1
MARS 2015...
Cette
page concerne l'année 809 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
HAROUN
AL RACHID ENTRE CONTE ET RÉALITÉ
Haroun al-Rachid (765 – 809) Le calife des Mille et une Nuits
Haroun al-Rachid (765 – 809) Le calife des Mille et une Nuits
Le
14 septembre 786, à Bagdad, sur les bords du Tigre, Haroun al-Rachid
devient calife, c'est-à-dire « remplaçant » du prophète
Mahomet. Son titre lui confère l'autorité sur la totalité des
musulmans à l'exception de ceux d'Espagne.
En
accédant au pouvoir, Haroun al-Rachid, fils du précédent calife,
El-Mahdi, et d'une esclave berbère, va porter à son apogée
l'empire arabe et la dynastie des Abbassides.
Sous
son règne, Bagdad devient la cité la plus remarquable de l'univers.
Elle offre l'exemple d'une civilisation raffinée dont les contes des
Mille et Une Nuits nous conservent le souvenir.
Ses
commerçants entretiennent des relations avec le monde entier comme
le rappelle le conte de Sindbad le marin.
Ses
poètes chantent le vin et l'amour, comme Abou Nouwas (ou Abû
Nuwas).
Ses
théologiens et ses savants élaborent une culture de premier plan.
Sa
population, en 3 ou 4 générations, s'élève jusqu'à près de 2
millions d'habitants, ce qui en fait la plus grande métropole de son
époque. Dans tout l'empire mais aussi dans l'émirat indépendant de
Cordoue, en Espagne, et dans le royaume du Maroc, se développe un
artisanat prospère dont le souvenir se conserve dans le vocabulaire
:
Cordonnier
vient de Cordoue,
Mousseline
de Mossoul.
Produits
damasquinés (orfèvrerie à la feuille d'or) de Damas,
Maroquinerie
du Maroc.
Les
Arabes restaurent et améliorent les anciens réseaux d'irrigation
autour de la Méditerranée. Du fait de leurs liens avec la Perse,
l'Extrême-Orient et l'Asie du Sud, ils introduisent de nouvelles
cultures en Occident :
Riz,
haricot, chanvre, canne à sucre, mûrier, abricotier, asperge,
artichaut...
Dans
ses relations diplomatiques, le calife Haroun al-Rachid fait preuve
d'une remarquable activité.
Il
impose pendant quelques années un tribut aux Byzantins.
Il
envoie aussi une ambassade à Charlemagne et lui offre une horloge à
eau ou clepsydre...
Son
règne témoigne aussi de la fragilité de l'autorité califale.
Yahya,
qui est le précepteur du calife dans sa jeunesse, est devenu au fil
du temps son principal ministre.
Il
installe sa famille, les Barmécides, au premières places de l'État.
L'aventure
connaît une fin tragique avec le massacre des Barmécides sur ordre
d'Haroun al-Rachid.
Malgré
son coup d'éclat, le calife va laisser peu à peu son pouvoir tomber
aux mains des ministres et des conseillers.
Harun
al-Rachid prend le pouvoir en 786 à l'âge de 20 ans. Le règne de
ce cinquième calife abbasside, personnage légendaire des Mille et
Une Nuits, incarne aux yeux des Occidentaux l'âge d'or de l'islam.
C'est pourtant sous ce règne que commence la dislocation de l'Empire
islamique. En effet, sans manquer d'intelligence, l'homme est très
vite dépassé par les diverses contradictions qui minent alors le
monde musulman.
Il
subit la forte influence de sa mère, al-Khayzuran, et de son
secrétaire, Yahya ben Khalid al-Baramika (ou al-Barmak). Son père,
le calife al-Mahdi, lui confie certes en 779-780 et 781-782 le
commandement de deux expéditions contre les Byzantins avec le
concours de vieux généraux, mais Harun al-Rachid est alors trop
jeune pour être considéré comme l'artisan des succès remportés
au cours de ces opérations. Al-Mahdi le nomme cependant, après ces
victoires, gouverneur d'Ifriqiya, d'Égypte, de Syrie, d'Arménie et
d'Azerbaïdjan. Mais l'administration de toutes ces provinces est en
réalité dirigée par Yahya al-Baramika.
