16 AOUT 2015...
Cette
page concerne l'année 638 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA
PRISE DE JÉRUSALEM
Jérusalem
est un centre administratif et culturel (université, musées). C'est
aussi un centre religieux et un lieu de pèlerinage pour les juifs,
les chrétiens et les musulmans (Par ordre
d'apparition et non par ordre du politiquement correct qui remise les
chrétiens en dernière position !)
Les
Lieux Saints sont placés sous la juridiction des 3 confessions.
La
ville apparaît dans l'histoire vers 2000-1900 avant J.-C. Elle
porte alors le nom de Urushalem (« fondée par le dieu
Shalem ») et est une étape sur la route des crêtes, moins
fréquentée que la via maris et que la « chaussée royale »,
entre l'Égypte et le Croissant fertile.
Cité
d'importance moyenne, moins riche que Hébron, Sichem ou Gabaon, elle
peut compter, au moment de la pérégrination d'Abraham, environ
15 000 habitants.
Ses
rois, qui selon la conception sémitique la plus ancienne assument
également la fonction sacerdotale à l'égard de la divinité locale
(El Elyon, le « Dieu très haut »), portent des titres
incluant le mot sedeq (justice) : Melchisedech, Adonisedech...
Les lettres d'Al-Amarna (vers 1350 avant J.-C.) et le
deuxième livre de Samuel (XXIV, 16) mentionnent toutefois un roi
portant un nom Hourrite et un autre un nom Indo-Européen.
La
population y est donc mêlée.
D'après
les lettres d'Al-Amarna, ces rois paient tribut au pharaon d’Égypte.
Lors
de la conquête de Josué, la cité, tenue par des Cananéens du nom
de Jébuséens, conserve son autonomie et constitue une enclave au
milieu des Israélites, les séparant en tribus du Nord et tribus du
Sud.
Des
fouilles récentes ont montré que la citadelle enlevée vers l'an
1000 avant J.-C. par Joab, général du roi David, est bien
capturée, ainsi que le rapporte la Bible, en empruntant son canal
souterrain, le sinnor (II Samuel, V, 8), stratagème resté
légendaire... Comme les assaillants sont des gens du roi, la ville
n'est attribuée par David à aucune des tribus et devient domaine
royal appelée « cité de David ».
Le
roi en fait le ciment du peuple hébreux, en transférant l'Arche
d'alliance de Kiryat Yearim (cité de la confédération Gabaonite où
elle était entreposée) à Jérusalem, il y fixe le sanctuaire
amphictyonique, autrefois à Silo. Puis, en élevant un autel sur
l'aire de battage du dernier souverain Jébuséen, Arauna, il érige
Jérusalem en centre religieux de tout Israël.
Cette
consécration de la cité est parachevée par le roi Salomon, qui
construit le Temple (969-962 avant J.-C.) et le Palais royal.
L'édification
du Temple suivant les consignes laissées par Moïse marque une étape
importante dans l'histoire du monothéisme.
Le
Temple devient le centre national et liturgique du peuple Hébreu en
attendant de devenir, avec la réforme de Josias et la promulgation
du Deutéronome (622 avant J.-C.), le lieu de culte exclusif...
Salomon fait de Jérusalem une cité opulente.
À
cette époque naît le parti pharisien, de recrutement surtout
populaire, qui s'oppose au parti sadducéen, lié au sacerdoce du
Temple et soutenu par les classes dirigeantes.
En
167 avant J.-C., le roi Syrien Antiochos IV Épiphane prend
occasion de ces divisions pour intervenir et pour mettre à exécution
son programme d'assimilation forcée :
Hellénisation
de la cité et du Temple, où il instaure le culte de Zeus Olympien,
Confiscation des impôts du culte au profit du trésor de la
Couronne.
Érection
d'une place forte pour la lutte contre l'Égypte (construction de
l'Acra au centre de la ville)...
La
crise amène au pouvoir les Hellénistiques radicaux réunis autour
du grand prêtre Ménélas.
Ce
coup de force est à l'origine de la révolte des Maccabées. Judas
Maccabée, après une lutte de guérilla contre les généraux
Nicanor et Gorgias, parvient à s'emparer du sud de la ville et du
Temple, qu'il purifie le 25 kislev 164 avant J.-C., jour d'où
date la fête juive de Hanoukka.
Mais
le nord de la ville, appuyé à l'Acra, reste aux mains des troupes
Grecques, et la cité est partagée en 2 tronçons par un mur
(déjà !). La partie fortifiée ne
cède qu'en 143, sous les coups de Simon l'Asmonéen. Jérusalem
redevient pour 80 ans la capitale d'un État juif florissant.
Hérode
le Grand, vassal de l'empereur Romain, un grand constructeur.
Jérusalem devient le centre de l'importante diaspora impériale qui
s'étend de la Perse à l'Espagne en passant par l'Égypte, la Syrie,
l'Asie Mineure et la Proconsulaire (province comprenant la Carie,
la Lydie, la Mysie,
la Phrygie et la
Troade. Dans cette
diaspora, un prosélytisme actif accroît fortement le nombre des
communautés juives. À l'occasion de la Pentecôte,
des fidèles des synagogues de toutes les parties du monde se
rassemblent à Jérusalem.
Tout au long du Ier siècle l'occupation Romaine suscite
cependant la protestation des Esséniens et l'opposition politique
des Zélotes. C'est dans ce contexte que se fait entendre, vers 28,
la voix de Jean-Baptiste, invitant les juifs pieux à revenir aux
préceptes de la loi et à recevoir un baptême de pénitence.
Accueilli par certains comme le « nouvel Élie », il
ouvre la voie à la prédication de Jésus de Nazareth (29-30).
PLAN DE JÉRUSALEM EN 638 |
La
révolte qui couve depuis le début du siècle éclate sous Néron.
En
66, Menahem, 3e fils de Judas le Galiléen, chasse les Romains de la
ville, met le feu aux archives du Temple afin de rendre impossible
l'acquittement des impôts, et, en 68, le nouveau chef zélote, Simon
Bar-Giora, proclame la libération générale des esclaves juifs.
Après
la chute de la ville en 70, la résistance se poursuit dans la ville
haute, puis dans la forteresse de Massada, dont les défenseurs,
autour du zélote Eléazar, tiendront en échec pendant plusieurs
mois les troupes du général L. Flavius Silva, finalement ils
se suicident plutôt que de se rendre (Pâques 73).
En
117, l'empereur Hadrien (117-138), décide de faire de Jérusalem une
ville Romaine. La création de cette colonie, sous le nom d'Aelia
Capitolina, provoque un nouveau sursaut de la conscience nationale
autour du prince et général juif Bar-Kokhba (ou Bar-Kochba, « fils
de l'étoile »).
Les
Romains doivent évacuer la ville, et pendant 2 ans (132-134) la
souveraineté juive fut restaurée.
La
réaction impériale est impitoyable : Echange de populations et
implantation des colons païens venus de tout l'Empire.
La
communauté juive ne retrouve un statut légal dans le pays qu'à la
fin du IIe siècle Aelia Capitolina n'est plus qu'une ville
secondaire, soumise à Césarée, et où l'on parle Grec.
Avec
l'instauration de l'empire chrétien (325), Jérusalem, ville Sainte
du christianisme, devient un centre de pèlerinages. Sur
l'emplacement où sera bâti ensuite le Saint-Sépulcre, l'église de
l'Anastasis (Résurrection) est construite à l'instigation de
l'impératrice Hélène, qui se rend sur place pour la mise au jour
du bois de la « vraie Croix ».
Origène,
en érudit, procède à la localisation des données topographiques
indiquées dans les Évangiles.
L'Illyrien
Saint Jérôme vient s'y établir et y procède avec l'aide de juifs
lettrés à la traduction de la Bible en latin. (Ce
qui montre définitivement que les deux religions sont étroitement
liées) L'impératrice Eudoxie, au Ve siècle, fait bâtir
Saint-Étienne et permet à de nouveau aux juifs d'acquérir des
propriétés dans la ville. Justinien, enfin, édifie
Sainte-Marie-la-Neuve, en contrebas de l'actuelle mosquée al-Aqsa...
Au
début du VIIe s., la suprématie Byzantine commençant à
décliner, le sort de
Jérusalem
se joue de nouveau :
En
614, le roi Khosrô II, auquel les populations chrétiennes de
Syrie, persécutées par les Byzantins, font bon accueil, enlève
Antioche et Damas, en Galilée, 26 000 juifs se joignent à son
armée, et Jérusalem tombe sans grande résistance.
L'Anastasis,
les églises du mont des Oliviers, la basilique de Justinien sont en
grande partie détruites, et la relique de la Croix emportée en
Perse avec une longue file de captifs.
Les
juifs retrouvent alors pour un temps un plein droit de cité dans la
ville.
En
629 l'empereur Heraclius vainc Khosrô, reprend possession des
territoires perdus et pousse jusqu'en Perse.
Il
y retrouve la relique de la vraie Croix, qu'il rapporte lui-même
solennellement à Jérusalem. L'entrée de la ville est de nouveau
interdite aux juifs, et les églises sont reconstruites.
Mais
Byzance et la Perse se sont épuisées, matériellement et
spirituellement, dans ce conflit.
En
632 apparaissent sur la scène des conquérants aux forces neuves,
les Arabes musulmans, récemment unifiés par le message de Mahomet,
qui se réclame à la fois d'Abraham et de Jésus. (au
début seulement, au début car les enseignements du coran n'ont rien
à voir avec le catéchisme que m'ont enseigné, les bons pères)
En
638, le calife 'Umar Ier se présente devant Jérusalem :
Le patriarche Sophronius opte pour une reddition sans combat,
garantie par la présence du pacificateur. 'Umar Ier promulgue
alors un édit de tolérance à l'égard des « gens du Livre ».
Les chrétiens demeurent dans la ville, et des juifs peuvent revenir
s'y installer. (pour un temps seulement)
Jérusalem
fait alors partie du « djund Filastin », dont Lod puis
Ramla sont la capitale. La ville, restée en majorité chrétienne,
garde le nom de Iliya (Aelia), remplacé plus tard par celui de Bait
al-Maqdis (« le Sanctuaire »), simplifié en Al-Quds
(« la Sainte »), 4e cité sainte de l'islam après La
Mecque, Médine et Damas.
Sur
l'esplanade du Temple, qui prend le nom de Haram al-Charif et où,
selon la croyance musulmane, doit se dérouler le jugement dernier,
'Umar ne fait dresser qu'une minuscule mosquée de bois, semblable à
celles des premiers disciples du prophète... C'est le calife Abd
al-Malik (685-705), qui mû par de nouvelles conceptions, décide de
faire de Jérusalem un centre de pèlerinage islamique comparable à
La Mecque et entreprend la construction de la Coupole du Rocher.
Si
l'on considère le tracé de la Coupole, un cercle, flanqué de 2
octogones qui symbolise le centre du monde avec des continents et les
océans à son pourtour, on peut supposer que le calife Abd al-Malik
veut reprendre à son compte les traditions juive et chrétienne sur
le rôle de la ville « nombril du monde ». (ne
serait-ce pas plutôt conforme aux préceptes islamiques qu'il faille
que la terre entière soit à l'islam hors de tout autre religion !)
L'esplanade retrouve son rôle biblique d'enceinte sacrée,
le plan de la Coupole, unique dans l'architecture musulmane, est
emprunté aux basiliques Byzantines, tandis que les citations
coraniques de caractère polémique qui y sont inscrites manifestent
le dessein d'assumer et de supplanter le judaïsme et le
christianisme. (voilà qui est clair !).
CÉSARÉE |
A
la prise de pouvoir des califes abbassides, juifs et chrétiens
subissent un certain nombre de préjudices. C'est pourtant à cette
époque que le Sanhédrin recommence de se réunir. Les chrétiens de
Jérusalem doivent chercher appui à l'extérieur. Au IXe siècle,
après un accord avec le calife Harun al-Rachid, l’empereur
Charlemagne leur apporte son aide (aux chrétien
évidemment). Mais l'alliance entre l'islam et l'Empire
Carolingien ne dure pas au-delà du Xe siècle L'empereur
Byzantin Nicéphore Phokas en profite pour faire une incursion
jusqu'à Jérusalem, qui provoque la chute de la ville dans les mains
des Fatimides d'Égypte (969).
En
996, le calife Hakim instaure une politique d'élimination des
chrétiens et fait détruire le Saint-Sépulcre. Au XIe siècle,
malgré un accord momentané pour la reconstruction des églises
entre le calife al-Mustansir Bi-llah et l'empereur Constantin IX
Monomaque (1048), la situation s'aggrave de nouveau.
En
1077, les Turcs Seldjoukides entrent dans la ville, y semant la
désolation... Les pèlerinages cessent.
Les
académies rabbiniques se replient sur Tyr.
Les
chrétiens s'enfuient.
Cette
situation désastreuse déclenche les croisades.
(quoi de plus normal)
Après
le triomphe du christianisme, au IVe siècle, l’empereur
Constantin fait détruire le Capitole, élève des édifices sur le
Calvaire et le Saint-Sépulcre et une basilique sur le mont des
Oliviers.
Cet
effort de construction se poursuit avec l'impératrice Eudoxie et le
patriarche Juvénal au Ve siècle puis avec Justinien au siècle
suivant. De l'époque Byzantine, il subsiste encore la crypte de
l'église Saint-Jean-Baptiste (vers 450), la chapelle
Saint-Georges, l'église Saint-Étienne.
Cependant,
la relique la plus célèbre de la Jérusalem antique reste le « mur
des Lamentations ». Haut de 15 à 17 m, constitué par de
puissants blocs de pierre soigneusement équarris, il constituait le
soubassement de l'esplanade du Temple d'Hérode et représente tout
ce qui reste de la demeure sacrée de Yahvé.
C'est
à 2 monuments que Jérusalem doit d'occuper une place essentielle
dans l'histoire des arts islamiques : la Coupole du Rocher et la
mosquée al-Aqsa, construits l'un et l'autre sur l'esplanade de
l'ancien Temple de Salomon. Voisine de la Coupole du Rocher, la
Coupole de la Chaîne (Qubbat al-Silsila), petit édifice polygonal,
construite un peu antérieurement, elle a pu l'inspirer.
La
Coupole du Rocher est le plus ancien monument de l'islam. Ce
sanctuaire tout à fait singulier a été mis en chantier en 688 et
achevé en 691 pour recouvrir un rocher éminemment sacré aux yeux
des musulmans (mais aussi des juifs et des
chrétiens car il est le rocher sur lequel Abraham devait sacrifier
son fils avant que son bras ne soit arrêté et l'enfant remplacé
par un mouton).
Au
début du mois d'avril 637, Omar arrive en Palestine et va d'abord à
Jabiya où il est reçu par Abu Ubaidah,Khalid et Yazid qui ont fait
le voyage avec une escorte pour recevoir le calife. Dans le même
temps, Amr reste devant Jérusalem pour diriger l'armée assiégeante.
Dès
l'arrivée d'Omar à Jérusalem, un pacte connu sous le nom de
Convention d'Omar est signé. Il livre la cité de Jérusalem et
garantit les libertés civiles et religieuses des Chrétiens en
échange du paiement de la jizya (c'est du
racket avant l'heure) Ce pacte est signé par Omar au nom des
Musulmans. À la fin du mois d'avril, Jérusalem se rend
officiellement au calife. Les Juifs, qui sont revenus dans la ville
lors de la domination Perse puis, à nouveau expulsés par les
Byzantins, sont autorisés à revenir vivre dans la ville.
Il
est rapporté dans les Annales musulmanes qu'au moment des prières
de Zuhr, Sophrone invite Omar à prier dans la nouvelle église du
Saint-Sépulcre. Omar refuse, craignant que l'acceptation de
l'invitation ne puisse mettre en danger le statut de l'église comme
sanctuaire chrétien et que les Musulmans ne brisent le traité pour
la transformer en mosquée. Après être resté 10 jours à
Jérusalem, le calife retourne à Médine.
