mardi 21 juillet 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 670

16 JUILLET 2015...

Cette page concerne l'année 670 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

DEUX IMMENSES EMPIRES ASIATIQUES LA CHINE ET LE TIBET


Des rois mythiques descendus du ciel – et qui y remontaient à leur mort – auraient régné sur le Tibet aux époques les plus reculées de son histoire. Le centre de leur pouvoir se situait dans la vallée du Yarlung, un affluent de la rive droite du Tsang po, au sud de l’actuelle Lhassa, où la découverte d’un palais ancien semble témoigner de l’apparition d’un premier pouvoir central. Pour les historiens bouddhistes ultérieurs, le premier de ces souverains, Nyatri Tsenpo, serait apparu en 127 avant notre ère, l’an I du calendrier « royal ». Pour les chercheurs occidentaux, qui cherchent à concilier les enseignements traditionnels et les données archéologiques, cet épisode fondateur peut être placé vers le IIIe siècle avant J.-C.

Pour certains historiens, la notion de « Tibet historique » renvoie aux VIIe et VIIIe siècles, lorsque le Tibet, dans son âge d'or, s'étendait sur une bonne partie de l'Asie y compris certaines parties de la Chine.

Divers auteurs utilisent l'expression de « Tibet historique » pour désigner l'ensemble formé par la Région autonome du Tibet, le Kham et l’Amdo. Cette expression de « Tibet historique », appliquée à l'ensemble de la région autonome du Tibet et aux préfectures et comtés Tibétains, est présente également sur le site de l'association « Free Tibet Campaign et sur le site World Tibet News.

Pour le professeur A. Tom Grunfeld, l'idée que le Tibet couvre la totalité des territoires habités par des Tibétains équivaut à inclure dans une carte du Mexique la totalité du sud-ouest des États-Unis. S'étendant d'Est en Ouest sur une distance d'environ 2 400 km, et du nord au sud sur environ 1 000 km, le plateau du Tibet est situé entre les longitudes 78°24' et 104°47' Est et les latitudes 26°2' et 40°3' Nord au cœur du continent Asiatique. C'est un pays gigantesque d'environ 2,5 millions de km2 (soit 5 fois la France) avec une altitude moyenne de 4 200 m, qui rassemble les plus hautes montagnes du monde.
Le plateau du Tibet abrite, dans la province de Qinghai, la Réserve naturelle des Sources des 3 rivières, plus grande réserve naturelle de Chine et la plus élevée au monde, d'où partent les 3 grands fleuves Chinois : Le Mékong, le Yángzǐ Jiāng (扬子江) et le fleuve Jaune.
Le Tibet est le principal réservoir d'eau de l'Asie et la source des plus grands fleuves et rivières.
Le nom occidental Tibet, apparenté au nom mongol Töbüt, n'est pas lié au nom indigène Bod. En chinois, le nom ancien du Tibet est Tǔfān (吐蕃, incorrectement prononcé Tubo par beaucoup de Chinois).

VIe siècle : Le roi Tagba Nyazig, puis son fils Namri Leuntsen, imposent leur autorité à une dizaine de seigneurs locaux, puis à l’ensemble du Tibet Central.

Par des mariages et une série de conquêtes, le Tibet devient l'un des plus grands empires du monde, il ne tarde pas à abuser de sa puissance. Le bouddhisme y est introduit. Il s'impose, non sans difficultés, contre le bön. Les luttes religieuses et le triomphe du bouddhisme s'accompagnent de la dissolution et du morcellement de l'empire en de multiples fiefs indépendants. 

Vers 609 : Première ambassade Tibétaine en Chine.

629 : Mort de Namri Leuntsen à l’occasion d’une révolte seigneuriale. Songtsen Gampo a régné à partir de 13 ans, (la vie est brève et que l'on est précoce à cette époque ! ) Ajoutons que les rois n'attendent pas d'être débiles pour quitter le pouvoir, ils le cèdent à leur héritier dès que celui-ci est en âge de se faire respecter, parfois, l'ancien roi est purement et simplement éliminé... Pendant la minorité du nouveau roi, la régence est exercée par sa mère ou les frères de cette dernière.  