En
782, sous l'instigation de sa mère, dont il est le favori, Harun est
placé en second rang dans la succession au trône. Al-Khayzuran
parvient même avec le concours de Yahya à convaincre al-Mahdi
d'écarter al-Hadi au profit de Harun. Al-Mahdi meurt en 785, avant
de prendre cette décision. Et Hadi, qui succède à son père, ne
manque pas de maltraiter et d'humilier son frère Harun, qui, poussé
par sa mère et par Yahya, ne renonce pas à ses prétentions au
califat. Mais la mauvaise réputation d’al-Hâdi, qui s’oppose au
caractère pacifique de Hârûn, amène bientôt plusieurs courtisans
à se positionner en faveur de ce dernier, notamment sous l’influence
de Khayzurân qui entre en conflit avec son premier fils.
Lorsque
al-Hâdi l’oblige à renoncer à ses droits de prince héritier
afin de favoriser son propre fils, Hârûn manifeste à son tour une
résistance de plus en plus nette face à ce calife mal-aimé :
A sa mort en 786 (probablement sous l’effet d’un poison distillé
par sa mère), il devient calife et prend le nom de « al-Rashîd »,
« le Bien-Guidé ».
Lettré,
très cultivé et versé dans les sciences religieuses, Hârûn
al-Rashîd a déjà, lorsqu’il accède au califat, pris l’habitude
de confier la plupart des pouvoirs administratifs à son précepteur
et conseiller, Yahya al-Barâmika. D’après les sources de
l’époque, son intérêt porte en effet davantage sur les questions
militaires et les plaisirs de la vie, ainsi que sur l’étude et les
arts.
En
conséquence, son règne marque un recul des pouvoirs personnels du
calife : Yahya, nommé vizir dès l’avènement de Hârûn
al-Rashîd, exerce à la fois les fonctions de conseiller du
souverain, de chef de l’administration et de « gestionnaire »
général de l’Empire, il est, après le calife, le premier homme
de l’État.
Très
reconnaissant et manquant d'expérience, le jeune calife laisse la
réalité du pouvoir à Yahya al-Baramika, qui constitue, pendant 17
ans, avec ses deux fils al-Fadl et Djafar, une véritable dynastie
barmakide. Mais, en 803, al-Rachid se retourne contre cette famille
Persane. Le calife prend alors la situation en main, s'appuyant sur
ses mawali (musulmans non arabes) et ses eunuques.
Le
règne de Harun al-Rachid est marqué par des troubles politiques et
sociaux qui touchent tant la partie occidentale que la partie
orientale de l'Empire. Manquant d'unité géographique, celui-ci est
alors miné par les contradictions ethniques, religieuses, politiques
et sociales.
Après
avoir perdu l'Espagne en 755.
Les
Abbassides renoncent au Maroc, tombé en 789 sous le coup des
Idrisides, famille d'origine Alide.
L'Ifriqiya
est à son tour confiée à Ibrahim ben al-Arhlab, qui, après avoir
rétabli l'ordre dans cette province, y constitue en 800 une dynastie
pratiquement indépendante.
Les
troubles n'épargnent pas non plus les provinces orientales.
L'Égypte,
écrasée par les impôts et très mal administrée, se révolte en
788 et en 794-795, le pouvoir central doit intervenir énergiquement
pour sauver la situation.
En
Syrie, restée fidèle aux Omeyyades, la situation s'est tellement
aggravée qu'al-Rachid envoie en 796 Djafar al-Baramika rétablir
l'ordre dans cette province.
Au
Yémen, la population se révolte en 795 contre les exactions du
gouverneur abbasside. Cette révolte n'est apaisée qu'en 804, neuf
ans après son déclenchement.
En
plus de ces troubles politiques, al-Rachid doit affronter l'agitation
sociale. Le développement économique accuse les oppositions entre
les diverses classes de la société abbasside. De là la naissance
de mouvements qui, sous des formes religieuses (chiites ou
kharidjites) cachent des rivalités économiques et sociales... Sous
al-Rachid, ces mouvements se manifestent surtout en Perse, terre
d'élection des révoltes sociales.
En
792, les chiites fomentent une révolte au Daylam. Après avoir
apaisé cette révolte en 793 grâce à l'intervention d'al-Fadl
al-Baramika, al-Rachid se heurte à l'opposition des kharidjites, qui
déclenchent plusieurs soulèvements, dont les plus importants en 794
et en 795.
