dimanche 26 juillet 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 667

19 JUILLET 2015...

Cette page concerne l'année 667 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE THÈME ARMENIAQUE POSTE AVANCE DE L'EMPIRE BYZANTIN

Les Arméniaques ou le thème (province) des Arméniaques (en grec θέμα Άρμενιάκων, thema Armeniakōn) sont un thème de l'Empire Byzantin situé au nord-est de l'Asie Mineure (Turquie actuelle).

Ce thème est l'un des 4 thèmes originels, créés vers la moitié du VIIe siècle. Bien que la mention de « Georges, Tourmarchès ton Armeniakon » en 629 lors des campagnes Perses de l'empereur Héraclius puisse suggérer l'existence du thème à cette date, la première référence claire sur ce sujet s'inscrit dans le cadre de la révolte de son général, Saborios, en 667/668.
Il est également mentionné sur un sceau de 717/718.
À l'instar des autres thèmes, il est créé à partir des restes de l'une des armées défaites lors des conquêtes arabes, un processus probablement achevé à la fin des années 640. (cela s'appelle recoller les morceaux après la catastrophe)

L'armée du magister militum per Armeniae est ainsi retirée de cette région, qui donne son nom au nouveau thème, et est établie dans les régions du Pont Euxin, (Paphlagonie et Cappadoce). La capitale du thème est Amasée, et son stratège partage le premier des rangs réservés à cette fonction avec les stratèges des Anatoliques et des Thracésiens.

Au IXe siècle, le thème recrute une armée de 9 000 hommes, appuyée de 17 forteresses. Sa taille et son importance stratégique sur la frontière avec les Arabes, au nord-est de l'empire, font de son commandant une importante figure, et les forces du thème participent à plusieurs révoltes au VIIIe siècle. En conséquence, il est scindé au IXe siècle : Les régions de Charsianon et de Cappadoce en sont détachées, tout d'abord sous la forme de districts puis de thèmes à part entière.
Les thèmes de Paphlagonie et de Chaldia sont formés vers 819, suivis plus tard par la région de Koloneia (en 863 sous un stratège), le thème des Arméniaques est ainsi réduit au Pont Euxin Occidental...

Byzance conserve le thème jusqu'à la fin du XIe siècle, cependant, en 1073, après la bataille de Manzikert, des mercenaires menés par Roussel de Bailleul en prennent le contrôle et le gouvernent pendant plusieurs mois, jusqu'à la restauration Byzantine par le général Alexis Comnène. Peu après, il tombe aux mains des Seldjoukides, à l'exception de quelques forteresses côtières. Les empereurs Comnènes parviennent toutefois à récupérer les régions littorales, mais le thème des Arméniaques n'est pas rétabli.

« Empire Byzantin » est le nom de convention donné par les historiens, depuis l’auteur Allemand de langue latine Hieronymus Wolf qui en est l’inventeur, à la partie Orientale de l’Empire Romain, issue du partage du pouvoir impérial au IVe siècle entre deux empereurs, l’un régnant sur l’orient (pars orientalis) avec pour capitale Constantinople (anciennement appelée Byzance), l’autre sur la partie occidentale (pars occidentalis) avec comme capitale Rome.

C’est à la fin du IIIe siècle que l’Empire Romain est séparé en 2 par Dioclétien et, tout en restant unitaire, se trouve définitivement divisé administrativement et dirigé à la mort de Théodose Ier en 395 par 2 empereurs, tout comme il y a toujours eu 2 consuls, chacun dirigeant une partie administrative.

L’empereur de la partie Occidentale disparaît en 476, et Odoacre envoie ses insignes à l’empereur de Constantinople, qui en contrepartie le nomme roi vassal d’Italie.
Par ces actes protocolaires, l’empereur Romain de la partie Orientale, devient alors le seul empereur légal de tout l’Empire Romain. Celui-ci subsiste presque
1 000 ans de plus, jusqu’à la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 et a la mort de l’empereur Constantin... Aucune puissance chrétienne Occidentale ne lui a apporté son aide, (que cela est dommage !) car depuis Charlemagne, les royaumes d’Occident aspirent à reconstituer pour leur compte l’Empire Romain, sous l’égide de la Papauté, comme en témoigne la titulature de « Saint-Empire Romain Germanique » (en latin Sacrum Imperium Romanum).

