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JUILLET 2015...
Cette
page concerne l'année 667 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE THÈME ARMENIAQUE
POSTE AVANCE DE L'EMPIRE BYZANTIN
Les
Arméniaques ou le thème (province) des Arméniaques (en grec θέμα
Άρμενιάκων, thema Armeniakōn) sont un thème de l'Empire
Byzantin situé au nord-est de l'Asie Mineure (Turquie actuelle).
Ce
thème est l'un des 4 thèmes originels, créés vers la moitié du
VIIe siècle. Bien que la mention de « Georges,
Tourmarchès ton Armeniakon » en 629 lors des campagnes Perses
de l'empereur Héraclius puisse suggérer l'existence du thème à
cette date, la première référence claire sur ce sujet s'inscrit
dans le cadre de la révolte de son général, Saborios, en 667/668.
Il
est également mentionné sur un sceau de 717/718.
À
l'instar des autres thèmes, il est créé à partir des restes de
l'une des armées défaites lors des conquêtes arabes, un processus
probablement achevé à la fin des années 640. (cela
s'appelle recoller les morceaux après la catastrophe)
L'armée
du magister militum per Armeniae est ainsi retirée de cette région,
qui donne son nom au nouveau thème, et est établie dans les régions
du Pont Euxin, (Paphlagonie et Cappadoce). La capitale du thème est
Amasée, et son stratège partage le premier des rangs réservés à
cette fonction avec les stratèges des Anatoliques et des
Thracésiens.
Au
IXe siècle, le thème recrute une armée de 9 000 hommes,
appuyée de 17 forteresses. Sa taille et son importance stratégique
sur la frontière avec les Arabes, au nord-est de l'empire, font de
son commandant une importante figure, et les forces du thème
participent à plusieurs révoltes au VIIIe siècle. En
conséquence, il est scindé au IXe siècle : Les régions
de Charsianon et de Cappadoce en sont détachées, tout d'abord sous
la forme de districts puis de thèmes à part entière.
Les
thèmes de Paphlagonie et de Chaldia sont formés vers 819, suivis
plus tard par la région de Koloneia (en 863 sous un stratège), le
thème des Arméniaques est ainsi réduit au Pont Euxin Occidental...
Byzance
conserve le thème jusqu'à la fin du XIe siècle, cependant, en
1073, après la bataille de Manzikert, des mercenaires menés par
Roussel de Bailleul en prennent le contrôle et le gouvernent pendant
plusieurs mois, jusqu'à la restauration Byzantine par le général
Alexis Comnène. Peu après, il tombe aux mains des Seldjoukides, à
l'exception de quelques forteresses côtières. Les empereurs
Comnènes parviennent toutefois à récupérer les régions
littorales, mais le thème des Arméniaques n'est pas rétabli.
« Empire
Byzantin » est le nom de convention donné par les historiens,
depuis l’auteur Allemand de langue latine Hieronymus Wolf qui en
est l’inventeur, à la partie Orientale de l’Empire Romain, issue
du partage du pouvoir impérial au IVe siècle entre deux
empereurs, l’un régnant sur l’orient (pars orientalis) avec pour
capitale Constantinople (anciennement appelée Byzance), l’autre
sur la partie occidentale (pars occidentalis) avec comme capitale
Rome.
C’est
à la fin du IIIe siècle que l’Empire Romain est séparé en
2 par Dioclétien et, tout en restant unitaire, se trouve
définitivement divisé administrativement et dirigé à la mort de
Théodose Ier en 395 par 2 empereurs, tout comme il y a toujours eu 2
consuls, chacun dirigeant une partie administrative.
L’empereur
de la partie Occidentale disparaît en 476, et Odoacre envoie ses
insignes à l’empereur de Constantinople, qui en contrepartie le
nomme roi vassal d’Italie.
Par
ces actes protocolaires, l’empereur Romain de la partie Orientale,
devient alors le seul empereur légal de tout l’Empire Romain.
Celui-ci subsiste presque
1
000 ans de plus, jusqu’à la prise de Constantinople par les
Ottomans en 1453 et a la mort de l’empereur Constantin... Aucune
puissance chrétienne Occidentale ne lui a apporté son aide, (que
cela est dommage !) car depuis Charlemagne, les royaumes
d’Occident aspirent à reconstituer pour leur compte l’Empire
Romain, sous l’égide de la Papauté, comme en témoigne la
titulature de « Saint-Empire Romain Germanique » (en
latin Sacrum Imperium Romanum).
