18
JUILLET 2015
Cette
page concerne l'année 668 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'INVENTION
DU ZÉRO PAR UN INDIEN
Brahmagupta
(ब्रह्मगुप्त)
(Multân, 598–668) est un mathématicien Indien. C'est l'un des
plus importants mathématiciens tant de l'Inde que de son époque. On
lui connaît deux ouvrages majeurs : Le Brâhma Siddhânta
(ब्रह्म
सिद्धान्त)
(628) et le Khandakhâdyaka (665).
Il
dirige l'observatoire astronomique d'Ujjain, ville qui est au
VIIe siècle un centre majeur de recherches en mathématique.
C'est
dans son premier ouvrage le Brahmasphutasiddhanta,
Qu'il
définit le zéro comme résultat de la soustraction d'un nombre par
lui-même,
Qu'il
décrit les résultats d'opérations avec ce nouveau nombre, mais se
« trompe » en donnant comme résultat zéro à 0/0.
En
revanche, il donne des règles correctes sur les signes lors
d'opérations entre entiers relatifs (profits et pertes).
Il
donne aussi dans cet ouvrage la solution de l'équation générale de
degré 2.
Brahmagupta
est le premier mathématicien à utiliser l'algèbre pour résoudre
des problèmes astronomiques.
Il
propose comme durée de l'année : 365 jours, 6 heures, 5
minutes, et 19 secondes, lors d'une première estimation.
Dans
son deuxième livre le Khandakhâdyaka, il propose 365 jours, 6
heures, 12 minutes et 36 secondes.
La
vraie longueur des années est d'un peu moins de 365 jours et 6
heures.
Brahmagupta
est probablement né vers 598 à Bhinmal au Rajasthan dans le
nord-ouest de l'Inde. À cette époque Bhillamala est le siège du
pouvoir des Gurjars. Son père est Jisnugupta. Il a probablement vécu
la plus grande partie de sa vie à Bhillamala (maintenant Bhinmal,
Rajasthan) durant le règne (et peut-être mécénat) du Roi
Vyaghramukha. De ce fait Brahmagupta est souvent appelé
Bhillamalacharya, c'est-à-dire le professeur de Bhillamala. Il a
dirigé l’observatoire astronomique d'Ujjain, et a écrit durant ce
poste 4 textes sur les mathématiques et l'astronomie :
Cadamekela
en 624
Brahmasphutasiddhanta
en 628
Khandakhadyaka
en 665
Durkeamynarda
en 672.
Le
Brahmasphutasiddhanta (Traité correct de Brahma) est sans doute son
ouvrage le plus connu.
L'historien
al-Biruni (vers 1050) dans son livre Tariq al-Hind affirme que le
calife Abbasside al-Ma'mun a une ambassade en Inde et fait fait venir
à Baghdad un livre dont le titre en arabe a été traduit par
Sindhind. Il est en général reconnu que Sindhind est le
Brahmasphuta-siddhanta de Brahmagupta. (C'est
tellement facile de s'attribuer le travail des autres... Et tellement
moins fatiguant!)
Bien
que Brahmagupta ait été familier des travaux des astronomes suivant
la tradition d'Aryabhatiya, on ne sait pas s'il est familier de
l’œuvre de son contemporain Bhaskara. Brahmagupta a grandement
critiqué les œuvres des astronomes rivaux et son
Brahmasphutasiddhanta est considéré comme un des plus anciens
schismes des mathématiciens Indiens. Cette division a pour
cause au début l'application des mathématiques au monde physique
plutôt que les mathématiques elles-mêmes.
Dans
le cas de Brahmagupta, les désaccords découlent en grande partie du
choix des paramètres astronomiques et des théories. La critique des
théories rivales apparaît dans les 2 premiers chapitres
astronomiques et le 11e chapitre est entièrement consacré à la
critique de ces théories bien qu’aucune critique n'apparaisse dans
les chapitre 12 et 18.
