30 JUILLET 2015...
Cette
page concerne l'année 656 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !`
LA
BATAILLE DU CHAMEAU
Othman,
`Othmân ben `Affân ben al-`Âs ben Amîa ou, plus fréquemment
Othman ibn Affan (né en 576 et mort en 656), est le 3e calife de
l'islam. Il succède à Omar et règne de 644 à 656 (12 ans).
Selon
la tradition (Sunna), il est le premier Mecquois converti à l'islam.
Il se convertie avant l'Hégire, et a participé au premier exil des
musulmans en Abyssinie vers 620. Ses relations avec Mahomet sont
excellentes...
À
la mort de Mahomet en 632, il se forme une réunion, une Saqifa... A
noter que l'école chiite duo-décimaine explique qu'il n'appartient
pas à l'homme de choisir une fois que Dieu a décidé de quelque
chose...
Dans
le Coran, Dieu parle qu'il a privilégié certaines familles,
certaines filiations...
Selon
les chiites et d'après un verset du Coran, pour chaque prophète il
y a un guide.
Ceux
qui assistent à la Saqifa prennent Abu Bakr comme successeur. Il y a
la trace dans les hadiths de Boukhari qu'Ali s'est reclus dans sa
maison avec Fatima...
Ali
reste cependant un personnage emblématique dans l'histoire
musulmane, empreint d'un charisme incontestable. La plupart des
chaînes de transmission dans la doctrine ésotérique soufie et les
chaînes de transmissions chez les sunnites remontent à Ali.
Cependant, les chiites le considèrent comme détenteur des secrets
divins et de la signification ésotérique de l'islam, qui lui
auraient été transmis par Mahomet...
Ali
est également considéré comme le maître de la rhétorique arabe.
Il est l'auteur de nombreuses citations, sermons et réflexions qui
ont été recueillis dans divers livres tels que Nahj al Balagha (La
voie de l'éloquence), surtout étudié par les chiites.
En
revanche, les sunnites interprètent ces déclarations comme
l'expression d'une relation spirituelle étroite entre Mahomet et
Ali, et de son souhait qu'Ali, comme son cousin et beau-fils, hérite
à sa mort de ses responsabilités familiales, mais pas
nécessairement d'une appellation d'autorité politique. De nombreux
soufis interprètent aussi l'épisode comme un transfert de pouvoir
spirituel et le pouvoir de Muhammad. Ali, qu'ils considèrent comme
le wali par excellence.
Sur
la base de ce hadith, les chiites disent qu'Ali a plus tard insisté
pour que son autorité religieuse soit supérieure à celle d'Abou
Bakr et Omar...
La
bataille du chameau est une des batailles entre les premiers
musulmans, opposant le clan des Quraychites à La Mecque aux fidèles
d'Ali . Elle a lieu le 9 décembre 656 près de Bassorah.
À
l'issue de cette bataille, Ali est vivant et les deux chefs de
l'insurrection morts.
Ali
ne prête allégeance au nouveau calife, qu'après la mort de sa
femme Fatima Zahra six mois après la mort de Muhammad.
Ali
est cependant proclamé calife après la mort de `Uthman assassiné.
Deux
quraychites, Talha et Zoubayr, contestent cette nomination au titre
de calife. Ils prennent Bassorah et exterminent tous ceux qui sont
soupçonnés d'avoir participé à l'assassinat d'Uthman... Ils
envoient un message à Mu`awîya pour l'avertir qu'ils se disposent à
marcher contre `Alî qui campe aux environs avec une armée qui
attend le soutien des habitants de Bassorah.
Après
des tractations qui durent plusieurs jours, un petit matin de
décembre 656 les armées d'Alî passent à l'attaque. Vers midi
Talha est atteint par une flèche. Selon certains c'est Marwân qui a
tiré cette flèche mortelle. Talha meurt par hémorragie.
Ali
dit à Zoubayr un présage du prophète de l'islam qui mentionne leur
injuste confrontation . Se souvenant de ces propos Zoubayr quitte la
bataille et sur son chemin à Médine il est poignardé alors qu'il
prie.
Aïcha
assiste à la bataille depuis sa litière posée sur son chameau dont
les rênes sont tenues par un certain K'ab : « Ali
remarque avec inquiétude que les ennemis reforment leurs lignes de
bataille.
