9 JUILLET 2015
Cette
page concerne l'année 678 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
TERRIBLES ÉPREUVES DE SAINT LÉGER
Saint
Léger ou Léger d'Autun ou Léodegard (en latin Leodegarius) -
francisation du germanique Leudgari, de « leud »
(« peuple », « gens ») et « gari »
(« lance ») est un évêque martyr du VIIe siècle
qui a joué un rôle politique important dans les soubresauts de la
monarchie Mérovingienne finissante. Il est lié aux villes de
Poitiers, où il fait sa formation et où se trouvent ses reliques,
et d'Autun dont il est l'évêque, ainsi qu'à la région de Fécamp
et d'Arras où il est mort vers 677/678. Un concile d'évêques a
proclamé sa sainteté en 681 et l'Église catholique romaine célèbre
sa fête le 2 octobre.
On
le nomme « Léger » par commodité, mais cette forme
francisée moderne est anachronique. Des récits de la vie de saint
Léger existent, en latin et en langue romane : Ceux-ci
fournissent des informations nombreuses mais parfois discordantes, et
avec une forte tendance à l'hagiographie qui lui donne le beau rôle
de martyr. Les dates restent approximatives et les situations
politiques embrouillées de l'époque Mérovingienne compliquent
l'évocation biographique.
D'origine
Germanique, Léodegard naît dans une famille riche et noble des
bords du Rhin, en Austrasie, vers 615, fils de Bodilon von Thurgau et
de Sigarde de Neustrie, (fille d'Ansoud de Neustrie dit de Dijon) qui
deviendra Sainte Sigarde : La nièce de Saint Léger, Bérhésinde
ou Berswinde épouse le duc Etichon-Adalric d'Alsace (leur fille sera
Sainte Odile) et son frère sera évêque de Poitiers. Le frère de
Léger, Warein/Guérin de Poitiers mais aussi puissant seigneur en
Bourgogne, subit le martyr en même temps que lui.
À
la mort de son père, Léodegard est âgé de 10 ans quand il est
envoyé à Poitiers auprès de son oncle maternel Didon qui occupe la
charge d'évêque, pour y étudier. Il y devient à 20 ans diacre
puis archidiacre au service du diocèse de Poitiers. En 650, il prend
l'habit monastique à l’abbaye de Saint-Maixent et en est bientôt
élu abbé (en 653 ?)...
En
656 il est appelé à la cour Mérovingienne par la veuve de Clovis
II en tant que précepteur des enfants royaux, les futurs Clotaire
III, Childéric II et Thierry III/Théodoric il est en même temps
chargé de responsabilités administratives par la reine régente :
Il fait ainsi abolir l'esclavage des populations Gauloises.
En
659 (ou 663) on le nomme à la tête de l'évêché d'Autun qu'il
dirige fermement en restaurant les remparts de la ville
Gallo-Romaine. Il se mêle aussi de politique discutant d'alliance
entre la Burgondie et l'Austrasie, ce qui crée des tensions avec les
chefs de Neustrie. Donnant ensuite des conseils au jeune roi Clotaire
III qui meurt à 20 ans en 673. La succession royale est disputée
entre ses frères, Thierry et Childeric : Léodegard soutient
Childeric contre Thierry/Théodoric dont le conseiller principal est
alors Ebroïn. Childeric l'emporte et destitue son frère qui est
relégué dans un monastère comme Ebroïn son appui principal...
Léodegard,
conseiller principal du roi, se fait le défenseur des pouvoirs
régionaux et ecclésiastiques ce qui entraîne assez vite sa
disgrâce d'autant que le roi est agacé par ses reproches à propos
de son mariage avec sa trop proche parente.
Léodegard
est à son tour envoyé en exil au monastère de Luxeuil.
Childeric
est assassiné en 675 et Thierry/Théodoric revient au pouvoir :
Léodegard se rallie à lui mais le conflit avec Ebroïn perdure,
celui-ci soutenant cette fois un autre prétendant : Un certain
Clovis. L'opposition politique prend un caractère guerrier et
Léodegard est assiégé en 676 dans son siège épiscopal d'Autun
par les troupes d'Ebroïn.
