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JUILLET 2015 …
Cette
page concerne l'année 681 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CONSTANTIN
IV PRESSE DE TOUTES PARTS,
Après
l'assassinat de Constant II à Syracuse le 15 septembre 668,
Constantin IV entame son règne personnel, ses frères Héraclius et
Tibère étant associés à l'Empire. Dans cet année il prend le
titre de consul. Il doit d'abord se rendre en Sicile pour mettre fin
à l'usurpation de l'Arménien Mezezios, l'un des meurtriers de son
père, mais celui-ci est déjà renversé et tué quand il arrive...
Parmi les dignitaires impliqués dans la révolte et exécutés
figure un patrice nommé Justinien, peut-être cousin de l'empereur,
son fils Germanos, qui est seulement castré, devient plus tard
patriarche de Constantinople (Germain Ier, 715-730). Au printemps
669, le jeune empereur ramène à Constantinople les troupes que son
père avait autour de lui à Syracuse.
Pendant
ce temps, le calife Muawiya Ier tire parti de la situation :
L'armée qu'il a envoyée pour aider Saborius occupe déjà l'Arménie
Byzantine, et il la renforce par un corps expéditionnaire dirigé
par son fils Yazid. Celui-ci mène ses troupes jusqu'à Chalcédoine,
sur la rive Asiatique du Bosphore, et sur le chemin du retour, il
s'empare de la ville d'Amorium où il laisse une garnison de 5 000
hommes. Mais pendant l'hiver 669-670, Constantin IV envoie une armée
qui reprend la ville et extermine cette garnison isolée.
En
670, les Arabes mènent une grande attaque à la fois sur l'Afrique
et la Sicile. En Afrique, bien que leur objectif soit une conquête
totale, il ne parviennent à s'emparer que d'un petit nombre de
villes supplémentaires, mais ils fondent la ville fortifiée de
Kairouan, base d'attaque contre l'exarchat de Carthage, à 150
kilomètres du chef-lieu Byzantin.
En
Sicile, une flotte arabe met Syracuse à sac, emporte de nombreux
prisonniers et un énorme butin, avec notamment le bronze que
l'empereur Constant II y a accumulé. En Asie Mineure, une armée
arabe atteint encore la Mer de Marmara en automne 670, confrontée à
un hiver particulièrement précoce et rude, elle s'installe à
Cyzique jusqu'au printemps, découvrant que cette ville et sa
presqu'île forment une base idéale pour mener des attaques dans
toute la région de Constantinople.
Au
printemps 672, le calife envoie 3 flottes sur les côtes méridionales
et occidentales de l'Asie Mineure, ils bousculent les Karabisianoi
qui se révèlent impuissants, alors qu'ils hivernent en Cilicie en
672-673, en Lycie et en Lydie (à Smyrne). Comprenant le danger,
Constantin IV lance un grand programme de construction navale à
Constantinople, faisant équiper les vaisseaux d'une toute nouvelle
arme, le feu grégeois, fournie à l'Empire par un ingénieur
originaire de Syrie ou d'Égypte, Callinicos d'Héliopolis.
En
673, apprenant que les Arabes se préparent à lancer une nouvelle
flotte depuis l'Égypte, l'empereur prend l'initiative et y envoie
ses navires, qui remportent d'ailleurs sur la côte Égyptienne une
victoire importante, mais la flotte du calife est déjà partie. Elle
s'empare de l'île de Rhodes où 12 000 mille Arabes s'installent
pour se livrer entre autres à la piraterie.
En
cette même année 673, le calife envoie une autre armée qui
s'empare de la plus grande partie de la Cilicie, y compris la ville
de Tarse.
Au
printemps 674, une grande flotte arabe franchit l'Hellespont et,
pendant 6 mois, terrorise toute la côte Européenne de la Mer de
Marmara jusqu'aux murailles de Constantinople.