Pour
combattre ces mouvements, il se place sur le terrain religieux,
dénonçant au nom de sunnisme (l'islam orthodoxe) les « hérésies »
chiites et kharidjites. Cette attitude lui assure l'adhésion de
l'opinion publique musulmane.
C'est
pour se concilier cette opinion publique qu'il se montre sévère
vis-à-vis des zindiqs (libres penseurs) et même des dhimmis (sujets
non musulmans de l'Empire), qu'il oblige à porter à Bagdad des
vêtements spéciaux.
Son
prestige grandit encore plus aux yeux des musulmans grâce aux
guerres répétées qu'il mène contre Byzance.
Al-Rachid
pense continuer ainsi les traditions de djihad (guerre sainte) et
gagner la faveur des musulmans, qui considèrent la lutte contre les
« infidèles » comme un des devoirs les plus importants
du calife... C'est ainsi qu'il organise périodiquement des attaques
contre les frontières Byzantines et participe personnellement à
certaines d'entre elles. Il remporte plusieurs victoires :
Notamment
en 797 et en 806, qui aboutissent à des traités de paix conclus
respectivement avec l'impératrice Irène et l'empereur Nicéphore,
auquel il impose des conditions particulièrement humiliantes,
l'obligeant à payer une capitation sur sa personne et celle de son
fils.
Cependant,
l'Empire musulman ne gagne pas de territoires au détriment de
Byzance. Les difficultés d'approvisionnement et surtout les troubles
intérieurs ne permettent pas à al-Rachid de mener les guerres à
leur terme.
Au
demeurant, le calife ne semble pas particulièrement désirer
l'agrandissement d'un empire dont le gouvernement pose d'innombrables
problèmes.
La
guerre de succession qui suit la mort du calife et oppose ses deux
fils, al-Amîn et al-Ma‘mûn, entérine l’émiettement du
territoire impérial et l’éclatement du pouvoir. Les causes de
cette quatrième « fitna », « discorde » ou
« guerre civile » de l’histoire de l’Islam, sont
multiples : Outre l’inimitié qui sépare les 2 frères, c’est
aussi le statut de leurs mères respectives qui joue, la mère de
l’aîné al-Ma‘mûn étant une esclave alors qu’al-Amîn est le
fils d’une princesse abbasside, Zubayda.
C'est
pour faire face à l'un d'entre eux qu'il marche en 808, malgré sa
mauvaise santé, contre les rebelles du Khorasan à la tête d'une
importante armée Irakienne. Mais son état de santé empirant, il
s'arrête à Tus (novembre 808).
Le
24 mars 809, il meurt à l'âge de 43 ans.
L'homme
est très controversé. Personnage déformé par la légende, il est
tour à tour présenté comme l'un des plus grands califes ou l'un
des plus incompétents, responsable de surcroît de la dislocation de
l'Empire.
Quoi
qu'il en soit, son règne reste un grand moment de la civilisation
musulmane. Bagdad est alors le centre politique et économique du
monde, et un haut lieu d'art, de culture et de pensée. Le prestige
de l'Empire est tel que le nom d'al-Rachid est alors connu dans le
monde entier...
On
lui prête d'avoir eu jusqu'à 2 000 femmes dans son harem :
- Zubayda
- 'Umm al-`Azîz
Il
a 13 fils dont 11 sont des fils de mères esclaves et 4 filles :
- Abû al-`Abbâs `Abd Allah khalife sous le nom d'Al-Ma'mûn (813-833).
- Abû `Abd Allah Muhammad khalife sous le nom d'Al-Amîn (809-813) seul fils de Zubayda.
- Qâsim al-Mutaman désigné comme successeur d'Al-Ma'mûn
- `Alî seul fils de 'Umm al-`Azîz
- Sâlih
- 'Abû `Isâ Muhammad
- 'Abû Ya`qûb Muhammad
- 'Abû al-`Abbâs Muhammad
- 'Abû Sulaymân Muhammad
- 'Abû `Alî Muhammad
- 'Abû Ahmad Muhammad
- ?
Les
Arabes entrèrent en contact avec les Chinois pendant le règne du
premier abbasside Abû al-`Abbâs à la victoire de Talas (ville du
Kirghizistan actuel). Cette victoire, qui marque l'avancée la plus à
l'est des armées arabes, est l'occasion d'acquérir un certain
nombre de techniques Chinoises dont celle de la fabrication du
papier. Le papier va rapidement remplacer le parchemin : Il est
plus facile à fabriquer, moins coûteux et plus sûr, car on ne peut
facilement effacer ce qui y est écrit. Des manufactures sont
établies à Samarkand, Bagdad, Damas et au Caire. Hârûn impose
l'usage du papier dans toutes les administrations de l'empire.