Pour leur part et selon leur propre auto-représentation, les citoyens de ce que nous appelons Empire Byzantin ne se considèrent pas comme des « héritiers » de l’Empire Romain, mais comme l’Empire romain lui-même : Ainsi, l’empereur Justinien tente de reprendre aux Germaniques la partie Occidentale et Méditerranéenne de l'empire, et y réussit, pour un temps et partiellement...

L'Empire Romain d'Orient se décline en 3 périodes :
Période paléo-byzantine) du IVe siècle au VIIe siècle qui conserve les caractéristiques classiques de l'Empire Romain,
La période méso-byzantine du VIIe siècle au XIIe siècle.
La période byzantine tardive du XIIIe siècle au XVe siècle
L'Empire est réduit au rang de puissance régionale mineure avant de disparaître en tant qu'état, en léguant divers éléments de sa civilisation aux pays Orthodoxes et à l'empire Ottoman.

Apogée de l'Empire Byzantin avec les conquêtes de Justinien. Au VIe siècle, sous le règne de Justinien Ier (527-565), ses 2 généraux Bélisaire et Narsès reconquièrent une grande partie des provinces Occidentales :
L'Italie, l'Afrique du Nord, et la Bétique.
Ils restaurent ainsi brièvement l'« Imperium Romanum » dans ses limites Méditerranéennes, mais sans reprendre pied en Gaule. Cependant, les guerres contre les royaumes des Vandales et des Goths à l'ouest, et contre le puissant Empire Sassanide de Khosro Ier à l'est, auxquelles vient s'ajouter une épidémie de peste (dite « peste de Justinien ») laquelle ravage à partir de 541 tout le bassin Méditerranéen, affectant sérieusement l'équilibre de l'Empire.
Le long règne de Justinien représente une transition décisive entre le crépuscule de l'Antiquité et le Moyen-Âge Byzantin, même si Justinien, représente le « dernier empereur Romain sur un trône Byzantin » selon Georg Ostrogorsky, il se rattache par de nombreux traits à l'Antiquité par sa restauration de l'imperium et son organisation du droit Romain.
C'est aussi un souverain chrétien, marquant l'influence impériale sur l'Église, quitte à traiter papes et patriarches comme ses serviteurs. Pendant ce règne de Justinien a été édifiée la basilique Sainte-Sophie (532-537). Ultime grande construction de l'Antiquité, elle reste longtemps la plus grande église de la Chrétienté. (que l'état Turque veut transformer de nouveau en mosquée)

Lors du règne de Justin II (565-578) et de Tibère II Constantin (578-582), les deux premiers successeurs de Justinien, les frontières de l'empire commencent à voir l'apparition de nouvelles menaces. Les Avars dominent toute la région au nord du Danube, poussant les Lombards à envahir le nord de l'Italie Byzantine qui cède rapidement.
Bientôt, l'Italie Byzantine n'est plus qu'un ensemble de possessions éparses sans liens entre elles.
En outre, Justin II rouvre les hostilités contre les Perses qui pillent les régions frontalières de l'empire.
Enfin, les peuples Slaves commencent leurs premières incursions au sud du Danube lors des années 570.

Maurice (582-602) réussit à rétablir un certain équilibre. Lors de son règne, il parvient à repousser les incursions Perses ce qui lui permet de mobiliser des forces importantes contre les Slaves et les Avars pour libérer les Balkans. Toutefois, la situation financière reste précaire et Maurice finit par être renversé par une révolte militaire :
C'est Phocas (602-610) qui est proclamé empereur. Son règne est sanguinaire mais il arrive rapidement à une confrontation d'une incursion Perse conduite par Khosro II qui prétend combattre pour venger la mort de Maurice, dont les acquis s'écroulent en quelques années...