Avènement, la même année, de Songtsen Gampo qui va faire du Tibet un grand empire Asiatique. Accédant au pouvoir dans les pires conditions (son père vient de mourir empoisonné, les seigneurs insurgés plongent le pays dans le chaos) il réagit vigoureusement, écrase et fait exécuter les rebelles. Puis il entame une ambitieuse politique d’expansion.

Songtsen Gampo est prédestiné : Une lumière, jaillie du cœur d’Avalokitesvara (bodhisattva de la compassion), inonde le palais de ses parents avant sa venue au monde. Il porte sur l’occiput une image de la tête d’Amithaba (bodhisattva de la lumière infinie).
Le nouveau tsenpo (empereur) arrive au pouvoir dans une époque troublée : Il échappe à une tentative d'empoisonnement peu après sa naissance. Seule une extrême fermeté, conjuguée à une astucieuse politique d'alliances, sont de nature à lui éviter le sort de son prédécesseur. Peu après son accession au trône, il mate donc une insurrection de seigneurs, qu'il fait exécuter, et épouse 3 princesses Tibétaines, afin de réunir sous son sceptre leurs provinces. 

632 : Par son mariage avec la fille du fondateur de la dynastie Népalaise des Thakuri, Songtsen Gampo s’assure la paix vers le sud.

630-635 : Soumission du Shangshoun, la partie occidentale du Tibet actuel. Le roi impose également son autorité au pays Soumpa, dans la région du Koukou Nor (au nord-est du plateau Tibétain).

vers 635 : Introduction de l’écriture au Tibet Central.

638 : Les Tibétains s’avancent dans le Sichuan, défiant ainsi l’Empire chinois des Tang. Le nord du Yunnan et la Birmanie sont également envahis.

640 : Les Tibétains envahissent le Népal.

641 : « L‘empereur » (tsenpo) du Tibet obtient la main d’une princesse Chinoise.

641-645 : Règne bref de Goungson Goungtsen, fils de Songtsen qui lui abandonne le pouvoir mais qui le reprend quand il meurt. Maître d’un État féodal, Songtsen affirme son autorité et organise solidement l’armée, principal outil de sa puissance. Il délègue ses pouvoirs en matière de justice, mais impose une loi commune. Souverain de droit divin, il garantit le maintien de l’ordre du monde. Sous son règne, les relations se développent avec la Chine et l’Inde, ce qui enrichit considérablement la culture Tibétaine.

650 : Mort de Songtsen Gampo. Il laisse un empire qui s’étend des sources du Brahmapoutre aux plaines du Sichuan et du Népal au bassin du Tsaïdam.

L’empire Tibétain et son voisin Chinois au VIIe siècle
Empire Tibétain (Royaume de Tubo)
Chine des Tang
Territoires Turcs Orientaux disputés entre plusieurs peuples, sous contrôle Chinois de 630 à 682
Territoires Turcs Occidentaux disputés entre plusieurs peuples, sous contrôle Chinois de 642 à 665

Au VIIe siècle, le Tibet unifié est fondé par Songtsen Gampo, qui crée par la guerre un vaste et puissant empire. Pour consolider ses alliances politiques, il prend pour épouses la princesse Népalaise Bhrikuti, fille du roi Amsuvarma, et la princesse Chinoise Wencheng Gongzhu, nièce de l'empereur Tang Taizong. Les Tibétains attribuent l’introduction du bouddhisme et la fondation du temple de Jokhang à ces deux reines, considérées comme deux incarnations du bodhisattva Tara. Le pouvoir est exercé par le ministre Gar Songtsen. Règne de Mangsong Mangtsen, petit-fils du fondateur de l’empire. L’homme fort est alors son ministre, Gar Tongtsen, qui organise en 654 un recensement permettant de distinguer entre les sujets de l’empire, ceux qui pourront être recrutés pour l’armée, et les autres, considérés comme « sauvages ». Ce dernier meurt en 667, après avoir incorporé Azha dans le territoire Tibétain.

Les Tibétains attaquent l’empire Tang et Mangson Mangtsen sollicite en même temps une alliance avec une princesse Chinoise, qui est refusée (658). Les Chinois contrôlent alors Hotan, Kucha, la Sogdiane et le Cachemire. Avec les Turcs Occidentaux auquel il se sont allié avant 662, ils attaquent avec succès Kachgar en 663 puis Hotan en 665.

