12 AOÛT 2015...
Cette
page concerne l'année 642 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
NANTHILDE
DE BOBIGNY REINE DOUCE SAGE MAIS EFFICACE
Nantilde
ou plus exactement Nantechilde (également Nanthilde, Nanthechilde,
Nanthildis ou Nantechildis, dite parfois de Bobigny) (v. 610 - 642),
est une reine des Francs, 3e épouse de Dagobert Ier, concubine que
Dagobert Ier épouse en 633.
En
634, elle donne naissance à Clovis II. Née entre 608 et 610, elle
est de lignée Saxonne. Le Lexikon des Mittelalters la décrit comme
« ein Mädchen aus dem Dienstpersonal » (une dame de la
Maison d'Austrasie). Son haut-rang lui permet de favoriser ses
parents : Son frère Lanthegisel est un important propriétaire
foncier en Limousin et une relation d'Aldegisel.
Il
se peut aussi qu'elle soit chargée de fonctions domestiques auprès
d'une grande dame de la cour et qu'elle soit d'origine modeste,
descendante d'un affranchi Slave. Dagobert répudie sa femme
Gomatrude pour l'épouser en 633 à Clichy, mère de Clovis II,
devenu par la suite héritier des trônes de Neustrie et de Bourgogne
à la suite de la mort des premiers fils de Dagobert. Après la mort
de ce dernier, le 19 janvier 639, elle se déclare régente avec Ega,
maire du palais de Neustrie et un adversaire d'une partie de la
haute-noblesse ralliée à la cause des Bourguignons siégeant à
Meaux.
Pour
réduire l'autonomie de la Bourgogne vis-à-vis de la couronne
Mérovingienne, elle marie sa nièce Ragnoberta à Flaochat et fait
acclamer le maire du palais par l'élite de Bourgogne à Orléans en
642. Cependant elle meurt en Bourgogne en 642 et son corps est
emporté à Saint-Denis. Sa mort fait tomber son fils sous
l'influence de la haute noblesse.
Frédégaire
affirme qu’ayant entendu la voix de Nantilde dans un chant
religieux à l’abbaye de Romillé, Dagobert a voulu la voir et l’a
épousée, brisant le lien du mariage qui l’unit à Gomatrude dès
629... L’Histoire retient le nom de Nantilde, bien que Dagobert
s’abandonne sans frein à tous les désordres après l’avoir
épousée.
Nantilde
est la seule qui sait en effet conserver la confiance et l’estime
du roi, tandis qu’il livre son cœur à de nouvelles passions. On
sait notamment qu’il appelle près de lui Ragnetrude en 630 (dont
il a un fils, Sigebert, qui règne du vivant de son père sous le nom
de Sigebert III sur l’Austrasie et l’Aquitaine), puis couronne
successivement Vulfégonde et Berchilde, sans que ce nombre de
femmes, solennellement reconnues, l’empêche d’avoir encore des
femmes de second rang que l’histoire ne nomme pas...
Nantilde
est longtemps sans avoir d’enfants et voit grandir près d’elle
le fils de Ragnetrude, que Dagobert fait reconnaître pour roi
d’Austrasie en 633 : En cela le roi fait une œuvre de
sagesse, car les Austrasiens, jaloux de leur indépendance, ne
peuvent voir qu’avec irritation la réunion des deux royaumes.
Clotaire II a goûté de leur turbulence, et depuis que Dagobert Ier
règne, il ne peut suffire à défendre leurs frontières
incessamment attaquées par 2 peuples de Germanie, les Frisons et les
Grisons.
La
pensée de travailler pour un maître étranger ôte aux Austrasiens
tout courage pour combattre. » Le maire Pépin, le duc Adalgise
et l’évêque de Cologne Cunibert, doivent gouverner pour leur
jeune roi. L’Austrasie, en redevenant un royaume, reprend sa force
et sa vigueur, et elle prospère pendant toute la durée du règne de
Sigebert III (633-656). Elle est appelée à dominer bientôt sous le
règne des maires du palais...
