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JUILLET 2015...
Cette
page concerne l'année 659 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
SAINTE
GERTRUDE ET SA VILLE
Saint
Bavon de Gand (nom de naissance Allowyn, en latin Allowinus) né vers
589 en Hesbaye et décédé le 1er octobre 659 à Gand (actuelle
Belgique) est un commerçant en plantes pictoriales, spécialité
locale. Il est d'abord banni, puis devient Saint Patron des villes de
Gand, de Haarlem et de Wilrijk, il est liturgiquement commémoré le
1er octobre. Contrairement à certaines affirmations, il n'est
pas parent avec Pépin de Landen.
Devenu
veuf, il résout de se convertir au christianisme après avoir écouté
une prédication éloquente de Saint Amand. Allant plus loin, il
distribue ses biens aux pauvres et il devient moine à Gand où il
reçoit la tonsure des mains de Saint Amand qui évangélise les
Magyars... Il vit plusieurs années, reclus dans la forêt de
Torhout, avant de revenir toujours comme ermite dans une cellule près
de Gand, où il meurt vers 654 (le 1er octobre 659 d'après une
tradition incertaine). À Dunkerque, où Bavon réapparaît chaque
année sous les traits du Reuze au moment du carnaval, la conversion
du guerrier s'est déroulée auprès de Saint Éloi.
On
le représente en ermite, souvent près d'un arbre creux, avec près
de lui la pierre qui lui sert d'oreiller. Sa représentation en
chevalier lui fait porter un faucon sur le poing car la chasse est
son sport favori. Il est aussi représenté sur le panneau extérieur
droit du Jugement dernier de Jérôme Bosch.
Gertrude
de Nivelles, née à Landen vers 626 et décédée à Nivelles le 17
mars 659, est une moniale et Sainte Franque. Première abbesse de
l'Abbaye de Nivelles, elle est la fondatrice et la Sainte Patronne de
cette ville du Brabant (Belgique). Le jour de la fête votive sa
statue est portée en procession dans les rues de Nivelles. Née en
626, elle est la fille de Pépin de Landen et d'Itte Idoberge (Sainte
Itte), et donc la sœur de Begge d'Andenne (Sainte Begge) et de
Grimoald Ier. Son père, maire du palais de Dagobert Ier roi
d'Austrasie, est l'ancêtre de Charles Martel, de Pépin le Bref et
de Charlemagne... Sainte Gertrude est donc issue d’une famille
aisée qui occupe un château à Nivelles. Dès son adolescence, elle
témoigne d'une disposition d'esprit profondément religieuse qui lui
fait refuser les prétendants qui lui sont présentés. À la mort de
son père, sa mère Itte, sur le conseil de Saint Amand, transforme
le château familial en monastère mixte dont elle devient la
première abbesse.
L'aristocratie
Austrasienne tente de s'opposer à la fondation, pour éviter que des
domaines importants tombent sous le contrôle de l'église, ou pour
éviter que la famille des Pépinides n'augmente son prestige par
cette fondation...
Pour
éviter que Gertrude ne soit enlevée et mariée de force, Itte coupe
elle-même la chevelure de sa fille, afin de montrer à tous la
détermination de Gertrude à renoncer au mariage et à entrer en
religion.
Peu
après la fondation du monastère, Itte cède sa place à sa fille
qui devient abbesse. Gertrude s’implique beaucoup dans la vie
religieuse. Elle se lie d’amitié avec les Saints Moines Irlandais,
Feuillien et Saint Ultan. Animée d'une insatiable soif de savoir,
elle recherche une connaissance approfondie des Saintes Écritures :
Le saint moine Feuillien lui est d'une aide particulière dans cette
étude des Écritures. C'est de Gertrude que Saint Feuillien recevra
le terrain de Fosses où il s'établit.
Reste
que Gertrude est surtout reconnue et aimée pour l’aide qu’elle
apporte aux plus démunis. Elle élève également sa nièce Sainte
Vulfetrude et une jeune fille du nom d'Agnès.
Les
nombreux jeûnes qu'elle a pratiqués la diminue physiquement si bien
qu'à l'âge de 30 ans elle laisse la direction de l'abbaye à sa
nièce Vulfetrude qui devient abbesse. Elle meurt 3 ans plus tard, le
17 mars 659. Ses restes sont inhumés dans l'église abbatiale de
Saint Pierre, qui prend le nom d'église Sainte-Gertrude au
Xe siècle.