Le
mythe de l’âge d’or et le programme du « bon prince »
Le
bilan du califat de Hârûn al-Rashîd semble donc plutôt négatif,
au moins en termes de puissance de la personne du calife et
d’expansion territoriale... L’image idéalisée qui est donnée
de son règne, notamment dans les Mille et une nuits est, dans ces
conditions, pour le moins étonnante. Plusieurs éléments permettent
toutefois de l’expliquer. En premier lieu, les traits
caractéristiques de ce prince idéal tel qu’il est décrit par la
littérature sont surtout d’ordre moraux: pieux, juste et bon,
Hârûn al-Rashîd incarnerait un règne d’équité et d’harmonie.
SOLDAT DES FRONTIÈRE |
L’accent
effectivement mis par ce calife sur la loi religieuse, le respect du
droit et des devoirs incombant à tout musulman, et la lutte contre
les dissidences, semble corroborer cette image, surtout, en se
faisant le champion de la religion, son défenseur le plus ardent,
Hârûn al-Rashîd redonne à l’institution califale une véritable
splendeur.
L’insistance
sur la mission proprement religieuse du calife rappelle également
aux sujets de l’Empire que celui-ci est un élu de Dieu, « l’ombre
de Dieu sur Terre » : Une aura de sainteté se trouve
ainsi restaurée autour du Commandeur des Croyants, qui lui confère
une majesté et une autorité sans égales.
La
mythification de Hârûn al-Rashîd peut également s’expliquer par
le contraste, entre lui et son prédécesseur al-Hâdi d’une part,
et entre le calme relatif de son règne et la guerre civile qui le
suit, d’autre part.
Si
l’affaiblissement de l’Empire et du pouvoir califal tout à la
fois commence bien pendant son califat, et s’il se montre incapable
de prendre les mesures nécessaires pour l’éviter, cette sorte de
décadence ne deviendra manifeste qu’après sa mort :
Ainsi,
il apparaît comme le dernier monarque de « l’âge d’or »
du califat abbasside.
En
effet, al-Amîn ne règne que 4 ans, temps de guerre civile, le
califat d’al-Ma‘mûn est fondamentalement blessé par la
« fitna » qui le précède, et al-Mu‘tasim, son
successeur, sera celui qui déplacera la capitale impériale de
Bagdad à Samarra sous la pression des mamelouks en 836, date retenue
comme le moment où le califat abbasside prend acte de son propre
déclin...
Enfin,
la présentation de Hârûn al-Rashîd comme un calife idéal est
aussi un moyen d’établir une sorte de programme du « bon
prince ». Les auteurs des Mille et une nuits se placent ici
dans une lignée prestigieuse, celle de la littérature arabo-persane
des « Miroirs des Princes » : Véritable genre
littéraire apparu au VIIIe siècle dans le monde islamique, ces
traités d’éthique politique proposent une description du « prince
idéal » qui fait office de modèle à suivre pour tout prince
régnant.
Hârûn
al-Rashîd remplit ainsi cette fonction dans les contes des Mille et
une nuits, ceux-ci, fixés par écrit au XIIIe siècle seulement
après une longue tradition orale, sont également influencés par
l’impression générale d’un déclin (à un moment où le califat
abbasside a perdu la presque totalité de son pouvoir temporel et où
l’instabilité politique est chronique) ce qui favorise la
construction d’un mythe de l’âge d’or désignant ici les
premiers temps de l’Empire abbasside, représentant l’idéal d’un
califat puissant, uni et harmonieux.
Le
mythe de l’âge d’or rapporté au califat de Hârûn al-Rashîd a
donc bien une raison d’être, et même plusieurs, il semble
toutefois éloigné de la réalité. La vérité historique est
cependant difficile à saisir, notamment en raison de la discordance
des sources d’époque et de leur manque d’objectivité,
l’utilisation fréquente des catégories « apogée » et
« déclin » ou « décadence », souvent très
réductrices, rend également complexe l’analyse de cette période
de l’histoire de l’Islam. Il n’en reste pas moins que le règne
de Hârûn al-Rashîd amorce un tournant dans l’histoire du califat
abbasside, en ouvrant la voie à des contre-pouvoirs, locaux ou
administratifs, qui prendront de plus en plus d’importance dans les
décennies suivantes.
