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JUILLET 2015...
Cette
page concerne l'année 670 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DEUX
IMMENSES EMPIRES ASIATIQUES LA CHINE ET LE TIBET
Des
rois mythiques descendus du ciel – et qui y remontaient à leur
mort – auraient régné sur le Tibet aux époques les plus reculées
de son histoire. Le centre de leur pouvoir se situait dans la vallée
du Yarlung, un affluent de la rive droite du Tsang po, au sud de
l’actuelle Lhassa, où la découverte d’un palais ancien semble
témoigner de l’apparition d’un premier pouvoir central. Pour les
historiens bouddhistes ultérieurs, le premier de ces souverains,
Nyatri Tsenpo, serait apparu en 127 avant notre ère, l’an I
du calendrier « royal ». Pour les chercheurs occidentaux,
qui cherchent à concilier les enseignements traditionnels et les
données archéologiques, cet épisode fondateur peut être placé
vers le IIIe siècle avant J.-C.
Pour
certains historiens, la notion de « Tibet historique »
renvoie aux VIIe et VIIIe siècles, lorsque le Tibet, dans son
âge d'or, s'étendait sur une bonne partie de l'Asie y compris
certaines parties de la Chine.
Divers
auteurs utilisent l'expression de « Tibet historique »
pour désigner l'ensemble formé par la Région autonome du Tibet, le
Kham et l’Amdo. Cette expression de « Tibet historique »,
appliquée à l'ensemble de la région autonome du Tibet et aux
préfectures et comtés Tibétains, est présente également sur le
site de l'association « Free Tibet Campaign et sur le site
World Tibet News.
Pour
le professeur A. Tom Grunfeld, l'idée que le Tibet couvre la
totalité des territoires habités par des Tibétains équivaut à
inclure dans une carte du Mexique la totalité du sud-ouest des
États-Unis. S'étendant d'Est en Ouest sur une distance d'environ
2 400 km, et du nord au sud sur environ 1 000 km,
le plateau du Tibet est situé entre les longitudes 78°24' et
104°47' Est et les latitudes 26°2' et 40°3' Nord au cœur du
continent Asiatique. C'est un pays gigantesque d'environ 2,5 millions
de km2 (soit 5 fois la France) avec une altitude moyenne de 4 200 m,
qui rassemble les plus hautes montagnes du monde.
Le
plateau du Tibet abrite, dans la province de Qinghai, la Réserve
naturelle des Sources des 3 rivières, plus grande réserve naturelle
de Chine et la plus élevée au monde, d'où partent les 3 grands
fleuves Chinois : Le Mékong, le Yángzǐ Jiāng (扬子江)
et le fleuve Jaune.
Le
Tibet est le principal réservoir d'eau de l'Asie et la source des
plus grands fleuves et rivières.
Le
nom occidental Tibet, apparenté au nom mongol Töbüt, n'est pas lié
au nom indigène Bod. En chinois, le nom ancien du Tibet est Tǔfān
(吐蕃,
incorrectement prononcé Tubo par beaucoup de Chinois).
VIe siècle :
Le roi Tagba Nyazig, puis son fils Namri Leuntsen, imposent leur
autorité à une dizaine de seigneurs locaux, puis à l’ensemble du
Tibet Central.
Par
des mariages et une série de conquêtes, le Tibet devient l'un des
plus grands empires du monde, il ne tarde pas à abuser de sa
puissance. Le bouddhisme y est introduit. Il s'impose, non sans
difficultés, contre le bön. Les luttes religieuses et le triomphe
du bouddhisme s'accompagnent de la dissolution et du morcellement de
l'empire en de multiples fiefs indépendants.
Vers
609 : Première ambassade Tibétaine en Chine.
629 :
Mort de Namri Leuntsen à l’occasion d’une révolte seigneuriale.
Songtsen Gampo a régné à partir de 13 ans, (la vie est brève et
que l'on est précoce à cette époque ! ) Ajoutons que les rois
n'attendent pas d'être débiles pour quitter le pouvoir, ils le
cèdent à leur héritier dès que celui-ci est en âge de se faire
respecter, parfois, l'ancien roi est purement et simplement
éliminé... Pendant la minorité du nouveau roi, la régence est
exercée par sa mère ou les frères de cette dernière.
