23
AOÛT 2015...
Cette
page concerne l'année 631 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES DÉMÊLÉS DES FRANCS AVEC LES TRIBUS MIGRANTES DE L'EUROPE CENTRALE
Comme
l'écrit le Wikipedia Allemand : Il est difficile de savoir si
Radulf, duc de Thuringe, et Hruodi, duc à la même époque à
Würzburg ne sont pas une seule et même personne. Ils ont les mêmes
enfants, Theotbald et Heden... Il est possible que Chrodobert soit la
même personne que le Hruodi mentionné dans la passion de Saint
Killian, selon le Wikipedia Anglophone. La descendance de ces
ducs peut être suivie sur plusieurs générations :
Hruodi
Hetan,
le plus âgé de ses fils
Filius,
fils du fils aîné de Hruodi.
Radulf de Thuringe est le fils d'un aristocrate Franc, le maire du palais, Rado, né probablement dans les provinces voisines du Rhin. « Famille et pouvoir dans le monde Franc : VIIe-Xe siècle, Volume 33 de Publications de la Sorbonne : Histoire ancienne et médiévale, de Régine Le Jan il est d'origines Franques ».
Chrodobert-Radulf-Hruodi
est né vers 595 et décédé en 639, ou plutôt après 642. En
effet, officiellement Chrodobert est un dux d'Alémanie du début du
VIIe siècle (622-632). Mais en ces temps obscurs la réalité semble
plus complexe !
Si
l'on pense que Chrodobert d'Alémanie, Hruodi ou Radulf de Thuringe,
sont une seule et même personne, il est possible qu'il soit duc
d'Alémanie en 622, puis duc de Thuringe du fait de Dagobert Ier, roi
des Francs de 629 à 639.
Duc
d'Alémanie (622-632).
Les
successeurs de Clovis ayant étendu leurs conquêtes au-delà du
Rhin, ils rétablissent le duché d'Alémanie. Les ducs qu'ils
établissent dépendent d'eux. Parmi les plus anciens ducs
d'Alémanie, appartenant à cette période Francique, on trouve
Chrodobert.
Au
VIIe siècle les Alamans sont convertis au christianisme et des
évêchés sont fondées à Augsbourg et Constance.
Chrodobert
d'Alémanie est dit seigneur du sud de la région plus tard connue
sous le nom Souabe. Il y a peu de preuves pour suggérer l'existence
d'un duc Alémanique dans la période allant de 610 à 632. La nature
des rapports entre Chrodobert et les Alamans nous est inconnue. Il
est dux(622-632) et marié à Wulfgurde.
Samo,
roi des Slaves.
Les
Wendes ou Vénèdes, ethnie Slave, agressent une caravane de
négociants Francs, provoquant un conflit diplomatique entre Dagobert
Ier et Samo, roi des Wendes. Les Francs d’Austrasie s’unissent
avec les Lombards pour battre les Wendes.
Chrodobert
conduit, en 631, par l'ordre du roi Dagobert Ier, une armée
d'Alémans contre le roi des Esclavons ou des Winidiens, Samo.
remporte sur lui une éclatante victoire. La Chronique de Frédégaire
confirme qu'une armée Alémanique commandée par le duc Chrodobert
participe aux expédions de Dagobert Ier, en 631, contre le royaume
des Slaves de l'Est. « Le exercitus Alamannorum » compose
l'une des 3 colonnes de l'exercitus regnum universum Austrasiorum
(armée Austrasienne). Les Lombards mettent en déroute l’ennemi
qui leur est opposé, dévastant une partie du royaume Slave, et
enlèvent grand nombre de prisonniers.
Les
Alamans font de même sur la frontière et sans aller plus loin
remportent de même un énorme butin de guerre pour fruit de leur
victoire.
Pendant
que les alliés de Dagobert gagnent des batailles, les Lombards
s'emparent des Alpes Juliennes, l'armée principale des Francs de
Dagobert Ier est battue à la bataille de Wogastisburg, à
Kaaden-sur-l'Oder
Selon
Rosenfeld et de nombreux autres historiens, Rado ou Chamar, est le
fils de vir inluster Authaire de Sancy, né de son premier mariage
avec Sainte Aiga, une Agilolfing. Son existence est attestée par
la première Vie de Saint Ouen, la Vie de Saint Agile et l'éloge de
Sainte Telchilde.
Rado
est qualifié de Saint par quelques anciens Auteurs...
