dimanche 1 mars 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 809

1 MARS 2015...

Cette page concerne l'année 809 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

HAROUN AL RACHID ENTRE CONTE ET RÉALITÉ
Haroun al-Rachid (765 – 809) Le calife des Mille et une Nuits

Le 14 septembre 786, à Bagdad, sur les bords du Tigre, Haroun al-Rachid devient calife, c'est-à-dire « remplaçant » du prophète Mahomet. Son titre lui confère l'autorité sur la totalité des musulmans à l'exception de ceux d'Espagne.
En accédant au pouvoir, Haroun al-Rachid, fils du précédent calife, El-Mahdi, et d'une esclave berbère, va porter à son apogée l'empire arabe et la dynastie des Abbassides.

Sous son règne, Bagdad devient la cité la plus remarquable de l'univers. Elle offre l'exemple d'une civilisation raffinée dont les contes des Mille et Une Nuits nous conservent le souvenir.

Ses commerçants entretiennent des relations avec le monde entier comme le rappelle le conte de Sindbad le marin.

Ses poètes chantent le vin et l'amour, comme Abou Nouwas (ou Abû Nuwas).

Ses théologiens et ses savants élaborent une culture de premier plan.

Sa population, en 3 ou 4 générations, s'élève jusqu'à près de 2 millions d'habitants, ce qui en fait la plus grande métropole de son époque. Dans tout l'empire mais aussi dans l'émirat indépendant de Cordoue, en Espagne, et dans le royaume du Maroc, se développe un artisanat prospère dont le souvenir se conserve dans le vocabulaire :
Cordonnier vient de Cordoue,
Mousseline de Mossoul.
Produits damasquinés (orfèvrerie à la feuille d'or) de Damas,
Maroquinerie du Maroc.

Les Arabes restaurent et améliorent les anciens réseaux d'irrigation autour de la Méditerranée. Du fait de leurs liens avec la Perse, l'Extrême-Orient et l'Asie du Sud, ils introduisent de nouvelles cultures en Occident :
Riz, haricot, chanvre, canne à sucre, mûrier, abricotier, asperge, artichaut...

Dans ses relations diplomatiques, le calife Haroun al-Rachid fait preuve d'une remarquable activité.
Il impose pendant quelques années un tribut aux Byzantins.
Il envoie aussi une ambassade à Charlemagne et lui offre une horloge à eau ou clepsydre...
Son règne témoigne aussi de la fragilité de l'autorité califale.
Yahya, qui est le précepteur du calife dans sa jeunesse, est devenu au fil du temps son principal ministre.
Il installe sa famille, les Barmécides, au premières places de l'État.
L'aventure connaît une fin tragique avec le massacre des Barmécides sur ordre d'Haroun al-Rachid.
Malgré son coup d'éclat, le calife va laisser peu à peu son pouvoir tomber aux mains des ministres et des conseillers.

Harun al-Rachid prend le pouvoir en 786 à l'âge de 20 ans. Le règne de ce cinquième calife abbasside, personnage légendaire des Mille et Une Nuits, incarne aux yeux des Occidentaux l'âge d'or de l'islam. C'est pourtant sous ce règne que commence la dislocation de l'Empire islamique. En effet, sans manquer d'intelligence, l'homme est très vite dépassé par les diverses contradictions qui minent alors le monde musulman.
Il subit la forte influence de sa mère, al-Khayzuran, et de son secrétaire, Yahya ben Khalid al-Baramika (ou al-Barmak). Son père, le calife al-Mahdi, lui confie certes en 779-780 et 781-782 le commandement de deux expéditions contre les Byzantins avec le concours de vieux généraux, mais Harun al-Rachid est alors trop jeune pour être considéré comme l'artisan des succès remportés au cours de ces opérations. Al-Mahdi le nomme cependant, après ces victoires, gouverneur d'Ifriqiya, d'Égypte, de Syrie, d'Arménie et d'Azerbaïdjan. Mais l'administration de toutes ces provinces est en réalité dirigée par Yahya al-Baramika.

