samedi 11 juillet 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 678


9 JUILLET 2015


Cette page concerne l'année 678 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES TERRIBLES ÉPREUVES DE SAINT LÉGER

Saint Léger ou Léger d'Autun ou Léodegard (en latin Leodegarius) - francisation du germanique Leudgari, de « leud » (« peuple », « gens ») et « gari » (« lance ») est un évêque martyr du VIIe siècle qui a joué un rôle politique important dans les soubresauts de la monarchie Mérovingienne finissante. Il est lié aux villes de Poitiers, où il fait sa formation et où se trouvent ses reliques, et d'Autun dont il est l'évêque, ainsi qu'à la région de Fécamp et d'Arras où il est mort vers 677/678. Un concile d'évêques a proclamé sa sainteté en 681 et l'Église catholique romaine célèbre sa fête le 2 octobre.
On le nomme « Léger » par commodité, mais cette forme francisée moderne est anachronique. Des récits de la vie de saint Léger existent, en latin et en langue romane : Ceux-ci fournissent des informations nombreuses mais parfois discordantes, et avec une forte tendance à l'hagiographie qui lui donne le beau rôle de martyr. Les dates restent approximatives et les situations politiques embrouillées de l'époque Mérovingienne compliquent l'évocation biographique.

D'origine Germanique, Léodegard naît dans une famille riche et noble des bords du Rhin, en Austrasie, vers 615, fils de Bodilon von Thurgau et de Sigarde de Neustrie, (fille d'Ansoud de Neustrie dit de Dijon) qui deviendra Sainte Sigarde : La nièce de Saint Léger, Bérhésinde ou Berswinde épouse le duc Etichon-Adalric d'Alsace (leur fille sera Sainte Odile) et son frère sera évêque de Poitiers. Le frère de Léger, Warein/Guérin de Poitiers mais aussi puissant seigneur en Bourgogne, subit le martyr en même temps que lui.

À la mort de son père, Léodegard est âgé de 10 ans quand il est envoyé à Poitiers auprès de son oncle maternel Didon qui occupe la charge d'évêque, pour y étudier. Il y devient à 20 ans diacre puis archidiacre au service du diocèse de Poitiers. En 650, il prend l'habit monastique à l’abbaye de Saint-Maixent et en est bientôt élu abbé (en 653 ?)...

En 656 il est appelé à la cour Mérovingienne par la veuve de Clovis II en tant que précepteur des enfants royaux, les futurs Clotaire III, Childéric II et Thierry III/Théodoric il est en même temps chargé de responsabilités administratives par la reine régente : Il fait ainsi abolir l'esclavage des populations Gauloises.

En 659 (ou 663) on le nomme à la tête de l'évêché d'Autun qu'il dirige fermement en restaurant les remparts de la ville Gallo-Romaine. Il se mêle aussi de politique discutant d'alliance entre la Burgondie et l'Austrasie, ce qui crée des tensions avec les chefs de Neustrie. Donnant ensuite des conseils au jeune roi Clotaire III qui meurt à 20 ans en 673. La succession royale est disputée entre ses frères, Thierry et Childeric : Léodegard soutient Childeric contre Thierry/Théodoric dont le conseiller principal est alors Ebroïn. Childeric l'emporte et destitue son frère qui est relégué dans un monastère comme Ebroïn son appui principal...

Léodegard, conseiller principal du roi, se fait le défenseur des pouvoirs régionaux et ecclésiastiques ce qui entraîne assez vite sa disgrâce d'autant que le roi est agacé par ses reproches à propos de son mariage avec sa trop proche parente.
Léodegard est à son tour envoyé en exil au monastère de Luxeuil.

Childeric est assassiné en 675 et Thierry/Théodoric revient au pouvoir : Léodegard se rallie à lui mais le conflit avec Ebroïn perdure, celui-ci soutenant cette fois un autre prétendant : Un certain Clovis. L'opposition politique prend un caractère guerrier et Léodegard est assiégé en 676 dans son siège épiscopal d'Autun par les troupes d'Ebroïn.