Ses
compagnons lancent une grêle de traits sur la litière d'Aïcha,
laquelle litière, hérissée d'un grand nombre de traits, dont aucun
ne pénètre à l'intérieur. Le frère de Ka'b, fils de Sour, tient
la bride du chameau. `Ali, ayant fait mander Mâlik, lui dit :
« Aussi longtemps que ces hommes verront ce chameau debout, ils
ne reculeront pas. Cherche à saisir la bride et à l'entraîner de
ce côté du champ de bataille. »
Mâlik,
à la tête d'une nombreuse troupe, livre un assaut et, d'un coup de
sabre, coupe la main du frère de Ka'b.... Un autre frère de
celui-ci s'approche et saisit la bride, en disant à Aïcha :
« C'est moi, le frère de Ka'b ! »
Aïcha réplique :
« C'est moi, le frère de Ka'b ! »
Aïcha réplique :
« Que
Dieu te récompense ! »
Quand
lui aussi a la main coupée, de même que tous ceux qui, au nombre de
70, ont, après lui, successivement saisi la bride, et que le chameau
ait résisté à tous les efforts que l'on fait pour l'emmener, `Ali
donne l'ordre de lui couper les jarrets...
Lorsque
l'armée de Bassorah voit le chameau tomber, elle se met à fuir, et
Aïcha, dans la litière renversée à terre, s'écrie :
« Père de Hasan, tu es le maître, sois clément ! »
`Ali ne répond pas. Il fait appeler Muhammad, fils d'Abu Bakr, et lui ordonne de ramener sa sœur en ville.
« Père de Hasan, tu es le maître, sois clément ! »
`Ali ne répond pas. Il fait appeler Muhammad, fils d'Abu Bakr, et lui ordonne de ramener sa sœur en ville.
Muhammad
s'étant approché, La main, qu'il met sous les rideaux de la litière
vient toucher la poitrine d'Aïcha, qui s'écrie:
« Qui est-ce qui ose toucher mon corps, qui n'a jamais senti le contact d'une autre main que celle du prophète de Dieu ? »
« C'est moi, ton frère », répond Muhammad
« Qui est-ce qui ose toucher mon corps, qui n'a jamais senti le contact d'une autre main que celle du prophète de Dieu ? »
« C'est moi, ton frère », répond Muhammad
« ne
crains rien. »
Aïcha
se rassure et rend grâces à Dieu. Muhammad la ramène à Bassorah
et la fait recevoir dans la maison d'Abdallah, fils de Khalaf, le
Khozâ`ite, l'un des notables de la ville.
`Ali
demeure sur le champ de bataille jusqu'à la nuit. Un grand nombre de
ses compagnons y ont trouvé la mort...
Après
la bataille, `Alî fait enterrer les morts et rassembler tous les
objets trouvés sur le champ de bataille pour que les propriétaires
puissent reprendre leurs biens. Cette bataille a profondément
influencé les musulmans. La contestation omeyyade a continué et
c'est la bataille de Siffin entre Mu`awîya et Ali l'année suivante
qui consacre définitivement l'éclatement de l'islam entre chiites
et sunnites.
2
des filles de Mahomet et de Khadija, Rukayya et Umm Kulthum épousent
2 des fils d'Abû Lahab, oncle du Prophète, mais opposant à
l'islam.
Après
l'hégire, les quraychites demandent aux fils d'Abou Lahab de
répudier leurs épouses.
Rukayya
et Umm Kulthum rejoignent leur père à Médine. En références à
ces deux mariages, Othman est surnommé dhû l-nûrayn (Celui qui
possède les deux lumières).
`Othman
désire Rukayya, et Mahomet la lui donne en mariage. Au moment de la
grande bataille de Badr, Rukayya est malade et Mahomet permet à
`Othman de rester à son côté.
Abou
Lahab est tué lors de cette défaite des quraychites.
Rukayya
décède brutalement le lendemain. Un peu plus tard, `Othmân épouse
Umm Kulthum.
Désigné
par Omar ibn al-Khattâb comme l'un des 6 membres du conseil aptes à
régler le problème de sa succession, il est choisi en 644 comme
calife à la mort de celui-ci, de préférence à Ali ibn Abi Talib,
ce qui suscite des mécontentements autour de lui.
Sous
le califat de 'Othmân, le territoire musulman s'accroît
considérablement, notamment en (649) où de nombreux territoires
sont conquis (occupation des territoires de l'ancien Empire Sassanide
et de l'Arménie, incursions au Maghreb et en Nubie).
Mais
Othmân se rend impopulaire dans certaines régions, notamment à
Koufa en Irak et en Égypte, en bannissant des habitants ou en les
recrutant pour de nouvelles expéditions, et en changeant souvent les
gouverneurs.