En 667, les Turcs Nushibi de l’On oq sont soumis ils obtiennent ainsi le contrôle de la vallée stratégique de Wakhan.
Les oasis entourant le désert de Taklamakan sont conquises, puis les régions plus occidentales des contreforts du Pamir et du Karakorum. Les Tibétains s’installent ainsi sur la route de la Soie, sur l’axe reliant la Chine à l’Inde ainsi qu’à la Transoxiane et à la Perse.

667 : Mort de Gar Tongtsen, remplacé par son fils, Gar Tsenya Dombou.

Au printemps 670, le Tibet attaque les territoires du bassin du Tarim encore sous domination Chinoise. Après la conquête Tibétaine d’Aksou avec des troupes Khotanaises, les Chinois abandonnent pour longtemps la région....

Trimang Löntsän a parmi ses épouses la Tibétaine Thrimalö (Khri-ma-lod), mère et corégente de l’héritier, figure importante de l’histoire du Tibet. Selon les Annales Tibétaines, il meurt pendant l'hiver 676-677, et Zhang Zhung se soulève peu après. Néanmoins, certaines sources le font mourir plus tard, (en 679 selon les Annales chinoises) et prétendent même que sa mort est gardée secrète pendant 3 ans pour éviter une usurpation.

Selon certaines sources, son fils Tridu Songtsän 'Dus-rong Mang-po-rje, naît l’année de sa mort, mais selon les Annales des Tang il serait né en 670. Le deuxième fils de Gar Tongtsen, Khri-'brinHe, est nommé régent, et sa mère Thrimalö assure une co-régence de fait... Mangson mangtsen fut enterré dans le cimetière royal près de Yarlung.

Entre 742 et 797 (?), Trisong Detsen, 2e « roi selon la doctrine bouddhique », fait du bouddhisme la religion d'État, invite des maîtres Indiens, dont Padmasambhava, Shantarakshita et Vimalamitra, à qui est attribuée l'introduction du bouddhisme tantrique au Tibet.
Il y a traduction de textes bouddhiques du sanskrit en tibétain. L'expansion de l'empire se poursuit. Les Tibétains occupent la capitale Chinoise Xi'an
en 763.
En 751, les Arabes défont les Chinois sur les rives de la rivière Talas. Les Chinois reculent alors progressivement et ce sont les Tibétains qui prennent l'avantage : Ils dominent le Tarim jusqu'à l'effondrement de leur empire (années 840).
Après la fin du Khanat ouïghour (840), certains Ouïghours s'établissent dans le nord du bassin du Tarim où il fondent un royaume ayant pour capitale Khotcho. Les autochtones abandonnent alors leur langue tokharienne et adoptent la langue des conquérant (le vieux-turc). Les Ouïghour adoptent quant à eux une écriture locale. La culture de ce royaume influence les Mongols. Dans l'ouest du bassin du Tarim émerge à partir du milieu du Xe siècle, les Qarakhanides, qui se convertissent bientôt à l'islam. Ils attaquent le royaume de Khotcho, mais ne parviennent pas à s'en emparer. Les Kara-Khitans battent en 1141 les Qarakhanides et intègrent le bassin du Tarim à leur empire. Les Kara-Khitans sont bouddhistes et influencés de culture Chinoise. Ils ont une politique de tolérance religieuse.
Les échanges intercontinentaux, entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie, remontent à la plus haute antiquité. Pendant des siècles, sur plus de 7 000 km, d'étroites relations se développèrent depuis Venise, via les Balkans, la Crimée, le Levant, l'Anatolie et l'Asie centrale jusqu'en Chine. Ces chemins ne représentent d'ailleurs qu'une partie de l'immense réseau tissé entre l'empire du milieu et l'ouest, non seulement Européen, mais aussi Africain (Afrique du Nord, Égypte), ainsi que vers l'Est (Corée, Japon, Philippines) et le Sud (Indes, Vietnam).
Par ailleurs, à côté de la Route de la Soie, on connaît également des routes du jade, de l'or et du sel... C'est pourquoi la terminologie que nous employons n'est pas d'origine Chinoise mais Européenne, encore convient-il d'observer qu'elle ne voit le jour qu'au XXe siècle, on doit cette expression à un géographe Allemand Ferdinand von Richthofen. Cette terminologie est trompeuse dans la mesure où elle laisse supposer l'existence d'une voie de communication unique où n'aurait circulé qu'un seul produit.
En fait, suivant les vicissitudes de l'histoire (guerres, invasions, constitution et dissolution des empires...) l'itinéraire évolue au cours du temps passant soit au sud, soit au nord de la Caspienne, soit par Ceylan via le Golfe Persique, afin d'assurer la sécurité des caravanes mais aussi pour éviter des intermédiations coûteuses ou indésirables et, sur ces différents chemins, on transporte bien d'autres produits que la soie et les échanges culturels y sont intenses.  
Des échanges commerciaux importants sur d'aussi grandes distances supposent un climat de paix. La constitution de vastes empires contrôlant les routes les favorisent tandis que la désagrégation de ces empires en États plus petits, incapables de maintenir l'ordre ou se querellant, entraînent leur diminution voire leur disparition. Les routes commerciales sont donc largement tributaires de l'histoire et leur activité connaît des hauts et des bas. Celles de la Soie n'échappent pas à cette règle, pendant des siècles, les empires Grec, Romain puis Byzantin à l'ouest, la Chine des Han, des Tang et des Mongols à l'Est, les Parthes puis les Perses entre les deux, créèrent les conditions favorables à l'essor des transactions qui se rétractent toutefois pendant les périodes troublées intermédiaires. 
Entre 7 500 et 4 000 avant notre ère, les peuplades du Sahara importent déjà des animaux domestiques d'Asie. Voici environ 6 000 ans, les Égyptiens faisaient venir du lapi lazuli d'Afghanistan. Vers 2 500 avant notre ère, la civilisation Afghane de Mundigak atteint son apogée et sert d'intermédiaire entre la Mésopotamie, Suse (Iran actuel) et la vallée de l'Indus, ces relations se sont interrompues 1 700 ans avant notre ère, cependant, des archéologues ont trouvé un fragment de soie en Bactriane (Asie centrale: Afghanistan, Ouzbékistan et Tadjikistan), daté de -1500, on en a trouvé également dans des nécropoles Égyptiennes antiques dont l'analyse prouve qu'elles proviennent très certainement de Chine, et les princes Celtiques de Hallstatt (environ de -800 à -500) connaissent également l'usage de la soie.