Il ne tient au saint évêque que de prendre la fuite, mais il croit sa présence nécessaire à Autun... D'ailleurs il ne craint point la mort, et distribue tout ce qu'il possède aux pauvres, faisant ensuite son testament, par lequel il donne à son église des marques de sa libéralité... Il ordonne un jeûne de 3 jours et une procession générale, dans laquelle on porte la croix et les reliques des saints autour des murailles de la ville. Léger se prosterne à chacune des portes, et prie Dieu avec des larmes d'épargner le troupeau dans le cas où il appellerait le pasteur au martyr. Cette cérémonie achevée, il fait assembler le peuple dans l'église, et demande pardon à ceux qu'il peut avoir offensés par un excès de sévérité. L'ennemi s'étant présenté, les assiégés ferment leurs portes, et font tout le jour une vigoureuse résistance. « Ne combattez pas plus longtemps, leur dit Léger, si c'est à cause de moi que les ennemis sont venus, je suis prêt à leur donner satisfaction. Envoyons quelqu'un de nos frères savoir ce qu'ils demandent. »
L'armée ennemie est commandée par Vaimer, duc de Champagne, Vaimer a avec lui Didon, précédemment évêque de Châlons-sur-Saône, qui a été déposé pour ses crimes. Celui-ci répond aux envoyés d'Autun, qu'on va ruiner la ville si on ne leur livre Léger. Tous promettent d'obéir à Clovis, sur l'assurance qu'on leur donne que Thierry est mort.
Léger, déclare publiquement qu'il souffrira tout plutôt que de manquer de fidélité à son prince. Comme les assiégeants poussent toujours vivement l'attaque, il prend congé de son peuple, reçoit la communion, sort de la ville, et va se présenter aux ennemis, pour épargner la cité et ses habitants. Ebroïn fait arracher les yeux, les lèvres et la langue de son prisonnier qui n'oppose que la prière à la barbarie. Il chante des psaumes tout le temps que dure son supplice, il ne veut point qu'on lui lie les mains, et il ne pousse pas le moindre soupir, Ebroïn il fait aussi lapider le frère de Léger, Guérin, puissant seigneur de Vergy dans les Hautes-Côtes de Nuits en Bourgogne, ce qui révèle l'implication des grands nobles de Bourgogne dans le conflit avec Ebroïn qui est politique plus que personnel... Les habitants de la ville se soumettent pour ne pas perdre leur liberté. Vaimer conduit le saint évêque en Champagne... Cependant l'armée victorieuse marche du côté de Lyon, dans le dessein de s'emparer de cette ville, et de s'assurer de Saint Gênés qui en est l'évêque. Mais les habitants font une si belle défense, que les ennemis sont obligés de se retirer. Saint Gênés meurt en paix le premier novembre 677, et a pour successeur Saint Lambert, qu'on a chargé du gouvernement de l'abbaye de Fontenelle, après Saint Vandrille. Selon la tradition, Léodegard/Léger survit miraculeusement à ses blessures et à la faim durant 9 jours dans la forêt à proximité d'Autun, près de la Pierre de Couhard (l'église de Couhard est dédiée à Saint Léger) avant d'être retrouvé par ses proches.

Il est ensuite recueilli dans l'abbaye de femmes de Fécamp pendant 2 ans où il retrouve tout aussi miraculeusement la parole (anatomiquement, il est possible que le bourreau n'ait blessé que superficiellement sa bouche et sa langue).
Ebroïn, rallié maintenant à Thierry/Théodoric et de nouveau maire du palais, décide finalement de faire mettre à mort celui qui est redevenu dangereux pour le pouvoir central, en représentant les intérêts Burgondes.