De
Nivelles, le culte de Sainte Gertrude se répand dans le Brabant
Occidental, puis dans le Brabant Septentrional dans les actuels
Pays-Bas et le long des vallées du Rhin, de la Moselle, de l'Oise et
de l'Aisne. Puis des pèlerins diffusent son culte dans toute
l'Europe, si bien qu'elle devient la Sainte Patronne des voyageurs et
que de nombreuses églises, chapelles et hôpitaux le long des grands
axes commerciaux du Saint-Empire sont placés sous son patronage.
De
la seconde moitié du XIe siècle jusqu'au XIVe siècle, un
usage Germanique, appelé Gertrudisminne, consiste à boire une coupe
de vin en l'honneur de Sainte Gertrude avant de partir en voyage ou
dans une expédition militaire. Cet usage provient d'un légende la
concernant : Un jour elle envoie certains moines Irlandais en
mission pour un long voyage en mer, leur assurant sa protection.
Attaqués par un monstre marin, ils le font disparaître en invoquant
la sainte.
Au
XVe siècle, cette même légende fait qu'elle est invoquée
contre la fièvre, les invasions de rats et de souris dans les
Pays-Bas, en Alsace et en Catalogne. Elle est également la
protectrice des chats et devient à cette époque la patronne des
fileuses parce que celles-ci ont interdiction de filer le 17 mars,
date où les travaux d'hiver cessent, ainsi que celle des jardiniers,
car les travaux agricoles reprennent vers cette même date. (Pour
rappel, le 17 mars est le jour où l'on célèbre Sainte Gertrude.)
Dans les Pays-Bas, la Rhénanie et l'Espagne, elle est représentée
avec une crosse d'abbesse et un ou plusieurs rongeurs à ses pieds,
parfois avec une couronne princière. En Alsace et dans le sud de
l'Allemagne, les artiste préfèrent la représenter en nonne avec
une quenouille et des rongeurs, tandis que les Scandinaves et les
Allemands du nord préfèrent la représenter avec une église ou un
hôpital. Des rats et des souris lui grimpent le long de la robe ou
encore le long de la crosse qu'elle tient.
Elle
est d'ailleurs rendue célèbre par ce pouvoir d'éloigner ces
rongeurs. Pour se débarrasser des rats, l'on peut, selon une
superstition Lorraine, réciter cette phrase : « Rat, rate
ou souriate, souviens-toi que Sainte Gertrude est morte pour toi dans
un coffre de fer rouge, je te conjure, au nom du grand Dieu vivant,
de t’en aller hors de mes bâtiments et héritages ».
Selon
certaines sources, si elle est représentée avec des rats et des
souris, c'est peut-être parce que l'on a voulu symboliser le diable
dont Gertrude parvient à triompher. Mais de nombreuses théories
sont avancées. Notamment une, qui dit qu'en fait ce serait l'eau du
puits de l'église répandue sur les champs et les maisons qui les a
protégées. De nos jours, Sainte Gertrude est toujours vénérée
chaque année dans la ville de Nivelles.
Autour
de l'abbaye s'est développée une ville devenue importante vers
1220.
L'église
Sainte-Gertrude est devenue une collégiale qui anime toujours le
cœur de Nivelles. Les reliques de Sainte Gertrude y sont conservées
dans une châsse. Celle-ci est transportée sur un char en procession
dans la ville et à travers champs en suivant un parcours de
plusieurs kilomètres correspondant au trajet qu'effectue l'abbesse
pour rendre visite aux malades et aux pauvres. Cette procession
annuelle, se déroulant le dimanche suivant la Saint Michel, trouve
ses origines au XIIIe siècle et atteint son apogée au
XVe siècle. Aujourd'hui, elle attire encore de 1 000 à 2 000
mille pèlerins.
Le
14 mai 1940, alors que commence la Seconde Guerre mondiale, le
centre-ville est bombardé par l'aviation du Troisième Reich :
La flèche gothique de la collégiale Sainte-Gertrude, touchée par
une bombe incendiaire, s'effondre en flamme. Dès 1948, des travaux
de restauration de la collégiale sont entamés. Exécutés en
plusieurs campagnes, ils sont achevés en 1984. À cette occasion,
l'édifice retrouve son style entièrement roman, tel qu'il était
lorsque l'avant-corps à abside a été construit à la fin du
XIIe siècle contre l'église abbatiale (du XIe siècle).