Enfin, il ne faut pas oublier que ce sont des Indo-Européens, les Tokhariens, peut-être originaires des bords de la Mer Noire, qui, voici plus de 3 000 ans, peuplent la région devenue aujourd'hui le Sinkiang.
Au Ve siècle avant notre ère, la conquête de l'Afghanistan par Cyrus le Grand rétablit les échanges entre le Moyen-Orient et l'Asie, Darius poursuit une politique visant à atteindre la florissante civilisation aryenne du Gange.

Le percement du canal de Suez antique ouvre une voie de communication maritime entre l'Orient et l'Occident qui entraîne le dépérissement de la Mésopotamie et de Babylone. 3 siècles avant notre ère, Alexandre le Grand pousse ses conquêtes jusqu'en Asie centrale, où il fonde des colonies Grecques qui s'étendent, selon l'historien Strabon, jusqu'aux frontières de Chine, ses successeurs les Ptolémées, qui règnent en Égypte, restent en contact avec ces colonies devenues l'empire Séleucide (Asie mineure : De la Syrie aux Indes) et la Bactriane. Des pièces de monnaies de Panticapée, située à l'est de la Crimée, datées du IIIe siècle avant notre ère, ont été trouvées en Dzoungarie, en 1918, et Hérodote atteste, dans ses écrits, que des Grecs de son époque se rendent dans une région qui peuvent être le Gansu, aux alentours de Dunhuang.  

La zone de l'Afghanistan et du Pakistan est tour à tour envahie par les Indes, qui y introduisent le bouddhisme, les Scythes, les Parthes, puis les Kouchans, nomades du nord de la Chine, qui sont à l'origine de la brillante civilisation de Bagram (nord de Kaboul) et favorisent l'interpénétration des cultures de l'Occident et de l'Orient (art du Gandhara et de Hadda). Vers la fin du IIe siècle avant notre ère, la dynastie des Han s'intéresse aux florissantes civilisations urbaines d'Asie centrale (Ferghana, Bactriane, Parthie),
l'empereur Wudi envoie Zhang Qian en ambassade vers les régions de l'ouest.