Enfin Ebroïn fait conduire Léger dans le palais où se sont assemblés quelques évêques qu'il a gagnés. Son dessein est de le faire déposer par une sentence, quoique l'assemblée ne peut être regardée comme un synode, n'ayant point été convoquée par le métropolitain ou le primat, ainsi que l'ordonnent les canons. On veut inutilement lui faire avouer qu'il a été complice de la mort de Childéric... Il ne cesse d'appeler Dieu à témoin de son innocence du crime que ses ennemis lui imputent. Les assistants lui déchirent sa tunique du haut en bas,
ce qu'ils ont convenus de regarder comme une marque de déposition. On le livre ensuite entre les mains de Chrodobert, comte du palais, qui a ordre de le mettre à mort. Craignant qu'on ne l'honore comme un martyr, Ebroïn le fait mener dans un bois pour y être exécuté et enterré secrètement, on doit encore couvrir le lieu de sa sépulture, de manière qu'il soit impossible de le découvrir... Chrodobert est si touché des discours et de la conduite du Saint Pasteur, qu'il ne peut se résoudre à le voir mettre à mort, il charge 4 soldats de l'exécution de la sentence. La femme du comte pleurant amèrement, Léger la console et la prie de le faire enterrer, en lui promettant que Dieu la récompensera de sa charité. Les 4 soldats le mènent dans une forêt... S'étant arrêtés au lieu qu'ils destinent à son supplice, 3 d'entre eux se jettent à ses pieds et le conjurent de leur pardonner, le saint prie pour eux, puis ayant dit qu'il est prêt à mourir, le 4e soldat lui coupe la tête.
Son martyre arrive en 678, dans la forêt d'Iveline, dite aujourd'hui de Saint-Léger, au diocèse d'Arras, sur les confins de celui de Cambrai. Son corps est enterré à Sarcin, en Artois, par les soins de la femme du comte Chrodobert. Les évêques d'Arras, d'Autun et de Poitiers, se disputant ses reliques, on met 3 billets sur un autel que l'on couvre d'un voile, et l'on convient qu'elles seront pour celui dont le nom viendra le premier. Elles échouent à l'évêque de Poitiers, qui les fait transférer dans le monastère de Saint Maixent.

Son corps est enterré en pleine forêt entre Arras et Amiens par une dame pieuse : Une chapelle est érigée sur l'emplacement prétendu du martyr, sur la commune de Lucheux (Somme) non loin de Sus-Saint-Léger (Pas-de-Calais), et bientôt des miracles se produisent sur sa tombe.
Un concile d'évêques proclame la sainteté du martyr (à Marly-le-Roi ?), lors de la fête de Pâques en 681. En effet, bien que sa mise à mort soit politique et non religieuse, son refus de la violence en fait un exemple pour la chrétienté et sa défense des droits de l'Église compte dans les luttes de pouvoir en cette époque aux pouvoirs instables...

La renommée de Saint Léger grandit. Vers 683, le roi Thierry/Théodoric fait assassiner Ebroïn par Ermenfroi, seigneur Franc, et demande pardon pour ses manquements à l'égard du saint qu'il fait désormais reconnaître et honorer. La translation de sa dépouille a finalement lieu en 684 à Saint-Maixent-l'École, près de Poitiers : On l'inhume dans une nouvelle église, proche de l'abbatiale, qui lui est dédiée... Les royaumes de Neustrie, de Burgondie et d'Austrasie sont alors de fait réunis par Thierry III et les derniers rois Mérovingiens laissent peu à peu le pouvoir aux mains du maire du palais, appelé à un destin historique, Pépin de Herstal appelé aussi Pépin le jeune.

Un concile d'évêques ayant proclamé sa sainteté en 681, l’Église cherchant à exploiter l'exemplarité du défenseur de ses droits contre le pouvoir royal, la renommée de Saint Léger se développe rapidement et fait de lui l'un des saints les plus populaires du Moyen-Âge en France... Les reliques de celui-ci sont recherchées par de nombreuses églises qui se vouent au Saint Martyr tant en France qu'en Belgique. Elles sont à l'origine des nombreuses dénominations de bourgades, et de villages.
La diffusion de son culte s'opère à partir des 3 diocèses associés aux différents moments de sa vie :
Le diocèse de Poitiers, où se trouve son tombeau.
Le diocèse d'Autun qu'il dirige assez longtemps et où il subit les premières étapes du martyr.
Le diocèse d'Arras où il est mis à mort et inhumé dans un premier temps.