A
l'apogée de son rayonnement, Bagdad, verra sous le règne de Haroun
al-Rachid (766-809), le célèbre héros des Mille et Une Nuits,
Commandeur des croyants, contemporain de Charlemagne, le triomphe des
astrologues d'origine chaldéens et Perses. Le Calife sera leur
protecteur attitré et leur fera construire un observatoire
remarquable, où travaillent une pléiade d'hommes de lettres et de
sciences, à la fois astronomes, philosophes, alchimistes, médecins,
mathématiciens, astrologues, ayant légué à l'Histoire une
impressionnante liste de traités divers.
L'histoire
de l'astrologie arabe s'étend des années 750 à 1550 environ et a
rayonné du Moyen et Proche Orient vers l'Afrique du Nord, l'Inde
Occidentale, l'Espagne, la Sicile et, à l'apogée de la conquête
sarrasine, jusqu'au Languedoc.
À
l'opposé de l'astrologie Grecque qui est surtout « utilitaire »
l'astrologie arabe est le domaine réservé des plus grands et
authentiques savants.
Les
grands astrologues arabes se proclament héritiers d'une lignée
d'initiés remontant à Hermès trismégiste, prétendant avoir opéré
une synthèse de la philosophie Grecque et de l'expérience
spirituelle Hébraïque et Égyptienne. Ils empruntent aux prêtres
Persans et aux initiés Chaldéens antiques l'idée d'un temps
cyclique indissociable d'une conception astrologique hermétiste. Ils
perfectionnèrent les horoscopes mis au point par les Grecs tout en
les accompagnant d'une méthodologie rigoureuse.
Contrairement
à la religion musulmane, l'astrologie arabe n'est pas fataliste. Ses
adeptes ont repris une ancienne tradition égyptienne celle des
amulettes astrologiques, pratique nouvelle qui se développe beaucoup
en Occident au Moyen-Âge.
La
prédiction d'Al-Kindi
En
l'an 840, Al-Moutasim, en butte à de nombreuses difficultés et
sentant le pouvoir lui échapper, demande à Al-Kindi de dresser son
horoscope et celui de sa descendance.
Le
compte rendu de cette étude ne nous est parvenu que par le biais
d'une tradition orale recueillie 100 ans plus tard par
l'historiographe Damascène Ali Hassan Boulassam.
Al-Kindi
aurait lu dans les astres la prochaine décadence du Califat, de la
perte de son unité, du transfert du pouvoir vers Damas puis vers
l'Égypte et l'Occident, suivi de la fulgurante ascension de l'Empire
Turc qui va connaître à son tour une inéluctable érosion. Il
annonce le début de la renaissance de l'Islam pour l'an 1379 de
l'Hégire (2001)...
Hârûn
al-Rashîd - Les clés du Moyen Orient
www.lesclesdumoyenorient.com
› Mots clés
26
nov. 2012 - Tomb of Zubayda, wife of Harun al-Rashid, 786-809,
`Abbasid Caliph of ... femmes de son temps, lui en donnera un autre,
al-Amîn, l'année suivante. .... André Clot, Haroun al-Rachid et le
temps des Mille et Une Nuits, Paris, ...
Hâroun
ar-Rachîd — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Hâroun_ar-Rachîd
Image
illustrative de l'article Hâroun ar-Rachîd. Titre. Calife de Bagdad
... al-Hâdî en 786, il devint calife. Il meurt à Tûs dans le
Khorasan en 809 et y est enterré.
Haroun
al-Rachid (765 - 809) - Le calife des Mille et une ...
www.herodote.net/Haroun_al_Rachid_765_809_-synthese-162.php
15
avr. 2013 - 14 septembre 786 : Haroun al-Rachid, calife des Mille et
une Nuits ... permettent d'imposer pendant quelques années un tribut
aux Byzantins.
Histoire
de la divination en terre d'Islam - Science-et-Magie
www.science-et-magie.com/archives02num/sm49/4904voyamus.html
L'histoire
de l'astrologie arabe s'étend des années 750 à 1550 environ et a
... à la cour du Calife Haroun al-Rachid par son maître, Ishak
al-Mawsili (767-850).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire