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AOÛT 2015...
Cette
page concerne l'année 632 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA
MORT DE MAHOMET.
Mahomet
naît à la fin du VIe siècle, vers 570, à la Mecque, cité
caravanière vivant du commerce des marchandises transitant de l'Inde
vers l'Occident via Aden puis la Syrie, en traversant le désert de
la Péninsule Arabique. Âgé de 63 ans, il décède vers le 8 juin
632 à Médine. (le 13 du mois de Rabi' premier, selon le calendrier
arabe). Il est le prophète de l'Islam et le créateur du premier
État musulman.
Le
Prophète de l'islam décède suite à une fièvre douloureuse. Il a
environ 63 ans. Sa tombe est creusée à l'endroit même de sa mort.
À
l'instant de mourir, il a achevé par les armes l'unification de la
Péninsule Arabe. Mais bien qu'il ait eu neuf femmes légitimes, il
ne laisse aucun fils survivant susceptible de lui succéder à la
tête des croyants. (Allah n'a pas voulu que
son nom soit perpétué par sa descendance.) Mahomet offre
l'image d'un homme énergique mais aussi pénétré de sa mission
divine... (comme tout les gourous mystiques
c'est d'ailleurs comme cela qu'il dupent le mieux les naïfs)
Il
se défend d'être poète et se juge incapable d'inventer par
lui-même quoi que ce soit de comparable au Coran. (et
pourtant !)
Il
se reconnaît faillible et ne se veut en rien différent des autres
hommes.
C'est
un guerrier qui ne rechigne pas à donner la mort.
Il
aime les femmes et ne s'en cache pas.
Il
consacre par ailleurs beaucoup de temps à la prière et dédaigne
les richesses de ce monde.
Si
la vie du Prophète de l’islam est relativement bien connue, faire
sa biographie se révèle toutefois difficile, en raison notamment du
manque d’objectivité des sources existantes (la principale étant
une œuvre hagiographique rédigée par Ibn Ishâq au VIIIe siècle,
appelée la Sîrat Rasûl Allah ou Biographie de l’Envoyé de
Dieu). Mais l’intérêt principal d’une telle biographie, dans
une perspective historique, réside surtout dans l’analyse du rôle
qu’il joue personnellement dans la formation de l’islam, analyse
qui permet de mieux comprendre les fondations de cette religion et de
la civilisation à laquelle elle donne lieu. (Civilisation
de meurtre viol et assassinat dès lors qu'on la lit avec des yeux
fanatiques)
Loin
d’être le simple vecteur de la nouvelle Révélation, Mahomet, en
raison du contexte social dans lequel il évolue et des difficultés
qu’il rencontre, oriente dès ses débuts l’islam vers le
politique (politique qu’il est obligé d’organiser de manière à
promouvoir la nouvelle religion).
À
la fondation de l’islam en tant que religion, à travers la
prédication coranique, s’adjoint donc la fondation de l’État
islamique, (de funeste mémoire et qu'une
poignée de malades vient de ressusciter) centré sur la ville
nouvellement créée de Médine : de l’Hégire (622) à la
mort du Prophète (632) s’étend une période très courte, mais
fondamentale de l’histoire de l’Islam, où s’organisent les
premières institutions ainsi que les orientations majeures de la
nouvelle Communauté des Croyants. (10 ans qui
ont fait du Proche orient le nid de moult désastres dont nous nous
serions passés et dont nous nous passerions bien encore).
Mahomet,
marchand Mecquois avant la révélation coranique, Muhammad (de son
nom arabe) est un représentant presque parfaitement typique de
l’aristocratie marchande de La Mecque.
Membre
de la tribu des Quraysh qui domine alors la ville, il fait partie des
Hashîmites, l’un des deux clans principaux de la tribu. Il est
recueilli par son oncle maternel Abû Tâlib après la mort de ses
parents : Cet homme influent est en mesure de lui garantir une
protection assez importante dans la ville, et sera l’un de ses
premiers partisans.
La
Mecque est alors une ville prospère, qui tire sa richesse de 2
éléments : Le commerce et les pèlerinages (on y trouve en
effet un sanctuaire païen, qui attire un grand nombre de personnes.
Elle
a également sur sa région une supériorité militaire certaine.
C’est là que Muhammad mène, jusqu’à ses 40 ans environ, une
vie de marchand ordinaire, profession caractéristique de la tribu
des Quraysh, à qui elle a permis de s’enrichir...
Il
fait un beau mariage en épousant une riche veuve, Khadîja, de 20
ans plus âgée que lui et dont il est l’homme de confiance depuis
la fin de son adolescence, (cela porte un nom
je crois...) il en a 4 filles, dont Fâtima qu’il mariera au
fils de son protecteur, ‘Alî ibn Abû Tâlib.
Citadin,
sédentaire, habitué au maniement des armes en raison des conflits
qui opposent parfois les tribus Mecquoises à d’autres tribus,
Muhammad sait lire, écrire et calculer, et a, en tant que marchand,
une bonne connaissance des produits d’échange.
Son
métier a également pu lui permettre de voyager, notamment en
accompagnant des caravanes commerciales vers la Syrie.
Le
récit traditionnel de sa vie insiste enfin sur l’importance des
liens familiaux, fondamentaux dans une Arabie du VIIe siècle qui
s’organise sur une base tribale, voire clanique, l’opposition
entre les deux clans principaux de la tribu des Quraysh, les
Hashîmites et les Umayyades, sera effectivement un enjeu essentiel
dans les premiers temps de l’islam. (près de
1 400 ans plus tard rien n'est changé)
La
prédication coranique, la première révélation, effectuée par le
truchement de l’ange Gabriel et contenant la sourate 96 du Coran, a
lieu vers 610-611 sur une montagne non loin de La Mecque.
C’est
à partir de 615 que Muhammad commence à prêcher la « nouvelle
religion » dans la société Mecquoise, et notamment au sein du
clan hashîmite... La prédication coranique se heurte toutefois très
vite à l’opposition des Umayyades, qui redoutent de voir détruire
le sanctuaire Mecquois et, avec lui, les bénéfices que rapportent
les pèlerinages... (cela explique bien des
choses sur l’engouement idolâtre, que les musulmans ont pour la
Kaaba).
Les
attaques contenues dans la prédication elle-même contre les
Mecquois, dont le paganisme et l’amour de la richesse sont
dénoncés, poussent même certains Hashîmites à s’élever contre
Muhammad, surtout lorsque Abû Lahab, l’un de ses détracteurs,
devient le chef du clan après la mort d’Abû Tâlib en 619.
C’est
que l’organisation sociale de La Mecque, fondée sur les liens
tribaux, est également remise en cause par la prédication
mahométane, qui promeut le modèle d’une communauté de croyants
égaux. (un pieux mensonge)
En
conséquence de cette situation, Muhammad, de plus en plus isolé,
quitte La Mecque en 622 avec ses partisans : C’est l’Hégire,
« la séparation » ou « l’exil » (« hijra »
en arabe).
L’importance
primordiale de cette rupture est manifestée par le choix (sous le
calife ‘Umar) de cette date comme début du calendrier musulman :
C’est à ce moment en effet que l’islam, déjà affirmé depuis
quelques années comme religion, atteste de sa vocation à former une
communauté politique. Un premier serment est prêté par 70 notables
représentant les tribus arabes de l’oasis de Yâthrib, la future
Médine, située à 350 km environ au nord-ouest de La Mecque...
A
‘Aqaba où ils rencontrent Muhammad : Le reconnaissant comme
prophète, ils jurent de le défendre et de le protéger, tandis que
Muhammad se voit investi du rôle d’arbitre dans les conflits
inter-tribaux.
Pacte
défensif, le serment d’« Aqaba » tel qu’il est
rapporté par Ibn Ishaq définit aussi les orientations de l’État
islamique à venir : Il appelle tout à la fois à la paix,
entre les croyants, ici entre les tribus arabes de Yâthrib qui sont
en guerre à l’arrivée de Muhammad, et à la guerre, contre les
« infidèles » et au nom de Dieu... (ce
que ne fit jamais le Christ)
Ce
premier embryon d’organisation communautaire est complété par ce
qu’Ibn Ishaq nomme « le pacte entre les Émigrés
« muhâjirûn » et les Ansâr-s », les ansâr-s
étant les nouveaux convertis originaires de Yâthrib : Muhammad
y invite notamment à la fraternisation entre les deux groupes, dans
le but de créer une communauté solide et indivisible...
(ça c'est loupé car sitôt qu'il disparaît les sunnites et les
chi'ites se déchirent et le font encore aujourd'hui entraînant dans
leur querelles meurtrières le reste du monde)
C’est
la véritable naissance de la « Communauté des Croyants »,
nouvelle forme politique dont le fondement social n’est plus les
liens familiaux ou tribaux, mais bien la foi.
Muhammad
et ses compagnons réalisent ainsi le verset coranique : « Que
soit formée de vous une communauté qui appelle au bien, recommande
la bonne action et réprouve ce qui est blâmable » (c'est
une question d’interprétation vendre des être humains en
esclavages, tuer hommes femmes et enfants parce qu'il ne croit pas en
la même chose que moi démolir tout ce que je rencontre pour en
extraire l'or et annihiler le passé je trouve plutôt cela blâmable
voir criminel) (Coran, III, 104).
Une
fois la victoire contre La Mecque acquise, et la communauté agrandie
par la conversion des tribus Mecquoises et par les premières
conquêtes (spontanément évidemment)
il est donc cohérent que cette nouvelle entité politique se
structure à partir des lois contenues dans le texte coranique,
qu’elle a également pour but de mettre en œuvre de la manière la
plus juste possible, conformément à la volonté divine. (et
aux intérêts particuliers)
La
révélation mahométane contient en effet nombre de commandements
organisant la vie sociale : Appelées « hudûd »,
ces règles portent notamment sur les crimes et les punitions qui
doivent les sanctionner, l’héritage, le mariage, ainsi que les
obligations religieuses.
Au
sein de cette communauté nouvelle qui se forme donc avec une
rapidité extrême, Muhammad est d’emblée reconnu comme le chef
évident et légitime. Considéré comme l’Envoyé de Dieu, le
vecteur de la dernière révélation il est en effet appelé « Sceau
des Prophètes », c’est-à-dire celui qui clôt
définitivement la révélation abrahamique il est également un
prédicateur et le guide (« imam ») de la communauté
religieuse, la nouvelle organisation Médinoise se construisant sur
la foi, communauté religieuse et communauté politique se confondent
et toutes les prérogatives sont ainsi dévolues à Muhammad. (il
n'y a pas de mal à se faire du bien, il révèle, il instruit, il
gouverne et commande les autres tout les autres ne sont tout juste
bon qu' à écouter, subir, et obéir se sont en effet de
merveilleuses perspectives)
La
ville même d’origine de cette communauté nouvelle, son lieu de
naissance, tire son nom (et son existence) directement de Muhammad :
C’est pourquoi elle s’appelle « madînat al-Nabî »,
« la ville du Prophète », ce qui a donné le nom
« Médine ». Bâtie dès l’origine contre un ennemi,
contre une menace, cette communauté est également militaire,
d’autant plus que sa pauvreté originelle la pousse à attaquer des
caravanes commerciales afin d’assurer sa subsistance... Se met dès
lors en place une idéologie de conquête, de prise de butin, qui
marque durablement l’État islamique. (rien
n'a changé seul les armes peut-être)
En
624, l’attaque par les musulmans d’une caravane appartenant au
chef du clan des Ummayades déclenche la bataille de Badr, les
musulmans l’emportent malgré leur infériorité numérique :
Ce triomphe – seul affrontement militaire mentionné dans le
Coran – soutient une conception sacrée de la victoire,
considérée comme un don de Dieu et la preuve de son soutien, et
donc de la justesse du combat mené par les musulmans... (religion
de paix, et d'amour vous dit-on il faut le prendre pour argent
comptant)
En
décembre 629, des négociations entre Muhammad et le chef du clan
umayyade Abû Sufyân aboutissent à l’amnistie pour l’ensemble
des habitants de La Mecque, dont une majorité se convertit alors à
l’islam. Détruisant les idoles, le Prophète transforme le
sanctuaire païen de La Mecque en sanctuaire musulman, où il
effectue un pèlerinage peu de temps avant sa mort... Lorsque
celle-ci survient, en 632, Muhammad a fait bien plus que de remplir
sa mission prophétique : Il a non seulement transmis la
révélation coranique aux populations environnantes, mais aussi
lancé un mouvement de conquête territoriale qui se poursuit
assurant aux musulmans le contrôle d’un immense empire, (qu'il
espère voir renaître en l'agrandissant encore) il a précisé,
dans l’allocution connue sous le nom de « Discours de
l’Adieu », les principaux points de la loi islamique :
Il
a instauré, en l’islamisant, le rituel à l’origine païen du
pèlerinage à La Mecque.
Il
a assuré la cohésion d’une communauté fondée sur la foi et le
respect des règles coraniques.
Il
a enfin fondé, lors de l’Hégire, les premières mosquées, celle
de Qubâ (aux abords de Médine) et celle qui est appelée « masjid
al-Nabawî », « mosquée du Prophète », où aurait
eu lieu la première prière du vendredi effectuée à Médine.
Toutes
les bases de l’islam, comme religion mais aussi en tant que modèle
d’organisation sociale et politique, sont donc jetées au moment de
la mort de Mahomet. Prophète – prédicateur - chef militaire -
politique et religieux - Mahomet parvient en moins de 20 ans à
rassembler autour de lui un très grand nombre d’hommes prêts à
former une communauté nouvelle...
Même
si des divisions importantes demeurent, notamment entre anciens et
nouveaux convertis, et entre Mecquois qurayshites et ansâr. Il est
véritablement non seulement le fondateur, mais le pivot autour
duquel tout s’organise, après sa mort, et dans l’absence
d’indications précises concernant sa succession, il faut créer
une institution spécifique pour prendre sa suite : Le
califat.
Se
réclamant de la même racine que les deux autres monothéismes,
l'islam prêche un message universel, adressé à toute l'humanité.
Les premiers musulmans se sentent proches spirituellement des
communautés juives et chrétienne avec lesquelles ils partagent de
nombreuses croyances et pratiques... Aux yeux des musulmans,
l'adhésion de ces deux communautés religieuses au message de
l'islam semble couler de source. (j'en reste
ébaubie)
A
la Mecque déjà, le Coran raconte l'histoire des prophètes et des
rois hébreux (Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Salomon, David,...),
invitant les musulmans à prendre exemples sur leur patience face aux
épreuves et à espérer en Dieu.
Les
musulmans observent jeûnes et prières (les musulmans prient
initialement en direction de Jérusalem) et font la promotion des
mêmes valeurs morales.
TOMBE DE MAHOMET |
De
même, certains interdits alimentaires bien que moins contraignants
en islam rappellent ceux imposés par la casherout (nourriture
autorisée aux juifs). Arrivés à Médine, les musulmans commémorent
par le jeûne de `Âshûrâ' le jour où Moïse et ses disciples sont
sauvés de Pharaon.
Certains juifs, à l'instar du rabbin `Abd Allâh Ibn Salâm, reconnaissent en Mahomet le prophète tant attendu et embrassent l'islam. Mais les Juifs de Médine ne se convertissent pas en masse pour autant. Au fil du temps, les musulmans déchantent et prennent leurs distances avec les Gens du Livre. La rupture est marquée lorsque la direction de la prière devient la Ka`bah à la Mecque et non plus Jérusalem.
Certains juifs, à l'instar du rabbin `Abd Allâh Ibn Salâm, reconnaissent en Mahomet le prophète tant attendu et embrassent l'islam. Mais les Juifs de Médine ne se convertissent pas en masse pour autant. Au fil du temps, les musulmans déchantent et prennent leurs distances avec les Gens du Livre. La rupture est marquée lorsque la direction de la prière devient la Ka`bah à la Mecque et non plus Jérusalem.
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juin 632 - Mort du prophète Mahomet - Herodote.net
www.herodote.net/8_juin_632-evenement-6320608.php
25
juil. 2015 - 8 juin 632 : mort du prophète Mahomet - Le messager
d\'Allah laisse une Arabie unifiée, parée pour conquérir l\'Orient
méditerranéen. ... Mahomet soumet à son autorité la péninsule
arabe en une dizaine d'années. Après sa ...
Mahomet
( 571-632) et les débuts de l'Islam - Les clés du ...
www.lesclesdumoyenorient.com
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7
déc. 2012 - Si la vie du Prophète de l'islam est relativement bien
connue, faire sa ... effet que l'islam, déjà affirmé depuis
quelques années comme religion, ...
MAHOMET
: Biographie de MAHOMET - JeSuisMort.com
www.jesuismort.com/biographie.../biographie-mahomet-1385.php
Âgé
de soixante-trois ans, il décédera vers le 8 juin 632 à Médine.
Il est le prophète de l'Islam et le créateur du premier État
musulman. L'année de naissance ...
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