lundi 27 juillet 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 665


21 JUILLET 2015...


Cette page concerne l'année 665 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ASSIMILATION DE LA STRUCTURE CATHOLIQUE DANS LA SOCIÉTÉ WISIGOTHIQUE


Saint Fructueux de Braga, né à Bierzo dans le royaume de Galice (aujourd'hui en Espagne) à la fin du VIe siècle, ou au début du VIIe siècle et mort à Braga (aujourd'hui au Portugal) le 16 avril 665. religieux Galicien d'origine Wisigothique.,fils d’un général de l’armée royale des Wisigoths, à la mort de ses parents, étudie la théologie au séminaire de Palence, puis distribue la majeure partie de son héritage aux pauvres, rachète la liberté de plusieurs esclaves et fonde plusieurs monastères...

Il devient d’abord moine, puis ermite en Galicie. Sa réputation attire de nombreux disciples, pour lesquels il fonde plusieurs autres monastères, placés sous la règle de Saint Benoît et dont il devient l’abbé. Il attire tellement de vocations que le roi est obligé d’intervenir pour imposer des limites, craignant de manquer d’hommes pour son armée.

Saint Fructueux de Braga évêque (✝ 665) Confesseur, transforme la Galice Espagnole en une véritable Thébaïde lieu propre à l’ascétisme, à l'image des Pères du Désert. Son ascendant personnel est si grand que les disciples affluent à lui très nombreux. Il est ensuite appelé à devenir évêque de Braga au nord du Portugal, d’abord moine et fondateur de monastères, puis évêque et abbé de Dume, enfin établi par les Pères du 10e Concile de Tolède évêque métropolitain de Braga : Il gouverne avec prudence son Église en même temps que ses monastères.
Quelque temps après, Fructueux émet le souhait de partir se retirer en Égypte. Le roi intervient à nouveau pour l’en empêcher, considérant que son départ aurait un impact trop important sur les populations. Fructueux est alors obligé d’accepter la charge d’évêque de Dumium, en 654, puis celle d’archevêque de Braga (Portugal) en 656.
Les Wisigoths, rameau occidental du peuple des Goths apparaissent dans l'histoire de l'Europe au cours du IIIe siècle après J.-C., au moment des invasions barbares, vaste migration des populations Germaniques d'Europe centrale en direction des frontières de l'Empire Romain. Le royaume Wisigoth de Tolède (507-711) constitue un moment essentiel de l'histoire de la péninsule Ibérique au Moyen-Âge. La synthèse entre la vigueur de l'héritage Romain et le dynamisme du peuple Wisigoth fait du VIIe siècle un moment de grande prospérité culturelle, en même temps qu'il s'y affirme une première forme de conscience nationale. Michel Zimmermann nous entraîne à la découverte de ce peuple et de ce royaume Wisigoth qui à joué un rôle décisif dans la formation de l'Espagne Médiévale.

Appelé à marquer durablement l'histoire de l'Espagne, le peuple des Wisigoths ne gagne la péninsule qu'au terme d'un long périple. Originaires de la Basse Vistule, ils s'installent au début du IIIe siècle dans les steppes de la mer Noire, où ils se divisent en 2 rameaux, les Ostrogoths et les Wisigoths, ces derniers occupant l'ancienne Dacie au nord du Danube, abandonnée par les Romains. Au contact de l'Empire, le peuple goth se convertit au christianisme,
mais il se rallie à l'hérésie arienne, qui réfute la croyance à l'Incarnation et à la Trinité.
À la suite de l'évangélisation de l'évêque Ulfila, une église Gothique se constitue vers 340, l'arianisme. (L'arianisme tire son nom d'Arius, un théologien vivant au début du IVe siècle de notre ère),croyance qui restera longtemps un élément essentiel de l'identité Gothique.

L'arrivée des Huns venus d'Asie centrale contraint en 376 les Wisigoths à demander asile dans l'Empire installés en Thrace et Mésie (actuelle Bulgarie) ils se soulèvent en 378, écrasent une armée impériale, gagnent l'Illyrie en 382 et ravagent les Balkans.
Se tournant ensuite vers l'Italie, leur roi Alaric s'empare de Rome en 410 qu'il met à sac. Après avoir renoncé à gagner l'Afrique du Nord, les Wisigoths pénètrent en Gaule, s'emparent de Narbonne et atteignent l'Espagne, leur souverain se met au service de l'Empire et reçoit mission de débarrasser la péninsule Ibérique des Vandales qui la dévastent depuis 409.
En 418, l'empereur Honorius le rappelle et installe le peuple Wisigoth entre Loire et Garonne, avec le titre de fédérés, en vertu du régime de l'hospitalité qui concède aux peuples barbares des terres en échange du service militaire... (hospitalité contre « service militaire » qu'il serait bon de prendre exemple lorsque nous accueillons à bras et bourse ouverts, qu'un service nous soit rendu en toute logique et en toute honnêteté)

Dans sa tâche de gouvernement, le souverain est aidé par des assemblées, le Palais, l'aula regia, sorte de conseil royal, réunissant les dignitaires laïcs et ecclésiastiques qui représentent le « corps électoral », les chefs des différents services de la cour.