Avènement,
la même année, de Songtsen Gampo qui va faire du Tibet un grand
empire Asiatique. Accédant au pouvoir dans les pires conditions (son
père vient de mourir empoisonné, les seigneurs insurgés plongent
le pays dans le chaos) il réagit vigoureusement, écrase et fait
exécuter les rebelles. Puis il entame une ambitieuse politique
d’expansion.
Songtsen
Gampo est prédestiné : Une lumière, jaillie du cœur
d’Avalokitesvara (bodhisattva de la compassion), inonde le palais
de ses parents avant sa venue au monde. Il porte sur l’occiput une
image de la tête d’Amithaba (bodhisattva de la lumière infinie).
Le
nouveau tsenpo (empereur) arrive au pouvoir dans une époque
troublée : Il échappe à une tentative d'empoisonnement peu
après sa naissance. Seule une extrême fermeté, conjuguée à une
astucieuse politique d'alliances, sont de nature à lui éviter le
sort de son prédécesseur. Peu après son accession au trône, il
mate donc une insurrection de seigneurs, qu'il fait exécuter, et
épouse 3 princesses Tibétaines, afin de réunir sous son sceptre
leurs provinces.
632 :
Par son mariage avec la fille du fondateur de la dynastie Népalaise
des Thakuri, Songtsen Gampo s’assure la paix vers le sud.
630-635 :
Soumission du Shangshoun, la partie occidentale du Tibet actuel. Le
roi impose également son autorité au pays Soumpa, dans la région
du Koukou Nor (au nord-est du plateau Tibétain).
vers
635 : Introduction de l’écriture au Tibet Central.
638 :
Les Tibétains s’avancent dans le Sichuan, défiant ainsi l’Empire
chinois des Tang. Le nord du Yunnan et la Birmanie sont également
envahis.
640 :
Les Tibétains envahissent le Népal.
641 :
« L‘empereur » (tsenpo) du Tibet obtient la main d’une
princesse Chinoise.
641-645 :
Règne bref de Goungson Goungtsen, fils de Songtsen qui lui abandonne
le pouvoir mais qui le reprend quand il meurt. Maître d’un État
féodal, Songtsen affirme son autorité et organise solidement
l’armée, principal outil de sa puissance. Il délègue ses
pouvoirs en matière de justice, mais impose une loi commune.
Souverain de droit divin, il garantit le maintien de l’ordre du
monde. Sous son règne, les relations se développent avec la Chine
et l’Inde, ce qui enrichit considérablement la culture Tibétaine.
650 :
Mort de Songtsen Gampo. Il laisse un empire qui s’étend des
sources du Brahmapoutre aux plaines du Sichuan et du Népal au bassin
du Tsaïdam.
L’empire
Tibétain et son voisin Chinois au VIIe siècle
Empire
Tibétain (Royaume de Tubo)
Chine
des Tang
Territoires
Turcs Orientaux disputés entre plusieurs peuples, sous contrôle
Chinois de 630 à 682
Territoires
Turcs Occidentaux disputés entre plusieurs peuples, sous contrôle
Chinois de 642 à 665
Au
VIIe siècle, le Tibet unifié est fondé par Songtsen Gampo,
qui crée par la guerre un vaste et puissant empire. Pour consolider
ses alliances politiques, il prend pour épouses la princesse
Népalaise Bhrikuti, fille du roi Amsuvarma, et la princesse Chinoise
Wencheng Gongzhu, nièce de l'empereur Tang Taizong. Les Tibétains
attribuent l’introduction du bouddhisme et la fondation du temple
de Jokhang à ces deux reines, considérées comme deux incarnations
du bodhisattva Tara. Le pouvoir est exercé par le ministre Gar
Songtsen. Règne de Mangsong Mangtsen, petit-fils du fondateur de
l’empire. L’homme fort est alors son ministre, Gar Tongtsen, qui
organise en 654 un recensement permettant de distinguer entre les
sujets de l’empire, ceux qui pourront être recrutés pour l’armée,
et les autres, considérés comme « sauvages ». Ce
dernier meurt en 667, après avoir incorporé Azha dans le territoire
Tibétain.
Les
Tibétains attaquent l’empire Tang et Mangson Mangtsen sollicite en
même temps une alliance avec une princesse Chinoise, qui est refusée
(658). Les Chinois contrôlent alors Hotan, Kucha, la Sogdiane et le
Cachemire. Avec les Turcs Occidentaux auquel il se sont allié avant
662, ils attaquent avec succès Kachgar en 663 puis Hotan en 665.
En
667, les Turcs Nushibi de l’On oq sont soumis ils obtiennent ainsi
le contrôle de la vallée stratégique de Wakhan.
Les
oasis entourant le désert de Taklamakan sont conquises, puis les
régions plus occidentales des contreforts du Pamir et du Karakorum.
Les Tibétains s’installent ainsi sur la route de la Soie, sur
l’axe reliant la Chine à l’Inde ainsi qu’à la Transoxiane et
à la Perse.
667 :
Mort de Gar Tongtsen, remplacé par son fils, Gar Tsenya Dombou.
Au
printemps 670, le Tibet attaque les territoires du bassin du Tarim
encore sous domination Chinoise. Après la conquête Tibétaine
d’Aksou avec des troupes Khotanaises, les Chinois abandonnent pour
longtemps la région....
Trimang
Löntsän a parmi ses épouses la Tibétaine Thrimalö (Khri-ma-lod),
mère et corégente de l’héritier, figure importante de l’histoire
du Tibet. Selon les Annales Tibétaines, il meurt pendant l'hiver
676-677, et Zhang Zhung se soulève peu après. Néanmoins, certaines
sources le font mourir plus tard, (en 679 selon les Annales
chinoises) et prétendent même que sa mort est gardée secrète
pendant 3 ans pour éviter une usurpation.
Selon
certaines sources, son fils Tridu Songtsän 'Dus-rong Mang-po-rje,
naît l’année de sa mort, mais selon les Annales des Tang il
serait né en 670. Le deuxième fils de Gar Tongtsen, Khri-'brinHe,
est nommé régent, et sa mère Thrimalö assure une co-régence de
fait... Mangson mangtsen fut enterré dans le cimetière royal près
de Yarlung.
Entre
742 et 797 (?), Trisong Detsen, 2e « roi selon la doctrine
bouddhique », fait du bouddhisme la religion d'État, invite
des maîtres Indiens, dont Padmasambhava, Shantarakshita et
Vimalamitra, à qui est attribuée l'introduction du bouddhisme
tantrique au Tibet.
Il
y a traduction de textes bouddhiques du sanskrit en tibétain.
L'expansion de l'empire se poursuit. Les Tibétains occupent la
capitale Chinoise Xi'an
en
763.
En
751, les Arabes défont les Chinois sur les rives de la rivière
Talas. Les Chinois reculent alors progressivement et ce sont les
Tibétains qui prennent l'avantage : Ils dominent le Tarim
jusqu'à l'effondrement de leur empire (années 840).
Après
la fin du Khanat ouïghour (840), certains Ouïghours s'établissent
dans le nord du bassin du Tarim où il fondent un royaume ayant pour
capitale Khotcho. Les autochtones abandonnent alors leur langue
tokharienne et adoptent la langue des conquérant (le vieux-turc).
Les Ouïghour adoptent quant à eux une écriture locale. La culture
de ce royaume influence les Mongols. Dans l'ouest du bassin du Tarim
émerge à partir du milieu du Xe siècle, les Qarakhanides, qui
se convertissent bientôt à l'islam. Ils attaquent le royaume de
Khotcho, mais ne parviennent pas à s'en emparer. Les Kara-Khitans
battent en 1141 les Qarakhanides et intègrent le bassin du Tarim à
leur empire. Les Kara-Khitans sont bouddhistes et influencés de
culture Chinoise. Ils ont une politique de tolérance religieuse.
Les
échanges intercontinentaux, entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie,
remontent à la plus haute antiquité. Pendant des siècles, sur plus
de 7 000 km, d'étroites relations se développèrent depuis Venise,
via les Balkans, la Crimée, le Levant, l'Anatolie et l'Asie centrale
jusqu'en Chine. Ces chemins ne représentent d'ailleurs qu'une partie
de l'immense réseau tissé entre l'empire du milieu et l'ouest, non
seulement Européen, mais aussi Africain (Afrique du Nord, Égypte),
ainsi que vers l'Est (Corée, Japon, Philippines) et le Sud (Indes,
Vietnam).
Par
ailleurs, à côté de la Route de la Soie, on connaît également
des routes du jade, de l'or et du sel... C'est pourquoi la
terminologie que nous employons n'est pas d'origine Chinoise mais
Européenne, encore convient-il d'observer qu'elle ne voit le jour
qu'au XXe siècle, on doit cette expression à un géographe Allemand
Ferdinand von Richthofen. Cette terminologie est trompeuse dans la
mesure où elle laisse supposer l'existence d'une voie de
communication unique où n'aurait circulé qu'un seul produit.
En
fait, suivant les vicissitudes de l'histoire (guerres, invasions,
constitution et dissolution des empires...) l'itinéraire évolue au
cours du temps passant soit au sud, soit au nord de la Caspienne,
soit par Ceylan via le Golfe Persique, afin d'assurer la sécurité
des caravanes mais aussi pour éviter des intermédiations coûteuses
ou indésirables et, sur ces différents chemins, on transporte bien
d'autres produits que la soie et les échanges culturels y sont
intenses.
Des
échanges commerciaux importants sur d'aussi grandes distances
supposent un climat de paix. La constitution de vastes empires
contrôlant les routes les favorisent tandis que la désagrégation
de ces empires en États plus petits, incapables de maintenir l'ordre
ou se querellant, entraînent leur diminution voire leur disparition.
Les routes commerciales sont donc largement tributaires de l'histoire
et leur activité connaît des hauts et des bas. Celles de la Soie
n'échappent pas à cette règle, pendant des siècles, les empires
Grec, Romain puis Byzantin à l'ouest, la Chine des Han, des Tang et
des Mongols à l'Est, les Parthes puis les Perses entre les deux,
créèrent les conditions favorables à l'essor des transactions qui
se rétractent toutefois pendant les périodes troublées
intermédiaires.
Entre
7 500 et 4 000 avant notre ère, les peuplades du Sahara importent
déjà des animaux domestiques d'Asie. Voici environ 6 000 ans, les
Égyptiens faisaient venir du lapi lazuli d'Afghanistan. Vers 2 500
avant notre ère, la civilisation Afghane de Mundigak atteint son
apogée et sert d'intermédiaire entre la Mésopotamie, Suse (Iran
actuel) et la vallée de l'Indus, ces relations se sont interrompues
1 700 ans avant notre ère, cependant, des archéologues ont trouvé
un fragment de soie en Bactriane (Asie centrale: Afghanistan,
Ouzbékistan et Tadjikistan), daté de -1500, on en a trouvé
également dans des nécropoles Égyptiennes antiques dont l'analyse
prouve qu'elles proviennent très certainement de Chine, et les
princes Celtiques de Hallstatt (environ de -800 à -500) connaissent
également l'usage de la soie.
Enfin,
il ne faut pas oublier que ce sont des Indo-Européens, les
Tokhariens, peut-être originaires des bords de la Mer Noire, qui,
voici plus de 3 000 ans, peuplent la région devenue aujourd'hui le
Sinkiang.
Au
Ve siècle avant notre ère, la conquête de l'Afghanistan par Cyrus
le Grand rétablit les échanges entre le Moyen-Orient et l'Asie,
Darius poursuit une politique visant à atteindre la florissante
civilisation aryenne du Gange.
Le
percement du canal de Suez antique ouvre une voie de communication
maritime entre l'Orient et l'Occident qui entraîne le dépérissement
de la Mésopotamie et de Babylone. 3 siècles avant notre ère,
Alexandre le Grand pousse ses conquêtes jusqu'en Asie centrale, où
il fonde des colonies Grecques qui s'étendent, selon l'historien
Strabon, jusqu'aux frontières de Chine, ses successeurs les
Ptolémées, qui règnent en Égypte, restent en contact avec ces
colonies devenues l'empire Séleucide (Asie mineure : De la
Syrie aux Indes) et la Bactriane. Des pièces de monnaies de
Panticapée, située à l'est de la Crimée, datées du IIIe siècle
avant notre ère, ont été trouvées en Dzoungarie, en 1918, et
Hérodote atteste, dans ses écrits, que des Grecs de son époque se
rendent dans une région qui peuvent être le Gansu, aux alentours de
Dunhuang.
La
zone de l'Afghanistan et du Pakistan est tour à tour envahie par les
Indes, qui y introduisent le bouddhisme, les Scythes, les Parthes,
puis les Kouchans, nomades du nord de la Chine, qui sont à l'origine
de la brillante civilisation de Bagram (nord de Kaboul) et favorisent
l'interpénétration des cultures de l'Occident et de l'Orient (art
du Gandhara et de Hadda). Vers la fin du IIe siècle avant notre ère,
la dynastie des Han s'intéresse aux florissantes civilisations
urbaines d'Asie centrale (Ferghana, Bactriane, Parthie),
l'empereur
Wudi envoie Zhang Qian en ambassade vers les régions de l'ouest.
La
possession des chevaux de ces régions représente une ressource
vitale pour l'armée Chinoise qui affronte les nomades des steppes
(Xiongnu). A la suite de cette ambassade, le commerce de la soie se
développe à l'initiative de l'empire Chinois qui y trouve une
source de profit. Les balles sont transportées par des chevaux
jusqu'à Dunhuang, puis par des chameaux de Bactriane à travers le
désert du Taklamakan et enfin à dos de yaks pour franchir les cols
élevés du Pamir.
Il
est à peu près certain que des émissaires de l'empire du milieu
parviennent jusqu'à Rome, une 20e d'années avant le début de notre
ère, sous le règne d'Auguste, comme le laissent entendre les écrits
de l'historien Florus. Mais, auparavant, des soldats Chinois avaient
probablement rencontré des légionnaires Romains au cours de leurs
campagnes. A cette époque, existe déjà une Route de l'Or par
laquelle transite jusqu'à Rome le métal précieux de l'Altaï pour
y être converti en bijoux... Certains de ces bijoux reprennent le
chemin des steppes Asiatiques pour y être vendus aux nomades, dont
ils constituent la fortune. Au premier siècle de notre ère, le
général Chinois Ban Chao se rend dans le bassin du Tarim, certains
prétendent même qu'il se porte jusqu'à la Caspienne, l'Ukraine et
le territoire des Parthes, mais c'est probablement faux... Il envoie
un émissaire, Gan Ying, à Rome. Au début du IIe siècle, les
légions de Trajan soumettent les Parthes et avancent jusqu'aux
frontières du monde Chinois, mais, semble-t-il, sans entrer en
contact avec lui. En 166, des marchands Syriens parviennent jusqu'en
Chine.
Dès
la conquête de l'Égypte, le commerce intercontinental entre le
monde romain, d'une part, l'Afrique et l'Asie, d'autre part, se
développe considérablement, ainsi que l'atteste la découverte de
pièces de monnaie romaines au Sri Lanka. Par ailleurs des relations
entre le monde Romain et les Indes sont avérées pendant les
premiers siècles de notre ère. Rapidement les Romains s'intéressent
aux soieries Chinoises, qu'ils pensent obtenues à partir de la fibre
d'un arbre. La soie transite par la Perse qui y trouve une importante
source de profit aussi les Romains s'efforcent-ils de trouver
d'autres voies qui leur permettent de s'affranchir d'un intermédiaire
coûteux. A partir de la fin du IIe siècle les ambassades se
multiplient entre les deux empires et l'on assiste à un début
d'interpénétration des cultures, des personnages Grecs apparurent
sur des vases Chinois.
La
naissance de l'empire Byzantin accentue ces échanges tandis que
d'autres peuples (Arméniens, Hongrois) servent eux aussi de relais
entre l'Orient et l'Occident. Les oasis prospères de la Sérinde
(ouest de la Chine), érigées en une multitude de petits royaumes,
constituent également un maillon essentiel entre les civilisations
d'Afrique et du Moyen-Orient (Antioche, Alexandrie, Byzance) et
celles d'Asie, elles contribuent à la diffusion de la culture, de
l'art et des religions. A partir du début du VIIe siècle, des
commerçants juifs, les Radanhites, établissent des relations
commerciales entre l'Occident et l'Asie, tant par voies terrestres
que par voies maritimes : Elles partent de Gaule pour aboutir en
Chine et durent jusqu'à l'an mille. Parallèlement, le développement
de l'élevage du vers à soie et la fabrication d'une soie de bonne
qualité au Moyen Orient rend l'importation des soieries Chinoises
moins intéressante et le commerce évolue vers d'autres produits.
D'autres routes prolongent les voies schématisées sur la carte,
elles conduisent en Corée, au Japon, au Vietnam et aux Indes...
. Mangsong Mangtsen — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mangsong_Mangtsen
Les
Tibétains attaquèrent l'empire Tang et Mangson Mangtsen sollicita
en même ... l'année de sa mort, mais selon les Annales des Tang il
serait né en 670.
L'histoire
du Tibet - Le site de Jean Dif
jean.dif.free.fr/Images/Tibet/Chrono/Chrono.html
Voici
plus de 50 millions d'années, la plaque indienne rencontre la plaque
eurasiatique ...... 670: Les Tibétains dominent le bassin du Tarim
et contrôlent la Route de la Soie. ... L'impératrice de Chine lutte
fermement contre l'empire tibétain.
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