7 AOÛT 2015...
Cette
page concerne l'année 648 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ÉDIT DU BASILEUS CONSTANT II QUI PAR LES QUERELLES INDUITES OUVRE GRAND LA POSSIBILITÉ POUR LES MUSULMANS DE CONQUÉRIR L'EMPIRE BYZANTIN.
Le
Typos (en grec : τυπος, « figure » comprendre
« le Christ ») est un édit sur la foi publié par
l'empereur Byzantin Constant II en septembre 648. Il déclare la fin
de l’Ecthèse d’Héraclius pour tenter de résoudre la crise du
monothélisme. Il met fin à toute discussion sur le nombre de
volontés du Christ. Ce nouveau formulaire de foi est condamné ainsi
que l’Ecthèse par le concile convoqué par le pape Martin Ier à
la basilique du Latran à Rome en 649.
L'ecthèse
( en grec ekthésis, exposition) est le nom d'un Symbole de foi
proclamé en 638 par l'empereur Héraclius et probablement rédigé
par le patriarche Serge Ier de Constantinople. Il tente de susciter
une réunion
ecclésiale
des monophysites Arméniens, des Sévériens d'Égypte et des
jacobites de Syrie afin notamment de reconquérir l'appui des
Ghassanides qui se sont alliés avec les musulmans et ont pris les
armes contre Byzance.
Acceptée
en 639 par un synode de Constantinople présidé par le patriarche
Pyrrhus, cette tentative de conciliation de l'orthodoxie (dogme de
Chalcédoine) et du monothélisme est par ailleurs condamnée par le
pape Jean IV en 640.
Théodore
Ier, né à Jérusalem, fils d'un évêque Palestinien de même nom
que lui, 73e pape élu le 24 novembre 642, en charge jusqu'à sa mort
le 14 mai 649.
À
la suite de son prédécesseur Jean IV, Théodore Ier se signale
comme un farouche adversaire du monothélisme, doctrine que
l'empereur Héraclius et le patriarche de Constantinople Serge Ier
ont adoptée officiellement en 638 par la promulguation de l'Ecthèse.
Théodore Ier y est d'autant plus sensible que sa province natale, la
Palestine, a été le principal foyer de résistance au monoénergisme
et au monothélisme sous l'influence du patriarche Sophrone de
Jérusalem (634-638). Sitôt après sa consécration, Théodore Ier
écrit au patriarche Paul II de Constantinople pour lui signifier son
rejet total de l'Ecthèse placardée à Sainte-Sophie.
Le
patriarche Pyrrhus de Constantinople, ancien collaborateur et
successeur de Serge Ier, ardent défenseur du monothélisme, a été
démis de ses fonctions au moment du renversement de l'impératrice
Martine et de son fils Héraclonas (septembre 641), et remplacé par
Paul II. Réfugié en Palestine, puis à Carthage, il entre en
contact avec un des chefs du parti anti-monothélite, le moine Maxime
le Confesseur. Les deux hommes débattent, et une contreverse
publique est organisée en présence de l'exarque de la province,
Grégoire (juillet 645). Pyrrhus s'avoue vaincu et persuadé, il
écrit même un opuscule contre le monothélisme. Les deux
ecclésiastiques se rendent à Rome, où Théodore Ier prononce la
réhabilitation de Pyrrhus et le tient pour le patriarche légitime
de Constantinople. Cependant Pyrrhus, de retour à Constantinople,
revient peu après au monothélisme.
HERACLIUS |
Cependant,
soucieux d'éviter un schisme, l'empereur Constant II promulgue en
septembre 648 un édit appelé le Typos : l'Ecthèse est retirée de
Sainte-Sophie, mais toute discussion sur les points en litige est
formellement interdite. Refusant ce compromis, Théodore Ier prépare
le concile tenu au Latran par son successeur Martin Ier et qui
condamne à la fois le monothélisme et le Typos.
Théodore
Ier est le premier pape à reprendre officiellement le titre de
pontife, venant du titre latin pontifex maximus (« grand
pontife ») qui désigne le chef de la religion romaine à
l'époque païenne et qui est porté par les empereurs Romains
d'Auguste à Gratien, lequel l'abandonne en 379...
À
partir de Théodore Ier, les papes s'intitulent summus pontifex
(« souverain pontife »). Le mot pontifex a parfois été
repris auparavant pour désigner le grand-prêtre des Juifs (en
quelques endroits de la Vulgate de Saint Jérôme), voire les évêques
chrétiens (chez quelques poètes). Théodore Ier utilise aussi le
premier le titre de patriarche d'Occident, qui sera abandonné par
Benoît XVI en 2006.