Organe politique central du royaume, l'aula regia joue au VIIe siècle un rôle considérable. Les conciles généraux ou nationaux de Tolède sont une institution régulière prévue par le concile de 633 (il s'en tient 13 entre 633 et 711, leur originalité a longtemps intrigué les historiens, certains n'hésitant pas à y voir une ébauche de système représentatif. Il s'agit d'assemblées politiques « mixtes » où, à côté des évêques du royaume, siègent les représentants de l'aristocratie laïque, les premiers des Goths. À travers l'image symbolique de la fusion entre les deux peuples naguère séparés, elles ont un rôle politique incontestable. Les conciles de Tolède sont réunis par le roi qui établit dans le tomus le programme des débats et promulgue les canons dans une Loi, traitant de toutes les affaires du royaume, religieuses, puis profanes, lorsque les Grands se joignent aux évêques, ils ont pour effet de légitimer le nouveau roi et d'associer à sa politique les représentants de l'Église et de la noblesse, neutralisant temporairement les velléités d'insubordination de celle-ci.

Le royaume Wisigoth est subdivisé en 6 provinces ayant à leur tête des recteurs ou juges, les provinces sont à leur tour divisées en territoires dirigés à partir de la ville principale par un comte de la cité, dans chaque province est cantonnée une armée commandée par un duc, au VIIe siècle, celui-ci évince le recteur et s'empare du pouvoir civil.

À tous les niveaux de la société se développent les liens de dépendance personnelle qui invitent les historiens à parler pour l'Espagne du VIIe siècle, de société proto-féodale. Les grands qui se disputent l'accès à la royauté entretiennent d'importantes armées privées, leurs fidèles ou gardingos s'unissent à leur seigneur par un baise-main.
L'Église Wisigothique s'organise dans un cadre national, elle a à sa tête un véritable chef, le primat de Tolède, véritable patriarche qui a le pouvoir de confirmer les élections épiscopales et de consacrer les évêques des différents diocèses.
L'Église Wisigothique comprend 78 diocèses répartis dans les 6 provinces. En raison de sa fonction de ministre de Dieu, le roi y exerce une influence déterminante.
La vie monastique, déjà florissante au VIe siècle, est dominée au VIIe par la personnalité de Fructueux de Braga, dont la vie et les prouesses ascétiques sont connues par le récit de son disciple Valère de Bierzo, Fructueux fonde plus de 10 abbayes en Galice et dans la région du Bierzo. La « règle commune » qu'il compose exige des moines de rigoureuses pratiques ascétiques, elle donne naissance à d'importantes communautés, véritables villes monastiques à l'image des monastères Irlandais.

C'est dans le royaume Wisigothique que la culture classique jette en Occident son dernier éclat. Le rôle politique joué par l'épiscopat, la diffusion de l'éducation et de l'écriture, l'importance de la société urbaine assurent une longue survie à l'héritage de la civilisation Romaine, dont le royaume de Tolède apparaît à plus d'un égard comme un conservatoire.
Le plus remarquable représentant de cet attachement à la culture de l'Antiquité est Isidore de Séville (vers 562-636), considéré à la fois comme le dernier écrivain Romain et l'un des premiers écrivains du Moyen-Âge. Élu évêque de Séville en 600, il consacre sa vie à la réforme morale et culturelle de la société Hispano-Gothique. Il joue un rôle politique important, comme conseiller de plusieurs rois et est à l'origine de la réunion du concile de Tolède IV, qui met au point la procédure de l'élection royale. Il écrit une œuvre considérable portant sur l'histoire, la langue, la vie monastique, la réflexion morale et politique.

Celui-ci consacre la dernière partie de son existence à construire une vaste encyclopédie du savoir contemporain.

Les dernières années du VIIe siècle amorcent une période de déclin, une série de calamités naturelles, une grande famine entre 680 et 687, des épidémies de peste récurrentes de 687 à 702 entraînant mortalité et exode rural.

Hagiographie, idéologie et politique au Moyen Âge en ...
www.brepolsonline.net/doi/pdf/10.1484/M.HAG-EB.1.101029
de P Henriet
Né vers le tout début du VIIe siècle, Fructueux de Braga est issu d'une grande et riche famille9. ... réforme wisigothique de la justice : les années Recceswinth », dans N. GUGLIELMI et A. RUCQUOI,. Derecho y justicia: el ... entre 665 et 670.
Fructueux de Braga — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fructueux_de_Braga
Saint Fructueux de Braga, né à Bierzo dans le royaume de Galice ... ou au début du VIIe siècle et mort à Braga (aujourd'hui au Portugal) le 16 avril 665 est un ...
Termes manquants : année
Signification du prénom Fructueux - Prenoms.com
www.prenoms.com/prenom/signification-prenom-FRUCTUEUX.html
Que signifie le prénom Fructueux ? ... Fructueux année par année ... nombreux monastères en Espagne, Fructueux est élu archevêque de Braga, ... Mort le

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