Nantilde
a vu sans jalousie ces honneurs et cette puissance accordés au fils
de Ragnetrude, mais en 634, et lorsque, après une longue stérilité,
on n’espérait plus lui voir d’enfants, elle a un fils qu’elle
nomme Clovis, et dont la naissance cause une grande joie à Dagobert.
La reine songe aussitôt à assurer l’avenir de cet enfant, et ne
cesse de presser Dagobert de donner la Neustrie à Clovis, comme il a
donné l’Austrasie à Sigebert. Les leudes Neustriens viennent en
aide à la sollicitude de la reine, car ils redoutent sans cette
mesure de se voir un jour réunis à l’Austrasie... Le roi consent
à ce qu’on demandait de lui, dans un plaid où sont convoqués les
leudes et les évêques de Neustrie et d’Austrasie, il fait un
partage des royaumes, tous les leudes jurent de maintenir ce
partage : La Bourgogne et la Neustrie sont promises à Clovis
qui vient de naître, tandis que l’Austrasie reste à Sigebert.
Ce
partage est bientôt suivi d’un plaid plus solennel encore. La
pensée de cette seconde assemblée est inspirée à Dagobert par les
remords qui l’agitent. A mesure que les désordres de sa vie vont
croissant, le pressentiment d’une mort prématurée le trouble. Il
pense à racheter par de pieuses libéralités les fautes de sa vie
et veut qu’après sa mort on fasse en son nom des offrandes
expiatrices pour le repos de son âme...
Le
plaid qu’il tient pour préparer les esprits à l’exécution de
ses volontés, a lieu à Garches, le 23 mai 636 :
On
n’a pas encore vu d’assemblée aussi magnifique... Les évêques
et les leudes réunis.
Les
fils du roi présents.
Dagobert
au milieu d’eux, assis sur un trône d’or, œuvre de saint Éloi,
couvre sa tête de la couronne royale, et, d’un ton qui offre le
mélange de l’autorité et de la prière, comme un roi qui commande
et comme un père qui lègue ses dernières volontés, il prononce un
discours dans lequel il rappelle « la fragilité de la vie,
l’inévitable jugement de Dieu, la nécessité de désarmer sa
justice, les souffrances des pauvres, le dénuement des églises, les
nécessités des saints, les miséricordes du ciel promises à ceux
qui y subviennent, enfin ses erreurs et ses fautes, le désir qu’il
éprouve de les expier, l’espoir qu’il a d’en soulager le
fardeau en consacrant à de saintes œuvres tous les domairies privés
qu’il a acquis ».
Cette
espèce d’homélie est écoutée avec un respect profond, car elle
s’accorde avec les idées du temps, où le fond de barbarie des
mœurs empêche de saisir l’essence du christianisme, et où trop
souvent les grands, méconnaissant le véritable esprit de la charité
et de l’aumône, pensant moins à plaire à Dieu et à soulager
leurs frères, qu’à racheter leurs fautes par des dons pieux, sans
songer à réformer leur propre cœur... Aussi la parole de Dagobert
excite-t-elle l’admiration.
On
prête un serment solennel, le roi y fait apposer le sceau de chaque
royaume, et ordonne qu’il en sera déposé 4 copies, une à son
trésor, et 3 aux cathédrales de Metz, de Lyon et de Paris... 6 mois
à peine se sont écoulés depuis cette cérémonie, que l’évènement
justifie les pressentiments du roi.
Une
maladie subite le surprend dans sa maison d’Epinay, et ne laisse
bientôt plus d’espérance.
Dagobert
se fait porter dans la basilique de Saint-Denis, puis, voyant que
tout est inutile et que son heure est venue, il fait venir Éga,
maire du palais de Neustrie.
« Voici
que je vais cesser d’être roi, lui dit-il, prends soin de mon fils
Clovis, de ma femme Nanthilde. Je les confie à ta sagesse et à ta
fidélité, enseigne à mon jeune fils comment il doit régner, afin
qu’il le fasse pour le bien des peuples ».
Ayant
reçu le serment d’Éga, il fait appeler ses leudes, et leur dit :
« Mon
jour est proche, souvenez-vous des droits de mon fils.
Souvenez-vous
de sa mère, jurez tous devant moi que vous obéirez à Clovis comme
vous m’avez obéi. »
Dagobert
meurt en 639, et l’on voit commencer à sa mort, par une double
régence en Austrasie et en Neustrie, l’époque la plus paisible de
ces deux royaumes, près de 22 années passées sans troubles.
En
Austrasie, ce bonheur est l’œuvre de Pépin de Landen et des
vertus de Sigebert III.
En
Neustrie, on le doit à 2 femmes, Nantilde et Bathilde (cette
dernière épouse Clovis II, fils de Nantilde et de Dagobert Ier),
qui savent faire du règne d’un prince faible une époque de paix
et de justice.
Le
premier acte de l’administration de Nantilde est relatif au partage
que les leudes des 3 royaumes ont promis de respecter, mais dans
lequel il n’a pas été fait mention du trésor de Dagobert...
Pépin de Landen, maire d’Austrasie, ne croit pas devoir laisser à
Clovis le trésor entier, et députe vers Nantilde pour en
revendiquer la moitié au nom de Sigebert. Nantilde à la sagesse de
ne pas trancher de peur de contrarier les Austrasiens et de fâcher
les Neustriens.
Cunibert
et Pépin y assistent pour le roi d’Austrasie, et il y est décidé
que les richesses qui forment le trésor de Dagobert sera divisées
en 3 parts :
L’une
pour le roi d’Austrasie.
L’autre
pour le roi de Neustrie.
La
troisième pour la reine, mère de Clovis II.
L’administration
de Nantilde ne trouve point d’opposition parmi les leudes que
l’habileté d’Éga sait maintenir, la discrétion, le tact et la
douceur distingue ce maire, heureusement placé pour aider la régence
de Nantilde, mais bientôt Nantilde a la douleur de perdre cet appui.
Il
meurt jeune. Sentant sa dernière heure, il veut assurer la mairie à
son gendre Hermanfrield, mais celui-ci perd sa cause par sa violence.
BATHILDE |
Éga,
sur le lit où il languit, apprend avec douleur l’emportement de
son gendre et le désordre qui en est la suite, mais dès qu’il a
fermé les yeux, les leudes, réunis précipitamment, font un choix
plus heureux vu les conjonctures dans lesquelles ils s’assemblent,
leurs suffrages, presque unanimes, se réunissent sur le comte
Erchinoald, de la famille de la reine Bertrude, aïeule du roi, et
d’un caractère tel qu’il sait se concilier l’amour et la
confiance de tous ceux qui l’approchent.
A
la prudence et à l’habileté de son prédécesseur, il joint une
grande bonté, un caractère affectueux, une modestie pleine de
charme, il accepte les fonctions de maire avec la ferme volonté de
les remplir toujours selon sa conscience, en sorte que jamais des
vues intéressées ou ambitieuses ne le détournent des mesures
d’équité, de sagesse ou de politique utiles au roi et à
l’État...
Frédégaire
écrit de lui qu’ « il aima tellement la paix, qu’il devint
agréable à Dieu, il était sage, mais surtout d’une extrême
bonté, ne s’enrichit que modérément, et fut chéri de tout le
monde ».
Cependant
la Bourgogne et la Neustrie, réunies en 613 sous le gouvernement de
Clotaire II, sont régies par des lois différentes, et prétendent
former des royaumes à part :
La
Bourgogne a fait partie autrefois du lot de Gontran, les leudes se
refusent à obéir au nouveau maire de Neustrie, ils allèguent que
le serment qui les a soumis à l’autorité d’Éga, ne les oblige
point à l’égard de son successeur, et que, s’ils demeurent
fidèles à la reine et à son fils, ils veulent au moins qu’elle
leur donne un maire pris parmi eux... La prudence de Nantilde
triomphe de cette difficulté, de concert avec Erchinoald, elle fait
choix du comte Flaochat, leude de Bourgogne, qu’elle sait habile,
actif, fidèle dans son dévouement, et dont elle s’assure
l’amitié, en lui donnant en mariage sa propre nièce Ragnoberte,
puis elle écrit aux évêques, parle aux leudes, et réunit à
Orléans l’assemblée des leudes de Bourgogne, qui donnent leur
voix à Flaochat.