Brahmagupta
a donné la solution générale des équations linéaires dans le
chapitre 18 du Brahmasphutasiddhanta,
Il
continue ensuite en résolvant les équations indéterminées
indiquant que la variable désirée doit d'abord être isolée puis
que l'équation doit être divisée par le coefficient de la variable
désirée. En particulier, il a recommandé d'utiliser « le
broyeur » pour résoudre des équations à plusieurs
inconnues...
Comme
l'algèbre de Diophante, l'algèbre de Brahmagupta est syncopée.
L'addition est indiquée en plaçant les nombres les uns à côté
ses autres, la soustraction en plaçant un point sur le diminuteur et
une division en plaçant le diviseur en dessous du dividende. La
multiplication et les quantités inconnues sont représentées par
des abréviations des termes appropriés. L'étendue de l'influence
Grecque sur sa syncope, s'il y en a une, est inconnue et il est
possible
que les syncopes Grecques et Indiennes dérivent d'une source
Babylonienne commune.
Il
dirige l'observatoire astronomique d'Ujjain, ville qui est au
VII siècle un centre majeur de recherches en mathématique.
Brahmagupta est le premier mathématicien à utiliser l'algèbre pour
résoudre des problèmes astronomiques.
En
mathématiques, l'identité de Brahmagupta dit que le produit de deux
nombres, égaux chacun à une somme de deux carrés, est lui-même
une somme de deux carrés. Précisément :
L'identité
se conserve dans n'importe quel anneau commutatif, mais est très
utilisée pour les entiers.
Les
mathématiques indiennes : L’âge
d’or des mathématiques Indiennes s’étend du 5e siècle au 10e
siècle, durant la période classique de l’Inde, pendant laquelle
la dynastie des Gupta domine. Les concepts mathématiques Indiens se
sont diffusés et ont trouvé un écho en Chine et dans les
mathématiques musulmanes, avant de parvenir en Europe. Leurs
connaissances seront ensuite utilisées par de grands mathématiciens
de ces pays, ce qui conduit ensuite à leur propre rayonnement
scientifique.
Les
savants Indiens sont les héritiers des astronomes Mésopotamiens et
utilisent leurs découvertes, telles que l’astronomie, la
trigonométrie...
En
ce qui concerne le développement de la discipline mathématique, la
plus féconde est certainement la numération décimale de position,
appuyée sur des chiffres « arabo-indiens », et qui se
sont imposés dans le monde entier et encore utilisé de nos jours.
2
mathématiciens se démarquent à cette époque : Aryabhta
(476-550) et Brahmagupta (598-668)
A)
Aryabhta
C'est
le premier des grands astronomes et mathématiciens de l'âge
classique de l'Inde. Il naît en 476 et meurt en 550.
Il
a notamment écrit des livres comme l’Āryabhaṭīya où il y
explique les mathématiques nécessaires aux calculs, ainsi que de
nombreux chapitres regroupant le thème de l’astronomie.
Il
a découvert que la terre tourne sur elle-même, et en a calculé la
circonférence, comme étant d’environ 40 000km
Il
donne une approximation précise de π.
Dans son traité l'Āryabhaṭīya, il écrit :
« Ajoutez
4 à 100, multipliez ensuite le résultat par 8 puis ajoutez alors
62
000. Le résultat est alors approximativement la circonférence d'un
cercle d'un diamètre de 20 000. Par cette règle, la relation de la
circonférence au diamètre est donnée »
Pour
résumé: 4 + 100 = 104
104 x 8 = 832
62 000 + 832 = 62,832
104 x 8 = 832
62 000 + 832 = 62,832
Il
utilise la circonférence de la terre, de 62 832 unités
Indiennes (40 000km) et son diamètre de 20 000 unités
indiennes (12 755km)
62832/20000
= 3.1416, sa relation de la circonférence au diamètre est donc
égale à 3.1416
Vérification :
Il s'agit d'un résultat remarquable, exact à 10 − 5 près.
339/108
Il
dit que les planètes suivent une trajectoire elliptique et non
circulaire comme on le croyait auparavant.
On
lui attribue la « règle de trois » qui est utilisé de
nos jours, dès les classes élémentaires (Ex : a/b=c équivaut à
a=bc)
Il
classe déjà les équations par catégorie : simple, carrée,
cubique.
