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JUILLET 2015...
Cette
page concerne l'année 680 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
BATHILDE
REINE DES FRANCS ELLE AUSSI EN BUT AUX EXACTIONS D'EBROÏN
Bathilde
(dite aussi autrefois Bauthieult, Bauteuch ou Baudour), née en 626
ou 635 en Angleterre, fille de Sisoigne, Prince d'Ascagnie et morte
le 30 janvier 680 à Chelles, est une reine des Francs, épouse de
Clovis II.
Les
chroniques Mérovingiennes (Chronique de Frédégaire et Liber
Historiæ Francorum) disent très peu de choses sur Bathilde. La
principale source biographique est une Vita sanctæ Bathildis
anonyme, écrite dès la fin du VIIe siècle, peu après sa mort
(dite Vita A). Une version remaniée de cette hagiographie a été
produite au début du IXe siècle (la Vita B) : Le
remaniement porte sur le style, mais consiste aussi en l'ajout de
détails dans le sens de l'exaltation du personnage.
Ces
Vies ont eu une postérité littéraire dès le Moyen-Âge : On
conserve une Vie de sainte Baltelt roine, en ancien franc et en
prose, datant du XIIIe siècle, et un Miracle de Sainte Bauteuch
du XIVe siècle. Bathilde apparaît aussi comme personnage dans
des romans médiévaux comme Theseus de Cologne ou Ciperis de
Vignevaux (XIVe siècle).
En
643, Fursy, un moine Irlandais, arrive en Gaule précédé d'une
grande réputation. Erchinoald, le pieux Maire du Palais, le fait
recevoir à la cour de Clovis II à la grande joie de Bathilde
d'Ascanie qui souhaite s'entourer d'hommes réputés pour leur
sainteté.
La
Vita A, source primaire, est très succincte sur ses origines :
Elle vient en Gaule vendue comme esclave (« vili pretio
venumdata »), et sa provenance est indiquée par les
expressions « de partibus transmarinis » et « ex
genere Saxonum ».
Cette
dernière information est confirmée par le Liber Historiæ Francorum
(« accepitque uxorem de genere Saxonorum nomine Bathilde »).
On en déduit qu'elle est originaire de l'Angleterre Anglo-Saxonne.
L'hagiographe développe le thème religieux des petits et des
humbles élevés aux honneurs par la Providence divine (« qui
de parvis efficit magnos, immo qui de stercore elevat pauperem »,
etc...), ce qui fait penser à une origine très modeste du
personnage. L'idée d'une origine plus illustre est glissée au
passage parmi les ajouts de la Vita B (« Claro namque sanguine,
licet alterius gentis serviret obsequiis »), mais rien n'est
précisé. Dans la Vie de Sainte Baltelt roine du XIIIe siècle,
on passe à l'idée d'un lignage royal, dans un scénario
romanesque : « Cheste dame fut nee de Sessoigne et
estraite de roiale lignie, et fut en sa jonece ravie des mescreans ».
Ce qui n'empêche pas l'auteur, peu gêné par la contradiction, de
reprendre le même thème religieux que l'hagiographie : « Car
il fait des petiz grans [...], si comme nous veons qu'il est aempli
en ceste glorieuse roine ». En plus de l'invention d'un lignage
royal, on note dans ce texte tardif une confusion entre les Saxons
d'Angleterre et la Saxe continentale (Sessoigne, en anglais Saxony),
qui au surplus, au VIIe siècle, n'est pas encore évangélisée.
Elle
est acquise comme servante, encore adolescente, par Erchinoald (ou
Archambaut), maire du palais qui l'emploie pour lui servir à boire
dans sa chambre (« eam instituit ut sibi in cubiculo pocula
porrigeret »). Selon la Vie, après la mort de sa femme, il
veut l'épouser, mais elle se dérobe en se cachant. Quelque temps
plus tard, elle épouse Clovis II, roi de Neustrie et de Bourgogne
(peut-être en 649).
Quant
à la logique de cette série d'événements, l'hagiographe est très
vague et se contente d'un commentaire religieux : Par sa pudeur
et son humilité auprès d'Erchinoald, elle s'est rendue digne d'une
élévation encore plus grande. Certains historiens pensent
qu'Archambaut l'a présentée au jeune roi (ou à sa mère
Nanchtilde) pour favoriser son propre rôle politique.
La
Chronique de Frédégaire qualifie Bathilde de « reginam
prudentem et elegantem ». Selon la tradition, elle a grandement
influencé son époux pour qu'il mène le royaume d'une main ferme.
D'après
une légende apparue vers le XIIe siècle, dite des « énervés
de Jumièges », elle le pousse à sanctionner durement ses 2
plus jeunes fils qui se sont rebellés contre lui : Les nerfs
des jambes brûlés, ils sont abandonnés dans une barque sur la
Seine, et recueillis à l'abbaye de Jumièges.
Clovis
et Bathilde sont présents lors de leur entrée à l'abbaye. Cette
histoire est invraisemblable de bout en bout (leur fils aîné
Clotaire III a 5 ans à la mort de son père), mais elle est insérée
à la fin du Moyen Âge dans les Vies latines et françaises de
Bathilde.
Elle
a 5 enfants dont :
Clotaire
III, roi de Neustrie et de Bourgogne.
Childéric
II, roi d'Austrasie.
Thierry
III qui succède à Clotaire III.
Lorsque
Erchinoald voit que la passion du jeune roi prend un caractère
sérieux, il pense que l’ascendant de Bathilde peut être utile au
prince, et conserver aussi celui du maire. Il encourage Clovis dans
la pensée d’élever Bathilde au trône. Un honneur si peu attendu
n’altère pas la modestie de Bathilde, rien ne change dans ses
manières, elle ne fait servir son crédit qu’au soulagement des
pauvres et au bien de la piété. Le mariage eut lieu en 651. Peu de
temps après son union avec Clovis II qui n’a encore que 17 ans, ce
roi est atteint d’une maladie de langueur, qui altère les facultés
de son esprit et lui fait peu à peu perdre presque entièrement la
raison...
Bathilde,
si jeune elle-même, consulte dans ce malheur la piété et la bonté
de son cœur, elle laisse au maire Erchinoald la partie la plus
difficile de l’autorité, elle se réserve le soin de veiller
attentive auprès du roi et d’adoucir son malheur, autour d’elle
tout respire la décence : Point de scandale, point de division.
Elle a pour tous de douces paroles, elle accorde les grâces au nom
du roi, elle fait agréer ses refus par des manières agréables.
Bathilde, respectée et chérie, maintenant tout en paix autour
d’elle, et n’ayant d’autre douleur que celle de voir l’état
pénible du roi, et un dérangement dans les saisons n'amène la
famine dans les états de Clovis... Bathilde persuade Clovis de faire
servir au soulagement des pauvres, quelques-unes des richesses de
l’église de Saint-Denis, à sa demande, on enlève une voûte de
pur argent construite par Dagobert Ier pour le tombeau des 3 martyrs
Denis, Rustique et Éleuthère.
L’abbé
de Saint-Denis lui-même, Agulf, est chargé d’en distribuer le
prix, mais la reine, qui a fait servir aux besoins pressants des
pauvres cet argent consacré à l’ornement des autels, veut offrir
un dédommagement à l’abbaye. Clovis II tient un plaid où, par le
libre concours des leudes, il règle que l’abbaye de Saint-Denis ne
relève d’aucun évêque, que son abbé portera la crosse et la
mitre, qu’il aura le rang et la dignité de prélat, et que le
monastère sera maître exclusif et perpétuel, sans redevance ni
partage, de toutes les choses qui sont actuellement en sa possession
ou qu’il pourra acquérir...
C’est
ainsi que Bathilde agrandit le pouvoir de cette abbaye célèbre, au
sein de laquelle ont été élevés plusieurs de nos rois, et d’où
sont sortis des hommes illustres. Le nom de Suger seul rendrait
l’abbaye de Saint-Denis recommandable, les travaux des religieux de
Saint-Denis nous ont fourni des chroniques précieuses.
À
la mort de son époux, en 657, elle exerce la régence au profit du
seul Clotaire et soutenue par Erchinoald, pour éviter de démembrer
le royaume. Mais il semble qu'elle subisse la fronde des grands
d'Austrasie qui veulent leur propre souverain. Afin de conserver la
paix et l'unité du Regnum, elle accepte de laisser Childéric, son
second fils, monter sur le trône d'Austrasie, sous la tutelle de
Wulfoald.
La
reine ne manque pas de conseillers ecclésiastiques :
L'évêque
de Rouen Saint Ouen,
L'évêque
de Noyon Saint Éloi,
L'évêque
de Paris Chrodobert
L'abbé
Genès.
En
656, Saint-Léger est appelé à la cour de Neustrie par Bathilde
d'Ascanie pour aider à l'éducation des enfants royaux.
Elle
veille donc au respect des règles dans le clergé, et favorise
l’Église en relevant des monastères et en en fondant de nouveaux.
Elle évite les conflits, veille à l’application de la justice, et
envoie des missionnaires en Allemagne.
Bathilde
fait interdire la vente d’esclaves chrétiens sur les marchés
extérieurs. La reine rachète beaucoup de captifs. De plus, elle
libère de nombreux chefs de famille emprisonnés à cause de dettes
fiscales, en dénonçant le principe de l'impôt payé en fonction du
nombre de personnes au foyer, ce qui a parfois pour conséquence
qu'on laisse mourir les nouveaux-nés. Enfin, elle combat la simonie
dans le clergé.
Elle
fonde 2 monastères royaux :
Abbaye
de Corbie (moines, entre 657 et 661)
Abbaye
de Chelles (moniales, entre 657 et 660).
De
nombreux établissements religieux sont également soutenus par la
reine:
Abbayes
royales de Saint-Denis - de Saint-Martin de Tours - de Jumièges - de
Saint-Wandrille - de Fontenelle - de Luxeuil - de Jouarre - de
Saint-Benoît-sur-Loire
Basiliques
de Saint-Germain d'Auxerre - de Saint-Médard de Soisson - de
Saint-Aignan d'Orléans
Vers
660 un événement fâcheux l’engage à abandonner le gouvernement
quelque temps après. A la mort du dernier évêque d’Autun, deux
compétiteurs se sont disputé le siège épiscopal, et ont poussé
leurs débats jusqu’à se défier en duel : L'un tue l’autre,
le second est exilé et ce scandale, qui a divisé la ville, demande
une main ferme et prudente pour être réparé. Bathilde juge que
Léodgar est le seul capable de ramener la paix elle lui fait
accepter le siège d’Autun en 661.
La
confiance qu’elle a n'est pas trompée. Léodgar adoucit les
esprits, affermit les peuples dans la piété, donne l’exemple de
la vertu, mais la difficulté même de la position exige sa présence
à Autun et son éloignement de la cour.
La
reine, qui lui a adjoint dans le conseil Sigebrand, évêque de
Paris, espère encore contenir le génie d’Ébroïn. Mais les
artifices secrets du maire sont près de porter leur fruit.
Sigebrand, dont la calomnie a voulu flétrir le caractère, n’a
d’autre tort que celui de manquer de discrétion et de modestie.
Il
est fier de la confiance royale, et connaît le mauvais vouloir du
maire : Il offense par sa vanité la susceptibilité des leudes,
et par ses imprudences il donne prise à la malignité de leurs
discours.
Ébroïn
sait se servir de leur jalousie pour se défaire de son rival. Un
jour que l’évêque vient de quitter la cour pour se rendre dans
son évêché de Paris, la reine voit tout à coup entrer chez elle
des hommes couverts de sang. Ce sont les principaux de ses leudes.
Ces hommes insolents lui disent : « Ne reconnais-tu pas ce
sang ? C’est celui de l’évêque Sigebrand, dont les
conseils te séduisent, toi-même, ô reine ! qu’as-tu à
faire ici ? Ne peux-tu laisser le roi à la garde de ses leudes,
et le palais n’est-il pas suffisamment gouverné par le maire
Ébroïn ? »...
L’audace
de ce crime imprime dans le cœur de la reine une horreur si
profonde, elle a si peu mérité cet outrage, qu’elle se sent
offensée dans ses sentiments les plus secrets. Elle reconnaît
l’influence d’Ébroïn ; elle ne croit pas devoir soutenir
la lutte, elle aime mieux abandonner le pouvoir dans lequel elle n’a
jamais vu que l’accomplissement de ses devoirs comme épouse, comme
reine et comme mère, déjà quand elle a nommé Léodgar à l’évêché
d’Autun, c’était en partie pour le soustraire aux menées
d’Ébroïn, et pour ne pas laisser plus longtemps en présence l’un
de l’autre deux hommes opposés de sentiments et tous deux
incapables de céder : L’un, parce qu’il a l’audace du
crime, l’autre, parce qu’il porte dans ses censures
l’inflexibilité d’une vertu rigide.
Le
meurtre de Sigebrand apprend à la reine que son autorité sera
désormais impuissante pour protéger ses amis.
Elle
quitte la grandeur avec joie, car bien souvent, au milieu des ennuis
que lui donne le soin de déjouer les complots d’Ébroïn, elle
s’est promis que dès qu’elle le pourra, elle descendra du trône
et consacrera tous ses jours à la piété.
Elle
laisse le royaume à son maire en 664, et en Bourgogne, dans une
jolie vallée, où la reine Clotilde avait autrefois fondé le
monastère de Chelles (transformé par Bathilde en abbaye royale et
doté d’une basilique en 662), elle va prendre le voile et vivre
comme la plus humble des religieuses.
Curieusement,
la Vie de Saint Wilfrid d'York, du moine Anglo-Saxon Eddius
Stephanus, donne de Bathilde une tout autre image : Le jeune
Wilfrid est dit être resté pendant 3 ans se former auprès de
« Dalfinus », évêque de Lyon, qui veut faire de lui son
héritier, mais la reine Balthide, nouvelle Jézabel, fait à cette
époque exécuter 9 évêques, dont Dalfinus, Wilfrid doit s'enfuir
(« Nam illo tempore malivola regina nomine Baldhild Ecclesiam
Domini persecuta est : sicut impiissima regina Gezabel prophetas
Dei occidit, ita ista [...] novem episcopos occidere jussit, ex
quibus unus est iste Dalfinus »).
Ce
« Dalfinus » n'est sûrement autre que Saint Ennemond,
qui est exécuté vers 658, donc sous la régence de Bathilde. Cette
histoire est reprise par Bède le Vénérable (Histoire
ecclésiastique du peuple Anglais, V, 19), qui précise d'ailleurs
que l'évêque Dalfinus est décapité, et qui incrimine aussi
nommément Bathilde (« Namque Baldhild regina missis militibus
episcopum jussit interfici »).
Cependant,
il est peu probable qu'une reine qui ayant fait exécuter plusieurs
évêques soit canonisée, les historiens modernes incriminent plutôt
le maire du palais Ébroïn, connu pour ses violences...
La
dernière intervention politique de la reine est mentionnée dans une
charte de l'évêque d'Amiens Berthefrid datée de 664, au sujet de
l'abbaye de Corbie.
La
Vita Bathildis ne précise pas la raison pour laquelle la reine
quitte le pouvoir. La situation autour d'elle devenant de plus en
plus violente.
Vers
665, l’évêque de Paris Sigebrand (Sigobrandus), l'un de ses
conseillers, est assassiné.
Aussi
se retire-t-elle dans le monastère de Chelles fondé par elle
auparavant, en dépit de sa volonté.
La
sœur Bathilde y passe ses dernières années, en tant qu'humble
religieuse servant l'abbesse Bertille, d'autres sœurs, les hôtes et
notamment les pauvres.
Ayant
contracté une grave maladie, elle y meurt le 30 janvier 681, vers
l'âge de 50 ans, et est inhumée dans un mausolée placé au fond de
l'abside orientale de l'église de la Sainte-Croix près de l'abbaye
de Chelles.
« Post
præclara omnium virtutum opera, usque ad evangelicam perfectionem
voluntarie se sancto proposito subdidit, ut vera Dei famula sub
sancta religione beatam vitam feliciter consummavit. (au terme de ses
actes glorieux dans le siècle, elle a recherché la perfection
évangélique, et telle une servante de Dieu a achevé sa vie en
moniale). » Antienne du Benedictus de l'office auprès de
l'ancienne abbaye de Chelles
Comme
Radegonde, Bathilde est canonisée comme cette reine, elle finit dans
un monastère une vie commencée dans la captivité, et dont une
partie s’écoule sur le trône, mais une grande nuance marque le
caractère de ces deux femmes. Sainte Radegonde, d’une âme ferme
et d’un génie élevé, tourne toute son énergie vers les moyens
de quitter le trône, et ne déploie ses rares talents que dans le
gouvernement de son monastère. Sainte Bathilde, douée des vertus
les plus douces, et qui semble ne vivre que pour la modestie et
l’humilité, est appelée à gouverner et ne s’ensevelit dans le
cloître que pour échapper aux embarras du pouvoir.
Cette
Sainte Reine Mérovingienne est entourée d'un culte par les premiers
membres de la maison Carolingienne. D'abord, certaines princesses
deviennent abbesses de l'abbaye de Chelles fondée par elle. Surtout,
le monastère accueille Gisèle, la sœur de Charlemagne. Ensuite, la
translation de ses ossements vers une nouvelle chapelle, en tant que
reliques, est effectuée le 17 mars 833 en présence de l'évêque de
Paris.
Enfin,
la célébration définitive du 30 janvier, déjà mentionnée en 822
par l'abbé de Corbie, ainsi que celle du 17 mars, la fête de la
translation, sont établies sous le règne de Louis le Pieux.
Une
particularité de l'office à Chelles est ses répons avec lesquels
sont célébrée la vie de cette sainte selon la Vita Bathildis, par
exemple « elle qui a fui le mariage avec un prince, épouse,
par la volonté de Dieu, un roi pour le salut du peuple ».
Bathilde
est canonisée définitivement au XIe siècle par le pape
Nicolas II.
Au
regard des antiennes de la fête de Sainte Bathilde, le 30 janvier,
l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes adopte deux antiennes dans le tome
V de l'Antiphonale monasticum sorti en 2008, la première édition
critique du chant grégorien. D'une part, il s'agit d'un autre texte
pour le Benedictus. D'autre part, une antienne pour l'hymne
Magnificat des vêpres...
Désagréable
surprise, jeudi dernier 9 juin, pour les fidèles de l’église
Sainte-Bathilde, qui ont trouvé les restes de deux statues
vandalisées, retrouvées dans le jardin qui se trouve derrière le
lieu de culte. La première est une statue représentant
Sainte-Bathilde sur laquelle a été retrouvée du liquide
inflammable ainsi que des traces de combustion.
Une
autre statue, de Sainte-Thérèse, a été cassée en plusieurs
morceaux et est également roussie en divers endroits.
Ces
actes, qui se seraient déroulés vers 13 heures, étaient
accompagnés d’une grande banderole à l’écriture confuse,
accrochée à l’intérieur de l’édifice moderne. Le message
s’inspirait vaguement d’un précepte de l’Ancien Testament
selon lequel il est interdit de représenter Dieu. Son auteur a
probablement voulu dénoncer la « vénération des idoles ». Il a
signé « Amen ».
Philippe
de Kergorlay, le curé de Chelles, s’est rapidement exprimé sur le
sujet pour rassurer ses ouailles. « Nous ne nous laisserons pas
intimider par des délinquants. Il n’est pas question de
restreindre notre liberté de culte », a ainsi déclaré l’homme
de foi, qui a également rappelé qu’à « travers le culte des
images, c’est la reconnaissance de l’Incarnation du Fils unique
de Dieu qui est affirmée ».
Au
commissariat de Chelles, chargé de l’enquête, on pense qu’il
s’agit là « d’un acte isolé commis par un déséquilibré
» plutôt que le début d’une campagne de vandalisme antichrétien.
(réaction policière très politiquement
correcte mais si peu vraisemblable !)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bathilde
Sainte
Bathilde, Reine de France, statue en pied (1848), Jardin du ... Dans
la Vie de sainte Baltelt roine du XIIIe siècle, on passe à l'idée
d'un lignage royal, ...
Sources
- Débuts - Régence - Moniale
Sainte
Bathilde : une esclave qui devint reine - L'envers de l ...
enviedhistoire.canalblog.com
› Reines de Jadis
3
déc. 2006 - Née vers 626, Bathilde est la fille de Sisoigne prince
d'Ascainie, seigneur de Saxe. Elle n'est encore qu'une enfant lorsque
est capturée par ...
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