À la demande d'Ansoald, évêque de Poitiers, et d'Andulf, abbé de Saint-Maixent (684-696), Ursinus de l'abbaye de Ligugé compose une hagiographie de Léger à l'occasion du transfert des reliques du Saint homme à Saint-Maixent.
Sa renommée se répand dans les régions voisines comme la Haute-Normandie ou la Picardie mais aussi en Franche-Comté depuis l'Alsace où vit sainte Odile, cousine germaine de Saint Léger, et où l'importante abbaye de Murbach (dans le Haut-Rhin aujourd'hui) lui est dédiée.
Les reliques de Saint-Léger protégées des invasions Normandes à Ébreuil dans le diocèse de Clermont (dans le département de l'Allier aujourd'hui), restent en partie dans cette région et le culte du saint rayonne alors dans le Limousin voisin et au-delà en Saintonge. La plus ancienne mention authentique du culte de Saint Léger remonte à 1108 : Elle figure dans une bulle du pape Pascal II et concerne la cathédrale de Tournai, avec la mention « Ecclesia Sancti Leodegarii ».

On recense en France 7 abbayes consacrées à Saint Léger :
Près de Soissons dans l'Aisne.
Ébreuil dans l'Allier.
Meymac en Corrèze.
Saint-Liguaire dans les Deux Sèvres.
Aux Préaux dans l'Eure.
Masevaux et Murbach dans le Haut-Rhin)
FONTAINE DE SAINT LEGER
Ainsi que plus de 30 prieurés, plus de 220 paroisses et de nombreux petits édifices (chapelles, ermitages, oratoires).

L'iconographie est également très abondante avec des vitraux et des statues qui représentent Saint Léger en évêque avec sa crosse et sa mitre, tenant parfois ses yeux dans ses mains.
La Belgique et la Suisse ont aussi des lieux consacrés à Saint Léger comme à Lucerne dont Saint Léger est le Saint Patron, honoré dans la collégiale de la ville.Une chapelle lui est dédiée à l'entrée du village de Grimentz dans le Val d'Anniviers.

La saint Léger est fixée au 2 octobre, jour retenu de son martyre. Des pèlerinages ont existé sur sa tombe à Saint-Maixent-l'École et sur l'endroit, marqué par une fontaine, à Autun, où la tradition rapporte que c'est là qu'on lui a crevé les yeux, pour y demander la guérison des affections de la vue.
C'est le Saint Patron des meuniers (et aussi des boulangers, en concurrence avec Saint Honoré), particulièrement dans la Brie.
Un certain nombre de dictons, peu connus semble-t-il, utilisent la Saint Léger du 2 octobre et évoquent le début de l'automne et des semailles :
« À la Saint-Léger, le blé qu'on sème sera léger »
« Si les feuilles tombent à la Saint-Léger, suivra une bonne année »
« Ne sème point à Saint-Léger si tu ne veux point de blé trop léger »
« De la Saint-Léger à la Toussaint, La boue va bon train »
« À la Saint-Léger, Faut se purger ».

L'usage du prénom Léger a disparu dans la seconde moitié du XXe siècle :
Le patronyme de Saint-Léger est en revanche assez répandu : On en compte plusieurs dizaines en Lozère ou dans le Pas-de-Calais et l'Aisne, ou encore en Seine-Maritime.
On peut citer comme exemples connus :
Fernand Léger, peintre.
Jack-Alain Léger, écrivain contemporain,
Alexis Léger (1887 - 1975), poète et diplomate Français, dont le premier pseudonyme est Saintléger-Léger avant qu'il n'adopte celui, plus connu, sous lequel il a reçu le prix Nobel de Littérature en 1960 : Saint-John Perse... Pendant toute sa vie, il a voulu faire croire que Saintléger-Léger est son véritable patronyme (et que Léger en était l'abréviation), qu'il était né sur un îlet en rade de Pointe-à-Pitre (ce qui est improbable mais pas exclu) du nom de Saint-Léger-les-Feuilles (nom inventé de toutes pièces)... Dans son autobiographie, il s'est imaginé des ancêtres en Bourgogne, dans la région d'Autun justement, à Saint-Léger-sur-Dheune et Saint-Léger-sous-Beuvray.