En 782, sous l'instigation de sa mère, dont il est le favori, Harun est placé en second rang dans la succession au trône. Al-Khayzuran parvient même avec le concours de Yahya à convaincre al-Mahdi d'écarter al-Hadi au profit de Harun. Al-Mahdi meurt en 785, avant de prendre cette décision. Et Hadi, qui succède à son père, ne manque pas de maltraiter et d'humilier son frère Harun, qui, poussé par sa mère et par Yahya, ne renonce pas à ses prétentions au califat. Mais la mauvaise réputation d’al-Hâdi, qui s’oppose au caractère pacifique de Hârûn, amène bientôt plusieurs courtisans à se positionner en faveur de ce dernier, notamment sous l’influence de Khayzurân qui entre en conflit avec son premier fils.
Lorsque al-Hâdi l’oblige à renoncer à ses droits de prince héritier afin de favoriser son propre fils, Hârûn manifeste à son tour une résistance de plus en plus nette face à ce calife mal-aimé : A sa mort en 786 (probablement sous l’effet d’un poison distillé par sa mère), il devient calife et prend le nom de « al-Rashîd », « le Bien-Guidé ».

Lettré, très cultivé et versé dans les sciences religieuses, Hârûn al-Rashîd a déjà, lorsqu’il accède au califat, pris l’habitude de confier la plupart des pouvoirs administratifs à son précepteur et conseiller, Yahya al-Barâmika. D’après les sources de l’époque, son intérêt porte en effet davantage sur les questions militaires et les plaisirs de la vie, ainsi que sur l’étude et les arts.

En conséquence, son règne marque un recul des pouvoirs personnels du calife : Yahya, nommé vizir dès l’avènement de Hârûn al-Rashîd, exerce à la fois les fonctions de conseiller du souverain, de chef de l’administration et de « gestionnaire » général de l’Empire, il est, après le calife, le premier homme de l’État.

Très reconnaissant et manquant d'expérience, le jeune calife laisse la réalité du pouvoir à Yahya al-Baramika, qui constitue, pendant 17 ans, avec ses deux fils al-Fadl et Djafar, une véritable dynastie barmakide. Mais, en 803, al-Rachid se retourne contre cette famille Persane. Le calife prend alors la situation en main, s'appuyant sur ses mawali (musulmans non arabes) et ses eunuques.

Le règne de Harun al-Rachid est marqué par des troubles politiques et sociaux qui touchent tant la partie occidentale que la partie orientale de l'Empire. Manquant d'unité géographique, celui-ci est alors miné par les contradictions ethniques, religieuses, politiques et sociales.

Après avoir perdu l'Espagne en 755.
Les Abbassides renoncent au Maroc, tombé en 789 sous le coup des Idrisides, famille d'origine Alide.
L'Ifriqiya est à son tour confiée à Ibrahim ben al-Arhlab, qui, après avoir rétabli l'ordre dans cette province, y constitue en 800 une dynastie pratiquement indépendante.
Les troubles n'épargnent pas non plus les provinces orientales.
L'Égypte, écrasée par les impôts et très mal administrée, se révolte en 788 et en 794-795, le pouvoir central doit intervenir énergiquement pour sauver la situation.
En Syrie, restée fidèle aux Omeyyades, la situation s'est tellement aggravée qu'al-Rachid envoie en 796 Djafar al-Baramika rétablir l'ordre dans cette province.
Au Yémen, la population se révolte en 795 contre les exactions du gouverneur abbasside. Cette révolte n'est apaisée qu'en 804, neuf ans après son déclenchement.
En plus de ces troubles politiques, al-Rachid doit affronter l'agitation sociale. Le développement économique accuse les oppositions entre les diverses classes de la société abbasside. De là la naissance de mouvements qui, sous des formes religieuses (chiites ou kharidjites) cachent des rivalités économiques et sociales... Sous al-Rachid, ces mouvements se manifestent surtout en Perse, terre d'élection des révoltes sociales.

En 792, les chiites fomentent une révolte au Daylam. Après avoir apaisé cette révolte en 793 grâce à l'intervention d'al-Fadl al-Baramika, al-Rachid se heurte à l'opposition des kharidjites, qui déclenchent plusieurs soulèvements, dont les plus importants en 794 et en 795.

