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JUILLET 2015...
Cette
page concerne l'année 661 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'ASSASSINAT
D'ALI GENDRE DU PROPHÈTE
À
la mort du prophète de l’islam Mohammad (salla Allahu alayhi
wasalam) en 632, le calife prend le commandement des musulmans. Les
4 premiers califes, également appelés Rashiduns (632 – 661) :
Abou
Bakr ou Abû Bakr al-Siddiq, né en 573, règne : (632-634)
Omar,
ou`Umar ibn al-khattab , né en 581, règne: (634-644)
Uthman
ou `Uthmân ibn `Affân, règne: (644-656)
`Alî
ou `Alî ibn Abî Taleb, né en 600, règne : (656-661)
Abū
al-H̩asan Abî Taleb (600 – 661) souvent désigné par son prénom
Ali est le fils d'Abû Tâlib, oncle du prophète de l'islam Mahomet,
qui l’a élevé et protégé comme son propre fils après la mort
de son grand-père ‘Abd al-Mottalib. Ali est né vers 600, à La
Mecque (actuelle Arabie Saoudite), une dizaine d'années avant le
début de la mission prophétique de Mahomet. Il a été à la fois
le protégé, le cousin, le disciple et le gendre de Mahomet en
épousant sa fille Fâtima, née de sa première épouse Khadija en
622.
De
nombreuses sources, notamment chiites, attestent qu'Ali est né à
l'intérieur de la Kaaba à La Mecque, où il est resté avec sa mère
pendant 3 jours. Selon une tradition, Mahomet est la première
personne qui a vu Ali. Il a pris le nouveau-né dans ses mains et l'a
nommé Ali, qui signifie « celui exalté ». Ali fait
partie des ahlul bayt, la famille du Prophète, qui tiennent une
place de haut rang dans l’islam.
Quatrième
calife de l'islam (656-661). Alî a été le premier imam pour les
chiites et l'ascendant du reste des imams, père de al-Hassan et de
al-Hussein.
Son
nom signifie « élevé ». En Afrique noire, on trouve ce
prénom sous les formes Alioune, Aliou ou Aghaly.
La
date exacte de la naissance d'Ali est inconnue : Elle est
d'ailleurs un objet de controverse entre les différentes branches de
l'islam car elle a des conséquences sur l'image du personnage. En
effet, plus sa date de naissance (autour de 600) est ancienne, plus
il peut être considéré comme ayant adhéré volontairement et en
toute connaissance de cause à la religion musulmane, ce qui augmente
son mérite : La conversion réfléchie d'un adolescent est en
effet considérée comme plus méritoire que l'adhésion d'un enfant
soumis à l'autorité du prophète (puisque vers l'âge de six ans,
son père n'étant pas très aisé financièrement, il est placé
sous la protection du prophète Mahomet).
Membre
des ahlul bayt. Il est resté en compagnie de Mahomet durant tout son
ministère, y compris à Médine. Participant aux mêmes guerres que
Mahomet, excepté à la bataille de Tabûk car Mahomet l'a nommé
responsable de Médine en son absence : Ali ayant protesté
après contre ceux qui ont répandu la rumeur selon laquelle Mahomet
ne veut que se débarrasser de lui en le laissant à l'arrière,
Mahomet lui répond « N'es-tu pas satisfait d'être envers moi
ce que Aaron était pour Moïse, excepté qu'il n'y aura pas de
prophète après moi ? ». Lors de la bataille de Uhud,
Mahomet lui donne son sabre Dhû'l-fikar (Zulfikar) : «
Mahomet pense qu'il ne le prendra pas et qu'il ne pourra pas le
manier.
Cependant
Alî ayant pris le sabre et se jetant dans la lutte, le prophète le
voit combattre avec fougue, frapper avec Dhû'l-fikar en avant, en
arrière, à droite et à gauche. Un quraychite s'étant présenté
devant lui, se couvrant de son bouclier, Alî le frappe de façon que
le sabre pénètre à travers le bouclier et le
casque,
fend la tête de cet homme et traverse son corps jusqu'à la
poitrine. Le prophète, en voyant cet exploit, dit : Il n'y a
pas de sabre comme Dhû'l-fikar, et il n'y a pas de héros comme Alî
»
À
la mort de Mahomet en 632, il se forme une réunion, une Saqifa...
Alors ici commence la séparation entre sunnisme et chiisme car selon
l'école chiite le Prophète avait désigné « Ali à Ghadir
Khum et aussi l'a redit oralement à d'autres occasions »...
Dans le Coran, Dieu parle qu'il a privilégié certaines familles,
certaines filiations... Selon les chiites et d'après un verset du
Coran, pour chaque prophète il y a un guide et pour le prophète
Mouhammad (la traduction en Mahomet est erronée car Mahomet signifie
phonétiquement autre chose que ce prénom Mohammad). Ainsi une
réunion se forme sans certains compagnons. En effet la famille du
Prophète, les banou Hachim, n'est pas invitée à cette réunion ni
les 17 compagnons qui refusent de laisser 'Ali seul pour veiller le
corps du Prophète avec Fatima...