La Vie de saint Léger est l'un des textes les plus anciens de la langue française. Il date de la fin du Xe siècle et appartient à la littérature hagiographique : Écrit en vers de 8 syllabes, il raconte de manière semi-légendaire la vie de l'évêque d'Autun, Saint Léger, martyr du VIIe siècle.
On connaît plusieurs récits de cette vie écrits en latin remaniant aux VIIIe et IXe siècles un récit anonyme rédigé peu de temps après sa mort donc à la fin du VIIe siècle, sans doute à l'initiative de l'Église qui voulait faire connaître la figure de l'évêque martyr, défenseur des droits de l'Église face au pouvoir royal.

La version en langue romane est conservée à la bibliothèque de la ville de Clermont-Ferrand et se présente sous la forme d'un poème que l'on date de la fin du Xe siècle (on propose en général la date de 980) ou du début du XIe siècle. Son origine est discutée : Poitou, Auvergne, Bourgogne (Autun), Wallonie ?
Il s'agit vraisemblablement d'une hymne : Le poème devait être destiné à être chanté. Il a été versifié par un auteur anonyme et comporte 240 octosyllabes assonancés 2 à 2 (assonances uniquement masculines) et regroupés en sizains. C'est le premier exemple connu d'octosyllabes en français.
Voici la première strophe :
Domine Deu devemps lauder,
Et a sos sancz honor porter.
In su' amor cantomps dels sanz,
Quœ por lui augrent granz aanz ;
Et or es temps et si est biens
Quœ nos cantumps de sant Lethgier.

Les dramatiques événements que nous venons de résumer en quelques lignes sont développés par D. Pitra , dans un récit, quelquefois trop passionné, mais toujours attachant et plein de détails curieux et soigneusement recueillis sur les mœurs, les institutions et les principaux personnages contemporains. Mais le plus grand mérite de l'Histoire de Saint Léger, c'est d'avoir été uniquement composée avec les documents originaux, dont la plupart sont inédits, et quelques-uns même entièrement inconnus jusqu'ici. Non content de les avoir dépouillés avec un soin scrupuleux, D. Pitra a fait, parmi les derniers, un choix des plus intéressants, qu'il a publiés sous le titre à Analecta , à la fin de son ouvrage. Ces documents inédits sont divisés en deux classes, les uns appartenant à la liturgie, les autres à l'histoire.
Parmi ceux-ci, 2 surtout offrent un grand intérêt :
Le premier, conservé dans la bibliothèque de l'ancienne abbaye de Saint-Gall, a pour titre : « Vita metrica S. Leodegarii , episcopi et martyris , auctore anonymo ». C'est un poème latin de 1287 en vers hexamètres , composé au IXe siècle environ, et rempli de détails qui manquent dans les vies déjà connues de Saint Léger. Le second est une biographie du même Saint, écrite en prose et composée au XIe siècle par Fruland, moine de l'abbaye de Murbach, en Alsace, sur l'ordre de l'abbé Eberhard.
Mabillon et les Bollandistes ont déjà signalé cet opuscule, mais sans savoir où ni par qui il avait été composé.

Saint Léger (Leodegarius), évêque martyr (+ 678) - Christ Roi
christroi.over-blog.com/article-saint-leger-678-58075472.html
2 oct. 2014 - Saint Léger (Leodegarius), évêque martyr (+ 678) ... Vie des saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Saint-Etienne 2003, p. 614.

Saint Léger - Nominis - Eglise catholique en France
nominis.cef.fr/contenus/saint/1952/Saint-Leger.html
Saint Léger : Evêque d'Autun. ... 'C'est en forêt de Lucheux, tout près de Sus St Léger, qu'il aurait été décapité le 2 octobre 678' (Sus-Saint-Léger 62810)

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