Il
ne tient au saint évêque que de prendre la fuite, mais il croit sa
présence nécessaire à Autun... D'ailleurs il ne craint point la
mort, et distribue tout ce qu'il possède aux pauvres, faisant
ensuite son testament, par lequel il donne à son église des marques
de sa libéralité... Il ordonne un jeûne de 3 jours et une
procession générale, dans laquelle on porte la croix et les
reliques des saints autour des murailles de la ville. Léger se
prosterne à chacune des portes, et prie Dieu avec des larmes
d'épargner le troupeau dans le cas où il appellerait le pasteur au
martyr. Cette cérémonie achevée, il fait assembler le peuple dans
l'église, et demande pardon à ceux qu'il peut avoir offensés par
un excès de sévérité. L'ennemi s'étant présenté, les assiégés
ferment leurs portes, et font tout le jour une vigoureuse résistance.
« Ne combattez pas plus longtemps, leur dit Léger, si c'est à
cause de moi que les ennemis sont venus, je suis prêt à leur donner
satisfaction. Envoyons quelqu'un de nos frères savoir ce qu'ils
demandent. »
L'armée
ennemie est commandée par Vaimer, duc de Champagne, Vaimer a avec
lui Didon, précédemment évêque de Châlons-sur-Saône, qui a été
déposé pour ses crimes. Celui-ci répond aux envoyés d'Autun,
qu'on va ruiner la ville si on ne leur livre Léger. Tous promettent
d'obéir à Clovis, sur l'assurance qu'on leur donne que Thierry est
mort.
Léger,
déclare publiquement qu'il souffrira tout plutôt que de manquer de
fidélité à son prince. Comme les assiégeants poussent toujours
vivement l'attaque, il prend congé de son peuple, reçoit la
communion, sort de la ville, et va se présenter aux ennemis, pour
épargner la cité et ses habitants. Ebroïn fait arracher les yeux,
les lèvres et la langue de son prisonnier qui n'oppose que la prière
à la barbarie. Il chante des psaumes tout le temps que dure son
supplice, il ne veut point qu'on lui lie les mains, et il ne pousse
pas le moindre soupir, Ebroïn il fait aussi lapider le frère de
Léger, Guérin, puissant seigneur de Vergy dans les Hautes-Côtes de
Nuits en Bourgogne, ce qui révèle l'implication des grands nobles
de Bourgogne dans le conflit avec Ebroïn qui est politique plus que
personnel... Les habitants de la ville se soumettent pour ne pas
perdre leur liberté. Vaimer conduit le saint évêque en
Champagne... Cependant l'armée victorieuse marche du côté de Lyon,
dans le dessein de s'emparer de cette ville, et de s'assurer de Saint
Gênés qui en est l'évêque. Mais les habitants font une si belle
défense, que les ennemis sont obligés de se retirer. Saint Gênés
meurt en paix le premier novembre 677, et a pour successeur Saint
Lambert, qu'on a chargé du gouvernement de l'abbaye de Fontenelle,
après Saint Vandrille. Selon la tradition, Léodegard/Léger survit
miraculeusement à ses blessures et à la faim durant 9 jours dans la
forêt à proximité d'Autun, près de la Pierre de Couhard (l'église
de Couhard est dédiée à Saint Léger) avant d'être retrouvé par
ses proches.
Il
est ensuite recueilli dans l'abbaye de femmes de Fécamp pendant 2
ans où il retrouve tout aussi miraculeusement la parole
(anatomiquement, il est possible que le bourreau n'ait blessé que
superficiellement sa bouche et sa langue).
Ebroïn,
rallié maintenant à Thierry/Théodoric et de nouveau maire du
palais, décide finalement de faire mettre à mort celui qui est
redevenu dangereux pour le pouvoir central, en représentant les
intérêts Burgondes.