Par
ailleurs, des divergences apparaissent à propos du texte du Coran
après la conversion à l'islam de personnes d'ethnie non arabe et
après la mort de nombreux compagnons du prophète (hafiz) de
personnes qui connaissent le Coran par cœur pendant les expéditions
de guerre, Othmân décide alors d'officialiser un exemplaire du
texte coranique, et établit une classification unique des sourates
les unes par rapport aux autres. C'est à cette fin qu'en (647) il
charge une commission de préparer plusieurs copies (mus'haf) du
Coran. Ces copies préparées, 'Othmân les fait envoyer en
différents points importants du territoire musulman.
Les
copies du Coran écrites de nos jours suivent toujours, mot pour mot,
cette compilation des copies d'Othmân, écriture nommée « ar-rasm
al-othmanî ». Quelques-unes de ces copies existent encore
aujourd'hui : L'une se trouve à Istanbul, l'autre à Tachkent
(Ouzbékistan), une 3e au British Museum de Londres... Il est
assassiné à Médine le 17 juin 656 dans sa maison, après avoir été
assiégé par un groupe d'insurgés venant de Bassorah, Koufa et
d'Égypte durant 40 jours et ce, pendant le mois du pèlerinage à La
Mecque. Il reçoit 9 coups de poignards par un certain `Amr ibn
al-Hamiq, et sa femme Nayla a des doigts tranchés en voulant
s'interposer. La population Médinoise reste perplexe, car elle ne
s'imagine pas que l'incident irait si loin. La période qui suit ces
événements est appelé al-fitna al-kubrâ (le grand désordre).
Ali
ibn Abi Talib, qui n'est plus à Médine, se retire dans sa maison,
horrifié par cet événement. Les mêmes sahaba qui ont élu Othmân
viennent le voir afin de lui demander d'être leur chef. Il refuse au
début, mais accepte quelques jours plus tard, à la demande
générale, à la mosquée de Médine devant une foule assemblée.
De
nombreux musulmans font l'exégèse de la sourate « Abasa »
à propos d'Othman. En effet, le Prophète étant décrit dans le
Coran comme étant « d'une moralité éminente » et ayant
été aussi envoyé comme une miséricorde pour les croyants il est
impossible que le Prophète Mohammad (Mahomet) ait repoussé un
aveugle. Dieu s'adresse à 'Othman et non au Prophète pour
recommander de ne pas laisser de côté un aveugle dans une
conversation si un notable est en conversation avec lui... Les
chiites disent que les sunnites humilient vraiment le Prophète en
pensant que Dieu a réprimandé lcelui-ci, selon eux, Dieu réprimande
'Othman et non pas Mahomet. La sourate « Il s'est renfrogné »
est révélée d'après les chiites) à propos de Othman ibn ‘Affane,
et ce, lorsque celui-ci tourne le dos à ibn Oumm Maktoum qui s’est
présenté à lui.
Lors
d'une campagne épigraphique à Tayma' en Arabie Saoudite, est
découvert en 2013 un graffito daté probablement en l'an 36 de
l'hégire (656) qui confirme l'existence et la mort violente de
Othmân ibn Affan : « je suis Qays, le scribe, Abū Kuṯayir.
Que Dieu maudisse celui qui a assassiné ʿUṯmān ben ʿAffān et
ceux qui ont incité ce meurtre sans pitié ! »
Le
calife Othman est assassiné à Médine par une foule de musulmans en
colère le 17 juin 656 (18 Thilhajh de l'an 35 de l'Hégire). La mort
de ce vieillard de plus de 80 ans est à l'origine de la plus grave
crise de l'islam. (ce n'est plus une crise
c'est un schisme qui continu encore et encore a diviser les musulmans
et a empoisonner les autres religions.) À la mort du prophète
Mahomet, un quart de siècle plus tôt, son beau-père Abou Bekr est
reconnu sans difficulté comme son remplaçant (ou calife). Son
successeur, Omar, est tué en 644 par un esclave Persan de confession
chrétienne.
Après
d'âpres disputes, les leaders musulmans choisissent Othman ben Affan
(prononcer Osman) comme 3e calife pour succéder à Abou Bekr et
Omar. Le vieil homme appartient à une riche famille de La Mecque. Il
a figuré parmi les premiers disciples du Prophète et a épousé 2
de ses filles. Autant de titres qui justifient son élévation.
Bénéficiant de la foudroyante expansion des cavaliers musulmans au
Moyen Orient et en Afrique du nord, le nouveau calife reçoit de
considérables tributs qu'il met en bonne partie au service de sa
famille. Il achève par ailleurs la redaction de la Révélation
divine, le Coran.
