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AOÛT 2015...
Cette
page concerne l'année 645 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
MEURTRES
ET COUPS D’ÉTAT CONSOLIDENT CURIEUSEMENT LE POUVOIR DE LA FAMILLE IMPÉRIALE.
L'incident
d'Isshi (乙巳の変,
Isshi no Hen?), est appelé d'après le nom
zodiacal de l'année 645 au cours de laquelle se produit un important
événement de l'histoire impériale japonaise... L'incident consiste
en la réussite d'un complot de Nakatomi no Kamatari, du prince Naka
no Ōe et d'autres complices qui conspirent pour éliminer la branche
principale du clan Soga et qui commencent avec l'assassinat de Soga
no Iruka.
À
la mort de son père l'empereur Jomei, en 642, sa mère devient
impératrice sous le nom de Kōgyoku. Durant ce premier règne, le
clan Soga acquiert un pouvoir quasi total sur la cour.
En
644, celui qui n'est encore que le prince Naka no Ōe planifie un
coup d'État avec Nakatomi no Kamatari et Soga no Kurayamada no
Ishikawa no Maro. L'année suivante, il assassine Soga no Iruka à la
cour, en face du trône de Kōgyoku. Bien que l'assassinat ne se soit
pas déroulé comme prévu, Iruka est tué, et son père et
prédécesseur Soga no Emishi se suicide peu après. À la suite de
l'incident, les partisans d'Iruka se dispersent sans combattre, et
Naka no Ōe est nommé prince héritier. Il épouse également la
fille de son allié Soga no Kurayamada, s'assurant ainsi le soutien
d'une partie importante du pouvoir du clan Soga...
Choquée,
Kōgyoku abdique en faveur de son fils.
Durant
son règne, c'est en fait Naka no Ōe qui dirige de facto le Japon.
Le
prince Naka no Ôe, futur empereur Tenji (668) et Nakatomi no
Kamatari (le fondateur du clan Fujiwara) dirigent un complot contre
le clan Soga. Ils assassinent Soga no Iruka, coupable d’avoir
installé sur le trône, entre autres, une femme, veuve d’un
précèdent empereur décédé.
Ils
cherchent à instaurer des réformes pour mettre fin à l’hégémonie
des clans : Réformes agraire et administrative, libération des
esclaves suivant le modèle Chinois. Le clan des Nakatomi s'empare du
pouvoir.
Cet
assassinat a lieu le 10 juillet 645 (date Japonaise traditionnelle :
12e jour du 6e mois de l'année 645) lors d'une cérémonie de cour
pendant laquelle des mémoriaux des 3 Royaumes de Corée sont lus à
l'impératrice Kōgyoku par Ishikawa no Maro.
Le
prince Naka no Ōe a élaboré des préparatifs détaillés :
Les portes du palais sont fermées, plusieurs gardes sont corrompus,
une lance est dissimulée dans le hall où la cérémonie doit avoir
lieu et 4 hommes armés reçoivent l'ordre d'attaquer Iruka.
Cependant, quand il devient clair que les 4 hommes sont trop effrayés
pour exécuter les ordres, Naka no Ōe se précipite lui-même sur
Iruka et le blesse à la tête et aux épaules... Celui-ci n'est pas
tué sur le coup, et demande une enquête.
Le
prince Naka no Ōe plaide sa cause devant l'impératrice Kōgyoku et
quand elle se retire pour examiner la question, les 4 gardes se
précipitent sur Iruka pour l'achever.
Peu
de temps après, Soga no Emishi, le père d'Iruka, se tue en mettant
le feu à sa résidence. L'incendie détruit la copie manuscrite du
Tennōki et bien d'autres trésors impériaux conservés par les Soga
en vue de leur sauvegarde, mais Fune no Fubitoesaka sort rapidement
le Kokki des flammes. Il l'a plus tard présenté à Naka no Ōe mais
il ne reste plus aucune copie connue de l’œuvre.
La
scène s'est réellement déroulée en présence de Kōgyoku.
L'impératrice réagit à ce choc en décidant de renoncer au trône.
La société Japonaise pendant la période Asuka est sensible aux
questions de « pollution », à la fois spirituelle et
personnelle... Un décès (en particulier un meurtre violent
matériellement proche de l'impératrice) est considéré comme
faisant partie des pires actes possibles de « pollution »...
Un événement si étonnant que cela justifie des jours de réclusion
dans un processus à l'issue incertaine afin de tenter de remédier à
ce qui a été interprété comme une sorte de blasphème.
