jeudi 9 juillet 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 682







5 JUILLET 2015...

Cette page concerne l'année 682 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES DÉMÊLES ENTRE TURCS CHINOIS CORÉENS ET TIBÉTAINS


Elterich (dit Kutluk, ou Qutlugh, le fortuné, du chinois 阿史那骨笃禄, Ashina Gudulu), Khagan (682-692), fondateur du second empire Turc (Tujue, T’ou-kiue, ou Köktürks) (682-744)
Prince du sang originaire des régions du nord de la Chine habités par des tribus Turques sinisées (boucle des Ordos), il retourne dans la steppe de Mongolie. À l'origine à la tête d'une bande de 27 guerriers, puis 70, il lève une véritable armée. Il mène 47 campagnes et remporte 20 victoires, parvenant à faire l'unité de la plupart des peuples Turcs : Tokuz, Oghuz, Kirghizes, Qouriqan, Tatars, Khitans.

En 682 il est porté à la dignité de Khagan (682-692), conseillé dans son entreprise par le seigneur Tonyukuk, Turc originaire du nord du Shanxi, ayant bénéficié d'une éducation Chinoise.
Dès 682, Elterich lance des attaques contre la Chine des Tang sur le limes du Shanxi. Les razzias recommencent chaque année sur la frontière du Shanxi et du Hebei jusqu'en 687, date à laquelle les Turcs Orientaux subissent un premier échec... L'énergique impératrice Chinoise Wu Zetian tente de les faire prendre à revers en soutenant contre eux les Turgäch, ou Turgich, tribu Turque de l’actuel Sémiretchié, vivant sur le cours inférieur de l’Ili et autour du lac Balkhach, mais leur khan est battu et fait prisonnier et doit accepter la suzeraineté de Qutlugh en 689.
Qutlugh meurt entre août et novembre 691. Il a pour successeur, son frère Mo-tch’o, ou Mo-tcho (transcription Chinoise du Turc Bâk-tchor), désigné par les inscriptions de l’Orkhon sous le nom de Kapaghan Kaghan. Il porte à son apogée l'empire des T’ou-kiue Orientaux (691-716).

Le règne de Kao-tsong



Au début de son règne, il lui faut soumettre les Turcs Occidentaux soit les deux groupes ennemis : Ceux du Sud Ouest de l'Issiq-koul, les Nou-che-pi et ceux du Nord Est de l'Issiq-koul, les Tou-Lou Ho-lou (651-657), un khan des Tou-lou réussit à rassembler les Nou-che-pi, et refaire l'unité de son peuple. Il se révolte contre la suzeraineté Chinoise. L'Empire s'assure de l'alliance des Ouigours (les anciens Tölös ou Tolèch). Leur khan P'o-juen se montre un allié efficace. En hiver, le général Chinois Sou Ting-fang marche vers l'Ouest !

« L'hiver approche, le sol est couvert de neige. Nul chez les Turcs ne soupçonne que les Chinois puissent s'engager dans une telle saison dans ces solitudes désolées. « Sou Ting-fang surprend To-lou sur la rivière Borotala, affluent de l'Ebinor en Dzoungarie (dans le Sinkiang actuel), puis le bat encore sur le Tchou à l'Ouest de l'Issiq-koul en 657 et le force à s'enfuir jusqu'à Tachkent où il est livré à la Chine. Les Turcs Occidentaux acceptent comme khan des alliés de l'Empire.

Pendant ce temps, l'Empire joue efficacement les états Coréens les uns contre les autres. La Chine fait de Silla son allié. Les expéditions vers la péninsule reprennent en 655 et en 660 une flotte Chinoise transporte une armée conduite par le général Sou Ting-fang qui attaque le Paekche, sur la côte sud ouest de la péninsule Coréenne, allié au Silla. Le Paekche réussit d'abord à arrêter ces 2 attaques, mais les troupes du Silla commandées par Kim Yu-sin forcent le passage et après la victoire de Hwangsanbeol remportée par le Silla, la capitale Sabi est faiblement défendue et rapidement prise.

Le roi de Paekche et le prince héritier ainsi que de nombreux prisonniers sont envoyés en Chine. Mais la guerre reprend sous l'impulsion de patriotes qui remportent des combats contre les soldats de l'Empire et ceux de Silla. Le prince P'ung rentré du Japon devient roi de Paekche.

En 663, le Japon envoie une flotte importante pour soutenir son allié, le Paekche. Les flottes de la Chine et de Silla se portent au devant de cette « armada » Japonaise et remportent la bataille navale de Backgang dans une rivière étroite. A terre, les patriotes se querellent et les alliés en profitent pour prendre l'une après l'autre les cités de Paekche. C'est la fin de cet état Coréen en 665.
La coalition se retourne contre le Koguryo. Une offensive navale de la marine Chinoise contre la capitale en 661 a été repoussée mais des oppositions chez les patriotes et une bonne coordination des alliés aboutissent à la prise de WanggOmsOng par le général Chinois Li-Tsi et la capture de son roi Po-tjang en 668. C'est la fin du Koguryo même si la résistance dure encore 2 ans.