Pendant
ce temps, Constantin IV est averti qu'un chef Slave du nom de
Perbundus, voulant tirer profit des difficultés de l'Empire, a
échafaudé un plan pour s'emparer de Thessalonique.
L'empereur
le fait capturer et exécuter. Mais cet acte provoque l'indignation
des Slaves de Macédoine, qui assiègent Thessalonique et l'attaquent
durement. Constantin n'ayant alors presque aucun moyen à sa
disposition pour défendre la ville, elle est bientôt réduite à
une profonde détresse.
Vers
la même époque, les Lombards du duché de Bénévent entreprennent
la conquête de ce qu'on appelle jusqu'alors la « Calabre »
(c'est-à-dire le talon de la botte Italienne), la plupart des
villes, y compris Tarente et Brindes (sauf Otrante), tombent entre
leurs mains, la population Byzantine fuit dans la région appelée
jusqu'alors « Bruttium », à laquelle est transféré le
nom de « Calabre ».
À
l'automne 674, les Arabes s'emparent à nouveau de la presqu'île de
Cyzique et s'y installent pour l'hiver. C'est en cette année qu'on
fait commencer ce qu'on nomme assez improprement le « premier
siège de Constantinople par les Arabes » : Ce n'est pas
vraiment un siège, comme en 717/718, mais plutôt une série
d'attaques annuelles sur la ville et ses environs, menées notamment
à partir de Cyzique, lieu d'hivernage des musulmans. (C'est
moins contraignant qu'un siège long et pénible et plus sournois,
mais ils sont coutumiers du fait, ils se font oublier puis reviennent
comme une nuée d'insectes.)
Au
printemps 675, la flotte arabe reprend ses raids sur les côtes de la
Mer de Marmara, et la marine impériale est tout entière mobilisée
pour la défense de la capitale.
Une
autre armée arabe en profite pour s'attaquer à la Crète, où elle
passe l'hiver suivant. (Tout azimut pour
affaiblir et démoraliser l'adversaire)
Au
printemps 676, la flotte arabe de Cyzique est rejointe par une armée
terrestre envoyée par le calife et commandée par son fils Yazid.
En
677, cette armée serre de très près Constantinople, dévastant la
région alentour, tandis que les Slaves assiègent à nouveau
brièvement Thessalonique pendant l'été. A l'automne Constantin,
après avoir bien préparé l'opération, décide de contre-attaquer
énergiquement avec ses navires armés du feu grégeois, semant
l'épouvante et la mort dans la flotte arabe.
Les
musulmans se retirent alors, mais sur le chemin du retour, la flotte
est prise dans une violente tempête à la hauteur de Syllaion, au
large de la Pamphylie, et entièrement détruite (novembre ou
décembre 677). ( Ayant été défait près de
Thessalonique ils font peser leur rancœur sur les autres thèmes).
Quant
à l'armée terrestre commandée par Yazid, elle est sévèrement
mise à mal par des attaques Byzantines pendant sa traversée de
l'Asie Mineure.
Débarrassé
de la menace arabe, Constantin IV se tourne dès 678 vers les Slaves,
qui ont étendu leurs attaques sur toute la côte septentrionale de
la Mer Égée et jusqu'à l'Hellespont : Pendant l'été, il
leur inflige dans la vallée du Strymon une sévère défaite qui les
oblige à fuir vers le nord, ce qui permet aux habitants de
Thessalonique de reprendre le contrôle d'une enclave Byzantine
autour de leur cité.
Pendant
ce temps, les difficultés du calife s'aggravent en Syrie même :
Des populations de religion chrétienne qui vivent en marge dans les
Monts Amanus, les Mardaïtes, se livrant régulièrement à des raids
de pillage dans les régions environnantes (jusqu'alors
principalement, Cilicie Byzantine, conquise par les musulmans en
673), s'enhardissent du fait des revers militaires du calife :
Elles s'étendent au Mont Liban, enrôlant les montagnards de cette
région et aussi des esclaves en fuite ou des hors-la-loi divers, ils
commencent à mener des campagnes de pillage jusque dans les parages
de Jérusalem. Muawiya décide alors de demander une trêve à
Constantin : Il envoie une ambassade qui ramène en Syrie un
négociateur Byzantin, le patrice Jean Pitzigaudios. Le traité est
probablement signé en 679 : Le calife s'engage à un tribut
annuel de 216 000 nomismata, 50 esclaves et 50 chevaux. D'autre
part, Muawiya étant mort l'année suivante, son fils Yazid voit
contester son droit à la succession et préfère évacuer Rhodes,
occupée depuis 673, pour éviter une reprise des hostilités avec
l'Empire. Le prestige international de celui-ci est tellement
restauré que même le khagan des Avars envoie une ambassade et
reconnaît la suprématie « Romaine ».
Désormais
délivré de toute menace militaire immédiate, Constantin décide de
régler la question du monothélisme, restée en suspens depuis les
années 650. L'Empire n'a jamais officiellement renié cette
doctrine, bien que la situation qui a motivé son adoption par
Héraclius en 638 soit bien dépassée : Il s'agit alors de
trouver un compromis avec les monophysites de Syrie et d'Égypte, des
provinces que Constantin IV n'espère plus reconquérir, tandis que
le monothélisme, en revanche, empêche une pleine communion entre
Constantinople et Rome.
L'empereur
écrit au pape dès 678 (d'abord au pape Donus, mort en avril 678,
mais la lettre parvient à son successeur Agathon, élu en juin). Le
concile s'ouvre finalement le 7 novembre 680 dans la salle à coupole
du Palais impérial appelée Troullos (d'où son nom de « concile
en Trullo »), il rassemble au début 100 évêques presque tous
Grecs (à la fin 174), avec en personne l'empereur et les patriarches
de Constantinople et d'Antioche (les deux résidant à l'époque dans
la capitale, car Antioche, est prise par les musulmans, est
inaccessible), il y a des délégués des Églises melkites de
Jérusalem et d'Alexandrie, à l'époque « acéphales »,
les légats du pape arrivent en retard, à la mi-novembre.
La
longueur du concile atteste la résistance des monothélites,
nombreux au Proche-Orient, et menés par le patriarche Macaire
d'Antioche, destitué de son siège à la neuvième session. Les
condamnations finales sont d'ailleurs d'une rigueur inattendue :
Même le pape Honorius Ier est déclaré hérétique. Peu avant
l'ouverture du concile, Constantin a déposé ses deux frères
Héraclius et Tibère, qui ont été couronnés coempereurs par leur
père : Il veut sans doute établir son fils aîné Justinien,
qui a 12 ans, comme héritier incontestable. Cette initiative
provoque une mutinerie de soldats du thème des Anatoliques, qui
marchent sur la capitale et arrivent jusqu'à Chrysopolis... Ils
soutiennent qu'il doit y avoir 3 empereurs comme il y a 3 personnes
dans la Trinité. Constantin IV fait arrêter les meneurs et les fait
pendre, mais il annule prudemment la déposition de ses deux frères.
Ce n'est qu'à la fin du concile, un an plus tard en 681, auréolé
de son prestige, qu'il les éloigne de nouveau, leur fait couper le
nez, et les présente ainsi à la session finale. Ils meurent dans
l'année
Mais
une nouvelle menace se profile déjà à l'horizon : La
« Vieille Grande Bulgarie », royaume allié de l'Empire
et situé au nord de la Mer Noire, a été envahie et vassalisée
vers 665 par les Khazars un peuple venu d'Asie. Une partie des
Bulgares se sont alors échappés vers l'ouest, sous la conduite du
khan Asparoukh.
Au
début de 681, un groupe commandé par Asparoukh franchit le fleuve,
comptant s'emparer de terres plus au sud. Constantin IV fait venir
des troupes d'Asie Mineure, il a préparé une flotte, et au
printemps les deux forces remontent de conserve vers le nord,
attaquant les fortins Bulgares dans la région du delta.