Bien
que Kōgyoku désire abdiquer immédiatement en faveur de Naka no Ōe,
Nakatomi no Kamatari fait valoir que le trône doit passer plutôt à
son frère ainé, Furuhito no Ōe, ou à son oncle maternel (frère
de Kōgyoku), le prince Karu.
Furuhito
no Ōe résout la question en déclarant son intention de renoncer à
toute prétention au trône en prenant la tonsure des moines
bouddhistes. Ce même jour, Furuhito no Ōe se rase la tête au
Hōkō-ji, en plein air entre le hondo et la pagode. À ce moment,
Kōgyoku abdique en faveur de son frère qui peu après accède au
trône en tant qu'empereur Kōtoku (645-654). Après la mort de
Kōtoku, Kōgyoku monte une nouvelle fois sur le trône sous le nom
de Saimei (règne de 655-661), avant que Naka no Ōe lui-même
n'accède finalement au trône en tant qu'empereur Tenji (661-672).
Soga
no Iruka (蘇我入鹿)
(? - 12 juin 645) est un noble qui joue un rôle important à la
cour pendant la période Yamato. Il est un membre du clan Soga
puisqu'il est le fils de Soga no Emishi ; Il est assassiné par
le prince Naka no Ōe (le futur empereur Tenji) et Nakatomi no
Kamatari lors de l'« incident d'Isshi ».
L'impératrice
Kōgyoku (皇極天皇,
Kōgyoku Tennō?, 594 - 24 août 661, qui a
régné une seconde fois sous le nom de Saimei (斉明天皇,
Saimei Tennō?) est à la fois le 35e et le
37e dirigeant impérial du Japon, selon l'ordre traditionnel de la
succession. C'est l'arrière-petite-fille de l'empereur Bidatsu, et
son nom de naissance est princesse Takara.
Cette année, Hitsugi no Miko et Shima no Ōomi travaillent ensemble sur le Tennōki et le Kokki et composent la vraie histoire des différents nobles de la cour... Lors de l'incident d'Isshi en 645, la résidence de Soga no Emishi (un successeur de Soga no Umako) est réduite en cendres.
Après
la mort de Kōtoku en 655, il refuse à nouveau de monter sur le
trône et sa mère redevient impératrice sous le nom de Saimei.
Cependant, comme sous le règne de Kōtoku, c'est le prince héritier
qui règne dans les faits.
Le 13e jour alors que Soga no Emishi est sur le point d'être tué, les flammes brûlent le Tennōki, le Kokki et des trésors. Fune no Fubito Esaka se saisit rapidement du Kokki en flammes et le présente au Prince Naka no Ōe (Tenji Tennō).
Le 13e jour alors que Soga no Emishi est sur le point d'être tué, les flammes brûlent le Tennōki, le Kokki et des trésors. Fune no Fubito Esaka se saisit rapidement du Kokki en flammes et le présente au Prince Naka no Ōe (Tenji Tennō).
Le
13 novembre 2005, les restes de la résidence de Soga no Iruka sont
découverts à Asuka dans la préfecture de Nara, corroborant la
description du Nihon Shoki.
L'empereur
Tenji (天智天皇,
Tenji Tennō?, 626 - 672), aussi connu sous
les noms de Prince Naka no Ōe (中大兄皇子,
Naka no Ōe no Ōji?) et d'empereur Tenchi,
est le 38e empereur du Japon, selon l'ordre traditionnel de la
succession.
En
660, le royaume Coréen de Paekche est attaqué et presque détruit
par le royaume voisin de Silla, et le Japon vient en aide aux
loyalistes Paekche pour tenter de récupérer leur territoire. Saimei
part avec une armée sur la côte ouest du Japon, et meurt en 661
alors qu'elle est sur le point d'embarquer pour la Corée.
Naka
no Ōe succède à sa mère sous le nom d'empereur Tenji. Durant son
règne, il compile le premier code des lois du Japon qui soit connu
des historiens modernes en 662.
Il
envoi une armée de soutien en Corée en 663 avec à sa tête Abe no
Hirafu, elle est vaincue par les armées coalisées des Silla et de
la Chine des Tang au cours de la bataille de Hakusukinoe.
En
667, il déplace sa capitale de Naniwa à Ōtsu sur le lac Biwa.
Il
a régné de 661 à sa mort. Tenji est fils de l'empereur Jomei et de
l'impératrice Kōgyoku. Il a de nombreuses épouses et enfants.