Pour combattre ces mouvements, il se place sur le terrain religieux, dénonçant au nom de sunnisme (l'islam orthodoxe) les « hérésies » chiites et kharidjites. Cette attitude lui assure l'adhésion de l'opinion publique musulmane.
C'est pour se concilier cette opinion publique qu'il se montre sévère vis-à-vis des zindiqs (libres penseurs) et même des dhimmis (sujets non musulmans de l'Empire), qu'il oblige à porter à Bagdad des vêtements spéciaux.

Son prestige grandit encore plus aux yeux des musulmans grâce aux guerres répétées qu'il mène contre Byzance.
Al-Rachid pense continuer ainsi les traditions de djihad (guerre sainte) et gagner la faveur des musulmans, qui considèrent la lutte contre les « infidèles » comme un des devoirs les plus importants du calife... C'est ainsi qu'il organise périodiquement des attaques contre les frontières Byzantines et participe personnellement à certaines d'entre elles. Il remporte plusieurs victoires :

Notamment en 797 et en 806, qui aboutissent à des traités de paix conclus respectivement avec l'impératrice Irène et l'empereur Nicéphore, auquel il impose des conditions particulièrement humiliantes, l'obligeant à payer une capitation sur sa personne et celle de son fils.

Cependant, l'Empire musulman ne gagne pas de territoires au détriment de Byzance. Les difficultés d'approvisionnement et surtout les troubles intérieurs ne permettent pas à al-Rachid de mener les guerres à leur terme.

Au demeurant, le calife ne semble pas particulièrement désirer l'agrandissement d'un empire dont le gouvernement pose d'innombrables problèmes.

La guerre de succession qui suit la mort du calife et oppose ses deux fils, al-Amîn et al-Ma‘mûn, entérine l’émiettement du territoire impérial et l’éclatement du pouvoir. Les causes de cette quatrième « fitna », « discorde » ou « guerre civile » de l’histoire de l’Islam, sont multiples : Outre l’inimitié qui sépare les 2 frères, c’est aussi le statut de leurs mères respectives qui joue, la mère de l’aîné al-Ma‘mûn étant une esclave alors qu’al-Amîn est le fils d’une princesse abbasside, Zubayda.

C'est pour faire face à l'un d'entre eux qu'il marche en 808, malgré sa mauvaise santé, contre les rebelles du Khorasan à la tête d'une importante armée Irakienne. Mais son état de santé empirant, il s'arrête à Tus (novembre 808).
Le 24 mars 809, il meurt à l'âge de 43 ans.
L'homme est très controversé. Personnage déformé par la légende, il est tour à tour présenté comme l'un des plus grands califes ou l'un des plus incompétents, responsable de surcroît de la dislocation de l'Empire.
Quoi qu'il en soit, son règne reste un grand moment de la civilisation musulmane. Bagdad est alors le centre politique et économique du monde, et un haut lieu d'art, de culture et de pensée. Le prestige de l'Empire est tel que le nom d'al-Rachid est alors connu dans le monde entier...

On lui prête d'avoir eu jusqu'à 2 000 femmes dans son harem :
  • Zubayda
  • 'Umm al-`Azîz
Il a 13 fils dont 11 sont des fils de mères esclaves et 4 filles :
  1. Abû al-`Abbâs `Abd Allah khalife sous le nom d'Al-Ma'mûn (813-833).
  2. Abû `Abd Allah Muhammad khalife sous le nom d'Al-Amîn (809-813) seul fils de Zubayda.
  3. Qâsim al-Mutaman désigné comme successeur d'Al-Ma'mûn
  4. `Alî seul fils de 'Umm al-`Azîz
  5. Sâlih
  6. 'Abû Ishâq Muhammad khalife sous le nom d'Al-Mu`tasim (833-842)6.
  7. 'Abû `Isâ Muhammad
  8. 'Abû Ya`qûb Muhammad
  9. 'Abû al-`Abbâs Muhammad
  10. 'Abû Sulaymân Muhammad
  11. 'Abû `Alî Muhammad
  12. 'Abû Ahmad Muhammad
  13.  ?
Les Arabes entrèrent en contact avec les Chinois pendant le règne du premier abbasside Abû al-`Abbâs à la victoire de Talas (ville du Kirghizistan actuel). Cette victoire, qui marque l'avancée la plus à l'est des armées arabes, est l'occasion d'acquérir un certain nombre de techniques Chinoises dont celle de la fabrication du papier. Le papier va rapidement remplacer le parchemin : Il est plus facile à fabriquer, moins coûteux et plus sûr, car on ne peut facilement effacer ce qui y est écrit. Des manufactures sont établies à Samarkand, Bagdad, Damas et au Caire. Hârûn impose l'usage du papier dans toutes les administrations de l'empire.

Le mythe de l’âge d’or et le programme du « bon prince »
Le bilan du califat de Hârûn al-Rashîd semble donc plutôt négatif, au moins en termes de puissance de la personne du calife et d’expansion territoriale... L’image idéalisée qui est donnée de son règne, notamment dans les Mille et une nuits est, dans ces conditions, pour le moins étonnante. Plusieurs éléments permettent toutefois de l’expliquer. En premier lieu, les traits caractéristiques de ce prince idéal tel qu’il est décrit par la littérature sont surtout d’ordre moraux: pieux, juste et bon, Hârûn al-Rashîd incarnerait un règne d’équité et d’harmonie.

SOLDAT DES FRONTIÈRE
L’accent effectivement mis par ce calife sur la loi religieuse, le respect du droit et des devoirs incombant à tout musulman, et la lutte contre les dissidences, semble corroborer cette image, surtout, en se faisant le champion de la religion, son défenseur le plus ardent, Hârûn al-Rashîd redonne à l’institution califale une véritable splendeur.
L’insistance sur la mission proprement religieuse du calife rappelle également aux sujets de l’Empire que celui-ci est un élu de Dieu, « l’ombre de Dieu sur Terre » : Une aura de sainteté se trouve ainsi restaurée autour du Commandeur des Croyants, qui lui confère une majesté et une autorité sans égales.

La mythification de Hârûn al-Rashîd peut également s’expliquer par le contraste, entre lui et son prédécesseur al-Hâdi d’une part, et entre le calme relatif de son règne et la guerre civile qui le suit, d’autre part.
Si l’affaiblissement de l’Empire et du pouvoir califal tout à la fois commence bien pendant son califat, et s’il se montre incapable de prendre les mesures nécessaires pour l’éviter, cette sorte de décadence ne deviendra manifeste qu’après sa mort :
Ainsi, il apparaît comme le dernier monarque de « l’âge d’or » du califat abbasside.
En effet, al-Amîn ne règne que 4 ans, temps de guerre civile, le califat d’al-Ma‘mûn est fondamentalement blessé par la « fitna » qui le précède, et al-Mu‘tasim, son successeur, sera celui qui déplacera la capitale impériale de Bagdad à Samarra sous la pression des mamelouks en 836, date retenue comme le moment où le califat abbasside prend acte de son propre déclin...

Enfin, la présentation de Hârûn al-Rashîd comme un calife idéal est aussi un moyen d’établir une sorte de programme du « bon prince ». Les auteurs des Mille et une nuits se placent ici dans une lignée prestigieuse, celle de la littérature arabo-persane des « Miroirs des Princes » : Véritable genre littéraire apparu au VIIIe siècle dans le monde islamique, ces traités d’éthique politique proposent une description du « prince idéal » qui fait office de modèle à suivre pour tout prince régnant.

Hârûn al-Rashîd remplit ainsi cette fonction dans les contes des Mille et une nuits, ceux-ci, fixés par écrit au XIIIe siècle seulement après une longue tradition orale, sont également influencés par l’impression générale d’un déclin (à un moment où le califat abbasside a perdu la presque totalité de son pouvoir temporel et où l’instabilité politique est chronique) ce qui favorise la construction d’un mythe de l’âge d’or désignant ici les premiers temps de l’Empire abbasside, représentant l’idéal d’un califat puissant, uni et harmonieux.

Le mythe de l’âge d’or rapporté au califat de Hârûn al-Rashîd a donc bien une raison d’être, et même plusieurs, il semble toutefois éloigné de la réalité. La vérité historique est cependant difficile à saisir, notamment en raison de la discordance des sources d’époque et de leur manque d’objectivité, l’utilisation fréquente des catégories « apogée » et « déclin » ou « décadence », souvent très réductrices, rend également complexe l’analyse de cette période de l’histoire de l’Islam. Il n’en reste pas moins que le règne de Hârûn al-Rashîd amorce un tournant dans l’histoire du califat abbasside, en ouvrant la voie à des contre-pouvoirs, locaux ou administratifs, qui prendront de plus en plus d’importance dans les décennies suivantes.