La
division naît entre le nouveau maire et un leude du nom de
Villebald : Ils en viennent aux mains...
Villebald
est tué, mais Flaochat ne lui survit que de 15 jours. Aucun maire
n'est élu et l’autorité reste sans partage à Erchinoald. Pendant
ce temps la reine Nantilde contracte une maladie qui l'emporte très
vite, trop vite, l'empêchant de connaître les tristes événements,
mais surtout de parfaire l'éducation de son jeune fils. Heureusement
une autre femme va veiller sur lui : Bathilde
Le
maire du palais à partir du VIIe siècle, acquiert des pouvoirs
politiques, s'attribue le pouvoir judiciaire et la direction des
fonctionnaires.
Devenu
le plus proche collaborateur du souverain, il ne tarde pas à entrer
en concurrence avec son maître... En 630, Dagobert 1er contrôle les
royaumes de Neustrie, d'Austrasie et de Burgondie. Il nomme en
Neustrie un maire du palais appelé Aega, qui lui garantit la
fidélité des Grands du royaume dont il est issu.
MORT DE DAGOBERT Ier |
Règnes
brefs, successeurs mineurs, crises de succession, rivalités
dynastiques entraînent un affaiblissement du pouvoir royal, dont les
Grands profitent pour accroître leurs prérogatives.
La
fin des grandes guerres de conquête tarit une source de revenus
importante les combattants se détournent du roi et les finances de
la monarchie s'épuisent.
Parallèlement,
les propriétaires terriens s'enrichissent. Le clientélisme se
développe : De plus en plus d'hommes libres se placent sous la
dépendance des aristocrates, qui ont les moyens de financer de
véritables armées privées, détournant ainsi à leur profit la
fidélité et le service militaire normalement dus au roi. La
capacité des maires du palais, issus de cette classe dont ils sont
considérés comme les chefs, s'en trouve augmentée. Ils arrachent
aux souverains Mérovingiens de plus en plus de privilèges.
En
Austrasie notamment, la famille des Pépinides (ou Pippinides) s'est
forgée, par une adroite politique d'alliances matrimoniales, un
immense patrimoine foncier dans les vallées de la Meuse et de la
Moselle.
Elle
a utilisé ses richesses et ses relations pour se constituer un
exceptionnel réseau de fidélités et réunir des troupes nombreuses
et bien armées.
Les
maires du palais s'efforcent d'accroître leur puissance et celle de
leur clientèle. Ils prennent la tête des factions concurrentes dans
les différents royaumes.
Le
statut des femmes à l'époque Mérovingienne concerne une période
allant du Ve siècle à 751, date du couronnement de Pépin le
Bref. Si la société Mérovingienne est patriarcale, les femmes
libres disposent néanmoins d'un certain nombre de droits et
plusieurs personnalités féminines. En ce qui concerne les documents
typiquement Mérovingiens, ils témoignent plutôt d'un
« accroissement des droits des filles ». Néanmoins, tout
comme les femmes Romaines, les femmes Franques restent subordonnées
à la volonté des hommes de leur entourage, qui détiennent le droit
et le devoir du mund.
De
la même façon, les droits Romains et Francs s'accordent sur les
contraintes liées au mariage (limites d'âge, interdiction du
mariage consanguin...) - les filles peuvent être mariées à l'âge
de 12 ans, contre 15 pour les garçons
Wergeld :
La loi salique indique que le wergeld d'une femme libre est
équivalent à celui d'un homme libre, soit 200 sous. Il est doublé
si la femme est en âge de procréer et triplé si elle est enceinte.
Au contraire, si la femme est ménopausée l'amende est moindre.
Héritage :
Les femmes Mérovingiennes peuvent hériter de leurs parents et de
leurs maris, sauf lorsqu'il s'agit de terres saliques (tant qu’il
reste des héritiers mâles)... C'est pourquoi certaines filles sont
placées au couvent, afin de préserver les patrimoines.