Les Lombards conquièrent des territoires Byzantins en Italie.
Les Slaves se lancent à nouveau à la conquête des Balkans.
Les provinces Orientales de l'empire sont envahies par les Perses.
Face à cette situation de plus en plus désastreuse, les complots contre l'empereur se multiplient. Finalement, le général Héraclius (610-641) venu d'Afrique finit par renverser Phocas qui est massacré.
Malgré l'arrivée au pouvoir d'Héraclius, la situation ne cesse de s'aggraver. Les Perses ont profité de la désorganisation interne de l'Empire Byzantin pour envahir la Syrie, la Palestine et l'Égypte avant de pénétrer en Asie Mineure en direction de Constantinople.
JUSTINIEN
Pour s'opposer à cette progression, l'empereur est contraint de laisser sans défense la péninsule Balkanique envahie par les Slaves et les Avars qui ravagent les alentours de Constantinople en 623.
Héraclius mène alors une guérilla et des coups de main sur les arrières Perses mais en 626, Perses et Avars s'unissent pour assiéger Constantinople... La marine Byzantine et les renforts envoyés par Héraclius parviennent à sauver la capitale. Cette victoire contribue au déclin des Avars mais n'empêche pas les Slaves de multiplier leurs duchés au sud du Danube, ne laissant à l'autorité impériale directe que les grandes villes et les côtes (surtout orientales) des Balkans, ce qui contribue sensiblement à helléniser l'empire, dont les
populations latines vivent désormais hors de ses frontières, tandis que les relations entre l'Occident Latin et l'Orient Grec se distendent. Finalement, faisant alliance avec des peuples Turcs, Héraclius finit par remporter une victoire décisive contre les Sassanides à Ninive en 627, suivie de l'assassinat de Khosro par son fils.
Héraclius peut rentrer triomphalement à Constantinople après que les provinces Byzantines occupées aient été libérées. Toutefois, cette longue guerre contre les Perses a épuisé l'empire financièrement et militairement. En outre, la grande majorité des Balkans est perdue et les villes d'Asie Mineure ont été ravagées. Or, cet épuisement s'avère désastreux car un nouvel ennemi apparaît... (et quels ennemis opportunistes et cruels) Les Arabes unifiés sous la bannière de l'islam se lancent à la conquête du monde...
Ils s'attaquent aux positions Syriennes et Palestiennes de l'Empire Byzantin et remportent une grande victoire lors de la bataille de Yarmouk contre l'armée Byzantine.
Celle-ci ne tarde pas à se replier en Asie Mineure et l'ensemble des provinces Byzantines du Proche-Orient sont conquises en quelques années, à l'image de la ville de Jérusalem prise en 637. Les Arabes commencent même à s'attaquer à l'Égypte au moment de la mort d'Héraclius en 641.
Le thème de Sébastée (en grec : θέμα Σεβαστείας) est une province de l'Empire Byzantin située au nord-est de la Cappadoce dans l'actuelle Turquie.

La petite paysannerie devient le principal pilier de l'Empire, d'autant qu'elle joue un rôle décisif dans la défense du territoire lorsque le système
décentralisé expérimenté en Occident dans les exarchats se généralise à l'Empire, ou du moins à ce qu'il en reste.
Il est logique que l'on attribue à Héraclius, fils de l'exarque de Carthage, l'invention du système thématique, en réalité, la mise en place progressive de ce système administratif et militaire date plutôt de la seconde moitié du VIIe siècle. Le principe, déjà expérimenté sous Justinien, consiste à confier à un seul fonctionnaire, haut personnage richement stipendié mais révocable à tout moment, le stratège, l'ensemble des pouvoirs civils et militaires. Seule, la fiscalité lui échappe partiellement. Le premier stratège connu est celui dont le territoire recouvre la partie Nord-Orientale de l'Asie Mineure : Les Arméniaques (667). Toutefois, à en croire Constantin Porphyrogénète et son Livre des thèmes au Xe siècle, le thème des Anatoliques, dont le stratège n'apparaît qu'en 669, est le premier, les Anatoliques occupent la partie centrale de l'Asie Mineure, au Sud-Ouest de celle-ci apparaît le thème maritime des Cibyrréotes, attesté en 732. La Thrace reçoit un stratège dès 679-680 et ce qui reste de l'Hellade entre 687 et 695. Les circonscriptions Asiatiques sont donc de très larges dimensions et confèrent à leur stratège une puissance qui les porte parfois jusqu'au trône, comme Léon l'Isaurien en 717.

Cette puissance leur vient notamment de l'armée qu'ils commandent : Le thème, au sens de contingent, qui donne son nom à la circonscription administrative. L'armée de Justinien et d'Héraclius est une armée de mercenaires enrôlés, payés et commandés de Constantinople, ce qui reste des limitanei s'avère d'une totale inefficacité.
Face à l'envahisseur musulman qui procède par razzia et dédaigne les villes, le système des forteresses et de l'armée centrale, qui arrive après le départ de l'ennemi, se révèle inefficace.
On préfère donc une armée enrôlée, levée, commandée et installée sur place... pour en limiter le coût, on a recours aux soldats-paysans, dont le statut exact est mal connu avant le Xe siècle.