Princesse
Yamato Hime, fille du prince Furuhito no Ohoye ; élevée au
rang d'impératrice en 668.
Soga
Ochi no Iratsume, fille de Soga no Ishikawamaro ; épouse
impériale; + vers 651; dont il a 3 enfants :
- Princesse Ohota (Ota), née en 643, morte en 667, mariée à l'empereur Temmu, son oncle.
- Princesse Unosarara, née en 645, mariée à l'empereur Temmu, son oncle, élevée au rang d'impératrice en 672, accède au trône en 686 sous le nom d'impératrice Jitō, morte en 702.
- Prince Takeru, né en 651 mort en 658
Soga
Mei no Iratsume, fille de Soga Ishikawamaro, épouse impériale, dont
il a 2 enfants :
- Princesse Minabe, née vers 658, mariée à son cousin le prince Takechi, fils aîné de l'empereur Tenmu et de Munakata no Amako no Iratsume (654 + 696)
- Princesse Abe, née en 661, mariée au prince Kusakabe, son cousin et neveu, fils de l'empereur Temmu et de l'impératrice Unosarara, accède au trône en 707 sous le nom de Gemmei, puis abdique en 715 meurt en 721.
Abe
Tachibana no Iratsume, fille de Abe no Kurahashi Maro, épouse
impériale; morte 681, dont il a 2 enfants :
- Princesse Asuka, morte en 700, mariée à son cousin le prince Osakabe (mort en 705), fils de l'empereur Temmu et de Shishihito no Kajihime no Iratsume
- Princesse Niitabe, morte en 699, mariée à l'empereur Temmu, son oncle.
Soga
Hitachi no Iratsume, fille de Soga no Akae, épouse impériale ;
dont il à un enfant :
- Princesse Yamabe, morte en 686, mariée à son cousin-neveu le prince Ohotsu (663 + 686), fils de l'empereur Temmu et de la princesse Ohota
Yakako
Iga no Uneme, concubine impériale, dont il eut un enfant :
- Prince Ōtomo, né en 648 (futur empereur Kōbun)
Oshinumi
no Shikobuko no Iratsume, fille de Wotatsu Oshinumi no Miyakko,
concubine impériale, dont il eut 3 enfants :
- Princesse Ohoye (Oe), morte en 699; mariée à son oncle l'empereur Temmu
- Prince Kahajima, né en 659 + en 691; marié à sa cousine la princesse Hatsusebe, fille de l'empereur Tenmu et de Shishihito no Kajihime no Hiratsume
- Princesse Izumi, + en 706; princesse vestale du Ise-jinju de 701-706
Kurikuma
no Kurohime no Iratsume, fille de Tokoma Kurikuma no Obito concubine
impériale, dont il eut un enfant :
- Princesse Minushi, morte 737
Koshi
no Mishi no Iratsume, concubine impériale, dont il eut un enfant :
- Prince Shiki, mort en 716, marié (A) à la princesse Taki (+ 751), fille de l'empereur Temmu et de Shishihito no Kajihime no Iratsume, marié (B) à Ki no Tochihime, fille de Ki no Morohito, dont il eut l'empereur Kōnin.
La
centralisation étatique se renforce peu à peu, sous l'empereur
Kōtoku la réforme de Taika (645-649) en définit les caractères et
de grands codes en posent les bases juridiques : Impôts,
répartition des terres, des catégories socioprofessionnelles sont
établis sur le modèle Tang et une grande capitale, Heijōkyō, dont
l’actuelle Nara n’est que le faubourg oriental, est tracée à
l’imitation de la Chang'an Chinoise. Des palais et de grands
sanctuaires bouddhiques y sont édifiés selon le style du continent.
Un édit somptuaire sur les sépultures met fin à la construction
des kofun.
Le
gouvernement favorise la construction des temples au détriment des
tombes. Les morts sont incinérés selon la tradition bouddhique. Ces
réformes aboutissent en 649 à la création d’une administration
en 8 départements. En 652 le gouvernement redistribue la terre à
grande échelle dans la région de la capitale.
Des
savants et techniciens Coréens puis Chinois viennent enseigner le
tissage de la soie, l’orfèvrerie, l’art de la laque et la
charpenterie, et, progressivement, la culture continentale pénètre
tous les aspects de la vie publique : Ecriture, arts,
techniques. L’imitation de la Chine, l’atmosphère de foi
bouddhique font de ces années le premier âge d’or de l’art
Japonais. La grande famille des Fujiwara prend une influence durable
à la cour tandis que le clergé bouddhiste devient omniprésent.
