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JUILLET... 2015
Cette
page concerne l'année 683 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
INFAMIES DU MAIRE DU PALAIS EBROÏN
Ébroïn
maire du palais de Neustrie vers 658 à 673 et de 675 à sa mort 681
ou 683. Pendant une carrière violente et despotique, durant laquelle
il veut imposer l'autorité de sa province sur la Bourgogne et
l'Austrasie.
Maire
du palais sous Clotaire III, Ébroïn est élu en 659 et se rend
odieux par sa cruauté. Après la mort de Clotaire III en 673, il met
sur le trône Thierry III, frère cadet de Clotaire III. Mais la
haine qu'on lui voue rejaillit sur le roi, qui abandonne sa couronne
à Childéric II, second frère de Clotaire III. Thierry III est
enfermé dans le monastère de Luxeuil.
Il
s'échappe de sa prison à la mort de Childéric II en 675, et forme
un parti pour assassiner le fils d'Erchinoald.
Leudesius,
que Thierry III, rétablit sur son trône, a nommé maire du palais,
soutient un des fils de Clotaire III, sous le nom de Clovis III (Mais
Clotaire III n'a pas d'enfants connus ?). Ebroïn saccage les
provinces qui refusent de reconnaître ce fantôme de roi, force
Thierry III à lui rendre la charge de maire du palais et abandonne
Clovis III.
L'Aquitaine
se détache dès lors du royaume Franc et l'Austrasie, refusant de le
reconnaître, se dote de deux maires du palais.
En
680, il remporte une victoire sur Pépin de Herstal à Latofao
(aujourd'hui Laffaux, entre Soissons et Laon). Il est tué par
Ermenfroi, seigneur qu'il a dépouillé de ses biens.
Ébroïn
a pour antagoniste et ennemi Saint Léger. S'étant rendu maître de
sa personne, il lui fait crever les yeux, puis quelques années plus
tard (vers 678) le fait décapiter dans la forêt de Sarcinium
(aujourd'hui Sus-Saint-Léger) en Artois.
La
Vie de Saint Léger : Un poème comptant 240 vers, écrit à
Autun vers 980 dans ce poème, l'un des premiers textes littéraires
en langue Romane, Ébroïn apparaît sous le nom d'« Ewruïns ».
Dagobert
II roi d'Austrasie. Durant le choc de ces partis, la confusion est si
horrible et si générale dans les 3 royaumes de Francie, qu'un
auteur contemporain, pour en donner une juste idée, suppose que le
règne de l’Antéchrist est arrivé. Il est probable que c'est à
l'époque de ces divisions et de ces guerres intestines, que les
grands d'Austrasie, par la persuasion de la reine Imnechilde, veuve
de Sigebert II, rappellent son fils Dagobert, que Grimoald a fait
conduire en Irlande, et le reconnaissent pour roi. Au reste, la
négligence des historiens nous laisse ignorer à quelle époque se
rapporte le retour de ce prince en Francie. Quelques-uns veulent que
Childéric, en considération de la reine Imnechilde ? lui ait
volontairement cédé l'Alsace et quelques possessions aux environs
du Rhin, plusieurs ne le font reparaître dans l'histoire qu'après
l'assassinat de ce prince, 5 d'autres enfin prétendent qu'il n'est
reconnu roi d'Austrasie que lorsque Ebroïn a repris toute son
autorité en Bourgogne et en Neustrie
Ebroïn
maire du palais de Neustrie et de Bourgogne, Soutenu par les
intrigues de Didier, évêque de Châlons-sur-Saône, et de Bobon,
évêque de Valence,tous 2 déposés pour leurs crimes, fortement
secondé par le crédit d'Audouin ou Ouen, évêque de Rouen, ennemi
personnel de Leudesius, Ebroïn se voit bientôt a la tête d'une
armée considérable, avec laquelle il v a ravager quelques contrées
de Bourgogne. L'évêque de Châlons, son lieutenant, investit Autun,
où Leodegaire ( Léger ) s'est retiré depuis quelques jours :
Le saint évêque, voulant prévenir la ruine de la ville, se livre,
malgré l'exortation de la garnison qui le chérit, entre les mains
de ses ennemis... L'évêque de Châlons, après lui avoir fait
crever les yeux, le met sous la garde d'un capitaine nommé Vaimer.
Pendant que Didier se rend maître d'Autun, Ebroïn assiège Lyon,
dont il craint et déteste l'évêque, mais, après d'inutiles
efforts, les assiégeants renoncent au siège d'une place plus forte
et mieux défendue que la première. Enfin de nouvelles entreprises
du rebelle et ses insolentes menaces, le mérite qu'il se fait auprès
de Thierry d'abandonner le faux Clovis, amènent ce prince
pusillanime à lui accorder la mairie de ce royaume, au préjudice de
Leudesius, qui est dépouillé de cette importante dignité, et
ensuite assassiné.