Enfin
Ebroïn fait conduire Léger dans le palais où se sont assemblés
quelques évêques qu'il a gagnés. Son dessein est de le faire
déposer par une sentence, quoique l'assemblée ne peut être
regardée comme un synode, n'ayant point été convoquée par le
métropolitain ou le primat, ainsi que l'ordonnent les canons. On
veut inutilement lui faire avouer qu'il a été complice de la mort
de Childéric... Il ne cesse d'appeler Dieu à témoin de son
innocence du crime que ses ennemis lui imputent. Les assistants lui
déchirent sa tunique du haut en bas,
ce
qu'ils ont convenus de regarder comme une marque de déposition. On
le livre ensuite entre les mains de Chrodobert, comte du palais, qui
a ordre de le mettre à mort. Craignant qu'on ne l'honore comme un
martyr, Ebroïn le fait mener dans un bois pour y être exécuté et
enterré secrètement, on doit encore couvrir le lieu de sa
sépulture, de manière qu'il soit impossible de le découvrir...
Chrodobert est si touché des discours et de la conduite du Saint
Pasteur, qu'il ne peut se résoudre à le voir mettre à mort, il
charge 4 soldats de l'exécution de la sentence. La femme du comte
pleurant amèrement, Léger la console et la prie de le faire
enterrer, en lui promettant que Dieu la récompensera de sa charité.
Les 4 soldats le mènent dans une forêt... S'étant arrêtés au
lieu qu'ils destinent à son supplice, 3 d'entre eux se jettent à
ses pieds et le conjurent de leur pardonner, le saint prie pour eux,
puis ayant dit qu'il est prêt à mourir, le 4e soldat lui coupe la
tête.
Son
martyre arrive en 678, dans la forêt d'Iveline, dite aujourd'hui de
Saint-Léger, au diocèse d'Arras, sur les confins de celui de
Cambrai. Son corps est enterré à Sarcin, en Artois, par les soins
de la femme du comte Chrodobert. Les évêques d'Arras, d'Autun et de
Poitiers, se disputant ses reliques, on met 3 billets sur un autel
que l'on couvre d'un voile, et l'on convient qu'elles seront pour
celui dont le nom viendra le premier. Elles échouent à l'évêque
de Poitiers, qui les fait transférer dans le monastère de Saint
Maixent.
Son
corps est enterré en pleine forêt entre Arras et Amiens par une
dame pieuse : Une chapelle est érigée sur l'emplacement
prétendu du martyr, sur la commune de Lucheux (Somme) non loin de
Sus-Saint-Léger (Pas-de-Calais), et bientôt des miracles se
produisent sur sa tombe.
Un
concile d'évêques proclame la sainteté du martyr (à
Marly-le-Roi ?), lors de la fête de Pâques en 681. En effet,
bien que sa mise à mort soit politique et non religieuse, son refus
de la violence en fait un exemple pour la chrétienté et sa défense
des droits de l'Église compte dans les luttes de pouvoir en cette
époque aux pouvoirs instables...
La
renommée de Saint Léger grandit. Vers 683, le roi Thierry/Théodoric
fait assassiner Ebroïn par Ermenfroi, seigneur Franc, et demande
pardon pour ses manquements à l'égard du saint qu'il fait désormais
reconnaître et honorer. La translation de sa dépouille a finalement
lieu en 684 à Saint-Maixent-l'École, près de Poitiers : On
l'inhume dans une nouvelle église, proche de l'abbatiale, qui lui
est dédiée... Les royaumes de Neustrie, de Burgondie et d'Austrasie
sont alors de fait réunis par Thierry III et les derniers rois
Mérovingiens laissent peu à peu le pouvoir aux mains du maire du
palais, appelé à un destin historique, Pépin de Herstal appelé
aussi Pépin le jeune.
Un
concile d'évêques ayant proclamé sa sainteté en 681, l’Église
cherchant à exploiter l'exemplarité du défenseur de ses droits
contre le pouvoir royal, la renommée de Saint Léger se développe
rapidement et fait de lui l'un des saints les plus populaires du
Moyen-Âge en France... Les reliques de celui-ci sont recherchées
par de nombreuses églises qui se vouent au Saint Martyr tant en
France qu'en Belgique. Elles sont à l'origine des nombreuses
dénominations de bourgades, et de villages.
La
diffusion de son culte s'opère à partir des 3 diocèses associés
aux différents moments de sa vie :
Le
diocèse de Poitiers, où se trouve son tombeau.
Le
diocèse d'Autun qu'il dirige assez longtemps et où il subit les
premières étapes du martyr.
Le
diocèse d'Arras où il est mis à mort et inhumé dans un premier
temps.
À
la demande d'Ansoald, évêque de Poitiers, et d'Andulf, abbé de
Saint-Maixent (684-696), Ursinus de l'abbaye de Ligugé compose une
hagiographie de Léger à l'occasion du transfert des reliques du
Saint homme à Saint-Maixent.
Sa
renommée se répand dans les régions voisines comme la
Haute-Normandie ou la Picardie mais aussi en Franche-Comté depuis
l'Alsace où vit sainte Odile, cousine germaine de Saint Léger, et
où l'importante abbaye de Murbach (dans le Haut-Rhin aujourd'hui)
lui est dédiée.
Les
reliques de Saint-Léger protégées des invasions Normandes à
Ébreuil dans le diocèse de Clermont (dans le département de
l'Allier aujourd'hui), restent en partie dans cette région et le
culte du saint rayonne alors dans le Limousin voisin et au-delà en
Saintonge. La plus ancienne mention authentique du culte de Saint
Léger remonte à 1108 : Elle figure dans une bulle du pape
Pascal II et concerne la cathédrale de Tournai, avec la mention
« Ecclesia Sancti Leodegarii ».
On
recense en France 7 abbayes consacrées à Saint Léger :
Près
de Soissons dans l'Aisne.
Ébreuil
dans l'Allier.
Meymac
en Corrèze.
Saint-Liguaire
dans les Deux Sèvres.
Aux
Préaux dans l'Eure.
Masevaux
et Murbach dans le Haut-Rhin)
FONTAINE DE SAINT LEGER |
L'iconographie
est également très abondante avec des vitraux et des statues qui
représentent Saint Léger en évêque avec sa crosse et sa mitre,
tenant parfois ses yeux dans ses mains.
La
Belgique et la Suisse ont aussi des lieux consacrés à Saint Léger
comme à Lucerne dont Saint Léger est le Saint Patron, honoré dans
la collégiale de la ville.Une chapelle lui est dédiée à l'entrée
du village de Grimentz dans le Val d'Anniviers.
La
saint Léger est fixée au 2 octobre, jour retenu de son martyre. Des
pèlerinages ont existé sur sa tombe à Saint-Maixent-l'École et
sur l'endroit, marqué par une fontaine, à Autun, où la tradition
rapporte que c'est là qu'on lui a crevé les yeux, pour y demander
la guérison des affections de la vue.
C'est
le Saint Patron des meuniers (et aussi des boulangers, en concurrence
avec Saint Honoré), particulièrement dans la Brie.
Un
certain nombre de dictons, peu connus semble-t-il, utilisent la Saint
Léger du 2 octobre et évoquent le début de l'automne et des
semailles :
« À
la Saint-Léger, le blé qu'on sème sera léger »
« Si
les feuilles tombent à la Saint-Léger, suivra une bonne année »
« Ne
sème point à Saint-Léger si tu ne veux point de blé trop léger »
« De
la Saint-Léger à la Toussaint, La boue va bon train »
« À
la Saint-Léger, Faut se purger ».
L'usage
du prénom Léger a disparu dans la seconde moitié du XXe siècle :
Le
patronyme de Saint-Léger est en revanche assez répandu : On en
compte plusieurs dizaines en Lozère ou dans le Pas-de-Calais et
l'Aisne, ou encore en Seine-Maritime.
On
peut citer comme exemples connus :
Fernand
Léger, peintre.
Jack-Alain
Léger, écrivain contemporain,
Alexis
Léger (1887 - 1975), poète et diplomate Français, dont le premier
pseudonyme est Saintléger-Léger avant qu'il n'adopte celui, plus
connu, sous lequel il a reçu le prix Nobel de Littérature en 1960 :
Saint-John Perse... Pendant toute sa vie, il a voulu faire croire que
Saintléger-Léger est son véritable patronyme (et que Léger en
était l'abréviation), qu'il était né sur un îlet en rade de
Pointe-à-Pitre (ce qui est improbable mais pas exclu) du nom de
Saint-Léger-les-Feuilles (nom inventé de toutes pièces)... Dans
son autobiographie, il s'est imaginé des ancêtres en Bourgogne,
dans la région d'Autun justement, à Saint-Léger-sur-Dheune et
Saint-Léger-sous-Beuvray.