Mais
l'empereur, apparemment indisposé, profite d'une pause dans les
combats pour se rendre par mer dans la ville de Mésembrie, plus au
sud.
En
son absence, les troupes Byzantines se débandent et repartent en
désordre vers le sud.
Les
Bulgares les attaquent alors en tuant et blessant un grand nombre...
Asparoukh les poursuit et s'empare de Varna et d'autres villes de la
région. Constantin IV doit signer avec lui un traité lui
reconnaissant la possession des territoires qu'il a conquis et
prévoyant le versement d'un tribut. Rapidement, le khan Bulgare
s'impose aux populations Slaves désorganisées de la région.
Installé à Pliska, il fonde un nouvel État Balkanique qui va
rapidement poser un défi redoutable à l'Empire.
À
la fin de 681, une révolte se produit dans le khanat des Avars :
Il s'agit de populations d'origine Romano-Byzantine de la région de
Sirmium, qui vivent sous la domination des Avars depuis les années
610.
Constantin
IV les accueille à bras ouverts et les installe sur des terres en
Thrace. D'autre part, il crée un nouveau thème de Thrace avec
l'essentiel du territoire Européen de l'Opsikion, avec son stratège
siégeant sans doute à Arcadiopolis, il constitue une défense plus
efficace contre les Bulgares que l'Opsikion, dont le chef-lieu est
Ancyre.
Dans
le califat, l'autorité des Omeyyades est toujours fortement
contestée, et Yazid Ier doit encore en 682 lutter contre un
soulèvement chiite à Médine. Les princes chrétiens d'Arménie et
d'Ibérie en profitent pour transférer leur allégeance à l'Empire
Byzantin.
En
683, le gouverneur musulman de Kairouan est tué par des renégats,
qui s'emparent de la forteresse et fondent une principauté alliée
des Byzantins, la menace contre l'exarchat de Carthage est donc
provisoirement levée... Les décès successifs de Yazid Ier et de
Muawiya II plongent le califat dans une guerre civile généralisée.
Cherchant
à tirer parti de cette situation, Constantin IV envoie en 684 une
flotte qui ravage les ports de la côte de Palestine (Acre, Césarée,
Ascalon), tandis que les Mardaïtes pillent l'arrière-pays. À
l'automne, une armée conduite par l'empereur lui-même reconquiert
la Cilicie, y compris la ville de Mopsueste.
En
685, le nouveau calife Abd al-Malik offre de signer un traité
accroissant considérablement le tribut versé à l'Empire :
365 000 nomismata, 365 esclaves et 365 chevaux par an.
Constantin accepte ces termes... (Et vend son
âme au diable, son pays son Empire et son peuple)
Son
règne est également une lutte incessante contre les Barbares, qui,
sur tous les fronts, assaillent l'Empire.
La
domination Byzantine dans les Balkans s'effondre : Des masses
d'Avars et de Slaves se déversent sur toute la péninsule
Balkanique, refoulant les populations indigènes vers le littoral et
les îles de la mer Égée et laissent à chaque reflux des tribus
entières en Macédoine, en Thessalie et jusqu'au cœur de la Grèce.
Toutes
les provinces Européennes se trouvent Slavisées en même temps que
repeuplées. (mais au moins eux sauront
protéger leur peuple contre les musulmans)
Encyclopédie
Larousse en ligne - Empire byzantin : histoire
www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Empire_byzantin/110703
Constantin
IV, conscient que le soutien du monothélisme est nuisible à l'État,
... son père : au concile de Constantinople III de 680-681, convoqué
par ses soins, .... Constantin V pénètre en Syrie septentrionale,
et, l'année suivante, une flotte ...
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Constantin
IV d'Arménie — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_IV_d'Arménie
Guy
de Lusignan († 1344) est roi d'Arménie de 1341 à 1344 sous le nom
de Constantin IV ou Kostandin IV (en arménien Կոստանդին Բ).
Il est fils d'Amaury de ...
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