La possession des chevaux de ces régions représente une ressource vitale pour l'armée Chinoise qui affronte les nomades des steppes (Xiongnu). A la suite de cette ambassade, le commerce de la soie se développe à l'initiative de l'empire Chinois qui y trouve une source de profit. Les balles sont transportées par des chevaux jusqu'à Dunhuang, puis par des chameaux de Bactriane à travers le désert du Taklamakan et enfin à dos de yaks pour franchir les cols élevés du Pamir. 
Il est à peu près certain que des émissaires de l'empire du milieu parviennent jusqu'à Rome, une 20e d'années avant le début de notre ère, sous le règne d'Auguste, comme le laissent entendre les écrits de l'historien Florus. Mais, auparavant, des soldats Chinois avaient probablement rencontré des légionnaires Romains au cours de leurs campagnes. A cette époque, existe déjà une Route de l'Or par laquelle transite jusqu'à Rome le métal précieux de l'Altaï pour y être converti en bijoux... Certains de ces bijoux reprennent le chemin des steppes Asiatiques pour y être vendus aux nomades, dont ils constituent la fortune. Au premier siècle de notre ère, le général Chinois Ban Chao se rend dans le bassin du Tarim, certains prétendent même qu'il se porte jusqu'à la Caspienne, l'Ukraine et le territoire des Parthes, mais c'est probablement faux... Il envoie un émissaire, Gan Ying, à Rome. Au début du IIe siècle, les légions de Trajan soumettent les Parthes et avancent jusqu'aux frontières du monde Chinois, mais, semble-t-il, sans entrer en contact avec lui. En 166, des marchands Syriens parviennent jusqu'en Chine.  

Dès la conquête de l'Égypte, le commerce intercontinental entre le monde romain, d'une part, l'Afrique et l'Asie, d'autre part, se développe considérablement, ainsi que l'atteste la découverte de pièces de monnaie romaines au Sri Lanka. Par ailleurs des relations entre le monde Romain et les Indes sont avérées pendant les premiers siècles de notre ère. Rapidement les Romains s'intéressent aux soieries Chinoises, qu'ils pensent obtenues à partir de la fibre d'un arbre. La soie transite par la Perse qui y trouve une importante source de profit aussi les Romains s'efforcent-ils de trouver d'autres voies qui leur permettent de s'affranchir d'un intermédiaire coûteux. A partir de la fin du IIe siècle les ambassades se multiplient entre les deux empires et l'on assiste à un début d'interpénétration des cultures, des personnages Grecs apparurent sur des vases Chinois.

La naissance de l'empire Byzantin accentue ces échanges tandis que d'autres peuples (Arméniens, Hongrois) servent eux aussi de relais entre l'Orient et l'Occident. Les oasis prospères de la Sérinde (ouest de la Chine), érigées en une multitude de petits royaumes, constituent également un maillon essentiel entre les civilisations d'Afrique et du Moyen-Orient (Antioche, Alexandrie, Byzance) et celles d'Asie, elles contribuent à la diffusion de la culture, de l'art et des religions. A partir du début du VIIe siècle, des commerçants juifs, les Radanhites, établissent des relations commerciales entre l'Occident et l'Asie, tant par voies terrestres que par voies maritimes : Elles partent de Gaule pour aboutir en Chine et durent jusqu'à l'an mille. Parallèlement, le développement de l'élevage du vers à soie et la fabrication d'une soie de bonne qualité au Moyen Orient rend l'importation des soieries Chinoises moins intéressante et le commerce évolue vers d'autres produits.  D'autres routes prolongent les voies schématisées sur la carte, elles conduisent en Corée, au Japon, au Vietnam et aux Indes...

.  Mangsong Mangtsen — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mangsong_Mangtsen
Les Tibétains attaquèrent l'empire Tang et Mangson Mangtsen sollicita en même ... l'année de sa mort, mais selon les Annales des Tang il serait né en 670.

L'histoire du Tibet - Le site de Jean Dif
jean.dif.free.fr/Images/Tibet/Chrono/Chrono.html
Voici plus de 50 millions d'années, la plaque indienne rencontre la plaque eurasiatique ...... 670: Les Tibétains dominent le bassin du Tarim et contrôlent la Route de la Soie. ... L'impératrice de Chine lutte fermement contre l'empire tibétain.

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