Certains
historiens suggèrent que les « grandes réformes » n’ont
pas eu lieu à ce moment et qu'elles sont une invention des hommes
qui un siècle plus tard adapteront à l’archipel l’appareil
juridique Chinois (ritsu-ryo).
D’autres
affirment que les Soga, comme tous les grands ministres et empereurs
du VIe et VIIe siècle, sont des Coréens. Il est sûr que le
Japon de cette époque est une mosaïque ethnique et culturelle
complexe, et que de nombreuses communautés se superposent :
Groupes
peuplant l’archipel depuis l’Antiquité et parvenus à des degrés
divers de l’évolution technologique.
Émigrés
(kikajin) fuyant les conflits incessants de la Corée et les régions
du nord-est de la Chine alors en état de grande instabilité
politique.
L’époque
est celle d’une transformation des élites : Celles
d’autrefois, fondées sur les clans (uji) émergents depuis la fin
de l’âge de Fer et liées au culte des dieux du vieux Japon
d’avant le Bouddhisme, cèdent la place à de nouvelles familles en
pleine ascension sociale (kuge), tirant leur prestige et leur
autorité de leur capacité de gouverner et d’exercer des charges,
inscrites dans un système apte à faire rentrer régulièrement des
impôts. Le plus souvent les uji se transforment en kuge.
Naka
no Ōe commence son règne sous le nom de Tenji en 668. Il organise
le premier recensement de la population, standardise le registre des
familles nobles et établit un code juridique en 22 volumes (code
d’Ômi).
Après
sa mort le 7 janvier 672 le prince Ōtomo se proclame empereur du
Japon. Dès le mois de juin, la Guerre de Jinshin, guerre civile de
succession impériale, éclate entre Ōtomo et son oncle le prince
Ō-ama. Ōtomo, vaincu se suicide le 21 août (nom posthume Kōbun),
et son oncle règne sous le nom de Temmu (673-686). C'est selon la
tradition le grand réorganisateur de l’État selon le modèle
Chinois.
Temmu
décide de bâtir une cité-capitale selon un plan directeur à
grille géométrique. La Cour doit s’y installer ainsi que les
divers rouages des gouvernements civils, religieux, centraux et
provinciaux. Un réseau de route reliant les provinces à la capitale
est prévu. Fujiwara-kyō est inaugurée en 694 par l'impératrice
Jitō.
Sous
son règne est instituée une réforme agraire conçue selon le
principe Chinois de l’alternance : Les terres affectées à la
culture des plantes annuelles tournent régulièrement, afin que les
mêmes agriculteurs ne bénéficient pas toujours des meilleurs
champs. Des cadastres sont établis à l’échelle du village, la
population est recensée et des lots précaires sont attribués en
fonction du nombre de bouches à nourrir. Ce système permet une
meilleure rentabilité de l’impôt, les hommes devant fournir des
céréales et les femmes des rouleaux de soie.
À
sa mort le 1er octobre 686, son épouse l'impératrice consort Jitō
prend le pouvoir à la place de son fils le prince héritier Kusakabe
(686-697).
Le
prince Ōtsu, fils de l'empereur Tenji, est arrêté avec une
trentaine de personnes soupçonnées de complot, il se suicide. Jitō
promulgue le code Asuka Kiyomihara en 689.
Son
petit-fils Mommu (697-707) promulgue un grand recueil de lois sur le
modèle Chinois, le code de Taihō (701-702). Une haute école
médicale avec polyclinique est fondée dans la capitale (ouverture
en 703). À la mort de Mommu en 707 est célébré le dernier mogari,
rite funéraire en l'honneur du souverain antérieur au bouddhisme.
L'impératrice Gemmei règne jusqu'en 715. En 708 le Japon commence à
frapper sa première monnaie de bronze.
En
710, la capitale est transférée de Fujiwara-kyō à Heijō-kyō, ce
qui ouvre l'époque de Nara (fin en 794).
Ils
furent les premiers aristocrates du Japon à se convertir
au bouddhisme, s'opposant ainsi aux Nakatomi 中臣氏
(futur
Fujiwara), représentants du shinto à la Cour, et
aux Mononobe 物部氏
.