A l'apogée de son rayonnement, Bagdad, verra sous le règne de Haroun al-Rachid (766-809), le célèbre héros des Mille et Une Nuits, Commandeur des croyants, contemporain de Charlemagne, le triomphe des astrologues d'origine chaldéens et Perses. Le Calife sera leur protecteur attitré et leur fera construire un observatoire remarquable, où travaillent une pléiade d'hommes de lettres et de sciences, à la fois astronomes, philosophes, alchimistes, médecins, mathématiciens, astrologues, ayant légué à l'Histoire une impressionnante liste de traités divers. 
L'histoire de l'astrologie arabe s'étend des années 750 à 1550 environ et a rayonné du Moyen et Proche Orient vers l'Afrique du Nord, l'Inde Occidentale, l'Espagne, la Sicile et, à l'apogée de la conquête sarrasine, jusqu'au Languedoc.
À l'opposé de l'astrologie Grecque qui est surtout « utilitaire » l'astrologie arabe est le domaine réservé des plus grands et authentiques savants.
Les grands astrologues arabes se proclament héritiers d'une lignée d'initiés remontant à Hermès trismégiste, prétendant avoir opéré une synthèse de la philosophie Grecque et de l'expérience spirituelle Hébraïque et Égyptienne. Ils empruntent aux prêtres Persans et aux initiés Chaldéens antiques l'idée d'un temps cyclique indissociable d'une conception astrologique hermétiste. Ils perfectionnèrent les horoscopes mis au point par les Grecs tout en les accompagnant d'une méthodologie rigoureuse.
Contrairement à la religion musulmane, l'astrologie arabe n'est pas fataliste. Ses adeptes ont repris une ancienne tradition égyptienne celle des amulettes astrologiques, pratique nouvelle qui se développe beaucoup en Occident au Moyen-Âge.

La prédiction d'Al-Kindi

En l'an 840, Al-Moutasim, en butte à de nombreuses difficultés et sentant le pouvoir lui échapper, demande à Al-Kindi de dresser son horoscope et celui de sa descendance.
Le compte rendu de cette étude ne nous est parvenu que par le biais d'une tradition orale recueillie 100 ans plus tard par l'historiographe Damascène Ali Hassan Boulassam.
Al-Kindi aurait lu dans les astres la prochaine décadence du Califat, de la perte de son unité, du transfert du pouvoir vers Damas puis vers l'Égypte et l'Occident, suivi de la fulgurante ascension de l'Empire Turc qui va connaître à son tour une inéluctable érosion. Il annonce le début de la renaissance de l'Islam pour l'an 1379 de l'Hégire (2001)...

Hârûn al-Rashîd - Les clés du Moyen Orient
www.lesclesdumoyenorient.com › Mots clés
26 nov. 2012 - Tomb of Zubayda, wife of Harun al-Rashid, 786-809, `Abbasid Caliph of ... femmes de son temps, lui en donnera un autre, al-Amîn, l'année suivante. .... André Clot, Haroun al-Rachid et le temps des Mille et Une Nuits, Paris, ...

Hâroun ar-Rachîd — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Hâroun_ar-Rachîd
Image illustrative de l'article Hâroun ar-Rachîd. Titre. Calife de Bagdad ... al-Hâdî en 786, il devint calife. Il meurt à Tûs dans le Khorasan en 809 et y est enterré.

Haroun al-Rachid (765 - 809) - Le calife des Mille et une ...
www.herodote.net/Haroun_al_Rachid_765_809_-synthese-162.php
15 avr. 2013 - 14 septembre 786 : Haroun al-Rachid, calife des Mille et une Nuits ... permettent d'imposer pendant quelques années un tribut aux Byzantins.

Histoire de la divination en terre d'Islam - Science-et-Magie
www.science-et-magie.com/archives02num/sm49/4904voyamus.html
L'histoire de l'astrologie arabe s'étend des années 750 à 1550 environ et a ... à la cour du Calife Haroun al-Rachid par son maître, Ishak al-Mawsili (767-850).

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