vendredi 28 août 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 632

22 AOÛT 2015...


Cette page concerne l'année 632 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA MORT DE MAHOMET.

Mahomet naît à la fin du VIe siècle, vers 570, à la Mecque, cité caravanière vivant du commerce des marchandises transitant de l'Inde vers l'Occident via Aden puis la Syrie, en traversant le désert de la Péninsule Arabique. Âgé de 63 ans, il décède vers le 8 juin 632 à Médine. (le 13 du mois de Rabi' premier, selon le calendrier arabe). Il est le prophète de l'Islam et le créateur du premier État musulman.

Le Prophète de l'islam décède suite à une fièvre douloureuse. Il a environ 63 ans. Sa tombe est creusée à l'endroit même de sa mort.
À l'instant de mourir, il a achevé par les armes l'unification de la Péninsule Arabe. Mais bien qu'il ait eu neuf femmes légitimes, il ne laisse aucun fils survivant susceptible de lui succéder à la tête des croyants. (Allah n'a pas voulu que son nom soit perpétué par sa descendance.) Mahomet offre l'image d'un homme énergique mais aussi pénétré de sa mission divine... (comme tout les gourous mystiques c'est d'ailleurs comme cela qu'il dupent le mieux les naïfs)

Il se défend d'être poète et se juge incapable d'inventer par lui-même quoi que ce soit de comparable au Coran. (et pourtant !)
Il se reconnaît faillible et ne se veut en rien différent des autres hommes.
C'est un guerrier qui ne rechigne pas à donner la mort.
Il aime les femmes et ne s'en cache pas.
Il consacre par ailleurs beaucoup de temps à la prière et dédaigne les richesses de ce monde.

Si la vie du Prophète de l’islam est relativement bien connue, faire sa biographie se révèle toutefois difficile, en raison notamment du manque d’objectivité des sources existantes (la principale étant une œuvre hagiographique rédigée par Ibn Ishâq au VIIIe siècle, appelée la Sîrat Rasûl Allah ou Biographie de l’Envoyé de Dieu). Mais l’intérêt principal d’une telle biographie, dans une perspective historique, réside surtout dans l’analyse du rôle qu’il joue personnellement dans la formation de l’islam, analyse qui permet de mieux comprendre les fondations de cette religion et de la civilisation à laquelle elle donne lieu. (Civilisation de meurtre viol et assassinat dès lors qu'on la lit avec des yeux fanatiques)
Loin d’être le simple vecteur de la nouvelle Révélation, Mahomet, en raison du contexte social dans lequel il évolue et des difficultés qu’il rencontre, oriente dès ses débuts l’islam vers le politique (politique qu’il est obligé d’organiser de manière à promouvoir la nouvelle religion).
À la fondation de l’islam en tant que religion, à travers la prédication coranique, s’adjoint donc la fondation de l’État islamique, (de funeste mémoire et qu'une poignée de malades vient de ressusciter) centré sur la ville nouvellement créée de Médine : de l’Hégire (622) à la mort du Prophète (632) s’étend une période très courte, mais fondamentale de l’histoire de l’Islam, où s’organisent les premières institutions ainsi que les orientations majeures de la nouvelle Communauté des Croyants. (10 ans qui ont fait du Proche orient le nid de moult désastres dont nous nous serions passés et dont nous nous passerions bien encore).

Mahomet, marchand Mecquois avant la révélation coranique, Muhammad (de son nom arabe) est un représentant presque parfaitement typique de l’aristocratie marchande de La Mecque.
Membre de la tribu des Quraysh qui domine alors la ville, il fait partie des Hashîmites, l’un des deux clans principaux de la tribu. Il est recueilli par son oncle maternel Abû Tâlib après la mort de ses parents : Cet homme influent est en mesure de lui garantir une protection assez importante dans la ville, et sera l’un de ses premiers partisans.
La Mecque est alors une ville prospère, qui tire sa richesse de 2 éléments : Le commerce et les pèlerinages (on y trouve en effet un sanctuaire païen, qui attire un grand nombre de personnes.

Elle a également sur sa région une supériorité militaire certaine. C’est là que Muhammad mène, jusqu’à ses 40 ans environ, une vie de marchand ordinaire, profession caractéristique de la tribu des Quraysh, à qui elle a permis de s’enrichir...
Il fait un beau mariage en épousant une riche veuve, Khadîja, de 20 ans plus âgée que lui et dont il est l’homme de confiance depuis la fin de son adolescence, (cela porte un nom je crois...) il en a 4 filles, dont Fâtima qu’il mariera au fils de son protecteur, ‘Alî ibn Abû Tâlib.

Citadin, sédentaire, habitué au maniement des armes en raison des conflits qui opposent parfois les tribus Mecquoises à d’autres tribus, Muhammad sait lire, écrire et calculer, et a, en tant que marchand, une bonne connaissance des produits d’échange.
Son métier a également pu lui permettre de voyager, notamment en accompagnant des caravanes commerciales vers la Syrie.
Le récit traditionnel de sa vie insiste enfin sur l’importance des liens familiaux, fondamentaux dans une Arabie du VIIe siècle qui s’organise sur une base tribale, voire clanique, l’opposition entre les deux clans principaux de la tribu des Quraysh, les Hashîmites et les Umayyades, sera effectivement un enjeu essentiel dans les premiers temps de l’islam. (près de 1 400 ans plus tard rien n'est changé)

La prédication coranique, la première révélation, effectuée par le truchement de l’ange Gabriel et contenant la sourate 96 du Coran, a lieu vers 610-611 sur une montagne non loin de La Mecque.
C’est à partir de 615 que Muhammad commence à prêcher la « nouvelle religion » dans la société Mecquoise, et notamment au sein du clan hashîmite... La prédication coranique se heurte toutefois très vite à l’opposition des Umayyades, qui redoutent de voir détruire le sanctuaire Mecquois et, avec lui, les bénéfices que rapportent les pèlerinages... (cela explique bien des choses sur l’engouement idolâtre, que les musulmans ont pour la Kaaba).
Les attaques contenues dans la prédication elle-même contre les Mecquois, dont le paganisme et l’amour de la richesse sont dénoncés, poussent même certains Hashîmites à s’élever contre Muhammad, surtout lorsque Abû Lahab, l’un de ses détracteurs, devient le chef du clan après la mort d’Abû Tâlib en 619.
C’est que l’organisation sociale de La Mecque, fondée sur les liens tribaux, est également remise en cause par la prédication mahométane, qui promeut le modèle d’une communauté de croyants égaux. (un pieux mensonge)

En conséquence de cette situation, Muhammad, de plus en plus isolé, quitte La Mecque en 622 avec ses partisans : C’est l’Hégire, « la séparation » ou « l’exil » (« hijra » en arabe).
L’importance primordiale de cette rupture est manifestée par le choix (sous le calife ‘Umar) de cette date comme début du calendrier musulman : C’est à ce moment en effet que l’islam, déjà affirmé depuis quelques années comme religion, atteste de sa vocation à former une communauté politique. Un premier serment est prêté par 70 notables représentant les tribus arabes de l’oasis de Yâthrib, la future Médine, située à 350 km environ au nord-ouest de La Mecque...

A ‘Aqaba où ils rencontrent Muhammad : Le reconnaissant comme prophète, ils jurent de le défendre et de le protéger, tandis que Muhammad se voit investi du rôle d’arbitre dans les conflits inter-tribaux.
Pacte défensif, le serment d’« Aqaba » tel qu’il est rapporté par Ibn Ishaq définit aussi les orientations de l’État islamique à venir : Il appelle tout à la fois à la paix, entre les croyants, ici entre les tribus arabes de Yâthrib qui sont en guerre à l’arrivée de Muhammad, et à la guerre, contre les « infidèles » et au nom de Dieu... (ce que ne fit jamais le Christ)

Ce premier embryon d’organisation communautaire est complété par ce qu’Ibn Ishaq nomme « le pacte entre les Émigrés « muhâjirûn » et les Ansâr-s », les ansâr-s étant les nouveaux convertis originaires de Yâthrib : Muhammad y invite notamment à la fraternisation entre les deux groupes, dans le but de créer une communauté solide et indivisible... (ça c'est loupé car sitôt qu'il disparaît les sunnites et les chi'ites se déchirent et le font encore aujourd'hui entraînant dans leur querelles meurtrières le reste du monde)

C’est la véritable naissance de la « Communauté des Croyants », nouvelle forme politique dont le fondement social n’est plus les liens familiaux ou tribaux, mais bien la foi.

Muhammad et ses compagnons réalisent ainsi le verset coranique : « Que soit formée de vous une communauté qui appelle au bien, recommande la bonne action et réprouve ce qui est blâmable » (c'est une question d’interprétation vendre des être humains en esclavages, tuer hommes femmes et enfants parce qu'il ne croit pas en la même chose que moi démolir tout ce que je rencontre pour en extraire l'or et annihiler le passé je trouve plutôt cela blâmable voir criminel) (Coran, III, 104).

Une fois la victoire contre La Mecque acquise, et la communauté agrandie par la conversion des tribus Mecquoises et par les premières conquêtes (spontanément évidemment) il est donc cohérent que cette nouvelle entité politique se structure à partir des lois contenues dans le texte coranique, qu’elle a également pour but de mettre en œuvre de la manière la plus juste possible, conformément à la volonté divine. (et aux intérêts particuliers)
La révélation mahométane contient en effet nombre de commandements organisant la vie sociale : Appelées « hudûd », ces règles portent notamment sur les crimes et les punitions qui doivent les sanctionner, l’héritage, le mariage, ainsi que les obligations religieuses.

Au sein de cette communauté nouvelle qui se forme donc avec une rapidité extrême, Muhammad est d’emblée reconnu comme le chef évident et légitime. Considéré comme l’Envoyé de Dieu, le vecteur de la dernière révélation il est en effet appelé « Sceau des Prophètes », c’est-à-dire celui qui clôt définitivement la révélation abrahamique il est également un prédicateur et le guide (« imam ») de la communauté religieuse, la nouvelle organisation Médinoise se construisant sur la foi, communauté religieuse et communauté politique se confondent et toutes les prérogatives sont ainsi dévolues à Muhammad. (il n'y a pas de mal à se faire du bien, il révèle, il instruit, il gouverne et commande les autres tout les autres ne sont tout juste bon qu' à écouter, subir, et obéir se sont en effet de merveilleuses perspectives)

La ville même d’origine de cette communauté nouvelle, son lieu de naissance, tire son nom (et son existence) directement de Muhammad : C’est pourquoi elle s’appelle « madînat al-Nabî », « la ville du Prophète », ce qui a donné le nom « Médine ». Bâtie dès l’origine contre un ennemi, contre une menace, cette communauté est également militaire, d’autant plus que sa pauvreté originelle la pousse à attaquer des caravanes commerciales afin d’assurer sa subsistance... Se met dès lors en place une idéologie de conquête, de prise de butin, qui marque durablement l’État islamique. (rien n'a changé seul les armes peut-être)

En 624, l’attaque par les musulmans d’une caravane appartenant au chef du clan des Ummayades déclenche la bataille de Badr, les musulmans l’emportent malgré leur infériorité numérique : Ce triomphe – seul affrontement militaire mentionné dans le Coran – soutient une conception sacrée de la victoire, considérée comme un don de Dieu et la preuve de son soutien, et donc de la justesse du combat mené par les musulmans... (religion de paix, et d'amour vous dit-on il faut le prendre pour argent comptant)

En décembre 629, des négociations entre Muhammad et le chef du clan umayyade Abû Sufyân aboutissent à l’amnistie pour l’ensemble des habitants de La Mecque, dont une majorité se convertit alors à l’islam. Détruisant les idoles, le Prophète transforme le sanctuaire païen de La Mecque en sanctuaire musulman, où il effectue un pèlerinage peu de temps avant sa mort... Lorsque celle-ci survient, en 632, Muhammad a fait bien plus que de remplir sa mission prophétique : Il a non seulement transmis la révélation coranique aux populations environnantes, mais aussi lancé un mouvement de conquête territoriale qui se poursuit assurant aux musulmans le contrôle d’un immense empire, (qu'il espère voir renaître en l'agrandissant encore) il a précisé, dans l’allocution connue sous le nom de « Discours de l’Adieu », les principaux points de la loi islamique :
Il a instauré, en l’islamisant, le rituel à l’origine païen du pèlerinage à La Mecque.
Il a assuré la cohésion d’une communauté fondée sur la foi et le respect des règles coraniques.
Il a enfin fondé, lors de l’Hégire, les premières mosquées, celle de Qubâ (aux abords de Médine) et celle qui est appelée « masjid al-Nabawî », « mosquée du Prophète », où aurait eu lieu la première prière du vendredi effectuée à Médine.

Toutes les bases de l’islam, comme religion mais aussi en tant que modèle d’organisation sociale et politique, sont donc jetées au moment de la mort de Mahomet. Prophète – prédicateur - chef militaire - politique et religieux - Mahomet parvient en moins de 20 ans à rassembler autour de lui un très grand nombre d’hommes prêts à former une communauté nouvelle...

Même si des divisions importantes demeurent, notamment entre anciens et nouveaux convertis, et entre Mecquois qurayshites et ansâr. Il est véritablement non seulement le fondateur, mais le pivot autour duquel tout s’organise, après sa mort, et dans l’absence d’indications précises concernant sa succession, il faut créer une institution spécifique pour prendre sa suite : Le califat.

Se réclamant de la même racine que les deux autres monothéismes, l'islam prêche un message universel, adressé à toute l'humanité. Les premiers musulmans se sentent proches spirituellement des communautés juives et chrétienne avec lesquelles ils partagent de nombreuses croyances et pratiques... Aux yeux des musulmans, l'adhésion de ces deux communautés religieuses au message de l'islam semble couler de source. (j'en reste ébaubie)

A la Mecque déjà, le Coran raconte l'histoire des prophètes et des rois hébreux (Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Salomon, David,...), invitant les musulmans à prendre exemples sur leur patience face aux épreuves et à espérer en Dieu.
Les musulmans observent jeûnes et prières (les musulmans prient initialement en direction de Jérusalem) et font la promotion des mêmes valeurs morales.
TOMBE DE MAHOMET
De même, certains interdits alimentaires bien que moins contraignants en islam rappellent ceux imposés par la casherout (nourriture autorisée aux juifs). Arrivés à Médine, les musulmans commémorent par le jeûne de `Âshûrâ' le jour où Moïse et ses disciples sont sauvés de Pharaon.

Certains juifs, à l'instar du rabbin `Abd Allâh Ibn Salâm, reconnaissent en Mahomet le prophète tant attendu et embrassent l'islam. Mais les Juifs de Médine ne se convertissent pas en masse pour autant. Au fil du temps, les musulmans déchantent et prennent leurs distances avec les Gens du Livre. La rupture est marquée lorsque la direction de la prière devient la Ka`bah à la Mecque et non plus Jérusalem.

8 juin 632 - Mort du prophète Mahomet - Herodote.net
www.herodote.net/8_juin_632-evenement-6320608.php
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Mahomet ( 571-632) et les débuts de l'Islam - Les clés du ...
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MAHOMET : Biographie de MAHOMET - JeSuisMort.com
www.jesuismort.com/biographie.../biographie-mahomet-1385.php
Âgé de soixante-trois ans, il décédera vers le 8 juin 632 à Médine. Il est le prophète de l'Islam et le créateur du premier État musulman. L'année de naissance ...






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