Il
utilise mais ne définit pas explicitement le 0, alors que
Bramhagupta l’utilise et le définit.
B)
Brahmagupta :
C’est
un grand mathématicien indien, il est né en 598 et mort en 668. Il
dirigeait l'observatoire d’Ujjain, ville du VIIe siècle très
importante dans le domaine des mathématiques.
Brahmagupta
est le premier mathématicien à utiliser l'algèbre pour résoudre
des problèmes astronomiques. Il calcule et propose comme durée de
l'année : 365 jours, 6 heures, 5 minutes, et 19 secondes, lors
d'une première estimation, ce qui est presque exact, à quelques
minutes près.
Il
a notamment inventé le concept de nombres négatifs en 628, pour
représenter les dettes, les profits et les pertes pour les calculs
commerciaux. En effet, il est beaucoup plus simple de représenter
une dette par un nombre négatif que par une phrase. Cette
utilisation des nombres négatifs se retrouve bien évidemment
aujourd’hui.
Brahmagupta
a inventé un théorème donnant une condition nécessaire sur la
perpendicularité des diagonales d'un quadrilatère inscriptible dans
un cercle. L’énoncé est : Si un quadrilatère inscriptible a des
diagonales perpendiculaires alors toute droite coupant
perpendiculairement un côté quelconque du quadrilatère et passant
par l'intersection des deux diagonales partage le côté opposé en
deux parties égales. Il s’agit aussi d’un cas particulier de la
propriété des médianes.
Il
a aussi et surtout inventé l’utilisation du zéro, qu’il définis
avec les nombres négatifs dans son livre, le Brâhma Siddhânta, en
628. Ces 2 inventions sont de véritables révolutions des
mathématiques, ouvrant la voie à des techniques de calculs jusque
là inconnue.
C)
Généralités :
Les
indiens maîtrisent plusieurs autres domaines des mathématiques :
De
très nombreux travaux portent sur des équations polynomiales de
degrés divers, ayant par exemple pour applications des partages de
salaires entres plusieurs ouvriers.
Ils
travaillent sur des équations linéaires, qui sont des systèmes a
plusieurs équations ayant les mêmes inconnues
Certaines
de leurs recherches portent aussi sur les équations du second degré
Il
les résolve de la même façon que de nos jour, c'est-à-dire à
l’aide d’un discriminant : il y a alors 3 possibilités :
-Si
le discriminant est négatif, l’équation n’a pas de racines,
-Si
le discriminant est égal a 0, l’équation a une solution appelé
solution double, qui égale à x= -b/2a
-
Si le discriminant est positif, l’équation possède alors 2
racines :
Des
recherches étaient produite sur la Trigonométrie avec l'apparition
des fonctions trigonométriques et des tables (comme les tables
Babyloniennes) permettant de les calculer. C’est en Inde qu’est
définit pour la première fois le sinus à partir de la relation
entre la moitié d'un angle et la moitié d'une corde, tout en
définissant également le cosinus, le contre-sinus et l'inverse du
sinus.
La
trigonométrie était une science très utile, elle permettait en
effet de résoudre des problèmes à base de triangles, pour des
problèmes sociaux de la vie quotidienne, comme la constructions de
bâtiments (temples, palais…), la trigonométrie est
aussi utilisée pour calculer l'écoulement d'eau, elle est aussi
appliquée en astronomie pour mesurer les distances entre les
étoiles.
Le
zéro Indien :
Ce
zéro est utilisé depuis le 2e siècle avant J.C. pour signaler une
place vide, comme caractère. Contrairement aux Babyloniens, en
créant le zéro vers le 5e siècle, les Indiens ont pu
contourner l’obstacle de la représentation
de l’espace vide
Ils
lui donnent la forme ronde telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Ce chiffre zéro a donc permit de développer les mathématiques
(l’invention de l’algèbre par les Indiens) et les autres
sciences, par sa simplicité d’utilisation et de notation.