La
Vie de saint Léger est l'un des textes les plus anciens de la langue
française. Il date de la fin du Xe siècle et appartient à la
littérature hagiographique : Écrit en vers de 8 syllabes, il
raconte de manière semi-légendaire la vie de l'évêque d'Autun,
Saint Léger, martyr du VIIe siècle.
On
connaît plusieurs récits de cette vie écrits en latin remaniant
aux VIIIe et IXe siècles un récit anonyme rédigé peu de
temps après sa mort donc à la fin du VIIe siècle, sans doute
à l'initiative de l'Église qui voulait faire connaître la figure
de l'évêque martyr, défenseur des droits de l'Église face au
pouvoir royal.
La
version en langue romane est conservée à la bibliothèque de la
ville de Clermont-Ferrand et se présente sous la forme d'un poème
que l'on date de la fin du Xe siècle (on propose en général
la date de 980) ou du début du XIe siècle. Son origine est
discutée : Poitou, Auvergne, Bourgogne (Autun), Wallonie ?
Il
s'agit vraisemblablement d'une hymne : Le poème devait être
destiné à être chanté. Il a été versifié par un auteur anonyme
et comporte 240 octosyllabes assonancés 2 à 2 (assonances
uniquement masculines) et regroupés en sizains. C'est le premier
exemple connu d'octosyllabes en français.
Voici
la première strophe :
Domine
Deu devemps lauder,
Et
a sos sancz honor porter.
In
su' amor cantomps dels sanz,
Quœ
por lui augrent granz aanz ;
Et
or es temps et si est biens
Quœ
nos cantumps de sant Lethgier.
Les
dramatiques événements que nous venons de résumer en quelques
lignes sont développés par D. Pitra , dans un récit, quelquefois
trop passionné, mais toujours attachant et plein de détails curieux
et soigneusement recueillis sur les mœurs, les institutions et les
principaux personnages contemporains. Mais le plus grand mérite de
l'Histoire de Saint Léger, c'est d'avoir été uniquement composée
avec les documents originaux, dont la plupart sont inédits, et
quelques-uns même entièrement inconnus jusqu'ici. Non content de
les avoir dépouillés avec un soin scrupuleux, D. Pitra a fait,
parmi les derniers, un choix des plus intéressants, qu'il a publiés
sous le titre à Analecta , à la fin de son ouvrage. Ces documents
inédits sont divisés en deux classes, les uns appartenant à la
liturgie, les autres à l'histoire.
Parmi
ceux-ci, 2 surtout offrent un grand intérêt :
Le
premier, conservé dans la bibliothèque de l'ancienne abbaye de
Saint-Gall, a pour titre : « Vita metrica S. Leodegarii ,
episcopi et martyris , auctore anonymo ». C'est un poème latin
de 1287 en vers hexamètres , composé au IXe siècle environ, et
rempli de détails qui manquent dans les vies déjà connues de Saint
Léger. Le second est une biographie du même Saint, écrite en prose
et composée au XIe siècle par Fruland, moine de l'abbaye de
Murbach, en Alsace, sur l'ordre de l'abbé Eberhard.
Mabillon
et les Bollandistes ont déjà signalé cet opuscule, mais sans
savoir où ni par qui il avait été composé.
Saint
Léger (Leodegarius), évêque martyr (+ 678) - Christ Roi
christroi.over-blog.com/article-saint-leger-678-58075472.html
2
oct. 2014 - Saint Léger (Leodegarius), évêque martyr (+ 678) ...
Vie des saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T.,
Saint-Etienne 2003, p. 614.
Saint
Léger - Nominis - Eglise catholique en France
nominis.cef.fr/contenus/saint/1952/Saint-Leger.html
Saint
Léger : Evêque d'Autun. ... 'C'est en forêt de Lucheux, tout près
de Sus St Léger, qu'il aurait été décapité le 2 octobre 678'
(Sus-Saint-Léger 62810)
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