Il
introduit dans la liturgie romaine la Fête Orientale de la Dormition
de Marie, qui plus tard, vers 770, est appelée Assomption. À Rome,
il fait bâtir l'église Saint-Valentin et orne somptueusement
l'église Saint-Étienne. Paul II de Constantinople est le patriarche
de Constantinople d'octobre 641 à décembre 653.
SAINT MAXIME LE CONFESSEUR |
En
matière de controverse théologique, Paul II se place dans la
continuité de son prédécesseur : Il défend fermement le
monothélisme, devenu la doctrine officielle de l'Église de
Constantinople. Cette position le conduit à un conflit ouvert avec
la papauté. Dans la même période, l'ex-patriarche Pyrrhus, réfugié
à Carthage, persuadé par le moine Maxime le Confesseur, abandonne
le monothélisme...
En
septembre 648, l'empereur Constant II promulgue le Typos, qui tente
de réconcilier les deux partis en interdisant formellement de
discuter les points de théologie concernés, Paul II retire
l'ecthèse de Sainte-Sophie, mais le monothélisme n'est aucunement
renié par l'Église de Constantinople.
La
papauté refuse le compromis, et Martin Ier, successeur de Théodore
Ier, préside en octobre 649, au Latran, un synode qui condamne à la
fois le monothélisme et le Typos. Constant II fait arrêter le pape
pour trahison politique (juin 653), et sa condamnation à mort, à
Constantinople, par le sénat (20 décembre 653), a lieu quelques
jours avant le décès de Paul II. C'est Pyrrhus, rétabli comme
patriarche, qui obtient la grâce de Martin Ier...
Le
premier énoncé de la doctrine monothéliste date de 616 et a été
énoncée par Serge, patriarche de Constantinople, avec l'appui de
l'empereur d'alors, Héraclius Ier. Le but de ce dernier est
d'unifier les chrétiens de l'empire afin de contrer l'importante
menace perse, puis arabe... Cet énoncé confirme le duophysisme
établi en 451, mais précise que Jésus réalise ses actions par une
seule volonté et une seule activité théandrique. Volonté se
disant thêlema en grec, ce mot donnera son nom à cette doctrine :
Le
monothélisme a été bien accueilli par les monophysites et, en 633,
les monophysites d'Égypte regagnent l'orthodoxie.
Cette
formulation initiale est parfois appelée « monoénergisme »
pour la distinguer du monothélisme ultérieur.
Néanmoins,
plusieurs théologiens, dont Sophrone de Jérusalem, se sont opposés
à cette formulation, ils refusent en particulier la notion d'une
seule activité. Ils convainquent Serge, pourtant l'instigateur du
mouvement, de s'y opposer et ce dernier promulgue en cette même
année 633, le Pséphos, un décret interdisant à tout chrétien de
parler du nombre des activités de Jésus...
PAPE SAINT MARTIN Ier |
En
638, une profession de foi, l'Ecthèse est publiée par l'empereur.
Cette profession de foi, affichée sur la porte de la basilique
Sainte-Sophie, confirme le Pséphos et reconnaît au Christ une
volonté unique.
C'est
le principe de base du monothélisme proprement dit, par opposition à
la formulation initiale.
Cette
publication n'a pas l'effet politique escompté : Tout d'abord,
les monophysites n'y adhèrent pas et restent opposés à l'Église
officielle, de plus cette publication marque le point de départ d'un
conflit entre les patriarcats de Rome et de Constantinople.
Ce
conflit apparaît entre des hommes nouveaux. En effet, les 3
protagonistes initiaux meurent à peu d'intervalle :
Honoré
Ier en 638, Sophrone et Héraclius Ier en 641. Il est exacerbé par
la situation politique de l'Italie, dont la papauté se présente en
défenseur au nord, le pays est aux mains des Lombards, le sud,
depuis le règne de Justinien, est sous la coupe impopulaire de
Constantinople. Les hostilités sont ouvertes en 640, lorsque Jean IV
condamne le monothélisme, sentence confirmée par son successeur,
Théodore Ier.
Cela
n'a guère d'effet sur la politique du nouvel empereur Constant II,
ni sur celle du patriarche Pyrrhus et de son successeur Paul II de
Constantinople. Rome est contraint de durcir sa position en
condamnant Pyrrhus et Paul en 646.
Le
titre de Patriarche de Constantinople est porté par le chef de la
première juridiction autocéphale de l'Église Orthodoxe qu'est le
Patriarcat œcuménique de Constantinople.
Le
titre de « patriarche » est traditionnellement porté par
l'Archevêché orthodoxe de Constantinople (actuelle ville
d'Istanbul). Ce diocèse est l'un des plus anciens et des plus
prestigieux de la Chrétienté.
Le
Patriarche de Constantinople soutient diverses dissidences
théologiques telles que le nestorianisme de Nestorius en 431 ou
encore le monothélisme de Serge Ier de Constantinople en 616.
La
qualification d'hérésie de ces courants ne reflète que le point de
vue a posteriori de ses adversaires.
Durant
le Grand Schisme de 1054, le premier acte du Patriarche, Michel Ier
Cérulaire, qui se considère à juste titre comme le véritable chef
spirituel de la Chrétienté fulmine l'anathème, une
excommunication, contre l'évêque de Rome, c'est-à-dire le pape.
Aujourd'hui,
2 chefs d'Église portent le titre de Patriarche de Constantinople.
Les
Patriarches de Constantinople actuellement en fonction sont :
Sa
Béatitude Bartholomée Ier, Archévêque de Constantinople, nouvelle
Rome et Patriarche œcuménique... Bartholomée Ier est le chef de
l'Église Orthodoxe de Constantinople.
Sa
Béatitude Mesrob II Mutafyan, Patriarche Arménien de
Constantinople. Mesrob II Mutafyan est le primat du Patriarcat
Arménien de Constantinople.
Jusqu'en
1964, date de sa suppression, il a également existé un Patriarche
latin de Constantinople instauré à l'époque des Croisades.
Les
tribus nomades lancent déjà des razzias aux frontières Romaines et
Perses. (La seule différence est qu'il ne sont
pas musulmans puis que cela n'existe pas encore et sa change tout)
Les incursions dans les 2 empires, commençant du vivant de
Mahomet, ne sont donc pas une nouveauté... mais, après la mort du
prophète, une fois l’Arabie convertie presque entièrement à
l’islam, ces expéditions prennent plus d’ampleur.
Au
même moment, vers 634, la tribu des Bakr détruit l’État des
Lakhmides (chrétiens arabes) vassal de la Perse, et les forces
commandées par l’Ommayyade Yézid entrent en Palestine et mettent
en déroute les milices levées à la hâte par Sergius, gouverneur
de Césarée, tué au cours d’un combat.
Les
Arabes sont amenés ainsi à pousser plus loin leurs avantages et
envahissent à la fois la Perse et la Syrie Romaine, après avoir
reçu des renforts. (qui ou quoi les oblige à
venir envahir les pays limitrophe et à propager leur religion à
grand coup de guerre et d'assassinat ? Qui ou quoi les poussent
à saccager, démolir, brûler, tout ce qui croise leur chemin?)
En
Perse les forces du roi ne peuvent tenir devant le flot des
envahisseurs, la victoire des musulmans à Qadisiya leur livre
Ctésiphon, celle de Nekhavend au sud d’Ecbatane achève la déroute
du dernier Sassanide (637), qui se réfugie en Transoxiane où il est
tué...
En
Syrie les Arabes, qui ont continué leur marche ont fait capituler
Damas, rétrogradent à l’approche de l’armée importante envoyée
par Héraclius, mais, par suite de discorde entre les chefs Byzantins
et la trahison d’un corps d’Arabes chrétiens, la bataille qui se
livre sur les bords de
l’Yarmouk
(20 août 636) est un désastre pour l’empire et entraîne
l’évacuation de la Syrie, dont toutes les villes tombent aux mains
de l’ennemi ??? !!!
A
la fin de 637 Jérusalem capitule et le calife Omar y fait son entrée
(février 638) (il s'empresse de faire
construire une mosquée au beau milieu de l'enceinte du temple de
Salomon (sans doute par manque de place ) et aujourd'hui cet endroit
est toujours la pierre d’achoppement qui fait que la paix est
précaire dans cette région)
Puis
c'est au tour d’Antioche, de Césarée, d’Édesse et de la
Mésopotamie Romaine (639) A la fin de la même année, Amrou pénètre
en Égypte.
Loin
de se ressaisir devant une pareille catastrophe, Héraclius poursuit
la chimère du ralliement des jacobites à l’orthodoxie, afin de
combattre leurs tendances au séparatisme. (
il aurait mieux fait de mettre de côté ce genre de débat futile,
pour s'associer avec les autres Chrétiens d'orient et d'occident et
bouter, raccompagner les musulmans dans leur péninsule Arabique...
et surtout de les y maintenir !)
Cette
arrivée subite des musulmans répand la terreur dans toute l’Égypte,
mal défendue par des troupes peu exercées (erreur
fatale que nous sommes en train de recommencer) Pris de
panique, les habitants des villes se réfugient à Alexandrie... Le
patriarche Cyrus, qui a ouvert des négociations avec Amrou, est
rappelé à Constantinople et disgracié, le blocus d’Alexandrie
durait de
puis
plusieurs mois lorsque Héraclius meurt le 11 février 641, laissant
en plein désarroi l’Empire qu’il a d’abord sauvé.
Sa
succession même, qu’il a réglée de manière à éviter les
compétitions, donne lieu à des troubles qui agitent l’Empire
pendant toute une année et se terminent par une tragédie, le
supplice de l'impératrice Martine et de son fils Héracléonas, à
la suite d’un pronunciamiento de l’armée d’Asie, tandis que
Constant, le fils du Nouveau Constantin, âgé de 11 ans, devient
seul Auguste
sous
la tutelle du patriarche et du Sénat (novembre 641)
Le
début du nouveau règne est marqué par la perte définitive de
l’Égypte.
Après
la prise de la citadelle de Babylone (9 avril 641) et de Nikiou (3
mai),
suivie
de la soumission de la Haute Égypte, Alexandrie tenait seule encore,
mais les querelles entre les chefs et le émeutes des factions
entravent la défense. Envoyé de nouveau avec de pleins pouvoirs en
Égypte, le patriarche Cyrus n’y paraît que pour signer avec Amrou
un traité de capitulation (novembre), l’évacuation définitive
n’a lieu que 11 mois plus tard, le 29 novembre 642... (pourquoi
avoir signé cette capitulation cela ressemble plus a une traîtrise
qu'autre chose).
Contre
ces attaques multipliées la réaction du gouvernement impérial est
d’abord
assez faible. Une expédition envoyée en Égypte réussit à
reprendre
Alexandrie,
mais ne peut s’y tenir. La lutte est plus vive en Arménie, où il
s’agit de conserver une source essentielle de recrutement
militaire, la situation paraît d’autant plus favorable à
l’Empire, qu’un grand nombre de chefs de clans et de nobles ont
émigré à Constantinople et occupent de hautes fonctions, mais
l’obstination du gouvernement impérial à vouloir soumettre
l’Église Arménienne au patriarcat Byzantin et à lui imposer la
reconnaissance du concile de Chalcédoine produit une telle
désaffection pour l’Empire, qu'en 653 le chef de l’armée
d'ArménieThéodore Rechtouni, traite avec Moavyah et ouvre ainsi le
pays aux Arabes...
SAINT MAXIME |
Ensemble, ils s’élèvent contre la doctrine monothéliste (celle-ci affirme qu’il n’y a qu’une seule volonté dans le Christ) et rétorquent qu’il y a dans le Christ 2 volontés — divine et humaine — comme il y a 2 natures. Autant dire que notre salut a été voulu humainement par une Personne divine. Le récit de l’agonie du Christ à Gethsémani est au cœur du débat : « Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi, cependant, non pas par ma volonté mais la tienne. »
Pour
Martin et Maxime, le « oui » du Christ est l’expression du libre
consentement de sa volonté humaine à notre rédemption.
Le
Christ est souverainement libre en son humanité et se soumet
librement à la volonté du Père. Ce synode du Latran reprend donc
le symbole de Chalcédoine en y ajoutant un article sur les deux
volontés et les deux opérations du Christ. Tout est dit...
648
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/648
Cette
page concerne l'année 648 du calendrier julien. ... Septembre :
Typos (formule) du basileus Constant II, qui déclare la fin de
l'ekthesis d'Héraclius.
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09/08/15
Vie
et mort de Byzance - Les Classiques des sciences ...
classiques.uqac.ca/classiques/brehier.../brehier_vie_et_mort_byzance.pdf
En
quelques années Héraclius avait résolu une question séculaire.
Les deux ..... plusieurs volontés (édit appelé le Typos, la règle,
648) 303, mais cette. 298 ... 105 évêques condamnèrent à la fois
l'Ekthésis et le Typos (octobre. 649) 304.
Saint
Martin Ier, pape et martyr Martin... - Jésus pour l'Afrique
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Quand
il est élu sur le siège de Pierre en 649, la querelle monothéliste
bat son plein. À la fin de l'année 648, l'empereur Constant II
avait publié son Typos, dans ...
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