La
religion Hindoue intègre le vide et l’infini, le zéro est donc
accepté, car ils servent à la religion (On rappelle que les
mathématiciens Indiens étaient aussi des prêtres).
Le
livre Brâhma Siddhânta de Brahmagupta est le tout premier livre qui
mentionne zéro comme un nombre, Brahmagupta est donc considéré
comme l'homme qui a trouvé zéro. En 628, Brahma gupta définit
alors le zéro comme résultat de la soustraction d'un nombre par
lui-même :
a
+ 0 = a
a
- 0 = a
a*0
= 0
Mais
il se « trompe » en donnant comme résultat zéro à 0/0
(le bon résultat est l’infini).
À
cette époque. Le zéro est représenté par un cercle et est nommé
« sunya » qui signifie « vide » en langue
Indienne.
Le
zéro ne représente rien mais peut donner naissance à d'autres
nombres L’invention du zéro a permis de représenté les profits
et les pertes en complétant l’invention des nombres négatif, elle
est donc très utile dans la vie courante, dans le commerce par
exemple. L’invention du zéro a aussi permis d’ouvrir la voie au
développement de l'algèbre et des techniques de calcul, et donc à
l'essor des sciences et des techniques, c’est une découverte
fondamentale qui favorise le développement des sciences et des
civilisations.
On
peut ainsi dire que l’invention du zéro s’inscrit dans un
contexte de recherches avancées en mathématiques et en sciences
pendant l’âge d’or de l’Inde. Le zéro a donc été inventé
par la volonté, d’une part, de pousser les calculs algébrique et
les méthodes de calculs toujours plus loin et toujours plus
compliqués, et d’autre part de favoriser la vie courante,
illustrant les profits et les pertes dans le commerce, ou facilitant
les calculs utilisés dans différents métiers comme architecte par
exemple.
Les
mathématiques Indiennes sont donc vastes et très développées, les
découvertes durant cette période d’âge d’or sont primordiales
et permettent une avancée scientifique exceptionnelle. Les
civilisations arabe et Européenne vont s’inspirer et continuer les
travaux des indiens, pour en arriver aux mathématiques modernes.
En
mathématiques, le théorème de Brahmagupta donne une condition
nécessaire sur la perpendicularité des diagonales d'un quadrilatère
inscriptible dans un cercle.
Théorème :
Si
un quadrilatère inscriptible a des diagonales perpendiculaires alors
toute droite coupant perpendiculairement un côté quelconque du
quadrilatère et passant par l'intersection des deux diagonales
partage le côté opposé en deux parties égales.
On
suppose que ABCD est un quadrilatère inscriptible qui a ses
diagonales perpendiculaires, et nous voulons prouver que AF = FD.
Nous allons donc montrer que AF et FD sont tous les deux égales à
FM.
Les
angles FAM et CBM sont égaux (ce sont des angles inscrits qui
interceptent le même arc de cercle). De plus, les angles CBM et BCM
sont des angles complémentaires ainsi que les angles CME et BCM donc
les angles CBM et CME sont égaux. Et enfin, les angles CME et FMA
sont égaux en tant qu'angles opposés par le sommet. Finalement, AFM
est un triangle isocèle, et par conséquent ses côtés AF et FM
sont égaux.
La
démonstration que FD = FM est similaire. Les angles FDM, BCM, BME et
DMF sont tous égaux, donc DFM est un triangle isocèle, d'où FD =
FM. Il s'ensuit que AF = FD, ce qui démontre le théorème.
Brahmagupta
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmagupta
- Brahmagupta (ब्रह्मगुप्त) (Multân, 598–668) est un mathématicien indien. ... Il proposa comme durée de l'année : 365 jours, 6 heures, 5 minutes, et 19 ...
- Brahmagupta
Brahmagupta
- Mathématiques élémentaires
www.elemathique.com/brahmagupta.php
10
mars 2010 - Brahmagupta est un mathématicien indien. ... Catégories
: Histoire du monde indien - Mathématicien indien - Naissance en 598
- Décès en 668 ... La vraie longueur des années est d'un peu moins
de 365 jours et 6 heures.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire