vendredi 28 août 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 631

23 AOÛT 2015...


Cette page concerne l'année 631 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES DÉMÊLÉS DES FRANCS AVEC LES TRIBUS MIGRANTES DE L'EUROPE CENTRALE


Comme l'écrit le Wikipedia Allemand : Il est difficile de savoir si Radulf, duc de Thuringe, et Hruodi, duc à la même époque à Würzburg ne sont pas une seule et même personne. Ils ont les mêmes enfants, Theotbald et Heden... Il est possible que Chrodobert soit la même personne que le Hruodi mentionné dans la passion de Saint Killian, selon le Wikipedia Anglophone. La descendance de ces ducs peut être suivie sur plusieurs générations :
Hruodi
Hetan, le plus âgé de ses fils
Filius, fils du fils aîné de Hruodi.

Radulf de Thuringe est le fils d'un aristocrate Franc, le maire du palais, Rado, né probablement dans les provinces voisines du Rhin. «  Famille et pouvoir dans le monde Franc : VIIe-Xe siècle, Volume 33 de Publications de la Sorbonne : Histoire ancienne et médiévale, de Régine Le Jan il est d'origines Franques ».

Chrodobert-Radulf-Hruodi est né vers 595 et décédé en 639, ou plutôt après 642. En effet, officiellement Chrodobert est un dux d'Alémanie du début du VIIe siècle (622-632). Mais en ces temps obscurs la réalité semble plus complexe !
En tous cas, Chrodobert d'Alémanie, Hruodi ou Radulf de Thuringe combattent les Slaves en 631/632.
Si l'on pense que Chrodobert d'Alémanie, Hruodi ou Radulf de Thuringe, sont une seule et même personne, il est possible qu'il soit duc d'Alémanie en 622, puis duc de Thuringe du fait de Dagobert Ier, roi des Francs de 629 à 639.
Duc d'Alémanie (622-632).
Les successeurs de Clovis ayant étendu leurs conquêtes au-delà du Rhin, ils rétablissent le duché d'Alémanie. Les ducs qu'ils établissent dépendent d'eux. Parmi les plus anciens ducs d'Alémanie, appartenant à cette période Francique, on trouve Chrodobert.
Au VIIe siècle les Alamans sont convertis au christianisme et des évêchés sont fondées à Augsbourg et Constance.
Chrodobert d'Alémanie est dit seigneur du sud de la région plus tard connue sous le nom Souabe. Il y a peu de preuves pour suggérer l'existence d'un duc Alémanique dans la période allant de 610 à 632. La nature des rapports entre Chrodobert et les Alamans nous est inconnue. Il est dux(622-632) et marié à Wulfgurde.

Samo, roi des Slaves.
Les Wendes ou Vénèdes, ethnie Slave, agressent une caravane de négociants Francs, provoquant un conflit diplomatique entre Dagobert Ier et Samo, roi des Wendes. Les Francs d’Austrasie s’unissent avec les Lombards pour battre les Wendes.
Chrodobert conduit, en 631, par l'ordre du roi Dagobert Ier, une armée d'Alémans contre le roi des Esclavons ou des Winidiens, Samo. remporte sur lui une éclatante victoire. La Chronique de Frédégaire confirme qu'une armée Alémanique commandée par le duc Chrodobert participe aux expédions de Dagobert Ier, en 631, contre le royaume des Slaves de l'Est. « Le exercitus Alamannorum » compose l'une des 3 colonnes de l'exercitus regnum universum Austrasiorum (armée Austrasienne). Les Lombards mettent en déroute l’ennemi qui leur est opposé, dévastant une partie du royaume Slave, et enlèvent grand nombre de prisonniers.
Les Alamans font de même sur la frontière et sans aller plus loin remportent de même un énorme butin de guerre pour fruit de leur victoire.
Pendant que les alliés de Dagobert gagnent des batailles, les Lombards s'emparent des Alpes Juliennes, l'armée principale des Francs de Dagobert Ier est battue à la bataille de Wogastisburg, à Kaaden-sur-l'Oder

Selon Rosenfeld et de nombreux autres historiens, Rado ou Chamar, est le fils de vir inluster Authaire de Sancy, né de son premier mariage avec Sainte Aiga, une Agilolfing. Son existence est attestée par la première Vie de Saint Ouen, la Vie de Saint Agile et l'éloge de Sainte Telchilde.
Rado est qualifié de Saint par quelques anciens Auteurs...

Au temps du roi Dagobert Ier (602-638), une grande école du palais réunit à la cour, les fils des plus hauts dignitaires du royaume, où il leur est donné une grande culture et une initiation à l'administration royale
Authaire y fait instruire ses 3 fils, Adon, Dadon et Radon. Originaires de la région, et plus particulièrement d'Ussy-sur-Marne, Authaire et son cousin germain, Hagnéric de Meaux, reçoivent chez eux, la visite du célèbre moine Irlandais Colomban. Les enfants de son parent et ses fils, Adon, Dadon deviennent tous ecclésiastiques. Rado ou Chamar est le seul à y échapper. Il est d'abord trésorier de Dagobert Ier, puis exerce en 613, comme Maire. Il est mentionné comme tel dans le testament de l'évêque Berthram du Mans, le 27 mars 616. Il est chambellan, connu sous le nom de Chamar, en 630/31, et en 635 le fondateur de Radolium, le monastère de Reuil-en-Brie. On trouve sa signature sur divers privilèges accordés par Dagobert Ier : A Solignac (632) - Rebais (635) - Sainte-Croix-de-Meaux (637).
Une large partie du corpus émane de membres de la cour de Neustrie, sous le règne de Clotaire II. Ils forment une véritable communauté sociale. Authaire de Sancy et son propinquus Chagneric sont de grands personnages marqués du sceau du sacré. Ils sont en grande partie à l'origine des événements de 613, lorsque, avec férocité, Clotaire II a démembré l’ordre ancien en la personne de la vieille reine Brunehaut. Selon la Chronique de Frédégaire Rado/Chamar est le père de :
Radulf, duc puis roi de Thuringe.

Le nom des tribus Celtes des Boïens qui vivent, d’après les sources romaines en Bohême, est à l’origine du nom de la Bohême : Boiohaemum – Bohemia ?...
Comme toute bonne aventure, même l’histoire tchèque a son commencement, représenté ici par l’arrivée des Tchèques.
Les chroniqueurs médiévaux se sont déjà donnés cette peine pour nous apprendre que l’ancêtre Čech à la tête de sa tribu est arrivé en Bohême en 644. Après être monté sur le mont Říp, il regarde le paysage environnant. Říp est une colline de 455 mètres d’altitude, au centre de la Bohême actuelle. Elle se dresse au-dessus du paysage non loin du confluent de l’Elbe et de la Moldau et donne l’impression que quelqu’un y a oublié un immense chapeau.
Sur son sommet se trouve une rotonde romane des Saints Georges et Adalbert.
Il décide donc que cette région est justement celle qu’il faut pour que sa tribu s’installe, « pays où coulent le lait et le miel », comme il s’est, semble-t-il, prononcé. Voilà la première légende tchèque...

Il est historiquement prouvé que les tribus Slaves sont arrivées de l’Est au cours du VIe siècle, à l’époque appelée le déplacement des nations.
Elles se sont installées dans les régions occupées auparavant par les tribus germaniques et, avant elles, par les Celtes.
Les premières nouvelles relatives à l’occupation Slave de notre territoire apportent la chronique de Fredegar. Elle informe sur la bataille de Wogastisburg menée en 631. Dans cette bataille, Sámo, chef des Slaves, a battu avec ses armées les brigades du roi Franc Dagobert Ier. L’empire de Sámo lui-même n’a cependant pas perduré, succombant aux attaques des Avars nomades.

WOGASTIDBURG
Le premier véritable système étatique sur le territoire de l’actuelle République Tchèque est l’empire de la Grande Moravie. Il occupe le territoire de la Bohême, de la Silésie, de la Moravie, de la Slovaquie du bassin du Danube.
A l’Ouest, il voisine avec le puissant Empire Franc d’où filtre le christianisme vers la Moravie païenne.
Le Prince Rostislav, dans ses efforts à limiter la dépendance de l’empire Franc, a envoyé des messagers vers l’empereur Byzantin Michel III, lui demandant d’envoyer des prêtres. Les frères Cyrille (Constantin) et Méthode de Thessalonique arrivent en Moravie en 863..
Daghobert Ier, son fils, assis depuis 6 ans déjà sur le trône d’Austrasie, se fait reconnaître, à la mort de son père (628), par les Neustriens et les Burgundes.
Il laisse l’Aquitaine à son frère Karibert, puis à ses neveux, à titre de duché héréditaire. En échange, il reçoit la soumission des Vascons, Escualdunacs, peuple de race Cantabrique qui, fuyant sans doute la domination des Wisigoths, a qui a passé les Pyrénées, dès 602, s'est établi dans le Lampourdan (Roussillon et Catalogne).

L’empire des Mérovingiens s’étend alors des Pyrénées aux bords de l’Elbe, de l’Océan à la Bohême et à la Hongrie. Ce dernier pays est occupé par les Avars et des tribus de Slaves Vénèdes, Tchèques ou Bohémiens dont un aventurier Franc nommé Samo est devenu roi. À cette époque, les marchands d’Austrasie font un commerce très-actif d’étoffes de Grèce et d’épiceries du Levant qu’ils répandent en Germanie.
Une de leurs caravanes ayant été rançonnée par les Vénèdes, Dagobert Ier s’allie aux Lombards et aux Germains pour attaquer ces peuplades Slaves... Cette campagne n’a pas de résultats décisifs, et les Vénèdes continuent à ravager la Thuringe...

En 631, 9 000 guerriers Bulgares, chassés de la Pannonie par les Avars, viennent demander asile avec leurs familles au roi Franc, qui leur accorde des cantonnements en Bavière. Au bout de 6 mois, il les fait tous égorger par les Bavarois, en une seule nuit, hommes, femmes et enfants...

Pour garantir les provinces d’outre-Rhin des incursions des Slaves, Dagobert Ier confie la défense de ces frontières aux Saxons Méridionaux, à qui il remet le tribut de 50 bœufs qu’ils paient à Khlother II (632).
A l’intérieur, il sait contenir les empiétements des Leudes, en retenant à Paris Pépin de Landen, maire d’Austrasie, et en internant, dans les Vosges, Arnulfe, évêque de Metz.

Il parcourt ses vastes États, étalant partout une magnificence extraordinaire dont le goût lui est inspiré par l’orfèvre Eligius, élu plus tard évêque de Noyon et vénéré dans l’Église sous le nom de Saint Éloi. Selon les coutumes du temps outre les 3 reines Nantekhilde, Vulfegunde et Berkhilde, il s'entoure d’un si grand nombre de concubines que le chroniqueur Frédégaire a reculé devant la fatigue de transcrire leurs noms...

Le nom de Wendes, transcription germanique du latin Venedi, peut avoir plusieurs sens :
Dans une perspective historique, communément admise par les milieux universitaires, l'ethnonyme Wenden désigne toutes les tribus Slaves en Allemand : C'est le nom donné au Moyen-Âge par les Germains à tous les peuples Slaves établis sur le territoire délimité par l'Oder, la Spree, la Saale et les monts Métallifères.
Les Wendes de la basse Elbe et de la côte Baltique sont les Polabes et les Obodrites, ceux du sud-est les Slovinces et ceux de l'Elbe supérieure les Sorabes.

Dans une perspective protochroniste, il ne concerne pas d'autres Slaves que les Serbes, mais pour les historiens protochronistes, le mot « Serbes » ne désigne pas seulement les actuels habitants de la Serbie et des pays voisins, mais aussi les Sorabes (« Serbes blancs ») de Lusace (« Serbie blanche » : Serbšćina en sorabe) et, avant eux, un peuple Iranien d'Asie occidentale, qu'ils appellent « Serboi » : les Siraques cités par Tacite, en qui les protochronistes voient les ancêtres directs des Serbes modernes.

Parallèlement, c'est à la même époque que le terme Nemci, Nijemci, Немыч, Němci, немците désignant les Germains s'est imposé à toutes les tribus Slaves. En effet, les Slaves que les Germains nomment Wenden, leur ont donné ce qualificatif de Nemci, terme Slave qui désigne une « personne muette ». Lorsque les Slaves occidentaux entrent en contact avec les Germains, ils découvrent des langues moins semblables à la leurs, ou que celles des autres peuples Slaves.
SAMO
La communication devient compliquée et est largement basée sur la gestuelle et la posture, d'où le sobriquet de « muet » donné par les Serbes aux Germains. Il est essentiel de souligner l'importance de cette information, puisqu'elle explique pourquoi par la suite, tous les peuples Slaves ont nommé les Germains nemci.

Les Alamans ou Alémans (du germanique all-mann, litt. « tous les hommes » ou « gens de toutes sortes », en allemand Alamannen) sont une confédération de tribus Germaniques principalement Suèves établis d'abord sur le cours moyen et inférieur de l’Elbe puis le long du Main. Apparaissant pour la première fois dans les textes Romains en 213, ils conquièrent les Champs Décumates en 260 pour se répandre ensuite sur un territoire couvrant une partie de l’Helvétie (la Suisse), la Décumanie (le pays de Bade) et une partie de la Séquanaise (l’Alsace) où ils contribuent à la Germanisation de ces régions précédemment romanisées.

Jusqu’au VIIe siècle, les Alamans continuent à adorer les anciennes divinités comme Wotan et Donar. Une médaille d’or trouvée à Daxland montre un être humain, probablement Wotan, se métamorphosant en oiseau, 2 autres médailles montrent une déesse, probablement la déesse mère Frîja. La christianisation des Alamans se fait progressivement du VIe au VIIIe siècle.
Certains historiens soutiennent que l’élite Alémane, parmi laquelle le roi Gibuld, a pu être convertie à l’arianisme sous l’influence des Wisigoths dès la fin du Ve siècle.

Au milieu du VIe siècle, l’historien Byzantin Agathias de Myrine note dans le contexte des guerres menées par les Goths et les Francs contre les Byzantins que les Alamans qui combattent aux côtés du roi Franc Theudebald sont en tous points semblables aux Francs sauf en ce qui a trait à la religion, puisque
« ils adorent certains arbres, l’eau des rivières ou fleuves, les collines, les montagnes et les vallées en l’honneur desquelles ils offrent des chevaux, du bétail et de nombreux autres animaux en les décapitant, s’imaginant en le faisant, faire acte de piété ».
L’auteur parle également du caractère impitoyable des Alamans dans leur destruction des sanctuaires chrétiens et dans leur pillage des églises, les comparant aux Francs qui, eux, manifestent le plus grand respect à l’endroit de ces lieux de culte. Agathias exprime l’espoir qu’au contact des Francs, les Alamans adoptent de meilleures manières, espoir qui, si on en juge par les apparences, s’est effectivement réalisé...

Des années 520 aux années 620, on note une recrudescence des inscriptions en Vieux Futhark (la plus ancienne des écritures runiques). Environ 70 spécimens ont été retrouvés, la moitié d’entre eux sur des fibules, d’autres sur : Des boucles de ceintures, divers bijoux et parties d’armement.
L’utilisation des inscriptions runiques disparaît avec l’avancée du christianisme. La fibule de Nordendorf (début du VIIe siècle) porte les noms de divinités païennes.

Le terme logaþorewodanwigiþonar peut se comprendre comme « Wodan et Donar sont des magiciens/sorciers », mais pourrait aussi constituer une invocation païenne à la puissance de ces divinités ou une invocation chrétienne contre leur pouvoir magique. Une inscription runique sur une fibule découverte à Bad Ems exprime un sentiment pieux chrétien que confirme la présence d’une croix.
Elle se lit : god fura dih deofile ou Dieu pour/devant toi, Théophile ! Datant d’entre 660 et 690, elle marque la fin de la tradition Alémanique autochtone de l’écriture runique. Situé dans la Rhénanie-Palatinat, sur la frontière nord-ouest de colonie Alémanique, Bad-Ems est l’endroit où l’influence Franque doit être la plus forte.

Saint Colomban et Saint Fridolin sont les apôtres des Alamans. Ce dernier fonde un premier couvent au VIIe siècle. Le diocèse de Constance, établi au début du VIe siècle, est considéré comme celui des Alamans et sert de cadre à leur christianisation.
Ses limites semblent fixées en partie sous Dagobert Ier (623-638/639). Il reçoit l’appui de Gunzo, duc Alaman chrétien, et a des appuis dans le diocèse de Coire. En dépit du zèle de ces missionnaires, les Alamans semblent avoir continué à pratiquer leurs cultes païens, les couvrant d’un mince manteau chrétien. Ce n’est que vers l’an 700 qu’ils renoncent à la coutume des offrandes funéraires et commencent à inhumer leurs morts à l’intérieur ou à proximité des églises. On trouve également dans l’art le syncrétisme traditionnel Germanique allié à un symbolisme chrétien, quoique le symbolisme purement chrétien prenne de plus en plus de place au cours du VIIe siècle. Contrairement à ce qui se produit chez les Saxons ou les Slaves, le christianisme est introduit graduellement et volontairement sous la conduite de l’élite Mérovingienne. La création d’une Église reconnue officiellement par la puissance temporelle se constate également dans l’histoire juridique.

Alors que le Pactus Alamannorum du début du VIIe siècle ne mentionne pratiquement aucun privilège spécial pour l’Église, la Lex Alamannorum d’une vingtaine d’années plus tardive consacre tout un chapitre à ce sujet.
La Bohême (Čechy en tchèque, Böhmen en allemand) est une région historique d'Europe centrale, actuellement l'une des composantes de la République Tchèque avec la Moravie et une petite fraction de la Silésie. Elle tire son nom des Celtes Boïens et du germanique heim (anc. fr. ham ou hameau). Il est possible que les territoires constituant la Bohême actuelle aient été intégrés au VIIe siècle à l'éphémère royaume du Franc Samo, mais cela reste hypothétique. Toutefois, certains chercheurs (essentiellement Tchèques) considèrent qu'il est probable que la bataille de Wogastisburg, livrée par Samo, se soit déroulée près de Prague, même s'il n'y a aucune certitude à ce sujet

Selon les traditions locales, couchées sur papier au début du XIe siècle par Cosmas de Prague, les tribus vivant sur ces territoires ont tout d'abord pour chefs les souverains légendaires Čech puis Krok.

Encore selon Cosmas, Přemysl, qui a épousé Libuše, fille de Krok, règne après lui il est à l'origine de la dynastie des Přemyslides, qui s'éteint en 1306. Après avoir porté la couronne ducale jusqu'à Vratislav II de Bohême, cette dynastie devient royale sous ce prince (1086), par un décret de l'empereur Henri IV.

L'Elbe est citée pour la première fois à l'écrit par le géographe Strabon. Les Romains atteignent ses rives en 9 av. JC. Le vaste bassin de l'Elbe a d'abord constitué une voie importante de communication entre le nord et le sud de l'Europe.
Les peuplades protohistoriques, Germains puis Slaves, l'ont parcourue au cours de leurs migrations à l'époque Romaine puis durant le haut Moyen-Âge.
Le fleuve a également joué le rôle de frontière naturelle importante, tantôt ouverte tantôt fermée.

Au IXe siècle, l'Elbe marque la limite Orientale de l'Empire des Francs de Charlemagne.
À partir de 930, l'Elbe constitue la frontière ouverte entre Slaves et Saxons (source : Histoire des Saxons, de Widukind, moine de l'abbaye de Corvey). Cette frontière sera le théâtre d'affrontements entre eux durant quasiment tout le Moyen-Âge.

En 1821, la liberté de navigation de la Bohême à la mer du Nord est codifiée par l'acte de l'Elbe. Possession Allemande au début du XXe siècle, l'Elbe devient internationale avec le traité de Versailles en 1919.

En 1936, l'accord de l'acte de l'Elbe est unilatéralement rompu par le régime nazi qui l'annexe.

En 1945, les troupes Soviétiques et Américaines qui ont envahi l'Allemagne nazie opèrent leur jonction sur l'Elbe à Torgau.


Chrodobert d'Alémanie - Wiki Guy de Rambaud
fr.guyderambaud.wikia.com/wiki/Chrodobert_d'Alémanie
Chrodobert conduit, en 631, par l'ordre du roi Dagobert, une armée ... en 631, à la bataille de Wogastisburg. et formé une alliance avec Dervan, prince des ...

février | 2010 | La Republique Tchèque
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27 févr. 2010 - Elle informe sur la bataille de Wogastisburg menée en 631. Dans cette bataille, Sámo, chef des Slaves, a battu avec ses armées les brigades du roi .... Dans sa vie, il a été marié quatre fois, (Blanche de Valois, Anne Palatine, ...

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