L'armée n'est pas pour autant une armée de conscription, l'enrôlement, qui confère des avantages fiscaux mais comporte une obligation lourde et
héréditaire, se fait sur la base du volontariat.
Au départ, toutefois, le gros des troupes provient de l'installation des contingents rapatriés des provinces perdues :
Les Anatoliques, c'est le contingent d'Orient (Syrie, Palestine),
Les Arméniaques, dont le territoire touche à peine à l'Arménie, c'est le contingent replié d'Arménie.
Les soldats des thèmes sont donc avant tout de petits et moyens paysans dont les armes défendent les biens et la famille. Dès ce moment se vérifie la célèbre phrase de Romain Lécapène en 934 : « Le grand nombre des exploitants est source d'abondance tant pour la production des denrées que
pour le versement des impôts et la fourniture des obligations militaires. »
[Extrait de Byzance et le monde orthodoxe de Alain Ducellier, Masson & Armand Colin Editeurs].

Ordinairement attribués à Heraclius, mais en réalité fondés à l'initiative de son successeur, Constant II, sur le modèle des exarchats d'Italie et d'Afrique, les thèmes (en grec θέματα) sont les circonscriptions administratives de l'empire. Ils sont dirigés par un général, le stratège (en grec στρατηγός), qui cumule à la fois le pouvoir civil et le pouvoir militaire. L'origine du terme est obscure. Il pourrait venir du turc toumen, qui désigne une division de 10 000 hommes, et qui sont entré dans l'empire par l'intermédiaire des Khazars...

Les 5 premiers thèmes sont tous situés en Asie mineure, et ont pour rôle de faire face au djihad musulman, qui a déjà causé la perte des provinces Syrienne et Égyptienne. (et ils sont en train de recommencer aidés cette fois par l'aide permissive de gouvernements trop bienveillants) Il s'agit des thèmes :
Des Arméniaques (Αρμενιακόν), constitué autour de l'armée d'Arménie par l'empereur Justinien II, et situé à l'Est de l'Anatolie, depuis la Cappadoce jusqu'à la Mer noire et l'Euphrate.
Des Anatoliques (Ανατολικόν), constitué autour de l'armée de l'Est, et comprenant les possessions Byzantines du centre et du Sud-Est de l'Asie mineure.
De l'Opsikion (Οψίκιον), constitué autour de l'Obsequium, troupe armée chargée de la protection de l'empereur, et comprenant la Bithynie et la Paphlagonie.
Des Thracésiens (Θρακήσιον), constitué autour de l'armée de Thrace, et comprenant le Sud-Ouest de l'Asie mineure autour de l'Ionie.
Des Caravisiens (Καραβησιάνων), le « thème des navires » en Pamphylie et à Rhodes, qui a la charge de repousser les attaques des flottes musulmanes.
Dans chaque thème, les hommes choisis comme soldats se voient offrir des terres pour nourrir leur famille, et pour s'équiper, les pronoiai (πρόνοια).
La population des 4 premiers thèmes est dirigée vers l'armée, ainsi, le thème des Caravisiens recrute les hommes pour la flotte Byzantine, bien que la construction navale soit subventionnée (de façon intermittente) par différents offices du Trésor impérial. Ce modèle d'organisation en thèmes est rapidement étendu à tout l'empire, les régions de l'Ouest comprises.
A la suite de révoltes aristocratiques que vient renforcer la grande taille de ces circonscriptions, Léon III l'Isaurien, Théophile, et Léon VI le Sage prennent des mesures pour affaiblir les thèmes en les divisant en thèmes plus petits, et en répartissant le contrôle des armées dans chaque thèmes entre des tourmes (gouverneurs)... De même, au lieu d'étendre les thèmes existants sur les terres qu'il conquièrent, les empereurs de la dynastie Macédonienne renaissante préfèrent souvent créer de nouveaux thèmes. A l'époque de la rédaction du De Thematibus (Xe siècle), Constantin VII Porphyrogénète établit une liste de 38 thèmes.