Le
vainqueur, Soga no Umako 蘇我
馬子 fait
désigner comme Ôkimi (souverain) le douzième fils de l'empereur
Kimmei, le prince Hatsusebe 長谷部皇子
qui
régnera sous le nom de Sushun tennô 崇峻天皇,
tandis que lui même apparait comme le plus puissant personnage du
royaume. Mais très rapidement il entre en conflit avec Sushun, et le
fait assassiner en 592.
En
plus de ses prouesses politiques, Umako avait également été un
fervent partisan du bouddhisme, ce qui a été un facteur clé de la
rivalité de longue date entre les pro-bouddhiste du clan Soga et les
anti-bouddhistes du clan Mononobe. Il entreprit la construction au
Japon du premier temple bouddhiste officiel, le Temple d'Asuka, la
salle principale avait été achevée en 596. On suppose que le kofun
d'Ishibutai à Asuka est la tombe de Soga no Umako.
Le
pouvoir d'Umako sort renforcé de cette crise, et les chefs du
Yamato, ébranlés par le meurtre de l'Ôkimi , désignent une femme
comme héritier de la monarchie. Elle devient Ôkimi et prend le nom
de Suiko 推古天皇.
Les
Soga sont liés par le sang à la famille royale. Les filles sont
mariées aux monarques, et les chefs du clan Soga, en devenant les
grands pères maternels des Ôkimis consolident leur position.
Au
début du VIe siècle, ils parviennent à placer sous leur domination
certains clans puissants d'immigrants venus de la péninsule, comme
les Aya du Yamato, et surtout prennent en charge 3 administrations
monarchiques ( appelés Kura « magasins »), dont
notamment Ôkura, « le grand magasin », qui correspond
aux finances.
(A
noter qu'aujourd'hui on appelle toujours le ministère des Finances
Ôkurashô大蔵省
« le
ministère du grand magasin »)
Par
ce biais, les Soga deviennent les grands argentiers de la monarchie.
Peu
de temps après la mort du Prince Régent Shôtoku Taishi, des
troubles mettent en péril l'assise gouvernementale pour la
succession au pouvoir. Les années 645 et 646 sont marquées par un
sanglant coup d'État, au cours duquel le clan Soga est écarté du
pouvoir. L'aide donné à l'Empereur par les Nakatomi, aboutit en 645
à la promulgation de la « réforme Taïka » qui, après
réaffirmation du principe solennelle de la seule autorité
Impériale, publie un édit en 646 proclamant que toutes les terres
appartiennent à l'État, qu'aucun noble ne peut posséder de terre
en son nom propre. Il définit un centre gouvernemental situé dans
le Yamato, avec gouvernement désigné, établissant un recensement
général de la population en vue de la redistribution des terres,
introduisant un nouveau système de taxes abolissant les anciennes.
En récompense de ses services, Nakatomi Kamatari reçoit le nom de Fujiwara que porte sa famille et crée la dynastie des Fujiwara qui régnera plus tard et sans partage sur le Japon.
L'attrait de la culture Chinoise est grande et beaucoup d'érudits partent pour le continent et en reviennent, rapportant avec eux livres, objets mais aussi des renseignements importants concernant les détails de l'administration des Tang qu'ils mettent à profit pour leur compte au Yamato.
En récompense de ses services, Nakatomi Kamatari reçoit le nom de Fujiwara que porte sa famille et crée la dynastie des Fujiwara qui régnera plus tard et sans partage sur le Japon.
L'attrait de la culture Chinoise est grande et beaucoup d'érudits partent pour le continent et en reviennent, rapportant avec eux livres, objets mais aussi des renseignements importants concernant les détails de l'administration des Tang qu'ils mettent à profit pour leur compte au Yamato.
Incident
d'Isshi — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_d'Isshi
L'incident
d'Isshi (乙巳の変,
Isshi no Hen), est appelé d'après le nom zodiacal de l'année 645
au cours de laquelle se produit un important événement de …
histoire
du japon - Japanmytho
japanmytho.over-blog.com/tag/histoire%20du%20japon/
25
juin 2013 - Ce que l'on a nommé l'incident d'Isshi, Isshi no Hen
乙巳の変
marque
la fin de la toute puissance ... L'année 645 devient ainsi l'an 1 de
Taika.
Histoire
du Japon de l'ère Jômon à aujourd'hui
karate-tourny27.fr/index.php?module=Japon
Les
années 645 et 646 sont marquées par un sanglant coup d'État, au
cours duquel le clan ... L'aide donné à l'Empereur par les
Nakatomi, aboutit en 645 à la ...... En 1936 on assiste à un
véritable coup d'État militaire, l'incident du 26 Février.
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