mercredi 12 août 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 648






7 AOÛT 2015...

Cette page concerne l'année 648 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ÉDIT DU BASILEUS CONSTANT II QUI PAR LES QUERELLES INDUITES OUVRE GRAND LA POSSIBILITÉ POUR LES MUSULMANS DE CONQUÉRIR L'EMPIRE BYZANTIN.

Le Typos (en grec : τυπος, « figure » comprendre « le Christ ») est un édit sur la foi publié par l'empereur Byzantin Constant II en septembre 648. Il déclare la fin de l’Ecthèse d’Héraclius pour tenter de résoudre la crise du monothélisme. Il met fin à toute discussion sur le nombre de volontés du Christ. Ce nouveau formulaire de foi est condamné ainsi que l’Ecthèse par le concile convoqué par le pape Martin Ier à la basilique du Latran à Rome en 649.

L'ecthèse ( en grec ekthésis, exposition) est le nom d'un Symbole de foi proclamé en 638 par l'empereur Héraclius et probablement rédigé par le patriarche Serge Ier de Constantinople. Il tente de susciter une réunion
ecclésiale des monophysites Arméniens, des Sévériens d'Égypte et des jacobites de Syrie afin notamment de reconquérir l'appui des Ghassanides qui se sont alliés avec les musulmans et ont pris les armes contre Byzance.
Acceptée en 639 par un synode de Constantinople présidé par le patriarche Pyrrhus, cette tentative de conciliation de l'orthodoxie (dogme de Chalcédoine) et du monothélisme est par ailleurs condamnée par le pape Jean IV en 640.

Théodore Ier, né à Jérusalem, fils d'un évêque Palestinien de même nom que lui, 73e pape élu le 24 novembre 642, en charge jusqu'à sa mort le 14 mai 649.
À la suite de son prédécesseur Jean IV, Théodore Ier se signale comme un farouche adversaire du monothélisme, doctrine que l'empereur Héraclius et le patriarche de Constantinople Serge Ier ont adoptée officiellement en 638 par la promulguation de l'Ecthèse. Théodore Ier y est d'autant plus sensible que sa province natale, la Palestine, a été le principal foyer de résistance au monoénergisme et au monothélisme sous l'influence du patriarche Sophrone de Jérusalem (634-638). Sitôt après sa consécration, Théodore Ier écrit au patriarche Paul II de Constantinople pour lui signifier son rejet total de l'Ecthèse placardée à Sainte-Sophie.

Le patriarche Pyrrhus de Constantinople, ancien collaborateur et successeur de Serge Ier, ardent défenseur du monothélisme, a été démis de ses fonctions au moment du renversement de l'impératrice Martine et de son fils Héraclonas (septembre 641), et remplacé par Paul II. Réfugié en Palestine, puis à Carthage, il entre en contact avec un des chefs du parti anti-monothélite, le moine Maxime le Confesseur. Les deux hommes débattent, et une contreverse publique est organisée en présence de l'exarque de la province, Grégoire (juillet 645). Pyrrhus s'avoue vaincu et persuadé, il écrit même un opuscule contre le monothélisme. Les deux ecclésiastiques se rendent à Rome, où Théodore Ier prononce la réhabilitation de Pyrrhus et le tient pour le patriarche légitime de Constantinople. Cependant Pyrrhus, de retour à Constantinople, revient peu après au monothélisme.

HERACLIUS
En 647, Théodore Ier excommunie pour hérésie le patriarche Paul II de Constantinople. Quand celui-ci l'apprend, il fait supprimer l'autel appartenant au pape au palais de Placidie et rompt tout contact avec l'Église de Rome (expulsion du nonce)...
Cependant, soucieux d'éviter un schisme, l'empereur Constant II promulgue en septembre 648 un édit appelé le Typos : l'Ecthèse est retirée de Sainte-Sophie, mais toute discussion sur les points en litige est formellement interdite. Refusant ce compromis, Théodore Ier prépare le concile tenu au Latran par son successeur Martin Ier et qui condamne à la fois le monothélisme et le Typos.

Théodore Ier est le premier pape à reprendre officiellement le titre de pontife, venant du titre latin pontifex maximus (« grand pontife ») qui désigne le chef de la religion romaine à l'époque païenne et qui est porté par les empereurs Romains d'Auguste à Gratien, lequel l'abandonne en 379...
À partir de Théodore Ier, les papes s'intitulent summus pontifex (« souverain pontife »). Le mot pontifex a parfois été repris auparavant pour désigner le grand-prêtre des Juifs (en quelques endroits de la Vulgate de Saint Jérôme), voire les évêques chrétiens (chez quelques poètes). Théodore Ier utilise aussi le premier le titre de patriarche d'Occident, qui sera abandonné par Benoît XVI en 2006.
Il introduit dans la liturgie romaine la Fête Orientale de la Dormition de Marie, qui plus tard, vers 770, est appelée Assomption. À Rome, il fait bâtir l'église Saint-Valentin et orne somptueusement l'église Saint-Étienne. Paul II de Constantinople est le patriarche de Constantinople d'octobre 641 à décembre 653.