Mariage :
Le mariage n'est pas christianisé (il apparaît pour la première
fois comme un sacrement dans un décret de Lucien III en 1184).
Contrairement au droit Romain, qui impose au père de la mariée de
verser une importante dot, le droit Mérovingien prévoit que le plus
gros transfert de biens se fasse du marié vers le père de la future
épouse (versement d'arrhes pour l'achat du mund de la femme). Il
prévoit également qu'un tiers des biens du marié (la tertia, un
douaire) revienne à sa femme à son décès. « Il ne s'agit
pas d'acheter sa fiancée : Cette somme scelle le lien entre les
deux familles et marque le consentement du père ». Elle peut
gérer ce bien mais pas l'aliéner. Le Morgengabe (« don du
matin ») est un autre transfert de biens, dont bénéficie la
mariée au lendemain de ses premières noces, seulement si elle est
vierge, et qui est destiné à pourvoir les enfants du couple. Dot et
Morgengabe servent en principe à constituer le douaire de la future
veuve.
Veuvage :
Les veuves Mérovingiennes sont traditionnellement vouées à Dieu et
leurs intérêts sont protégés par l'Église, ce qui peut les
protéger des pressions des prétendants, ceux-ci cherchant à mettre
la main sur leur patrimoine en les épousant en seconde noces. Les
veuves sont ainsi plus libres que les femmes mariées dans leur façon
de mener leur existence. Elles peuvent cependant prononcer des vœux
sans être consacrées ce qui rend les prétendants « moins
regardants » et implique des remariages assez fréquents.
En
résumé et selon Sylvie Joye, le droit Mérovingien garantit aux
femmes une plus grande autonomie économique que le droit Romain,
mais dans les faits, leur capacité d'action, notamment en politique,
est réduite.
L'image
contemporaine des femmes Mérovingiennes est en partie déformée par
la vision qu'en ont les clercs de l'époque. Ainsi, Grégoire de
Tours peut parfois rendre certaines reines (comme Brunehilde et
Frédégonde) responsables des intrigues et des querelles
successorales. Il les montre influentes mais aussi insidieuses et
caractérielles. L'analyse que les historiens Allemands du
XIXe siècle ont faite du mariage chez les peuples Germaniques
est également sujette à caution. La réalité des mariages
polygames est plutôt douteuse, même si les concubines royales sont
avérées, et le mariage par rapt (ou Raubehe) n'est pas plus légal
chez les barbares que chez les Romains.
Le
pouvoir repose au haut Moyen Age davantage sur le contrôle des
richesses et des hommes que de l’espace. La royauté Franque est
définie comme une royauté guerrière qui a pris ensuite, au cours
du VIe siècle, une assise territoriale. Fabienne Cardot est la
première à avoir placé, au centre de ses recherches, la dimension
spatiale, à partir de l’étude de l’Austrasie Mérovingienne.
Elle montre comment les partages de 511 et 561, puis les conflits qui
opposent Sigebert et Brunehilde à Chilpéric et Frédégonde,
aboutissent à l’émergence puis l’affirmation des « tria
regna » au sein du royaume Mérovingien, dans lesquels
s’esquissent puis se précisent diverses zones d’influence et de
pouvoir : Royaux, mais aussi aristocratiques, épiscopaux et
monastiques. Plusieurs indices révèlent cependant que le souci de
contrôler des territoires et la perception de l’espace existent
dès le règne de Clovis, même si la maîtrise de l’espace est
encore faible.
Reines,
Impératrices - La France pittoresque
www.france-pittoresque.com/spip.php?rubrique706
13
août 2015 - Nantilde ou Nantechilde (née en 609, morte en 642)
..... de l'année 996, Robert II épousa Suzanne-Rozala de Provence
en 988, femme âgée ...
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Maires du Palais, une dynastie de serviteurs | Le ...
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14
janv. 2010 - Lorsque le roi meurt, en 639, la même année que Pépin
1er, les cours ... et de Bourgogne, pour lequel la reine mère
Nanthilde assure la régence. ... 642-643 : Flachoad († 643), marié
à Ragnoberte, nièce de la reine Nantilde
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