Ceux
qui assistent à la Saqifa prennent Abu Bakr comme successeur. Il y a
la trace dans les hadiths de Boukhari qu'Ali s'est reclus dans sa
maison avec Fatima...
« Quand
Umar est venu à la porte de la maison de Fatimah, il a dit :
« Par l'Allah, je brûlerai complètement (la maison) sur vous
à moins que vous ne sortiez et donniez le serment d'allégeance (à
Abu Bakr). »
Fatima
déclare : « Ainsi, ô Abou Bakr, vous vous hâtez encore au
point de vous attaquer aux proches du Prophète ! Allah est
témoin ! Je refuse, ajoute-t-elle, de parler à Omar dans ce
monde, et cela jusqu'à ce que je paraisse devant Dieu ! ».
Fatima,
fille du prophète, courroucée, évite depuis cette époque Abou
Bakr, et ne cesse de l'éviter jusqu'à sa propre mort, survenue 6
mois après celle de l'Envoyé de Allah. » Récit rapporté par
le Sahih de Boukhari, tome 2, p. 381.
Abou
Bakr, à sa mort, nomme Omar en 634. Les chiites disent que le
Prophète n'aurait jamais laissé sa communauté sans désigner un
successeur et que dans le Coran Dieu exhorte chaque personne à faire
son testament... Après l'assassinat du 3e calife Uthman en 656, Ali
accède au pouvoir mais se heurte à des revendications pour
appliquer la loi du Talion aux assassins de Uthman. Parmi eux, Aïcha
la veuve de Mahomet, alliée à des compagnons de Mahomet, dont Talha
et Al-Zubayr, qu'il vainc près de Basra à la bataille du Chameau
(656).
Lors
de la bataille de Siffin (Syrie, 657), il doit affronter le
gouverneur de Damas, le fils d'Abu Sufyan, Mu‘âwîya membre de la
famille de ‘Uthman. Alors qu'il a l'avantage, il accepte l'idée
d'un arbitrage, mais celui-ci tourne en sa défaveur. Ali conserve
néanmoins un certain pouvoir et se replie dans la ville de Koufa
(Irak) dont il a fait sa capitale.
Parmi
ses fidèles, certains lui reprochent d'avoir accepté de se
soumettre à un arbitrage humain et quittent ses rangs : On les
appelle les kharidjites (les sortants). Plus tard, ils entrent
ouvertement en rébellion contre Alî qui les vainc à la bataille de
Nahrawân (Irak, 658). Décidés à venger leurs morts, les
kharijites font assassiner Ali alors qu'il se prosterne pour la
prière de Al-Fajr par Abd-al-Rahman ibn Muljam.
On
estime qu'Ali a alors 62 ou 63 ans. Ali reste un personnage
emblématique dans l'histoire musulmane, empreint d'un charisme
incontestable. La plupart des chaînes de transmission dans la
doctrine ésotérique soufie et
les
chaînes de transmissions chez les sunnites remontent à Ali.
Cependant, les chiites le considèrent comme détenteur des secrets
divins et de la signification ésotérique de l'islam, qui lui ont
été transmis par Mahomet.
Ali
est également considéré comme le maître de la rhétorique
musulmane. Il est l'auteur de nombreuses citations, sermons et
réflexions qui ont été recueillis dans divers livres tels que Nahj
al Balagha (La voie de l'éloquence), surtout étudié par les
chiites.
En
revenant de son dernier pèlerinage en 632, Mahomet fait des
déclarations à propos d'Ali qui sont interprétées très
différemment par les sunnites et les chiites. Le Prophète arrête
la caravane à Ghadir Khumm et réunit les pèlerins de retour de la
prière commune. Puis, selon l'Encyclopédie de l'Islam :
« Prenant
Ali par la main, il demande à ses fidèles que lui, Mahomet, n'est
pas plus près (awla) aux croyants qu'ils ne le sont à eux-mêmes,
la foule a crié : « Il est vrai, ô Messager d'Allah ! »,
il a ensuite déclaré : « Celui dont je suis le mawla, de
lui Ali est aussi le mawla (man Kuntu mawlāhu fa ʿ Alī-mawlāhu) ».
Les
chiites considèrent ces propos comme constituant la désignation
d'Ali comme le successeur de Mahomet et le premier Imam. En revanche,
les sunnites interprètent ces déclarations comme l'expression d'une
relation spirituelle étroite entre Mahomet et Ali, et de son souhait
qu'Ali, comme son cousin et beau-fils, hérite à sa mort de ses
responsabilités familiales, mais pas nécessairement d'une
appellation d'autorité politique. De nombreux soufis interprètent
aussi l'épisode comme un transfert de pouvoir spirituel et le
pouvoir de Muhammad Ali, qu'ils considèrent comme le wali par
excellence. Sur la base de ce hadith, les chiites disent qu'Ali a
plus tard insisté pour que son autorité religieuse soit supérieure
à celle d'Abou Bakr et Omar.
Le
personnage d'Ali jouit d'une grande popularité dans le monde
musulman, mais il est surtout vénéré par les chiites en tant que
premier imam. Son mausolée, qui fait l'objet d'une grande dévotion
lors des pèlerinages chiites, se trouve dans la ville de Nadjaf,
dans l'actuel Irak, fortement endommagé par la guerre d'Irak de
2003.
De
nombreux chiites croient qu'Ali ne voulait pas que l'on connaisse
l'emplacement exact de la tombe de son épouse de peur que ses
ennemis ne la profanent. L'emplacement de cette tombe, sur le site de
la ville de Nadjaf, a été révélé plus tard...
Une
histoire raconte que le calife Haroun ar-Rachid lors d'une chasse a
découvert un tumulus dont ses chiens refusent de s'approcher.
Les
habitants de la région lui ont dit que c'est la tombe d'Ali.
Une
autre histoire raconte que le secret s'est transmis de père en fils
et que l'imam Jafar as-Sadiq dit au calife où se trouve cette tombe.
Une
tradition d'origine Afghane veut que le corps d'Ali soit transporté
et enterré à Mazar-e-Charif dans la Mosquée bleue Rawze-i-Sharif.
La
compilation des sermons, des conférences et des cours attribués à
Ali sont compilés sous la forme de plusieurs livres.
Nahj
al-Balagha (Voie de l'éloquence) contient des sermons éloquents,
des lettres et des citations attribués à Ali, qui sont compilés
par ash-Sharif ar-Radi (m. 1015). Reza Shah Kazemi déclare :
« Malgré les questions en cours quant à l'authenticité du
texte, des études récentes suggèrent que la plupart de la matière
en elle, peut en effet être attribuée à Ali » et à l'appui
de ce qu'il fait référence à un article de Mokhtar Jebli... Ce
livre a une place importante dans la littérature musulmane.
Il
est également considéré comme un travail intellectuel, politique
et religieux important dans l'Islam. Masadir Nahj al-Balagha wa
asaniduh, écrit par al-Sayyid 'Abd al-Zahra al-Husseini al-Khatib,
introduit certaines de ces sources. en outre, Nahj al-Saada fi
Mustadrak Nahj al-Balaghah par Muhammad Baqir al-Mahmoudi représente
l'ensemble des discours existants d'Ali, des sermons, des décrets,
des épîtres, des prières, et les paroles qui ont été recueillis.
Il comprend le Nahj al-balagha et autres discours qui n'ont pas été
incorporés par ash-Sharif ar-Radi ou n'étaient pas disponibles pour
lui.
Apparemment,
à l'exception de quelques-uns des aphorismes, les sources originales
de tout le contenu de la Nahj al-balagha ont été déterminés. Il y
a plusieurs commentaires sur la crête de l'éloquence par les
sunnites et les chiites comme les commentaires d'Ibn Abi al-Hadid et
ceux de Muhammad Abduh.
Dès
l'année 660, Muʿāwiya obtient l'allégeance (bayʿa) d'une
assemblée de chefs arabes à Jérusalem. En 661, les kharidjites
assassinent ʿalī, Muʿāwiya aurait dû être assassiné également
au moment où il était en prières, mais il n'est que blessé. À la
suite de cette tentative avortée, il fait construire la première
maqsura, de manière à pouvoir prier en sécurité. La même année,
Muʿāwiya, à la tête d'une force importante, marche sur Koufa (que
ʿAlī a érigée auparavant comme capitale) et convainc ses
habitants de le choisir en tant que calife au lieu de Al-Ḥasan,
fils de ʿAlī. Al-Ḥasan accepte d'abdiquer, moyennant une
compensation financière et se retire pour mener une vie privée à
Médine. Muʿāwiya n'a plus aucun obstacle devant lui et se fait
proclamer calife en 661, fondant ainsi le Califat omeyyade, avec
Damas comme capitale.
Ali
ibn Abi Talib — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_ibn_Abi_Talib
Abū
al-H̩asan ʿAlī ibn Abī T̩ālib (v. 600 - 661) (en arabe : أبو
الحسن علي بن أبي طالب,
en persan علی
پسر ابو طالب),
souvent désigné simplement par son ...
Muʿawiya
Ier — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Muʿawiya_Ier
1
Jeunesse; 2 Gouverneur de Syrie; 3 Conflit avec ʿAlī ibn ʾAbī
Ṭalib ... de la ville de Césarée et finit par capturer la ville
en 641, après sept années de siège, ... calife en 661, fondant
ainsi le Califat omeyyade, avec Damas comme capitale.
Grande
Discorde (al-fitna al-kubrâ) 655-661 - Les clés du ...
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22
mars 2012 - Abû Bakr, beau-père de Mahomet et converti de la
première heure (on dit ... que le gendre du Prophète, 'Alî ibn Abî
Tâlib, est nommé calife [2]. ... et se retourne contre 'Alî : il
s'agit des khârijites, écrasés l'année suivante à ...
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