Suivant
les instructions du calife, Yazid se dirige ensuite vers Césarée et
met le siège devant la cité portuaire. Amr et Shurahbil se
consacrent ensuite à l'occupation complète de la Palestine, une
mission accomplie à la fin de l'année. Toutefois, il faut attendre
640 pour que Césarée ne tombe et que la garnison se rende à
Muʿāwiya Ier alors gouverneur de Syrie. Avec une armée de 17 000
hommes, Abu Ubaidah et Khalid quittent Jérusalem pour conquérir le
nord de la Syrie. Cette conquête se termine avec la prise d'Antioche
à la fin de 637. En 639, les Arabes envahissent et conquièrent
l'Égypte.
Lors
de son séjour à Jérusalem, Omar est conduit par Sophrone dans
différents Lieux Saints dont le Mont du Temple. Constatant l'état
déplorable dans lequel le Temple se trouve, Omar ordonne de nettoyer
la zone des débris présents avant de construire une mosquée en
bois sur le site. La première mention de ce bâtiment est faite par
le moine Franc Arculfe qui visite Jérusalem entre 679 et 682 et
décrit une modeste maison de prière capable de satisfaire près de
3 000 croyants, construite en bois et environnée par des ruines
plus anciennes.
En
691, le calife Abd al-Malik ordonne la construction du Dôme du
Rocher sur un large affleurement rocheux du Mont du Temple.
L'historien du Xe siècle Al-Maqdisi écrit qu'Abd al-Malik
construit le sanctuaire dans le but de concurrencer en grandeur les
églises chrétiennes de la ville. Quelle que soit son intention, la
splendeur et la taille de ce sanctuaire ont fait de Jérusalem un
lieu majeur des premiers temps de l'islam.
La
ville 3 fois Sainte
Jérusalem
est pour le peuple juif un centre à la fois religieux et historique,
puisqu’elle est la capitale du royaume biblique de David et de
Salomon, qui y construit son temple. Dans l’Antiquité, le Temple
de Jérusalem est à la fois le centre de la vie spirituelle juive et
la référence politique, puisqu’un État distinct y existe et que
la vie de tous les Juifs de la Diaspora est rythmée par le
calendrier du Temple, qui fixe les dates des rituels.
Ville
de Salomon, elle est la ville Sainte des Juifs, et possède de plus
une dimension identitaire importante pour un peuple souvent
persécuté. Mais elle est aussi la Ville Sainte des chrétiens,
puisqu’elle est le lieu de la mort et de la résurrection du
Christ, que symbolise le Saint-Sépulcre. Enfin, l’islam sanctifie
cette ville, lieu de la montée au ciel du Prophète Muhammad (faux
c'est une des légende inventée pour justifier la construction des
mosquées à Jérusalem et donner aux musulmans une raison de vouloir
y rester coûte que coûte).
Tous
les témoignages médiévaux s’accordent sur la présence
d’importantes communautés aussi bien chrétiennes que juives et
musulmanes (excepté pendant les périodes de persécution).
L’organisation physique de cette ville carrée, entourée de
remparts, s’en ressent, avec notamment la présence d’un vaste
quartier juif au sud de Jérusalem, près du site du Temple (détruit
par les Romains en 70) et des piscines de Siloam où ils font leurs
ablutions rituelles.
JÉRUSALEM |
Guerres
arabo-byzantines — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_arabo-byzantines
Les
conflits initiaux se déroulent de l'année 634 à 718, finissant
avec le second .... et vers 637-638, l'ensemble de la Syrie tombe aux
mains des musulmans.
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08/08/15
Le
Calife Omar Ibn Khattab et les Chrétiens de Jérusalem
beaulieudialogue.blogspot.com/.../le-calife-omar-ibn-khattab-et-les.html
30
mai 2012 - Aprés la prise de Jérusalem dans l'année 638, Omar Ibn
Khattab (deuxième Calife après la mort du Prophète) accorda sa
protection aux ...
Sophrone
de Jérusalem: vie monastique et confession dogmatique
https://books.google.fr/books?id=Hr5Dn0B-EUQC
Christoph
von Schönborn - 1972 - Christian saints
Si
la conquête de Jérusalem tombe dans les premiers mois de 638, saint
Sophrone ... Lorsque, peu après la prise de Jérusalem, les arabes
entreprirent la ... le siège est resté vacant pendant vingt-neuf
ans, jusqu'à la septième année de ...
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