Maître
de son roi, le superbe maire exerce sa charge avec autant de violence
qu'il l'a recouvrée, et ses horribles vexations obligent plusieurs
seigneurs de Bourgogne et de Neustrie a chercher un asile auprès de
Dagobert II. Ce dernier prince règne depuis 5 ou 6 ans en Austrasie,
et n'a point encore pu parvenir a se remettre en possession d'un
grand nombre de villes du royaume de Bourgogne qu'Ebroïn lui a
soustrait... Cependant le mécontentement
est
arrivé a son comble dans les 2 royaumes de Thierry. Les crimes du
maire du palais, sa rapacité, son insupportable orgueil, l'ont rendu
objet de l'exécration générale. Dagobert croit la circonstance
favorable pour tenter un nouvel effort, et entrer en campagne.
D'autre part, le roi Thierry, ou plutôt Ebroïn, met sur pied des
forces considérables. Les agiographes, qui parlent de cette guerre,
ne font que l'indiquer très-légèrement... Quoi qu'il en soit, les
diverses armées ravagent les environs de la ville de Langres, et
Dagobert II, étant tombé au pouvoir de ses ennemis, soit après la
perte d'une bataille, soit par tout autre accident est tué.
La
mort de Dagobert aurait dû rendre Thierry seul maître de la
monarchie, mais les seigneurs Austrasiens, méprisant, ce prince,
abhorrant Ebroïn, et décidés à ne pas laisser réunir leur
royaume aux 2 autres, élisent, pour le gouverner, 2 commandants,
ducs ou princes d'Austrasie. L'un est Pépin d'Héristal ou
d'Herstal, ainsi nommé d'un bourg sur la Meuse, entre Jupil et
Liége, où il a été élevé, jeune guerrier d'une naissance
illustre, et déjà renommé par ses exploits en Germanie l'autre
chef est le comte Martin, cousin paternel de Pépin.
ASSASSINAT D'EBROÏN |
Vaincus
avec la perte d'une partie de leur armée, dans une bataille
très-sanglante des deux côtés, livrée près de la forêt de
Lucosao, et forcés à une retraite précipitée, ils prennent des
routes différentes.
Le
duc Martin va s'enfermer dans la ville de Laon, et Pépin va chercher
un asile au fond de l'Austrasie.
Ebroïn
fait assassiner Martin, et, Pépin gouverne seul ce royaume. Le
vainqueur s'approche de Laon, et l'investit, mais, ayant bientôt
reconnu l'impossibilité d'entrer dans la place de vive force, il a
recours a une ruse digne de lu : Deux évêques, Angibert, de
Paris, et Régulus, de Reims, n'ont pas honte de devenir les agents
de sa perfidie.
Ils
persuadent Martial de se rendre au camp d'Ebroïn pour traiter d'un
accommodement, jurant, sur les châsses de quelques saints, dont ils
ont eu la coupable subtilité d'enlever les reliques, qu'il ne lui
sera fait aucun mal. Le duc Austrasien, oubliant a quel ennemi il a
affaire, et décidé par le caractère sacré des médiateurs, sort
de la ville pour aller trouver le maire de Neustrie. Arrivé a peu de
distance d'un village que le chroniqueur appelle Ertrecum, il est
entouré tout-à-coup par les sicaires d'Ebroïn, et massacré avec
ceux qui l'ont suivi, sous les yeux même des deux prélats. Pépin,
heureusement rentré en Austrasie, y demeure seul en possession de
l'autorité, sachant l'affermir et l'augmenter par une sage
administration...
Peu
de temps après, l'infâme Ebroïn 681 ou 683. reçoit la punition de
tous ses forfaits. Un seigneur Bourguignon, nommé Hermenfroy, qu'il
a dépouillé de ses biens, et qu'il menace de la mort, délivre la
France de ce tyran. Il l’attend un matin avant le jour, comme il
sort de son palais pour aller à l'église, et lui fend la tête d'un
coup d'épée. Le meurtrier se sauve ensuite en Austrasie auprès de
Pépin successeurs d'Ebroïn dans l'emploi de maire des palais
683-685. de Neustrie et de Bourgogne.
LE SUPPLICE DE SAINT LÉGER |
Maître
alors d'accomplir ses desseins ambitieux, il rompt le traité conclu
avec le duc d'Austrasie, rassemble une forte armée, et pénètre
jusqu'à Namur.
Là,
sur la foi d'un faux serment, il attaque à l'improviste un corps de
troupes Austrasiennnes, et les fait passer au fil de l'épée (684).
De retour en Bourgogne, il meurt de maladie dans la seconde année de
sa mairie.
Waraton
est aussitôt rétabli dans sa charge, mais la mort la lui enlève un
an après.