Au
temps du roi Dagobert Ier (602-638), une grande école du palais
réunit à la cour, les fils des plus hauts dignitaires du royaume,
où il leur est donné une grande culture et une initiation à
l'administration royale
Authaire
y fait instruire ses 3 fils, Adon, Dadon et Radon. Originaires de la
région, et plus particulièrement d'Ussy-sur-Marne, Authaire et son
cousin germain, Hagnéric de Meaux, reçoivent chez eux, la visite du
célèbre moine Irlandais Colomban. Les enfants de son parent et ses
fils, Adon, Dadon deviennent tous ecclésiastiques. Rado ou Chamar
est le seul à y échapper. Il est d'abord trésorier de Dagobert
Ier, puis exerce en 613, comme Maire. Il est mentionné comme tel
dans le testament de l'évêque Berthram du Mans, le 27 mars 616. Il
est chambellan, connu sous le nom de Chamar, en 630/31, et en 635 le
fondateur de Radolium, le monastère de Reuil-en-Brie. On trouve sa
signature sur divers privilèges accordés par Dagobert Ier : A
Solignac (632) - Rebais (635) - Sainte-Croix-de-Meaux (637).
Une
large partie du corpus émane de membres de la cour de Neustrie, sous
le règne de Clotaire II. Ils forment une véritable communauté
sociale. Authaire de Sancy et son propinquus Chagneric sont de grands
personnages marqués du sceau du sacré. Ils sont en grande partie à
l'origine des événements de 613, lorsque, avec férocité, Clotaire
II a démembré l’ordre ancien en la personne de la vieille reine
Brunehaut. Selon la Chronique de Frédégaire Rado/Chamar est le père
de :
Radulf,
duc puis roi de Thuringe.
Le
nom des tribus Celtes des Boïens qui vivent, d’après les sources
romaines en Bohême, est à l’origine du nom de la Bohême :
Boiohaemum – Bohemia ?...
Comme
toute bonne aventure, même l’histoire tchèque a son commencement,
représenté ici par l’arrivée des Tchèques.
Les
chroniqueurs médiévaux se sont déjà donnés cette peine pour nous
apprendre que l’ancêtre Čech à la tête de sa tribu est arrivé
en Bohême en 644. Après être monté sur le mont Říp, il regarde
le paysage environnant. Říp est une colline de 455 mètres
d’altitude, au centre de la Bohême actuelle. Elle se dresse
au-dessus du paysage non loin du confluent de l’Elbe et de la
Moldau et donne l’impression que quelqu’un y a oublié un immense
chapeau.
Sur
son sommet se trouve une rotonde romane des Saints Georges et
Adalbert.
Il décide donc que cette région est justement celle qu’il faut pour que sa tribu s’installe, « pays où coulent le lait et le miel », comme il s’est, semble-t-il, prononcé. Voilà la première légende tchèque...
Il décide donc que cette région est justement celle qu’il faut pour que sa tribu s’installe, « pays où coulent le lait et le miel », comme il s’est, semble-t-il, prononcé. Voilà la première légende tchèque...
Il
est historiquement prouvé que les tribus Slaves sont arrivées de
l’Est au cours du VIe siècle, à l’époque appelée le
déplacement des nations.
Elles
se sont installées dans les régions occupées auparavant par les
tribus germaniques et, avant elles, par les Celtes.
Les premières nouvelles relatives à l’occupation Slave de notre territoire apportent la chronique de Fredegar. Elle informe sur la bataille de Wogastisburg menée en 631. Dans cette bataille, Sámo, chef des Slaves, a battu avec ses armées les brigades du roi Franc Dagobert Ier. L’empire de Sámo lui-même n’a cependant pas perduré, succombant aux attaques des Avars nomades.
Les premières nouvelles relatives à l’occupation Slave de notre territoire apportent la chronique de Fredegar. Elle informe sur la bataille de Wogastisburg menée en 631. Dans cette bataille, Sámo, chef des Slaves, a battu avec ses armées les brigades du roi Franc Dagobert Ier. L’empire de Sámo lui-même n’a cependant pas perduré, succombant aux attaques des Avars nomades.
WOGASTIDBURG |
Le
premier véritable système étatique sur le territoire de l’actuelle
République Tchèque est l’empire de la Grande Moravie. Il occupe
le territoire de la Bohême, de la Silésie, de la Moravie, de la
Slovaquie du bassin du Danube.
A
l’Ouest, il voisine avec le puissant Empire Franc d’où filtre le
christianisme vers la Moravie païenne.