Constantinople, quant à elle, est sous la domination d'un éparque ( autrefois appelé préfet de la ville, en latin, praefactus urbis), protégée par de nombreuses tagmata et forces de police. Les tourmarques, placés sous la direction des chefs de thème, les stratèges, ont la charge de 2 à 3 divisions armées, qui correspondent aussi à des subdivisions territoriales appelée les tourmes.
Sous leur commandement se trouvent les drongaires, eux-mêmes à la tête de territoires appelés drongoi, dont chacun est constitué d'un millier de soldats. Sur le champ de bataille, ces unités sont divisées en bandes, ou banda (singulier: bandon) de 300 hommes environ, bien que parfois réduites à tout juste un peu plus de 50 hommes. Là encore, la charge de soumettre les révoltes éventuelles incombe à ces subdivisions.

Les tagmata (en grec τάγματα, « bataillon ») constituent l'armée permanente de l'empire, ordinairement basée à Constantinople ou dans les alentours, même si dans les derniers temps des détachements sont envoyés dans les provinces. Ce qu'il reste des armées de Dioclétien deviennent les premières tagmata, qui sont converties en armée de thème sous les Héraclides. A peu près à la même époque, quelques tagmata sont formée constituant des sortes de clubs sociaux pour les grands nobles de la capitale. Ainsi, Justinien lui-même s'est amusé en intégrant l'une de ces unités, les scholes, dans de faux exercices de déploiement armé, causant par là, la panique dans la classe la plus élevée des soldats aristocrates, qui n'ont aucun désir d'abandonner la sécurité de Constantinople pour l'inconfort et le danger d'une campagne militaire imminente.

Après les premières révoltes des armées thématiques, les empereurs se souviennent de l'utilité de posséder une armée de campagne loyale, et les tagmata sont placées sous la direction d'une administration séparée, leur
équipement et leur entraînement sont améliorés, et elles sont désormais utilisées jusqu'à la fin de l'empire.
Les 5 tagmata les plus prestigieuses sont, dans l'ordre :
Les Scholes (en grec Σχολαί, « les écoles »), descendantes directes des gardes impériales de Constantin.
Les Excubites (en grec Εξκούβιτοι, « les vigiles »), établis par Léon I.
Les Arithmoi (en grec Αριθμός, « les nombres ») ou Vigla (en grec Βίγλα, la « veille »), établis sans doute entre la fin du Ve siècle et le début du VIe siècle.
Les Hicanates (en grec Ικανάτοι, « Les capables »), établis par l'empereur Nicéphore I.

Tous ces bataillons sont des unités de cavalerie, comprenant chacune entre 1 000 et 6 000 hommes. 4 000 hommes semble avoir été leur nombre moyen. Les Noumeroi (en grec Νούμεροι, « Garçons des bains », appelés ainsi pour la situation de leur base dans la ville), les Optimates (en grec Οπτιμάτοι, « les meilleurs »), et la tagma ton Teikhon (en grec Τειχών, « des murs ») sont des tagmata d'infanterie. La Vigla et les Noumeroi aident à la police de Constantinople, la tagma des murs, comme son nom l'indique, défend les murs de Théodose et plus généralement responsable de la défense de la capitale...

En plus de ces unités plus ou moins stable, quelques tagmata éphémères sont formées en tant qu'unités dévouées aux empereurs.
Michel II crée les tessarakontarioi, unité spéciale de marine, et Jean Ier Tzimiskès fonde les Athanatoi (en grec Αθάνατοι, les « Immortels ») d'après l'ancienne unité Perse.
Les unités tagmatiques sont dirigées par un domestique, qui a pour lieutenant le topotérétès, hormis pour la Vigla, commandée par un drongaire. Les banda qui forment ces unités sont dirigés par un comte (komes en grec).
Le domestique des Scholes, commandant du régiment des Scholes, devient peu à peu de plus en plus important, jusqu'à devenir l'officier le plus important au Xe siècle.

Arméniaques — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arméniaques
Les Arméniaques ou le thème des Arméniaques (en grec θέμα Άρμενιάκων, thema Armeniakōn) sont un thème de l'Empire byzantin situé au nord-est de l'Asie ...

Le Monde byzantin - tome 2: Les institutions de l'Empire ...
https://books.google.fr/books?isbn=2226295763
Louis Bréhier - 2014 - ‎History
Le plusancien thèmeorganisé estceluides Arméniaques, créé par Héraclius qui, combattant en territoirearméniende 623à625,enrôla un grand nombre de ses …

Le rôle des Thèmes - Patrick Lorrain
patrick.lorrain06.pagesperso-orange.fr/Byzantina/themes.html
Le premier stratège connu est celui dont le territoire recouvre la partie nord-orientale de l'Asie Mineure : les Arméniaques (667). Toutefois, à en croire ..

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire