EN REMONTANT LE TEMPS... 788

22 MARS 2015...

Cette page concerne l'année 788 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN CONTE FORT CONNU.

L’IMPÉRATRICE IRÈNE ET UNE SUIVANTE

Cendrillon est un conte populaire. Il en existe plusieurs versions de par le, dont certaines peuvent être très différentes de celle connue en Occident. Une histoire présente partout dans le monde. Comme pour beaucoup d'histoires appartenant avant tout au patrimoine oral, celle-ci est présente dans presque toutes les époques et civilisations. Il n'existe pas forcément de lien direct et identifiable entre toutes ces versions. On parle alors de « trame récurrente » vraisemblablement liée au genre humain, aux questionnements qui l'interpellent depuis toujours.

Voici la trame en question, mais qui peut cependant connaître des variations selon les régions où elle est appliquée (un conte populaire vivant avant tout de pratique orale), mais restant, dans presque tous les cas conforme à ce modèle :

Le conte de Cendrillon est un récit d'origine orale, source d'inspiration pour toutes les disciplines artistiques. Il s'est ainsi propagé à travers les siècles et les continents. On dénombre aujourd'hui plus de cinq cents versions différentes. Ainsi, depuis la légende de Rhodope, en passant par sa mise par écrit en Chine au IXe siècle, le conte vietnamien de Bo Than où l'héroïne prie Bouddha, La Chatte cendreuse de l'Italien Giambattista Basile en 1634, l'opéra comique Cendrillon de Jules Massenet en 1899, ou plus récemment un ballet de Rudolf Noureev, la comédie musicale Cindy de Luc Plamondon, la Cendrillon des temps modernes en 2002.

Cendrillon symbolise dans la mythologie populaire l'ascension sociale fulgurante, généralement par mariage (d'amour), de la jeune fille belle et méritante, mais très pauvre, et qui le serait restée sans un « coup de baguette magique », qui peut prendre diverses formes. Cendrillon, Cinderella, Cenerentola, Aschenputtel, ont fait rêver des générations de jeunes Européennes, la « littérature du cœur » ne s'y est pas trompée, qui compte encore de nos jours un bon nombre de romans dont l'héroïne est une Cendrillon moderne (coll. Harlequin, etc...).

On pourrait croire que l'histoire de cette jeune Marie d'Amnia ressemble au conte de fée Cendrillon...

Elle vit de façon très pauvre avec 2 sœurs dans un village d'Arménie lorsque l'impératrice Irène l'Athénienne se met en tête de marier son fils Constantin qui doit devenir Basileus...

Elle imagine, de faire rechercher la fiancée idéale en envoyant des messagers partout dans les thèmes (province), avec des consignes bien précises : Âge, mensurations et même pointure de chaussures...

Arrivés en Arménie les messagers épuisés ce trouve face à une belle demeure et demande asile pour la nuit. Le propriétaire, homme de haut rang mais ruiné par sa générosité envers les miséreux, les accueille et pourvoit à leur repas et leur logement grâce à un miracle (Philarète le Miséricordieux). Conquis par la gentillesse de l'accueil, la beauté de Marie et les exigences de l'impératrice, réunies. Ils convainquent la jeune fille et ses parents de la laisser partir vers Constantinople avec les autres demoiselles retenues...

Évidemment de toutes les concurrentes, c'est Marie d'Amnia qui est l'élue... Outre les conditions requises l'impératrice pense pouvoir modeler à sa guise le jeune couple et continuer à régner comme par le passé.

Pour le moment, rien ne donne à penser que la vie de la jeune mariée ressemble à celle de cendrillon, elle est la future Impératrice de l'empire Byzantin, elle vit un conte de fée... Hélas sa belle mère et son jeune époux se déchirent, pour le trône... Constantin IV semble ne l'avoir épouser que pour secouer le joug d'Irène l'Athénienne et la trompe très vite avec une suivante de sa mère...

Elle va être répudiée, humiliée, et reléguée dans un couvent jusqu'à la fin de ses jours. Mais sa fille deviendra l'impératrice Euphrosyne...

Marie d'Amnia dite parfois l'Arménienne (vers 770-après 823) est une impératrice de Byzance. C'est la première épouse de l'empereur Constantin VI, dernier représentant de la dynastie Isaurienne.

Fille d'un grand propriétaire de la région du Pont, elle épouse l'empereur en 788 à la suite d'un concours de beauté. Faussement accusée de complot par son époux, elle est répudiée tondue et devient moniale en 795.

L'higoumène Platon du monastère de Sakkoudion proteste contre le patriarche Tarasios qui a permis cette tonsure afin d'assurer le remariage de Constantin VI avec sa maîtresse Théodote. Cet abus de pouvoir achève de lui aliéner le parti monastique, qui craint les volontés de l'empereur de retour à l'iconoclasme.

Marie d'Amnia est la mère de l'impératrice Euphrosyne et d'une autre fille nommée Irène.

Constantin VI dit l'Aveugle, empereur byzantin de 780 à 797, né en 771, mort en 800, fils de Léon IV et d'Irène. Coempereur dès 776, couronné après la mort de son père en 780, il règne sous la tutelle de sa mère. Sous son influence, il décide de renforcer les liens avec Rome et réunit un concile dans l'église des Saints-Apôtres, à Constantinople, mais le concile échoue.

L'année suivante, en septembre 787, Constantin réunit un nouveau concile œcuménique à Nicée, qui met fin officiellement à l'iconoclasme en rétablissant le culte des images.

Il épouse en 788 Marie d'Arménie, qui lui donne deux enfants. Réunissant autour de lui les opposants d'Irène (sa mère), il faillit être victime, de sa part, d'un coup d'État en 790 : Les régions d'Asie Mineure refusent cependant de reconnaître sa mère comme impératrice et Constantin est acclamé comme le seul souverain de Byzance. Irène est confinée dans un palais tandis que son principal ministre, Staurakios, est tonsuré et banni...

Il est vaincu par les Bulgares en 792, puis par les Arabes en 797, confiant le pouvoir à sa mère et faisant mutiler ses oncles, il s'aliène toute l'aristocratie Byzantine.

Devenu impopulaire dans l'armée, dont le soulèvement lui avait permis en 790 de se débarrasser de la régence, il divorce de Marie l'Arménienne (qui est exilée dans un couvent) pour se remarier avec Théodote, ce second mariage lui donnera un fils, Léon, mort au berceau en 797 .

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Le 18 août 797 au matin, des conjurés s'introduisent dans le palais impérial et lui crèvent les yeux. Il est déporté hors de Constantinople, enfermé dans un monastère où il meurt, probablement avant 812...

Tout les contes de fées ne se terminent pas toujours par « Ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants » !...

Marie d'Amnia — Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Marie_d'Amnia

Marie d'Amnia dite parfois l'Arménienne (vers 770-après 823) est une impératrice ... du Pont, elle épouse l'empereur en 788 à la suite d'un concours de beauté.

Cendrillon est un conte populaire - franco-thai

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