Othman
est dépourvu d'énergie et se voit reprocher son népotisme. Il doit
faire face à une opposition grandissante des gens de Médine. Les
principaux meneurs de l'opposition sont Amr ibn al-Aç, le conquérant
de l'Égypte, destitué de son poste de gouverneur, et Ali, époux de
Fatima, fille du Prophète et la seule qui lui ait donné une
descendance, dont deux garçons, Hussein et Hassan.
Le
calife appelle le gouverneur de l'Égypte à son aide, ce qui a pour
effet de provoquer la colère de ses soldats. Ils envahissent sa
maison et le tuent alors qu'il est en train de lire le Coran. C'est
le premier d'une longue série de meurtres politiques qui vont
affaiblir le califat.
Le
jour même où Othman est assassiné, Ali est proclamé calife à
Médine. Mais son élection, très controversée, marque le début
d'une bataille ouverte au sein de l'islam.
Ali
voit se détacher de lui plusieurs de ses alliés ainsi que de pieux
Médinois révoltés par le meurtre d'Othman. Il est en contrepartie
rejoint par les vieux croyants fidèles à la famille du Prophète
et, tandis que ses appuis à Médine et La Mecque s'étiolent, il en
retrouve de plus solides en Mésopotamie (Irak actuel), dans les
places fortes de Bassorah, Koufa et Fostat.
Le
nouveau calife et ses partisans (chiites ou chi'ites en arabe)
prônent une grande rigueur dans la mise en pratique de l'islam et
l'assimilation des populations conquises. Ils recommandent aussi que
le califat revienne aux descendants en ligne directe du Prophète.
Ils s'opposent sur ces points aux orthodoxes ou sunnites, adeptes
d'une application souple de la doctrine musulmane (la sunna).
Afin
de pouvoir affronter ses rivaux, le calife Ali quitte Médine avec
ses troupes et s'établit à Koufa, en Mésopotamie. S'en est fini du
rôle politique de Médine et La Mecque. Ces oasis qui ont vu la
naissance de l'islam ne seront plus désormais que des villes de
pèlerinage...
Le
calife triomphe une première fois de ses adversaires en octobre 656
au cours de la bataille dite « du chameau ». Aïsha,
l'épouse préférée du Prophète, adversaire déclarée d'Ali, est
faite prisonnière et renvoyée à La Mecque pour le restant de ses
jours.
Le
gouverneur musulman de Damas, Moawiya, un parent du précédent
calife, prend à son tour les armes contre Ali.
Ali considère qu’il est investi d’une mission avant tout religieuse et se sent dépositaire de l’enseignement du Prophète. Durant son califat, il évite les combats et tente d’unifier les musulmans. Cette mission d’unification découle directement de l’enseignement de Muhammad qui a porté à Médine un message nouveau : L’appartenance à l’Islam transcende les appartenances tribales, familiales ou claniques, les musulmans sont égaux entre eux. L’établissement de cette forme de citoyenneté est une priorité de Ali qui se considère comme le propagateur du message de Muhammad. Il est davantage intéressé par l’organisation de la communauté que par le pouvoir, l’État étant pour lui un moyen pour unifier les croyants. Ali est une personnalité enthousiaste voire enflammée sur le plan religieux mais il est perçu, y compris par ses partisans, comme étant politiquement faible...
Ali
n’a pas de réel projet politique. Il veut rendre le pouvoir à la
famille du Prophète. Considéré comme un homme brave et vertueux,
il est d’abord bien reçu mais son élection ne fait pas
l’unanimité. En effet, elle remet inévitablement en cause la
légitimité des califats précédents qui n’appartiennent pas à
la famille du Prophète, et donne une dimension religieuse au conflit
entre Ali et ses opposants. Les tensions deviennent donc de plus en
plus vives.
Ali
a 3 impératifs principaux : Faire régner la paix aux
frontières, assurer la stabilité politique et identifier les
assassins d’Othman, son prédécesseur...
Premier
affrontement :
« La
bataille du chameau », 656 En hiver 656, une première guerre
fratricide oppose les musulmans, la ville de Koufa repousse le
gouverneur envoyé par Ali, lui préférant le gouverneur déjà en
fonction.
Ces
rebelles au pouvoir central cherchent alors de l’argent et des
hommes pour mener une guerre contre le calife. Aïcha, épouse
préférée du Prophète (elle avait 9 ans lors du mariage), rejoint
l’expédition rebelle. En effet, elle déteste Ali depuis qu’il a
mis en doute sa fidélité longtemps auparavant, et a dans sa
parentèle des candidats à la succession d’Othman. La bataille a
lieu dans les environ de Bassorah (Irak), il s’agit de la première
guerre civile entre musulmans.
