croyants qui les écrivent et les lisent, Uri Rubin écrit
sur le thème de l'attestation : « Comme tous ces
prophètes sont des figures bibliques, il a fallu façonner la
biographie de Mahomet selon les modèles bibliques... Ceci est censé
convaincre les Gens du Livre, qui ont refusé de reconnaître en
Mahomet un prophète tel que les leurs. » Selon Uri Rubin, le
thème de l'attestation comprend également des récits qui
enracinent le Prophète dans l'histoire Arabe locale : « Dans
ces traditions Mahomet n'est pas le héros prophète coranique dont
l'origine est attestée dans le Livre, mais, en premier et avant
tout, il est le héros arabe dont l'attestation s'enracine dans
l'histoire arabe locale... (cela change tout)
Bien que les récits soient construits comme pour affirmer le message
véritable de Mahomet, ils sont en fait destinés à promouvoir les
intérêts, les revendications et le statut de certains groupes
Arabes luttant pour leur reconnaissance dans la société islamique
médiévale. »...
627
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/627
Cette
page concerne l'année 627 du calendrier julien. ... L'empereur de
Chine Taizong soutient la révolte de deux tribus turques contre les
Köktürks orientaux ...
La
bataille du Fossé et le rôle des juifs - Al-Shia
www.al-shia.org
› Home › HISTOIRE
En
six jours la tranchée fut terminée presque tout au long de la ligne
défensive. ... de combattants de son année de trois mille hommes,
force à peine suffisante .... de l'an 5 de l'hégire (ou de Février
- Mars, 627, A.J.-C.), et dès qu'ils reçurent la …
les
batailles et les crimes de masses perpétrés ... - nerrati.net
nerrati.net/info-culture/index.php?...batailles-et...
11
nov. 2014 - AN 627 : MAÎTRE DE MÉDINE ET BATAILLE CONTRE LES
MECQUOIS ... Après la bataille de la tranchée, Mohamed accuse de
trahison une troisième ... L'année suivant le traité, les médinois
pourront se rendre à la Mecque ...
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