Pour
leur part et selon leur propre auto-représentation, les citoyens de
ce que nous appelons Empire Byzantin ne se considèrent pas comme des
« héritiers » de l’Empire Romain, mais comme l’Empire
romain lui-même : Ainsi, l’empereur Justinien tente de
reprendre aux Germaniques la partie Occidentale et Méditerranéenne
de l'empire, et y réussit, pour un temps et partiellement...
L'Empire
Romain d'Orient se décline en 3 périodes :
Période
paléo-byzantine) du IVe siècle au VIIe siècle qui
conserve les caractéristiques classiques de l'Empire Romain,
La
période méso-byzantine du VIIe siècle au XIIe siècle.
La
période byzantine tardive du XIIIe siècle au XVe siècle
L'Empire
est réduit au rang de puissance régionale mineure avant de
disparaître en tant qu'état, en léguant divers éléments de sa
civilisation aux pays Orthodoxes et à l'empire Ottoman.
Apogée
de l'Empire Byzantin avec les conquêtes de Justinien. Au VIe siècle,
sous le règne de Justinien Ier (527-565), ses 2 généraux Bélisaire
et Narsès reconquièrent une grande partie des provinces
Occidentales :
Ils
restaurent ainsi brièvement l'« Imperium Romanum » dans
ses limites Méditerranéennes, mais sans reprendre pied en Gaule.
Cependant, les guerres contre les royaumes des Vandales et des Goths
à l'ouest, et contre le puissant Empire Sassanide de Khosro Ier à
l'est, auxquelles vient s'ajouter une épidémie de peste (dite
« peste de Justinien ») laquelle ravage à partir de 541
tout le bassin Méditerranéen, affectant sérieusement l'équilibre
de l'Empire.
Le
long règne de Justinien représente une transition décisive entre
le crépuscule de l'Antiquité et le Moyen-Âge Byzantin, même si
Justinien, représente le « dernier empereur Romain sur un
trône Byzantin » selon Georg Ostrogorsky, il se rattache par
de nombreux traits à l'Antiquité par sa restauration de l'imperium
et son organisation du droit Romain.
C'est
aussi un souverain chrétien, marquant l'influence impériale sur
l'Église, quitte à traiter papes et patriarches comme ses
serviteurs. Pendant ce règne de Justinien a été édifiée la
basilique Sainte-Sophie (532-537). Ultime grande construction de
l'Antiquité, elle reste longtemps la plus grande église de la
Chrétienté. (que l'état Turque veut
transformer de nouveau en mosquée)
Lors
du règne de Justin II (565-578) et de Tibère II Constantin
(578-582), les deux premiers successeurs de Justinien, les frontières
de l'empire commencent à voir l'apparition de nouvelles menaces. Les
Avars dominent toute la région au nord du Danube, poussant les
Lombards à envahir le nord de l'Italie Byzantine qui cède
rapidement.
Bientôt,
l'Italie Byzantine n'est plus qu'un ensemble de possessions éparses
sans liens entre elles.
En
outre, Justin II rouvre les hostilités contre les Perses qui pillent
les régions frontalières de l'empire.
Enfin,
les peuples Slaves commencent leurs premières incursions au sud du
Danube lors des années 570.
Maurice
(582-602) réussit à rétablir un certain équilibre. Lors de son
règne, il parvient à repousser les incursions Perses ce qui lui
permet de mobiliser des forces importantes contre les Slaves et les
Avars pour libérer les Balkans. Toutefois, la situation financière
reste précaire et Maurice finit par être renversé par une révolte
militaire :
C'est
Phocas (602-610) qui est proclamé empereur. Son règne est
sanguinaire mais il arrive rapidement à une confrontation d'une
incursion Perse conduite par Khosro II qui prétend combattre pour
venger la mort de Maurice, dont les acquis s'écroulent en quelques
années...
Les
Lombards conquièrent des territoires Byzantins en Italie.
Les
Slaves se lancent à nouveau à la conquête des Balkans.
Les
provinces Orientales de l'empire sont envahies par les Perses.
Face
à cette situation de plus en plus désastreuse, les complots contre
l'empereur se multiplient. Finalement, le général Héraclius
(610-641) venu d'Afrique finit par renverser Phocas qui est massacré.
Malgré
l'arrivée au pouvoir d'Héraclius, la situation ne cesse de
s'aggraver. Les Perses ont profité de la désorganisation interne de
l'Empire Byzantin pour envahir la Syrie, la Palestine et l'Égypte
avant de pénétrer en Asie Mineure en direction de Constantinople.