Cette
bataille dite « du chameau » (car Aïcha y assiste du
haut d’un chameau) s’achève avec la victoire d'Ali. Celui-ci
accorde l’aman (garantie de protection) à tous les insurgés, mais
cette mansuétude est mal perçue par ses partisans qui ne
comprennent pas l’interdiction d’emmener en captivité les femmes
et les fils des vaincus et de s’emparer de leurs biens selon
l’usage de la razzia.
Après
la bataille, Ali quitte Médine et installe la capitale de l’Islam
au centre des territoires conquis pour contrer les possible
rébellions... Il choisit la ville de Koufa et y gouverne alors la
totalité du califat à l’exception de la Syrie.
Ali
fait rechercher les assassins d’Othman mais il est accusé de les
connaître et de les couvrir. Cette thèse est défendue notamment
par Mo’awiya, influent gouverneur de Damas et parent d’Othman,
qui peut donc prétendre à sa succession. Mo’awiya accuse même
Ali d’avoir commandité l’assassinat. Les anciens disciples
d’Othman lancent alors un appel à l’insoumission, et sont
soutenus par Mo’awiya qui déclare la guerre à Ali. Mais personne
n'est vraiment vainqueur, le côté légendaire du récit de cette
bataille laisse entendre que Dieu a soutenu `Aïcha, qui en sort
confortée dans ses prétentions et son soutien à la famille
Omeyyade.
L'inimitié
entre Ali et Aïcha est ancienne, et date d'un incident au cours
duquel Aïcha est soupçonnée d'adultère. Ali a conseillé au
prophète Mohamed de la répudier.
Malgré
cela, Aïcha n'intervient en aucune sorte pour que son père Abû
Bakr soit le premier calife. Ali prête d'ailleurs tout de suite
allégeance au nouveau calife. `Ali est cependant proclamé calife
après la mort de `Uthman assassiné.
Après
des tractations qui dure plusieurs jours, un petit matin de décembre
656. Les armées d'`Alî passent à l'attaque...
Fille
d'Abû Bakr, Aïcha (vers 614 - 678) épouse, à l'âge de 9 ans, le
prophète Mahomet qui en a plus de 40. Après la mort de ce dernier,
9 ans plus tard, elle soulève contre Ali, quatrième calife, une
partie de l'Empire musulman. Battue, en 656, à la « bataille
du Chameau », elle est traitée avec égard par son vainqueur.
Une
Nuit, Aïcha s'éloigne, avec un compagnon, de la caravane de
Mahomet. Celui-ci se montre très inquiet. Son gendre et cousin, Ali
Ibn Tâlib, veut le réconforter : « A quoi bon ce souci pour
une femme, alors qu'il y a en a tant à la surface de la Terre !
« Aïcha, réapparue au petit matin, parvient à justifier son
absence. Pardonnée par son époux, elle ne pardonne cependant pas à
Ali ses paroles, qu'on lui a rapportées. Bien des Années plus tard,
lorsque Ali succède à son beau-père, Aïcha nourrit toujours une
haine vivace. Elle s'associe à Tajha et Zubayr, et parcourt l'empire
à dos de Chameau, dans un baldaquin hérissé de pointes. elle
participe à la « bataille du Chameau », ainsi appelée
parce que dit-on, la lutte est particulièrement rude autour de la
monture de Aïcha. L'affrontement sans merci, dont l'enjeu est
l'existence même de l'Empire musulman, voit la défaite d'Aïcha.
Bataille
du chameau — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_chameau
La
bataille du chameau est une des batailles entre les premiers
musulmans, ... jours, un petit matin de décembre 656 les armées
d'Alî passent à l'attaque. ... et c'est la bataille de Siffin entre
Mu`awîya et Ali l'année suivante qui consacra ...
17
juin 656 - Herodote.net
www.herodote.net/17_juin_656-evenement-6560617.php
Le
calife triomphe une première fois de ses adversaires en octobre 656
au cours de la bataille dite « du chameau ». Aisha, l'épouse
préférée du Prophète, …
Aux
origines du chiisme, d'après le livre d'Antoine Sfeir, L ...
www.lesclesdumoyenorient.com
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20
août 2013 - Premier affrontement : « la bataille du chameau », 656
En hiver 656, une .... Durant leurs années de clandestinité, les
chiites n'avouent pas leur ...
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