La
châsse de Sainte Gertrude, joyaux de l'art gothique, laissée dans
sa cachette que l'on croyait sûre, fond sous l'effet de la chaleur
de l'incendie de la collégiale... Les reliques de la sainte pourront
heureusement être récupérées. Plutôt que de restaurer la châsse,
trop abîmée, il est décidé d'en confier la construction d'une
nouvelle à Félix Roulin en 1978. Cette nouvelle châsse, appelée
contemporaine, contient des fragments de l'ancienne châsse sur ses
parois avant et arrière, et est constituée d'un élément central
contenant les reliques et de 4 éléments articulés permettant de
lui faire prendre 3 formes (horizontale, châsse classique et
verticale) suivant les circonstances.
Les
bâtiments de l'abbaye sont détruits et ne seront pas reconstruits.
Seuls ont été épargnés et conservés les cloîtres du
XIIIe siècle autour desquels ont été construit le nouvel
hôtel de ville remplaçant ainsi les murs de l'abbaye qui
fermaient
l'extérieur des cloîtres (avec, au sud, le mur de la collégiale).
Au milieu du VIIe siècle, le territoire de la ville actuelle de Nivelles se situe au cœur de l'Austrasie Franque. Les « maires du palais » de la dynastie déchue des Mérovingiens deviennent peu à peu propriétaires de vastes domaines agricoles sur lesquels ils règnent en maîtres des gens et des choses. Ainsi, le « maire du palais », Pépin dit « le vieux », possède-t-il une immense « villa »(= grand domaine) de quelque 7 800 hectares sur le territoire de l'actuelle ville de Nivelles et des villages environnants. Il meurt en 640, laissant une veuve, Itte (ou Iduberge ou Ide), originaire d'Aquitaine, et 3 enfants : Grimoald, Begge et Gertrude.
Entre
647 et 650, l'évêque de Maastricht, Amand, lui aussi originaire
d'Aquitaine, persuade Itte de fonder une communauté d'hommes et de
femmes qui trouve logiquement un abri dans les murs de la « villa »
de Pépin. Gertrude en devient la première abbesse. Les fouilles
archéologiques menées à partir de 1941 permettent de se faire une
idée plus précise de ce qu'a été le monastère à ses débuts...
Le
premier oratoire, dont on a découvert les restes sous la collégiale,
est dédié à Saint Pierre et a une fonction principalement
cimetériale. C'est là que l'on enterrait les membres de la
communauté. Le second oratoire, dédié cette fois à Saint Paul,
est réservé à la communauté masculine. Quant à l'oratoire dédié
à Notre Dame, il est réservé à la communauté féminine.
Gertrude
morte en 659 est enterrée dans la chapelle funéraire dédiée à
Saint Pierre, comme le sera aussi Ermentrude, vers l'an mil,
petite-fille du roi de France Hugues Capet.
La
présence de cette tombe abbatiale va conditionner toute l'évolution
architecturale de l'église : L'afflux des pèlerins entraîne des
adaptations et des agrandissements continuels. Le prestigieux édifice
roman, consacré en 1046, n'est que l'ultime étape de cette
évolution.
Quant
à l'abbaye, fondée par des membres de la famille des maires du
palais, elle devient abbaye impériale par l'accession au trône de
leurs descendants.
Dans
le courant du XIe siècle, les religieuses et les moines, qui suivent
la règle Colombano-Bénédictine aux VIIe et VIIIe siècles, font
place à des chanoinesses et à des chanoines, dont le statut admet
la propriété personnelle.
Au
début du XIe siècle, à la suite, semble-t-il, d'un incendie
catastrophique, on entreprend la construction d'une nouvelle église.
Le
chroniqueur Sigebert de Gembloux nous apprend qu'elle est consacrée
en 1046 par l'évêque de Liège Wazon en présence de l'empereur
Henri III.
Le
XIe siècle constitue l'apogée de l'abbaye. Le domaine étend ses
possessions en Frise, en Zélande, dans la vallée de la Moselle et
jusqu'au Rhin. A Nivelles, une ville se forme autour du noyau que
constitue l'abbaye : Un « vicus » (agglomération
marchande) sous Charles le Chauve (IXe siècle), un « burgus
vel villa » (XIe siècle), un « oppidum » (XIIe
siècle - avant 1182 en tout cas) avec un rempart long de près de 2
kilomètres, percé de 7 portes et de 11 tours. Du point de vue
politique, la ville s'inscrit dans le système défensif des ducs de
Brabant et cette protection va permettre à la cité de s'accroître
notablement au début de XIIIe siècle.
Le
mouvement commercial Brabançon, dont Nivelles est à l'origine, soit
un axe nord-sud s'étendant jusqu'en Angleterre, se déplace sur
l'axe est-ouest de la voie Cologne-Bruges. La ville atteint alors, en
un très court délai, un niveau de prospérité tel qu'elle ne
pourra pas le maintenir, se voyant supplantée par les autres
communes du Brabant.
En
pleine phase de développement de la ville se marque la décadence de
l'abbaye qui abandonne progressivement l'exploitation directe de son
domaine pour devenir un rentier du sol. Dans le même temps, l'abbaye
se sécularise et souffre, de surcroît, de graves dissensions
intestines.
A
Nivelles, les véritables représentants de l'autorité communale
sont les jurés, les rentiers et les maîtres des métiers qui
apparaissent au XIVe siècle, ils s'occuperont tant des finances que
des fortifications et des travaux publics. Les échevins auront de
l'importance plus tard.
En
1262 se situe le soulèvement de la « commune » de
Nivelles : Les habitants affrontent directement et violemment
l'autorité abbatiale, jusqu'en 1265, chartes et traités conclus
avec d'autres villes ainsi que le sceau communal créé pour la
circonstance sont finalement détruits. Le règne de la duchesse
Jeanne marque la période de la plus grande puissance de la commune
Nivelloise. Les concessions qu'elle obtient, tant de la souveraine du
Brabant que des abbesses, assurent le renforcement définitif de ses
libertés. Les deux industries Nivelloises les plus prospères, à
cette époque, sont la tannerie et plus particulièrement l'industrie
de la toile fine, laquelle confère à la ville une véritable
renommée internationale. Las, les conflits nombreux du XVe siècle
vont finir par obérer Nivelles, l'appauvrir et dépeupler les
campagnes...
Nivelles
n'échappe pas au protestantisme jusqu'en 1580, elle subit plusieurs
sièges difficiles provoqués par les troubles religieux et les aléas
des guerres. La prospérité en subit un lourd préjudice, la
population diminuant dans de telles proportions qu'il faut réduire
de 5 unités le nombre des paroisses.
La
trêve des 12 ans va profiter à la cité, Nivelles reprend vie en ce
début de XVIIe siècle et voit revivre son commerce tout en saluant
la naissance de plusieurs institutions : Le séminaire épiscopal,
les couvents des Jésuites et des Annonciades etc...
En
1647, l'émeute provoquée par les fabricants de fil, suivis aussitôt
par leurs ouvriers, va inciter un grand nombre d'artisans à gagner
les régions de Cambrai et de Valenciennes, exil qui va coûter très
cher aux activités économiques de la ville. Les guerres du XVIIe
siècle transforment les Pays-Bas Espagnols en un immense et cruel
champ de batailles, Nivelles n'échappe pas à la souffrance
qu'engendre les occupations militaires successives. Le régime
Autrichien apporte des réformes d'ordre administratif,
ecclésiastique, institutionnel et judiciaire. Ainsi, sous le règne
de l'impératrice Marie-Thérèse, le règlement de 1778 bouleverse
les traditions au profit de l'influence du gouvernement et de
l'abbesse, supprimant le corps des jurés et restituant aux échevins
leurs prérogatives.
Le
nouveau Magistrat ne résistera cependant pas aux réformes voulues
par Joseph II ainsi qu'à la tourmente révolutionnaire. Le réseau
des voies de communication routière s'améliore, Nivelles est réunie
à Bruxelles par la chaussée de Mont-Saint-Jean, aux carrières et
aux charbonnages du Hainaut par la chaussée de Bray et son
embranchement vers Feluy, à Namur par la chaussée des
Quatre-Bras...
Durant
la Révolution Brabançonne, le parti de van der Noot triomphe à
Nivelles où l'on s'efforce d'anéantir toutes les réformes
introduites par Joseph II.
L'Occupation
Française se traduit, quant à elle, par la rupture définitive avec
l'Ancien Régime et la naissance d'une démocratie moderne.
Le
début du XIXe siècle voit la ville de Nivelles rentrer dans le
rang, ses principales institutions religieuses, notamment le Chapitre
en 1798, ayant été supprimées.
Les
remparts sont détruits par les Français entre 1810 et 1812, ne
laissant subsister que des fragments du mur d'enceinte et la tour du
Diable (ou Simone), encore visitable de nos jours.
L'artisanat
reste cependant vivace, pour longtemps. Vient la Révolution Belge de
1830 : La ville de Nivelles, une des premières, envoie à Bruxelles
un groupe de patriotes décidés, qui se distinguent par leur ardeur
au combat. La révolution industrielle, caractérisée notamment par
l'avènement du machinisme, va faire de Nivelles un pôle industriel
appréciable à travers la montée en régime des Ateliers
Métallurgiques, future « La Brugeoise et Nivelles »
spécialisée dans la chaudronnerie en général, la construction
métallique et surtout le matériel de chemin de fer, jusque et y
compris les locomotives électriques encore en service de nos jours.
L'année
1988 lui sera cependant fatale pour d'obscures raisons
communautaires, malgré l'intérêt porté par la firme Bombardier...
En
début de XXe siècle, Nivelles est une ville de province calme et
productive avec de petits moyens. La Première Guerre mondiale va
porter un premier coup aux efforts consentis, mais pas de manière
vraiment durable. Par contre, la Deuxième Guerre mondiale va marquer
de façon indélébile tant la ville elle-même que sa population. Le
14 mai 1940 est LE jour d'horreur : Tout est détruit par
l'aviation allemande dans un rayon de 300 mètres, à quelques rares
exceptions près, autour d'une collégiale dont il ne reste plus que
les murs. C'est l'apocalypse... Les Nivellois vont s'en remettre
difficilement, brusquement plongés qu'ils sont dans un environnement
où le mot « provisoire » est de toutes les
conversations.
20
longues années après, la ville revient définitivement à elle : Le
centre a retrouvé une certaine cohérence urbanistique, les diverses
activités économiques reprennent, ce qui persuade enfin les gens de
l'extérieur qu'il fait, à nouveau, bon vivre à Nivelles.
Une
politique économique judicieuse, dans les années '50-'60, va ainsi
procurer à la ville meurtrie une série de débouchés sociaux de
grande valeur : La reprise des Papeteries Delcroix par le grand
papetier Wiggins Teape, la création, un des premiers en Belgique sur
le modèle Américain, d'un parc industriel non polluant qui va aller
d'extension en extension, aujourd'hui encore... Le tout assurant la
création et le maintien d'emplois bien nécessaires à une ville
trop longtemps figée par le malheur.
En
septembre 1984, dans la liesse générale, l'inauguration de la
collégiale restaurée marque, sans aucun doute, le renouveau
définitif de la cité des Aclots car cette restauration monumentale
du véritable cœur de la ville constitue, à peu de choses près, la
dernière étape d'une opération « reconstruction »
menée à bien et à la satisfaction de tous, Jean y compris, là-bas
au sommet de sa tour.
Bavon
de Gand
fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/196360
Saint
Bavon de Gand, né vers 589 en Hesbaye et décédé vers 654 à Gand
... Le farouche Allowyn devint le doux saint Bavon. il vécut
plusieurs années, reclus dans la ... Il est mort vers 654 (le 1
octobre 659 d'après une tradition incertaine) et ...
Saint
Bavon. Ermite à Gand († 659) - La lumière de Dieu
lalumierededieu.eklablog.com/saint-bavon-ermite-a-gand-659-p394269
Saint
Bavon de Gand, né vers 589 en Hesbaye et décédé vers 654 à Gand
... Le farouche Allowyn devint le doux saint Bavon. il vécut
plusieurs années, reclus …
Gertrude
de Nivelles — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gertrude_de_Nivelles
Gertrude
de Nivelles, née à Landen vers 626 et décédée à Nivelles le 17
mars 659, est une moniale et sainte franque. Première abbesse de
l'Abbaye de ...