JUSTINIEN |
Pour
s'opposer à cette progression, l'empereur est contraint de laisser
sans défense la péninsule Balkanique envahie par les Slaves et les
Avars qui ravagent les alentours de Constantinople en 623.
Héraclius
mène alors une guérilla et des coups de main sur les arrières
Perses mais en 626, Perses et Avars s'unissent pour assiéger
Constantinople... La marine Byzantine et les renforts envoyés par
Héraclius parviennent à sauver la capitale. Cette victoire
contribue au déclin des Avars mais n'empêche pas les Slaves de
multiplier leurs duchés au sud du Danube, ne laissant à l'autorité
impériale directe que les grandes villes et les côtes (surtout
orientales) des Balkans, ce qui contribue sensiblement à helléniser
l'empire, dont les
populations
latines vivent désormais hors de ses frontières, tandis que les
relations entre l'Occident Latin et l'Orient Grec se distendent.
Finalement, faisant alliance avec des peuples Turcs, Héraclius finit
par remporter une victoire décisive contre les Sassanides à Ninive
en 627, suivie de l'assassinat de Khosro par son fils.
Héraclius
peut rentrer triomphalement à Constantinople après que les
provinces Byzantines occupées aient été libérées. Toutefois,
cette longue guerre contre les Perses a épuisé l'empire
financièrement et militairement. En outre, la grande majorité des
Balkans est perdue et les villes d'Asie Mineure ont été ravagées.
Or, cet épuisement s'avère désastreux car un nouvel ennemi
apparaît... (et quels ennemis opportunistes et
cruels) Les Arabes unifiés sous la bannière de l'islam se
lancent à la conquête du monde...
Ils
s'attaquent aux positions Syriennes et Palestiennes de l'Empire
Byzantin et remportent une grande victoire lors de la bataille de
Yarmouk contre l'armée Byzantine.
Celle-ci
ne tarde pas à se replier en Asie Mineure et l'ensemble des
provinces Byzantines du Proche-Orient sont conquises en quelques
années, à l'image de la ville de Jérusalem prise en 637. Les
Arabes commencent même à s'attaquer à l'Égypte au moment de la
mort d'Héraclius en 641.
Le
thème de Sébastée (en grec : θέμα Σεβαστείας)
est une province de l'Empire Byzantin située au nord-est de la
Cappadoce dans l'actuelle Turquie.
La
petite paysannerie devient le principal pilier de l'Empire, d'autant
qu'elle joue un rôle décisif dans la défense du territoire lorsque
le système
décentralisé
expérimenté en Occident dans les exarchats se généralise à
l'Empire, ou du moins à ce qu'il en reste.
Il
est logique que l'on attribue à Héraclius, fils de l'exarque de
Carthage, l'invention du système thématique, en réalité, la mise
en place progressive de ce système administratif et militaire date
plutôt de la seconde moitié du VIIe siècle. Le principe, déjà
expérimenté sous Justinien, consiste à confier à un seul
fonctionnaire, haut personnage richement stipendié mais révocable à
tout moment, le stratège, l'ensemble des pouvoirs civils et
militaires. Seule, la fiscalité lui échappe partiellement. Le
premier stratège connu est celui dont le territoire recouvre la
partie Nord-Orientale de l'Asie Mineure : Les Arméniaques (667).
Toutefois, à en croire Constantin Porphyrogénète et son Livre des
thèmes au Xe siècle, le thème des Anatoliques, dont le stratège
n'apparaît qu'en 669, est le premier, les Anatoliques occupent la
partie centrale de l'Asie Mineure, au Sud-Ouest de celle-ci apparaît
le thème maritime des Cibyrréotes, attesté en 732. La Thrace
reçoit un stratège dès 679-680 et ce qui reste de l'Hellade entre
687 et 695. Les circonscriptions Asiatiques sont donc de très larges
dimensions et confèrent à leur stratège une puissance qui les
porte parfois jusqu'au trône, comme Léon l'Isaurien en 717.
Cette puissance leur vient notamment de l'armée qu'ils commandent : Le thème, au sens de contingent, qui donne son nom à la circonscription administrative. L'armée de Justinien et d'Héraclius est une armée de mercenaires enrôlés, payés et commandés de Constantinople, ce qui reste des limitanei s'avère d'une totale inefficacité.
Face
à l'envahisseur musulman qui procède par razzia et dédaigne les
villes, le système des forteresses et de l'armée centrale, qui
arrive après le départ de l'ennemi, se révèle inefficace.