Le
Prince Rostislav, dans ses efforts à limiter la dépendance de
l’empire Franc, a envoyé des messagers vers l’empereur Byzantin
Michel III, lui demandant d’envoyer des prêtres. Les frères
Cyrille (Constantin) et Méthode de Thessalonique arrivent en Moravie
en 863..
Daghobert
Ier, son fils, assis depuis 6 ans déjà sur le trône d’Austrasie,
se fait reconnaître, à la mort de son père (628), par les
Neustriens et les Burgundes.
Il
laisse l’Aquitaine à son frère Karibert, puis à ses neveux, à
titre de duché héréditaire. En échange, il reçoit la soumission
des Vascons, Escualdunacs, peuple de race Cantabrique qui, fuyant
sans doute la domination des Wisigoths, a qui a passé les Pyrénées,
dès 602, s'est établi dans le Lampourdan (Roussillon et Catalogne).
L’empire
des Mérovingiens s’étend alors des Pyrénées aux bords de
l’Elbe, de l’Océan à la Bohême et à la Hongrie. Ce dernier
pays est occupé par les Avars et des tribus de Slaves Vénèdes,
Tchèques ou Bohémiens dont un aventurier Franc nommé Samo est
devenu roi. À cette époque, les marchands d’Austrasie font un
commerce très-actif d’étoffes de Grèce et d’épiceries du
Levant qu’ils répandent en Germanie.
Une
de leurs caravanes ayant été rançonnée par les Vénèdes,
Dagobert Ier s’allie aux Lombards et aux Germains pour attaquer ces
peuplades Slaves... Cette campagne n’a pas de résultats décisifs,
et les Vénèdes continuent à ravager la Thuringe...
En
631, 9 000 guerriers Bulgares, chassés de la Pannonie par les Avars,
viennent demander asile avec leurs familles au roi Franc, qui leur
accorde des cantonnements en Bavière. Au bout de 6 mois, il les fait
tous égorger par les Bavarois, en une seule nuit, hommes, femmes et
enfants...
Pour
garantir les provinces d’outre-Rhin des incursions des Slaves,
Dagobert Ier confie la défense de ces frontières aux Saxons
Méridionaux, à qui il remet le tribut de 50 bœufs qu’ils paient
à Khlother II (632).
A
l’intérieur, il sait contenir les empiétements des Leudes, en
retenant à Paris Pépin de Landen, maire d’Austrasie, et en
internant, dans les Vosges, Arnulfe, évêque de Metz.
Il
parcourt ses vastes États, étalant partout une magnificence
extraordinaire dont le goût lui est inspiré par l’orfèvre
Eligius, élu plus tard évêque de Noyon et vénéré dans l’Église
sous le nom de Saint Éloi. Selon les coutumes du temps outre les 3
reines Nantekhilde, Vulfegunde et Berkhilde, il s'entoure d’un si
grand nombre de concubines que le chroniqueur Frédégaire a reculé
devant la fatigue de transcrire leurs noms...
Le
nom de Wendes, transcription germanique du latin Venedi, peut avoir
plusieurs sens :
Dans
une perspective historique, communément admise par les milieux
universitaires, l'ethnonyme Wenden désigne toutes les tribus Slaves
en Allemand : C'est le nom donné au Moyen-Âge par les Germains
à tous les peuples Slaves établis sur le territoire délimité par
l'Oder, la Spree, la Saale et les monts Métallifères.
Les
Wendes de la basse Elbe et de la côte Baltique sont les Polabes et
les Obodrites, ceux du sud-est les Slovinces et ceux de l'Elbe
supérieure les Sorabes.
Dans
une perspective protochroniste, il ne concerne pas d'autres Slaves
que les Serbes, mais pour les historiens protochronistes, le mot
« Serbes » ne désigne pas seulement les actuels
habitants de la Serbie et des pays voisins, mais aussi les Sorabes
(« Serbes blancs ») de Lusace (« Serbie blanche » :
Serbšćina en sorabe) et, avant eux, un peuple Iranien d'Asie
occidentale, qu'ils appellent « Serboi » : les Siraques
cités par Tacite, en qui les protochronistes voient les ancêtres
directs des Serbes modernes.
Parallèlement,
c'est à la même époque que le terme Nemci, Nijemci, Немыч,
Němci, немците désignant les Germains s'est imposé à
toutes les tribus Slaves. En effet, les Slaves que les Germains
nomment Wenden, leur ont donné ce qualificatif de Nemci, terme Slave
qui désigne une « personne muette ». Lorsque les Slaves
occidentaux entrent en contact avec les Germains, ils découvrent des
langues moins semblables à la leurs, ou que celles des autres
peuples Slaves.
SAMO |
La
communication devient compliquée et est largement basée sur la
gestuelle et la posture, d'où le sobriquet de « muet »
donné par les Serbes aux Germains. Il est essentiel de souligner
l'importance de cette information, puisqu'elle explique pourquoi par
la suite, tous les peuples Slaves ont nommé les Germains nemci.
Les
Alamans ou Alémans (du germanique all-mann, litt. « tous les
hommes » ou « gens de toutes sortes », en allemand
Alamannen) sont une confédération de tribus Germaniques
principalement Suèves établis d'abord sur le cours moyen et
inférieur de l’Elbe puis le long du Main. Apparaissant pour la
première fois dans les textes Romains en 213, ils conquièrent les
Champs Décumates en 260 pour se répandre ensuite sur un territoire
couvrant une partie de l’Helvétie (la Suisse), la Décumanie (le
pays de Bade) et une partie de la Séquanaise (l’Alsace) où ils
contribuent à la Germanisation de ces régions précédemment
romanisées.
Jusqu’au
VIIe siècle, les Alamans continuent à adorer les anciennes
divinités comme Wotan et Donar. Une médaille d’or trouvée à
Daxland montre un être humain, probablement Wotan, se métamorphosant
en oiseau, 2 autres médailles montrent une déesse, probablement la
déesse mère Frîja. La christianisation des Alamans se fait
progressivement du VIe au VIIIe siècle.
Certains
historiens soutiennent que l’élite Alémane, parmi laquelle le roi
Gibuld, a pu être convertie à l’arianisme sous l’influence des
Wisigoths dès la fin du Ve siècle.
Au
milieu du VIe siècle, l’historien Byzantin Agathias de Myrine
note dans le contexte des guerres menées par les Goths et les Francs
contre les Byzantins que les Alamans qui combattent aux côtés du
roi Franc Theudebald sont en tous points semblables aux Francs sauf
en ce qui a trait à la religion, puisque
« ils
adorent certains arbres, l’eau des rivières ou fleuves, les
collines, les montagnes et les vallées en l’honneur desquelles ils
offrent des chevaux, du bétail et de nombreux autres animaux en les
décapitant, s’imaginant en le faisant, faire acte de piété ».
L’auteur
parle également du caractère impitoyable des Alamans dans leur
destruction des sanctuaires chrétiens et dans leur pillage des
églises, les comparant aux Francs qui, eux, manifestent le plus
grand respect à l’endroit de ces lieux de culte. Agathias exprime
l’espoir qu’au contact des Francs, les Alamans adoptent de
meilleures manières, espoir qui, si on en juge par les apparences,
s’est effectivement réalisé...
Des
années 520 aux années 620, on note une recrudescence des
inscriptions en Vieux Futhark (la plus ancienne des écritures
runiques). Environ 70 spécimens ont été retrouvés, la moitié
d’entre eux sur des fibules, d’autres sur : Des boucles de
ceintures, divers bijoux et parties d’armement.
L’utilisation
des inscriptions runiques disparaît avec l’avancée du
christianisme. La fibule de Nordendorf (début du VIIe siècle)
porte les noms de divinités païennes.
Le
terme logaþorewodanwigiþonar peut se comprendre comme « Wodan
et Donar sont des magiciens/sorciers », mais pourrait aussi
constituer une invocation païenne à la puissance de ces divinités
ou une invocation chrétienne contre leur pouvoir magique. Une
inscription runique sur une fibule découverte à Bad Ems exprime un
sentiment pieux chrétien que confirme la présence d’une croix.
Elle
se lit : god fura dih deofile ou Dieu pour/devant toi,
Théophile ! Datant d’entre 660 et 690, elle marque la fin de
la tradition Alémanique autochtone de l’écriture runique. Situé
dans la Rhénanie-Palatinat, sur la frontière nord-ouest de colonie
Alémanique, Bad-Ems est l’endroit où l’influence Franque doit
être la plus forte.
Saint
Colomban et Saint Fridolin sont les apôtres des Alamans. Ce dernier
fonde un premier couvent au VIIe siècle. Le diocèse de
Constance, établi au début du VIe siècle, est considéré
comme celui des Alamans et sert de cadre à leur christianisation.
Ses
limites semblent fixées en partie sous Dagobert Ier (623-638/639).
Il reçoit l’appui de Gunzo, duc Alaman chrétien, et a des appuis
dans le diocèse de Coire. En dépit du zèle de ces missionnaires,
les Alamans semblent avoir continué à pratiquer leurs cultes
païens, les couvrant d’un mince manteau chrétien. Ce n’est que
vers l’an 700 qu’ils renoncent à la coutume des offrandes
funéraires et commencent à inhumer leurs morts à l’intérieur ou
à proximité des églises. On trouve également dans l’art le
syncrétisme traditionnel Germanique allié à un symbolisme
chrétien, quoique le symbolisme purement chrétien prenne de plus en
plus de place au cours du VIIe siècle. Contrairement à ce qui
se produit chez les Saxons ou les Slaves, le christianisme est
introduit graduellement et volontairement sous la conduite de l’élite
Mérovingienne. La création d’une Église reconnue officiellement
par la puissance temporelle se constate également dans l’histoire
juridique.
Alors
que le Pactus Alamannorum du début du VIIe siècle ne mentionne
pratiquement aucun privilège spécial pour l’Église, la Lex
Alamannorum d’une vingtaine d’années plus tardive consacre tout
un chapitre à ce sujet.
La
Bohême (Čechy en tchèque, Böhmen en allemand) est une région
historique d'Europe centrale, actuellement l'une des composantes de
la République Tchèque avec la Moravie et une petite fraction de la
Silésie. Elle tire son nom des Celtes Boïens et du germanique heim
(anc. fr. ham ou hameau). Il est possible que les territoires
constituant la Bohême actuelle aient été intégrés au VIIe siècle
à l'éphémère royaume du Franc Samo, mais cela reste hypothétique.
Toutefois, certains chercheurs (essentiellement Tchèques)
considèrent qu'il est probable que la bataille de Wogastisburg,
livrée par Samo, se soit déroulée près de Prague, même s'il n'y
a aucune certitude à ce sujet
Selon
les traditions locales, couchées sur papier au début du XIe siècle
par Cosmas de Prague, les tribus vivant sur ces territoires ont tout
d'abord pour chefs les souverains légendaires Čech puis Krok.
Encore
selon Cosmas, Přemysl, qui a épousé Libuše, fille de Krok, règne
après lui il est à l'origine de la dynastie des Přemyslides, qui
s'éteint en 1306. Après avoir porté la couronne ducale jusqu'à
Vratislav II de Bohême, cette dynastie devient royale sous ce prince
(1086), par un décret de l'empereur Henri IV.
L'Elbe
est citée pour la première fois à l'écrit par le géographe
Strabon. Les Romains atteignent ses rives en 9 av. JC. Le vaste
bassin de l'Elbe a d'abord constitué une voie importante de
communication entre le nord et le sud de l'Europe.
Les
peuplades protohistoriques, Germains puis Slaves, l'ont parcourue au
cours de leurs migrations à l'époque Romaine puis durant le haut
Moyen-Âge.
Le
fleuve a également joué le rôle de frontière naturelle
importante, tantôt ouverte tantôt fermée.
Au
IXe siècle, l'Elbe marque la limite Orientale de l'Empire des
Francs de Charlemagne.
À
partir de 930, l'Elbe constitue la frontière ouverte entre Slaves et
Saxons (source : Histoire des Saxons, de Widukind, moine de
l'abbaye de Corvey). Cette frontière sera le théâtre
d'affrontements entre eux durant quasiment tout le Moyen-Âge.
En
1821, la liberté de navigation de la Bohême à la mer du Nord est
codifiée par l'acte de l'Elbe. Possession Allemande au début du
XXe siècle, l'Elbe devient internationale avec le traité de
Versailles en 1919.
En
1936, l'accord de l'acte de l'Elbe est unilatéralement rompu par le
régime nazi qui l'annexe.
En
1945, les troupes Soviétiques et Américaines qui ont envahi
l'Allemagne nazie opèrent leur jonction sur l'Elbe à Torgau.
Chrodobert
d'Alémanie - Wiki Guy de Rambaud
fr.guyderambaud.wikia.com/wiki/Chrodobert_d'Alémanie
Chrodobert
conduit, en 631, par l'ordre du roi Dagobert, une armée ... en 631,
à la bataille de Wogastisburg. et formé une alliance avec Dervan,
prince des ...
février
| 2010 | La Republique Tchèque
https://larepubliquetcheque.wordpress.com/2010/02/
27
févr. 2010 - Elle informe sur la bataille de Wogastisburg menée en
631. Dans cette bataille, Sámo, chef des Slaves, a battu avec ses
armées les brigades du roi .... Dans sa vie, il a été marié
quatre fois, (Blanche de Valois, Anne Palatine, ...
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