SAINT MAXIME LE CONFESSEUR
Il occupe la fonction du vivant de son prédécesseur Pyrrhus de Constantinople, qui est d'ailleurs rappelé sur le trône patriarcal à sa mort. L'explication de cette situation est politique : Pyrrhus a soutenu l'impératrice Martine, veuve d'Héraclius, et son fils Héraclonas, au pouvoir de mai à septembre 641, mais accusés d'avoir fait assassiner l'empereur Constantin III, ils sont renversés par une émeute populaire et une rébellion militaire, et Pyrrhus est entraîné dans leur chute.
En matière de controverse théologique, Paul II se place dans la continuité de son prédécesseur : Il défend fermement le monothélisme, devenu la doctrine officielle de l'Église de Constantinople. Cette position le conduit à un conflit ouvert avec la papauté. Dans la même période, l'ex-patriarche Pyrrhus, réfugié à Carthage, persuadé par le moine Maxime le Confesseur, abandonne le monothélisme...

En septembre 648, l'empereur Constant II promulgue le Typos, qui tente de réconcilier les deux partis en interdisant formellement de discuter les points de théologie concernés, Paul II retire l'ecthèse de Sainte-Sophie, mais le monothélisme n'est aucunement renié par l'Église de Constantinople.
La papauté refuse le compromis, et Martin Ier, successeur de Théodore Ier, préside en octobre 649, au Latran, un synode qui condamne à la fois le monothélisme et le Typos. Constant II fait arrêter le pape pour trahison politique (juin 653), et sa condamnation à mort, à Constantinople, par le sénat (20 décembre 653), a lieu quelques jours avant le décès de Paul II. C'est Pyrrhus, rétabli comme patriarche, qui obtient la grâce de Martin Ier...

Le premier énoncé de la doctrine monothéliste date de 616 et a été énoncée par Serge, patriarche de Constantinople, avec l'appui de l'empereur d'alors, Héraclius Ier. Le but de ce dernier est d'unifier les chrétiens de l'empire afin de contrer l'importante menace perse, puis arabe... Cet énoncé confirme le duophysisme établi en 451, mais précise que Jésus réalise ses actions par une seule volonté et une seule activité théandrique. Volonté se disant thêlema en grec, ce mot donnera son nom à cette doctrine :
Le monothélisme a été bien accueilli par les monophysites et, en 633, les monophysites d'Égypte regagnent l'orthodoxie.
Cette formulation initiale est parfois appelée « monoénergisme » pour la distinguer du monothélisme ultérieur.

Néanmoins, plusieurs théologiens, dont Sophrone de Jérusalem, se sont opposés à cette formulation, ils refusent en particulier la notion d'une seule activité. Ils convainquent Serge, pourtant l'instigateur du mouvement, de s'y opposer et ce dernier promulgue en cette même année 633, le Pséphos, un décret interdisant à tout chrétien de parler du nombre des activités de Jésus...

PAPE SAINT MARTIN Ier
À Rome, le pape Honorius Ier confirme le Pséphos, mais laisse la porte ouverte à une seule volonté du Christ. Cette possibilité est saisie par Serge afin de poursuivre la politique d'union avec les monophysites.

En 638, une profession de foi, l'Ecthèse est publiée par l'empereur. Cette profession de foi, affichée sur la porte de la basilique Sainte-Sophie, confirme le Pséphos et reconnaît au Christ une volonté unique.
C'est le principe de base du monothélisme proprement dit, par opposition à la formulation initiale.
Cette publication n'a pas l'effet politique escompté : Tout d'abord, les monophysites n'y adhèrent pas et restent opposés à l'Église officielle, de plus cette publication marque le point de départ d'un conflit entre les patriarcats de Rome et de Constantinople.

Ce conflit apparaît entre des hommes nouveaux. En effet, les 3 protagonistes initiaux meurent à peu d'intervalle :
Honoré Ier en 638, Sophrone et Héraclius Ier en 641. Il est exacerbé par la situation politique de l'Italie, dont la papauté se présente en défenseur au nord, le pays est aux mains des Lombards, le sud, depuis le règne de Justinien, est sous la coupe impopulaire de Constantinople. Les hostilités sont ouvertes en 640, lorsque Jean IV condamne le monothélisme, sentence confirmée par son successeur, Théodore Ier.

Cela n'a guère d'effet sur la politique du nouvel empereur Constant II, ni sur celle du patriarche Pyrrhus et de son successeur Paul II de Constantinople. Rome est contraint de durcir sa position en condamnant Pyrrhus et Paul en 646.

Le titre de Patriarche de Constantinople est porté par le chef de la première juridiction autocéphale de l'Église Orthodoxe qu'est le Patriarcat œcuménique de Constantinople.
Le titre de « patriarche » est traditionnellement porté par l'Archevêché orthodoxe de Constantinople (actuelle ville d'Istanbul). Ce diocèse est l'un des plus anciens et des plus prestigieux de la Chrétienté.
Le Patriarche de Constantinople soutient diverses dissidences théologiques telles que le nestorianisme de Nestorius en 431 ou encore le monothélisme de Serge Ier de Constantinople en 616.
La qualification d'hérésie de ces courants ne reflète que le point de vue a posteriori de ses adversaires.

Durant le Grand Schisme de 1054, le premier acte du Patriarche, Michel Ier Cérulaire, qui se considère à juste titre comme le véritable chef spirituel de la Chrétienté fulmine l'anathème, une excommunication, contre l'évêque de Rome, c'est-à-dire le pape.
Aujourd'hui, 2 chefs d'Église portent le titre de Patriarche de Constantinople.
Les Patriarches de Constantinople actuellement en fonction sont :
Sa Béatitude Bartholomée Ier, Archévêque de Constantinople, nouvelle Rome et Patriarche œcuménique... Bartholomée Ier est le chef de l'Église Orthodoxe de Constantinople.
Sa Béatitude Mesrob II Mutafyan, Patriarche Arménien de Constantinople. Mesrob II Mutafyan est le primat du Patriarcat Arménien de Constantinople.
Jusqu'en 1964, date de sa suppression, il a également existé un Patriarche latin de Constantinople instauré à l'époque des Croisades.

Les tribus nomades lancent déjà des razzias aux frontières Romaines et Perses. (La seule différence est qu'il ne sont pas musulmans puis que cela n'existe pas encore et sa change tout) Les incursions dans les 2 empires, commençant du vivant de Mahomet, ne sont donc pas une nouveauté... mais, après la mort du prophète, une fois l’Arabie convertie presque entièrement à l’islam, ces expéditions prennent plus d’ampleur.
Au même moment, vers 634, la tribu des Bakr détruit l’État des Lakhmides (chrétiens arabes) vassal de la Perse, et les forces commandées par l’Ommayyade Yézid entrent en Palestine et mettent en déroute les milices levées à la hâte par Sergius, gouverneur de Césarée, tué au cours d’un combat.

Les Arabes sont amenés ainsi à pousser plus loin leurs avantages et envahissent à la fois la Perse et la Syrie Romaine, après avoir reçu des renforts. (qui ou quoi les oblige à venir envahir les pays limitrophe et à propager leur religion à grand coup de guerre et d'assassinat ? Qui ou quoi les poussent à saccager, démolir, brûler, tout ce qui croise leur chemin?)
En Perse les forces du roi ne peuvent tenir devant le flot des envahisseurs, la victoire des musulmans à Qadisiya leur livre Ctésiphon, celle de Nekhavend au sud d’Ecbatane achève la déroute du dernier Sassanide (637), qui se réfugie en Transoxiane où il est tué...

En Syrie les Arabes, qui ont continué leur marche ont fait capituler Damas, rétrogradent à l’approche de l’armée importante envoyée par Héraclius, mais, par suite de discorde entre les chefs Byzantins et la trahison d’un corps d’Arabes chrétiens, la bataille qui se livre sur les bords de
l’Yarmouk (20 août 636) est un désastre pour l’empire et entraîne l’évacuation de la Syrie, dont toutes les villes tombent aux mains de l’ennemi ??? !!!

A la fin de 637 Jérusalem capitule et le calife Omar y fait son entrée (février 638) (il s'empresse de faire construire une mosquée au beau milieu de l'enceinte du temple de Salomon (sans doute par manque de place ) et aujourd'hui cet endroit est toujours la pierre d’achoppement qui fait que la paix est précaire dans cette région)

Puis c'est au tour d’Antioche, de Césarée, d’Édesse et de la Mésopotamie Romaine (639) A la fin de la même année, Amrou pénètre en Égypte.
Loin de se ressaisir devant une pareille catastrophe, Héraclius poursuit la chimère du ralliement des jacobites à l’orthodoxie, afin de combattre leurs tendances au séparatisme. ( il aurait mieux fait de mettre de côté ce genre de débat futile, pour s'associer avec les autres Chrétiens d'orient et d'occident et bouter, raccompagner les musulmans dans leur péninsule Arabique... et surtout de les y maintenir !)

Cette arrivée subite des musulmans répand la terreur dans toute l’Égypte, mal défendue par des troupes peu exercées (erreur fatale que nous sommes en train de recommencer) Pris de panique, les habitants des villes se réfugient à Alexandrie... Le patriarche Cyrus, qui a ouvert des négociations avec Amrou, est rappelé à Constantinople et disgracié, le blocus d’Alexandrie durait de
puis plusieurs mois lorsque Héraclius meurt le 11 février 641, laissant en plein désarroi l’Empire qu’il a d’abord sauvé.
Sa succession même, qu’il a réglée de manière à éviter les compétitions, donne lieu à des troubles qui agitent l’Empire pendant toute une année et se terminent par une tragédie, le supplice de l'impératrice Martine et de son fils Héracléonas, à la suite d’un pronunciamiento de l’armée d’Asie, tandis que Constant, le fils du Nouveau Constantin, âgé de 11 ans, devient seul Auguste
sous la tutelle du patriarche et du Sénat (novembre 641)

Le début du nouveau règne est marqué par la perte définitive de l’Égypte.
Après la prise de la citadelle de Babylone (9 avril 641) et de Nikiou (3 mai),
suivie de la soumission de la Haute Égypte, Alexandrie tenait seule encore, mais les querelles entre les chefs et le émeutes des factions entravent la défense. Envoyé de nouveau avec de pleins pouvoirs en Égypte, le patriarche Cyrus n’y paraît que pour signer avec Amrou un traité de capitulation (novembre), l’évacuation définitive n’a lieu que 11 mois plus tard, le 29 novembre 642... (pourquoi avoir signé cette capitulation cela ressemble plus a une traîtrise qu'autre chose).

Contre ces attaques multipliées la réaction du gouvernement impérial est
d’abord assez faible. Une expédition envoyée en Égypte réussit à reprendre
Alexandrie, mais ne peut s’y tenir. La lutte est plus vive en Arménie, où il s’agit de conserver une source essentielle de recrutement militaire, la situation paraît d’autant plus favorable à l’Empire, qu’un grand nombre de chefs de clans et de nobles ont émigré à Constantinople et occupent de hautes fonctions, mais l’obstination du gouvernement impérial à vouloir soumettre l’Église Arménienne au patriarcat Byzantin et à lui imposer la reconnaissance du concile de Chalcédoine produit une telle désaffection pour l’Empire, qu'en 653 le chef de l’armée d'ArménieThéodore Rechtouni, traite avec Moavyah et ouvre ainsi le pays aux Arabes...

SAINT MAXIME
Saint Martin Ier, pape et martyr Martin Ier est le dernier des papes à avoir subi le martyre. Quand il est élu sur le siège de Pierre en 649, la querelle monothéliste bat son plein. Martin, conscient des enjeux théologiques, convoque un synode au Latran dès 649, synode qui rassemble des évêques occidentaux et orientaux ainsi qu’un moine théologien de grande envergure, Saint Maxime le Confesseur.
Ensemble, ils s’élèvent contre la doctrine monothéliste (celle-ci affirme qu’il n’y a qu’une seule volonté dans le Christ) et rétorquent qu’il y a dans le Christ 2 volontés — divine et humaine — comme il y a 2 natures. Autant dire que notre salut a été voulu humainement par une Personne divine. Le récit de l’agonie du Christ à Gethsémani est au cœur du débat : « Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi, cependant, non pas par ma volonté mais la tienne. »

Pour Martin et Maxime, le « oui » du Christ est l’expression du libre consentement de sa volonté humaine à notre rédemption.
Le Christ est souverainement libre en son humanité et se soumet librement à la volonté du Père. Ce synode du Latran reprend donc le symbole de Chalcédoine en y ajoutant un article sur les deux volontés et les deux opérations du Christ. Tout est dit...
648 — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/648
Cette page concerne l'année 648 du calendrier julien. ... Septembre : Typos (formule) du basileus Constant II, qui déclare la fin de l'ekthesis d'Héraclius.
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Vie et mort de Byzance - Les Classiques des sciences ...
classiques.uqac.ca/classiques/brehier.../brehier_vie_et_mort_byzance.pdf
En quelques années Héraclius avait résolu une question séculaire. Les deux ..... plusieurs volontés (édit appelé le Typos, la règle, 648) 303, mais cette. 298 ... 105 évêques condamnèrent à la fois l'Ekthésis et le Typos (octobre. 649) 304.

Saint Martin Ier, pape et martyr Martin... - Jésus pour l'Afrique
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Quand il est élu sur le siège de Pierre en 649, la querelle monothéliste bat son plein. À la fin de l'année 648, l'empereur Constant II avait publié son Typos, dans ...

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