On
préfère donc une armée enrôlée, levée, commandée et installée
sur place... pour en limiter le coût, on a recours aux
soldats-paysans, dont le statut exact est mal connu avant le Xe
siècle.
L'armée
n'est pas pour autant une armée de conscription, l'enrôlement, qui
confère des avantages fiscaux mais comporte une obligation lourde et
héréditaire,
se fait sur la base du volontariat.
Au
départ, toutefois, le gros des troupes provient de l'installation
des contingents rapatriés des provinces perdues :
Les
Anatoliques, c'est le contingent d'Orient (Syrie, Palestine),
Les
Arméniaques, dont le territoire touche à peine à l'Arménie, c'est
le contingent replié d'Arménie.
Les
soldats des thèmes sont donc avant tout de petits et moyens paysans
dont les armes défendent les biens et la famille. Dès ce moment se
vérifie la célèbre phrase de Romain Lécapène en 934 : « Le
grand nombre des exploitants est source d'abondance tant pour la
production des denrées que
pour
le versement des impôts et la fourniture des obligations
militaires. »
[Extrait
de Byzance et le monde orthodoxe de Alain Ducellier, Masson &
Armand Colin Editeurs].
Ordinairement
attribués à Heraclius, mais en réalité fondés à l'initiative de
son successeur, Constant II, sur le modèle des exarchats d'Italie et
d'Afrique, les thèmes (en grec θέματα) sont les
circonscriptions administratives de l'empire. Ils sont dirigés par
un général, le stratège (en grec στρατηγός), qui cumule à
la fois le pouvoir civil et le pouvoir militaire. L'origine du terme
est obscure. Il pourrait venir du turc toumen, qui désigne une
division de 10 000 hommes, et qui sont entré dans l'empire par
l'intermédiaire des Khazars...
Les
5 premiers thèmes sont tous situés en Asie mineure, et ont pour
rôle de faire face au djihad musulman, qui a déjà causé la perte
des provinces Syrienne et Égyptienne. (et ils
sont en train de recommencer aidés cette fois par l'aide permissive
de gouvernements trop bienveillants) Il s'agit des thèmes :
Des
Arméniaques (Αρμενιακόν), constitué autour de l'armée
d'Arménie par l'empereur Justinien II, et situé à l'Est de
l'Anatolie, depuis la Cappadoce jusqu'à la Mer noire et l'Euphrate.
Des
Anatoliques (Ανατολικόν), constitué autour de l'armée de
l'Est, et comprenant les possessions Byzantines du centre et du
Sud-Est de l'Asie mineure.
De
l'Opsikion (Οψίκιον), constitué autour de l'Obsequium, troupe
armée chargée de la protection de l'empereur, et comprenant la
Bithynie et la Paphlagonie.
Des
Thracésiens (Θρακήσιον), constitué autour de l'armée de
Thrace, et comprenant le Sud-Ouest de l'Asie mineure autour de
l'Ionie.
Des
Caravisiens (Καραβησιάνων), le « thème des
navires » en Pamphylie et à Rhodes, qui a la charge de
repousser les attaques des flottes musulmanes.
Dans
chaque thème, les hommes choisis comme soldats se voient offrir des
terres pour nourrir leur famille, et pour s'équiper, les pronoiai
(πρόνοια).
La
population des 4 premiers thèmes est dirigée vers l'armée, ainsi,
le thème des Caravisiens recrute les hommes pour la flotte
Byzantine, bien que la construction navale soit subventionnée (de
façon intermittente) par différents offices du Trésor
impérial. Ce modèle d'organisation en thèmes est rapidement étendu
à tout l'empire, les régions de l'Ouest comprises.
A
la suite de révoltes aristocratiques que vient renforcer la grande
taille de ces circonscriptions, Léon III l'Isaurien, Théophile, et
Léon VI le Sage prennent des mesures pour affaiblir les thèmes en
les divisant en thèmes plus petits, et en répartissant le contrôle
des armées dans chaque thèmes entre des tourmes (gouverneurs)... De
même, au lieu d'étendre les thèmes existants sur les terres qu'il
conquièrent, les empereurs de la dynastie Macédonienne renaissante
préfèrent souvent créer de nouveaux thèmes. A l'époque de la
rédaction du De Thematibus (Xe siècle), Constantin VII
Porphyrogénète établit une liste de 38 thèmes.
Constantinople,
quant à elle, est sous la domination d'un éparque ( autrefois
appelé préfet de la ville, en latin, praefactus urbis), protégée
par de nombreuses tagmata et forces de police. Les tourmarques,
placés sous la direction des chefs de thème, les stratèges, ont la
charge de 2 à 3 divisions armées, qui correspondent aussi à des
subdivisions territoriales appelée les tourmes.
Sous
leur commandement se trouvent les drongaires, eux-mêmes à la tête
de territoires appelés drongoi, dont chacun est constitué d'un
millier de soldats. Sur le champ de bataille, ces unités sont
divisées en bandes, ou banda (singulier: bandon) de 300 hommes
environ, bien que parfois réduites à tout juste un peu plus de 50
hommes. Là encore, la charge de soumettre les révoltes éventuelles
incombe à ces subdivisions.
Les
tagmata (en grec τάγματα, « bataillon »)
constituent l'armée permanente de l'empire, ordinairement basée à
Constantinople ou dans les alentours, même si dans les derniers
temps des détachements sont envoyés dans les provinces. Ce qu'il
reste des armées de Dioclétien deviennent les premières tagmata,
qui sont converties en armée de thème sous les Héraclides. A peu
près à la même époque, quelques tagmata sont formée constituant
des sortes de clubs sociaux pour les grands nobles de la capitale.
Ainsi, Justinien lui-même s'est amusé en intégrant l'une de ces
unités, les scholes, dans de faux exercices de déploiement armé,
causant par là, la panique dans la classe la plus élevée des
soldats aristocrates, qui n'ont aucun désir d'abandonner la sécurité
de Constantinople pour l'inconfort et le danger d'une campagne
militaire imminente.
Après
les premières révoltes des armées thématiques, les empereurs se
souviennent de l'utilité de posséder une armée de campagne loyale,
et les tagmata sont placées sous la direction d'une administration
séparée, leur
équipement
et leur entraînement sont améliorés, et elles sont désormais
utilisées jusqu'à la fin de l'empire.
Les
Scholes (en grec Σχολαί, « les écoles »),
descendantes directes des gardes impériales de Constantin.
Les
Arithmoi (en grec Αριθμός, « les nombres ») ou
Vigla (en grec Βίγλα, la « veille »), établis sans
doute entre la fin du Ve siècle et le début du VIe siècle.
Tous
ces bataillons sont des unités de cavalerie, comprenant chacune
entre 1 000 et 6 000 hommes. 4 000 hommes semble avoir été
leur nombre moyen. Les Noumeroi (en grec Νούμεροι, « Garçons
des bains », appelés ainsi pour la situation de leur base dans
la ville), les Optimates (en grec Οπτιμάτοι, « les
meilleurs »), et la tagma ton Teikhon (en grec Τειχών,
« des murs ») sont des tagmata d'infanterie. La Vigla et
les Noumeroi aident à la police de Constantinople, la tagma des
murs, comme son nom l'indique, défend les murs de Théodose et plus
généralement responsable de la défense de la capitale...
En
plus de ces unités plus ou moins stable, quelques tagmata éphémères
sont formées en tant qu'unités dévouées aux empereurs.
Michel
II crée les tessarakontarioi, unité spéciale de marine, et Jean
Ier Tzimiskès fonde les Athanatoi (en grec Αθάνατοι, les
« Immortels ») d'après l'ancienne unité Perse.
Les
unités tagmatiques sont dirigées par un domestique, qui a pour
lieutenant le topotérétès, hormis pour la Vigla, commandée par un
drongaire. Les banda qui forment ces unités sont dirigés par un
comte (komes en grec).
Le
domestique des Scholes, commandant du régiment des Scholes, devient
peu à peu de plus en plus important, jusqu'à devenir l'officier le
plus important au Xe siècle.
Arméniaques
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arméniaques
Les
Arméniaques ou le thème des Arméniaques (en grec θέμα
Άρμενιάκων, thema Armeniakōn) sont un thème de l'Empire
byzantin situé au nord-est de l'Asie ...
Le
Monde byzantin - tome 2: Les institutions de l'Empire ...
https://books.google.fr/books?isbn=2226295763
Louis
Bréhier - 2014 - History
Le
plusancien thèmeorganisé estceluides Arméniaques, créé par
Héraclius qui, combattant en territoirearméniende 623à625,enrôla
un grand nombre de ses …
Le
rôle des Thèmes - Patrick Lorrain
patrick.lorrain06.pagesperso-orange.fr/Byzantina/themes.html
Le
premier stratège connu est celui dont le territoire recouvre la
partie nord-orientale de l'Asie Mineure : les Arméniaques (667).
Toutefois, à en croire ..
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