Berthaire
ou Berthier, qui a épousé une fille d'Amfflède, femme de Waraton,
lui succède par élection (685). Cependant le pouvoir de Pépin,
s'affermissant de plus en plus, lui donne la confiance d'attaquer a
son tour ses ennemis.
Les
querelles intestines de Neustrie et de Bourgogne, et l'imbécillité
du roi Thierry, ne peuvent pas manquer de lui fournir un prétexte
plausible pour commencer la guerre, (687).
Depuis
ce temps, les trésors et les forces du royaume passent aux mains des
préfets du palais, qu'on appelle maires du palais, et à qui
appartient réellement le souverain pouvoir.
Pasquier
fait remonter l'origine de la puissance des maires du palais au règne
de Dagobert Ier, et à celui de Clovis II. Voici ce qu'on lit dans
ses Recherches de la Francie : « Depuis la nonchalance de
Dagobert et imbécillité de Clovis, les rois qui leur succèdent ne
peuvent de là bien faire, leurs affaires d'importance passant sous
le bon plaisir de leurs maires. Démenti petit à petit le vrai effet
de cet administration est que : Contrôlant la dépense des
rois, ainsi que bon leur semble, lesquels rois ne sont plus qu'images
et portraitures, et quand ces rois étant plus attentifs à leurs
volupté particulières qu'au profit de leur royaume, il échoit à
ceux qui ont charge de rapporter toutes les affaires du public à
leur profit et utilise les affaires dans le privé faute d'être
contrôlés... Il advient finalement que le roi et ses sujets s'étant
appauvris, il n'y a que les ministres qui se soient enrichis de la
ruine du peuple, prenants bien souvent l'argument d'arracher le
sceptre du poing de ceux lui qui ont, sans aucune réserve, donnés
leur confiance, lesquels pendant que leurs maîtres demeurent
endormis au milieu de leurs voluptés, ne veillent à autre chose
qu'à jouer au roi dépouillé. C'est ainsi que l'on voit nos
premiers rois, après peu de temps, délaissés par leurs peuples
supplantés par les factions de Pépin, maire du palais.
Sous
la domination de Pépin, la Champagne est séparée de l'Austrasie,
et donnée à Drogon... Grimoald, son frère, lui succède dans le
duché de Champagne. Nous ne suivrons point Pépin dans toutes les
guerres qu'il entreprend dans le cours des 27 années qu'il possède
l'autorité souveraine...
La
multiplicité et l'amovibilité de ces offices explique le silence
des chronologies et des auteurs sur les noms de ces comtes. Nous
savons que les rois d'Austrasie font administrer la Champagne par des
ducs, que cette province comprend 18 à 20 pagi ou comtés de premier
ordre. Ces comtés se subdivisent en comtés de la 2e et 3e classe.
Nous savons aussi que les historiens ne nous ont pas transmis tous
les noms des ducs appelés successivement au gouvernement de la
Champagne, car ils ne nous sont guère fait connaître, de 670
jusqu'en 741.
SAINT LÉGER ET CHILPÉRIC II |
Guintrio
ou Wintrio est ensuite duc de Champagne, et c'est le même que
Brunehault fait mourir.
Frodoard
parle de Jean, fils du duc Loup, il est frère de Romulfe, archevêque
de Reims. Le même auteur dit aussi que Wimer ou Guaimer, l'un des
sicaires d'Ebroïn est duc de Champagne, que ce ministre le fait
évêque de Troyes, mais que Wimer, tombé dans la disgrâce
d'Ebroïn, est tourmenté et pendu.
683
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/683
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d'Ébroïn, maire du palais de Neustrie (680 ou 683) par Ermenfroi,
qui se réfugie en ...
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06/07/15
Victoires
conquêtes revers et guerres civiles des ...
https://books.google.fr/books?id=KBW8z6i_m5cC
Beauvais
de Préau - 1821
Mort
d'Ebroin. ... Ill'attendit un matin avant le jour, comme il sortait
de son palais pour aller à ... de Pépin \ Successeurs d'Ebroùt
dans l'emploi de maire des palais 683-685. de ... sage et pacifique ,
élu ensuite maire des palais de Neustrie et de Bourgogne 3 , se ...
4 Fredegar. continuât., pars it , capt 98. année de sa mairie.
Recherches
sur la Champagne: sur les villes, bourgs ... du ...
https://books.google.fr/books?id=nvNAAAAAcAAJ
Charles
M. Detorcy - 1832
Le
duc Martin, pour s'assurer de la promesse d'Ebroin, exigea des deux
évêques le ... fils de Varaton, élu maire du palais de Neustrie '
à la place d'Ebroin, qui avait été assassiné par un Franc nommé
Ermenfride. [Chron. sancti Medardi, an 683.) Les deux armées s'étant
rencontrées la même année en automne, à Testri, ...
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