La Corée est couverte de commanderies Chinoises, 5 dans le territoire du Paekche et 9 dans celui du Koguryo, mais Silla refuse cette domination Chinoise et une nouvelle guerre reprend entre d'une part, les troupes Chinoises et celles de Puyo Yung, le fils de l'ancien roi de Paekche, nommé gouverneur de la commanderie d'Ungin et d'autre part, Silla soutenu par des patriotes du Koguryo. Les combats sont violents et le Paekche est conquis par Silla en 671. Les Chinois sont refoulés partout et se replient en Mongolie en 676.
WU ZETIAN
Un traité est signé avec Silla. La Chine reconnaît son hégémonie sur la péninsule moins une bande au Nord, puis abandonne ses prétentions sur la péninsule Coréenne vers 679 pour se concentrer sur les guerres contre les Turcs et les Tibétains.

Mais la Chine est atteinte à la tête, l'empereur est devenu le jouet d'une ancienne favorite de T'ai-tsong partie comme les autres femmes du harem qui n'ont pas eu d'enfant, au monastère Ganesi.
Le deuil officiel terminé, Kao-tsong fait sortir Wu-t'so-tien (Wu Zetian), et lui rend sa place à la cour. Mais la concubine veut une meilleure situation et selon certains historiographes, étrangle de ses mains la fille qu'elle vient d'avoir avec l'empereur et tente de faire soupçonner l'impératrice de ce crime en 655.
La comédie est bien jouée mais faute de preuve, l'empereur reste prudent et ne se mêle pas de ces « histoires de femmes ». Wu-t'so-tien doit réagir vite et elle accuse la première et la seconde épouses de sorcellerie...
Elle a touché juste ! L'empereur effrayé laisse carte blanche à sa concubine pour tirer au clair cette affaire de sorcellerie. Wu fait arrêter les « coupables » et leur fait subir des tortures horribles qui ne s'arrêtent qu'avec leur mort. Kao-tsong, reconnaissant lui accorde la place de première épouse. Elle a 32 ans, cela fait 4 ans qu'elle est revenue du monastère. Son influence est de plus en plus forte, elle assiste en secret, derrière un rideau, aux délibérations du conseil et en 660 dirige au nom de l'empereur, affaibli par une maladie inconnue, toutes les affaires de l'état. En 683, elle se débarrasse de son mari, probablement en l'empoisonnant. Puis pendant 22 ans (683 - 705), elle reste maîtresse absolue de l'empire...

La situation sur le front Nord Ouest, s'est dégradée. Depuis 675, les deux groupes de Turcs Occidentaux, les Tou-lou et les Nou-che-pi commencent à se révolter. Les Tibétains font irruption dans le bassin du Tarim. Les Quatre Garnisons : Koutcha, Qarachah, Kachgar et Khotan sont occupées vers 663, suite au refus par l'Empire d'une union du souverain Tibétain Mangson Mangsten avec une princesse Chinoise en 658.

Bien plus grave, le khanat des Turcs Orientaux, celui de « l'Orkhon et de la forêt sacrée d'Ôtuken » (sans doute le Khangaï entre le Gobi et le lac Baïkal), détruit par l'empereur T'ai-tsong en 630, se reconstitue à partir d'un membre de l'ancienne famille royale, le qaghan Qoutlough (l'Heureux), que l'inscription de Kocho-Tsaïdan nomme Elterich-qaghan. Qoutlough est aidé dans sa lutte contre la Chine par son ministre On-ouqouq qui, élevé à la Chinoise, et en Chine, connaît les faiblesses de l'empire T'ang.
T'AI TSONG
À partir de 665, les tribus On Ok  entrent en rébellion contre les qaghans nommés par les Tang et recouvrent progressivement leur indépendance. Par ailleurs.
En 670, lesTibétains commencent à envahir le bassin du Tarim et s’emparent de Hotan, Shule, Karaşar et Kuça durant une brève période. Occupé par des troubles internes, le gouvernement Chinois est incapable de restaurer son pouvoir en Asie centrale et le Khanatdu Nord en profite pour secouer la tutelle Chinoise.

En 682, Qoutlough vient ravager le Nord du Chan-si en particulier le district de Lan-tcheou, un préfet au sud-est de Ta-t'ong est tué, le gouverneur de Fong-tcheou (actuel Yu-len) est capturé.
Le règne de Kao-tsong :




www.cyclopaedia.fr/wiki/Elterich
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www.academia.edu/.../_La_monétarisation_de_la_société_türke_VI-IXe_s...
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