30
MARS 2015...
Cette
page concerne l'année 780 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CHARLEMAGNE
A LA NAISSANCE D'ANDORRE.
Le
nom Andorra, attesté dès 839, désigne alors uniquement la paroisse
nommée aujourd'hui Andorre-la-Vieille (Andorra la Vella). Ce
toponyme vient du basque Ameturra, signifiant « 10 sources »,
composé des mots hamar (« dix ») et iturri
(« sources »), en référence aux 10 affluents que la
rivière Valira reçoit sur le territoire de la paroisse
d’Andorre-la-Vieille.
D'autres
théories suggèrent comme origine andurrial (« terre couverte
d'arbustes » en Basque-Navarrais), ou bien un antique Anorra
(basé sur le basque ur, « eau »), ou même l'arabe
al-Darra (« la forêt »)...
On peut voir aussi une relation entre le nom Andorra et celui des tribus d'Andosins (grec : Andosinoï) qu'Hannibal, selon le Grec Polybe au deuxième siècle avant J-C, aurait soumis dans ces vallées, après avoir franchi l'Èbre.
À
noter qu'il existe une ville nommée Andorra dans la province de
Teruel (Aragon, Espagne).
Selon
une légende du XIe siècle, Charlemagne a accordé une charte
aux Andorrans pour les récompenser de leurs combats contre les
Maures.
« Le
grand Charlemagne, mon père, des Arabes me délivra. » C'est
par ces mots que débute l'hymne Andorran.
Le
contrôle du territoire passe aux comtes d'Urgell puis à l’évêque
du Diocèse d'Urgell, en partage avec la famille de Caboet, puis
l’héritage passe aux vicomtes de Castellbon, puis aux comtes de
Foix. Les deux co-seigneurs (laïc et ecclésiastique) s’affrontent
souvent à propos de leurs droits sur les vallées d’Andorre...
En
1278, le conflit est résolu par la signature d'un traité instaurant
la souveraineté partagée (paréage) de l’Andorre entre le comte
de Foix et l’évêque d'Urgell, en Catalogne. Ceci donne à la
petite principauté son territoire et sa forme politique.
Les
années passant, le titre est transmis aux rois de Navarre puis au
roi de France Henri IV. Un édit établit le chef de l'État Français
et l’évêque d’Urgell comme co-princes de l’Andorre en 1607...
- Canillo, la plus étendue, limitrophe du département Français de l'Ariège.
- Encamp, limitrophe des départements Français Ariège et Pyrénées-Orientales, ainsi que de la province Espagnole de Lleida.
- Ordino, paroisse la plus au nord, limitrophe du département Français de l'Ariège par les villages d'Auzat, Lercoul, Siguer et Gestiès.
- La Massana, limitrophe du département Français de l'Ariège (Auzat) et de la province Espagnole de Lleida.
- Andorre-la-Vieille, paroisse la plus peuplée et dont la principale ville (Andorra La Vella) est la capitale, limitrophe de la province Espagnole de Lleida, Espagnole de Lleida.
- Escaldes-Engordany, la plus récente (création en 1978, de la division de la Parròquia d'Andorra La Vella), limitrophe de la province Espagnole de Lleida.
En
raison de sa localisation dans le massif des Pyrénées Orientales,
l'Andorre est constituée principalement de montagnes élevées d'une
hauteur moyenne de 1 997 m dont le point culminant est la
Coma Pedrosa à 2 942 m. Le territoire est divisé en 3
vallées étroites en forme de Y qui se regroupent en une seule
suivant le courant principal, la rivière Valira, coulant vers la
Catalogne (au point le plus bas de l'Andorre qui est à 870 m).
Le pays des vallées d'Andorre entre la France et l'Espagne, sur le
versant sud des Pyrénées, est constitué par deux vallées
principales : celle du Valira d'Orient et celle du Valira del
Norté. En territoire Espagnol.
Une
ceinture de hauts sommets, dont l'altitude oscille entre 2 500
et 3 000 mètres, isole l'Andorre de la France. Le col utilisé
par la route, le port d'Envalira, est à 2 408 mètres
d'altitude et marque la ligne de partage des eaux entre l'océan
Atlantique et la Méditerranée. Les communications avec l'Espagne,
par la vallée du Sègre, en Cerdagne Espagnole, sont beaucoup plus
faciles et restent assurées en toutes saisons. La superficie de
l'Andorre est de 468 km².
La
route qui mène de la France à Andorre-la-Vieille passe par le port
d'Envalira qui est le plus haut col routier des Pyrénées. Ce col
est doublé d'un tunnel, ouvert à la circulation depuis le 29
septembre 2002... L'Andorre abrite cinq stations de ski.
62
sommets de plus de 2 000 mètres sont sur son territoire. L'Andorre
compte un peu plus d'une trentaine de lacs.
La
principauté, dont la création remonte à 780 sous le règne de
Charlemagne, est régie par un système unique, le paréage. Ce
contrat de droit féodal concède le trône Andorran à deux
co-princes. Longtemps ignorée mais très attrayante, l'Andorre est
sortie de son isolement au XXe siècle, durant lequel elle a profité
de son cadre naturel exceptionnel et a utilisé un système fiscal
avantageux pour devenir une grande destination touristique,
accueillant près de 10 millions de visiteurs chaque année.
Devise
nationale : « Virtus Unita Fortior » (latin : « La vertu unie est
plus forte »)
Hymne national : El Gran Carlemany
Le Grand Charlemagne, mon père,
Hymne national : El Gran Carlemany
Le Grand Charlemagne, mon père,
Nous
délivra des arabes,
Et
du ciel me donna la vie,
Je
suis née Princesse héritière
Neutre
entre deux nations,
Je
reste la seule fille
De
l'empire de Charlemagne.
Croyante
et libre onze siècles
Croyante
et libre je veux demeurer
Que
les Fueros* soient mes tuteurs
Et
mes Princes mes défenseurs !
*Autrefois,
charte concédée par les Espagnols, qui garantissait les libertés
locales.
L'adoptianisme Espagnol de VIIIe siècle :
Les
controverses christologiques qui ont fait le tourment de l'Orient
chrétien n'ont guère ému l'Occident.
Que
cette terminologie donne en Orient naissance à de cruels
malentendus, l'Occident s'en, soucie peu, ayant par ailleurs de bien
autres préoccupations et d'intérêt plus immédiat.
Docilement
il répète les formules de Ghalcédoine et s'émeut seulement au
deuxième tiers du VIIe siècle, quand il les croit en danger. Mais
ces formules, il ne les approfondit guère, les loisirs lui faisant
défaut pour la spéculation théologique et sans doute les moyens
aussi.
Il
faut arriver aux dernières années du VIIIe siècle, pour entendre
soudain, en ce domaine demeuré si pacifique, une grande agitation.
Des problèmes dont on pourrait croire qu'ils n'ont jamais hanté les
consciences occidentales sont brusquement posés. Chose étrange,
voici que des solutions sont données qui rappellent à s'y méprendre
celles qui heurtent ailleurs...
C'est
ce qui fait, l'intérêt de l'histoire de cet « adoptianisme »
Espagnol, où l'on n'a voulu voir que pure logomachie.
Beaucoup
plus délicat est de retrouver, au milieu d'un fatras d'écrits dont
la clarté et l'ordre ne sont pas les qualités maîtresses. Cette
pensée leur demeure obscure à eux-mêmes, elle s'explicite
péniblement, qu'il s'agisse des Espagnols, des Francs ou des
Italiens, leurs alliés, en des traités où l'on pense démêler
toutes les questions à coups de références patristiques. Il faut
un peu de courage, avouons-le, pour arriver à un résultat
acceptable.
C'est
sous le bénéfice de cette remarque que nous allons essayer de
décrire cette lutte un peu confuse, dont l'étude, réserve quelques
surprises à un historien de théologie. La controverse éclate, vers
l'année 780, depuis 3/4 de siècle, l'ensemble de la péninsule
Ibérique se trouve sous la domination des Arabes. C'est d'abord la
dynastie Ommeyyade qui, de la lointaine Damas, a administré, tant
bien que mal, les affaires d'Espagne. Quand cette dynastie est
supplantée en Orient par les Abassides (750) , elle a trouvé à
Cordoue un refuge, c'est elle qui continue à gouverner l'Espagne
musulmane, non sans se heurter d'ailleurs aux velléités
d'indépendance de certains émirs.
Outre
ces difficultés, endémiques dans l'immense empire arabe, le califat
de Cordoue rencontre au nord d'assez sérieuses résistances de la
part de régions qui n'ont jamais été soumises au croissant. La
principauté des Asturies, avec Pampelune à l'est, Oviedo à
l'ouest, s'est maintenue indépendante, progressivement elle
s'agrandit de la Galice, en sorte qu'au VIIe siècle l'angle
nord-ouest de la péninsule, constitue déjà un territoire assez
important. Par ailleurs, au sud même des Pyrénées, des campagnes
répétées, pas toujours heureuses d’ailleurs, de Charlemagne et
de ses lieutenants préparent la constitution d'une marche d'Espagne
qui mettra longtemps à atteindre l'Èbre inférieur.
Dans
le reste de la péninsule, les chrétiens mélangés aux conquérants,
ont la situation que subissent généralement les « infidèles »
dans l'ensemble de l'empire musulman, à cette différence près
qu'ils constituent la majorité de la population, ce qui n'est plus
le cas en Orient, ni surtout en Afrique.
Il
ne semble pas que les vainqueurs fassent beaucoup d'effort pour les
convertir à l'Islam... Ce serait tarir les ressources du trésor,
car les non croyants, citoyens de seconde catégorie, sont assujettis
au paiement de lourdes contributions...
Au
point de vue ecclésiastique, les évêques Espagnols se groupent,
comme à l'époque Wisigothique, autour de l'archevêque primat de
Tolède, qui, depuis le début du VIIe siècle, est le chef à peu
près autonome de l'Église d'Espagne.
Fort
rares dès avant la conquête arabe, les interventions pontificales
dans la péninsule ont pratiquement cessé depuis l'achèvement de
celle-ci.
Le
vieil Élipand, archevêque de Tolède depuis 780, n'est pas homme à
abandonner ces traditions. On s'explique qu'il ait vu d'assez mauvais
œil les entreprises en Espagne du Siège apostolique.
Wilcihaire
de Sens qui, investi au moins depuis 768 du titre d 'archevêque des
Gaules, semble avoir été chargé par le Saint-Siège de promouvoir
en Espagne une reforme... D 'accord avec le pape Hadrien, Wilcihaire
a donné à Égila la consécration épiscopale, faisant de lui une
sorte de délégué apostolique en Espagne sans siège déterminé.
Le nouvel évêque devrait travailler spécialement à l'extirpation
de certains abus en matière alimentaire et des abus engendrés par
la promiscuité des chrétiens avec les Sarrasins... luttant contre
les mariages mixtes, plaie d'un pays où deux religions se coudoient,
s'efforçant d'introduire l'usage Romain du jeûne du samedi, (bref
le délégué du Siège apostolique doit mettre fin au particularisme
où son long isolement a conduit l'Espagne.
C'est
en Bétique, dans la région de Grenade, qu'Égila a tout
spécialement exercé son ministère, auquel il a associé un
personnage bizarre, nommé Migétius, que plusieurs documents,
émanant il est vrai de milieux hostiles, nous représentent comme un
illuminé, pour ne pas dire un demi-fou.
Partisan
fanatique de l'Église Romaine, celui-ci, déclame furieusement
contre la corruption des mœurs qui s'est introduite en Espagne, et
insiste avec lourdeur sur les réformes, d'inégale importance,
demandées par le Siège apostolique.
Tout
ceci ne peut qu'irriter vivement l’épiscopat Espagnol et son
primat. Migétius, par bonheur, ne tarde pas à donner prise à la
critique... Son zèle réformateur est plus vif que ne sont profondes
ses connaissances théologiques. On relève dans ses propos des
énormités... C'est assez pour faire le procès de toute son
attitude. Comme son action se fait particulièrement sentir dans la
Bétique, le primat, rassemblant un concile à Séville, condamne
Migétius, tant à cause de ses erreurs sur le comput Pascal, qu'à
raison des hérésies beaucoup plus graves dont il est accusé. Le
primat se charge de lui transmettre la sentence, Migétius se permet
de répliquer, l'archevêque, lui fait tenir un réquisitoire en
bonne forme le renseignant sur les griefs qui lui sont faits.
L
'opposition commence dans cette principauté des Asturies qui, très
fière de n'avoir pas été submergée par l'Islam, aimerait
s'émanciper de la juridiction ecclésiastique de Tolède. Elle vient
de deux personnages qui paraissent avoir été moines du couvent de
San-Torribio dans le district de Liébana... Le prêtre Béatus, est
un savant homme qui a écrit naguère un gros ouvrage sur
l'Apocalypse, l'autre, Éthérius, ne va pas tarder à devenir évêque
d'Osma. Tout en se désolidarisant des erreurs de Migétius, et même
des agissements d'Égila, les deux amis s'en prennent aux expressions
du primat de Tolède... Il presse ce dernier de mettre à la raison
les deux opposants, dont l'attitude frondeuse contraste si vivement
avec l'accueil que les décisions du primat et de son synode ont
rencontré dans toute l'Espagne.
Pierre
et Paul, les deux princes des apôtres, en jugeaient bien autrement,
dit
il,
eux qui parlaient de Jésus comme du « propre fils » de Dieu.
Autrement aussi les docteurs les plus authentiques des Églises
Grecque et Latine, qui énumèrent parmi les bienfaits conférés aux
chrétiens l'adoption divine laquelle leur est accordée par Jésus
Christ, fils unique de Dieu. Celui-ci, dit Augustin, Dieu l'aime
comme son fils unique, non comme un fils adoptif, comme un père aime
son enfant, non comme un maître aime son serviteur.
L
'archevêque de Tolède eût été bien inspiré en arrêtant ici les
débats. Pour correctes que soient ses intentions, pour exacte que se
découvre l'assimilation qu'il fai de l'humanité du Christ à la
nôtre, son expression de « fils adoptif » est pour le moins
fâcheuse. Irrité peut-être par le pamphlet inintelligent de ses
adversaires de la première heure, il veut montrer son bon droit, se
chercher des alliés... Il en trouve, et précisément dans cette
partie de l'Espagne et avec Étherius conseiller et prélat de Lyon,
ceux-ci, s'ils avaient eu connaissance du document pontifical, ils
n'auraient pas manqué d'utiliser l'argumentation patristique qui est
assez développée dans la lettre d'Hadrien.
Les
Francs viennent de prendre pied au delà des Pyrénées, le pape va
mettre contre eux le plus redoutable des adversaires. La querelle,
confinée jusqu'ici dans la péninsule, va déborder dans l'empire de
Charlemagne elle y prendra un développement inattendu.
Depuis
la première expédition en Espagne de 778, Urgel, au sud du Val
d'Andorre, a été visitée par les Francs, mais ce n'est qu'entre
785 et 790 que l'occupation y est effective. Sans doute la Marche
d'Espagne n'est organisée qu'un peu plus tard, mais, dès ce moment,
Urgel relève du royaume d'Aquitaine créé pour le jeune Louis le
Débonnaire en 781. Le siège épiscopal de cette antique cité est
occupé par un certain Félix, recommandable par sa piété et sa
science.
En
789, Alcuin lui écrit pour se recommander à ses prières ? et parle
du bon renom dont jouit ce prélat... Rien d'étonnant que
l'archevêque de Tolède lui demande son avis dans la querelle qui
le met aux prises avec le pape Hadrien.
OS DE CIVIS |
Donnons
acte aux Espagnols de leurs bonnes intentions. Envisageant le Sauveur
moins dans sa glorification présente que dans les abaissements de
son service parmi nous, ils ont insisté avec beaucoup de raison sur
cette grande idée qui fait le fond de la doctrine paulinienne, que
Jésus se présente d'abord comme le le chef de la grande famille
humaine, « semblable à nous en toutes choses, hormis le péché ».
Les Francs ont eu grand tort de les chicaner sur ce point. Seul,
pensons-nous, l'esprit de contention explique leur attitude, la
position des Espagnols est ici on ne peut plus correcte.
En
exprimant que, d'une certaine manière, le Christ est, par rapport à
Dieu, du même côté que nous de la barrière qui sépare le créé
et l'incréé, ils font droit aux textes évangéliques qui parlent
de la prière du Christ comme d'une vraie prière, tout autant qu'à
ceux qui le montrent hésitant devant la mort.
Personne
n'ignore l'attitude que Charleagne a prise tout d'abord dans
l'affaire Espagnole, on est certain qu'il la maintiendra.
Le
mieux est donc de l'engager à donner son avis : « Ayant entendu
parler de l'hérésie des Espagnols, dit la Chronique de Moissac, le
prince envoie des missi à Hadrien pour le consulter sur cette
affaire ». Toute laconique qu'elle soit, cette donnée suppose des
négociations qui se déroulent à Rome. Nous savons que c'est à la
suite de cette consultation qu'est rédigée la seconde lettre
adressée par le pape aux évêques Espagnols, mais qui, passant au
préalable par la cour Franque, est publiée d'abord au concile de
Francfort... Ce que le croyant contemple, c'est le Christ exalté par
la résurrection et l'ascension au-dessus de toutes les grandeurs
créées, le Christ à qui tout est soumis, au nom de qui tout genou
fléchit. Comme il dépasse toute l'humanité, de même son œuvre et
sa puissance dépassent toute œuvre, toute puissance.
Aussi
bien il correspond trop exactement à l'état d'esprit de l'assemblée
pour qu'aucune discussion soit à craindre. En fait, si l'on excepte
l'Espagne mozarabe, c'est bien la représentation de toute la
chrétienté de langue latine qui se trouve, de par la volonté de
Charlemagne, rassemblée sur les bords du Main. Aux côtés du roi,
siègent les deux représentants du pape, Théophylacte et Etienne,
puis le patriarche d'Aquilée, Paulin, Pierre archevêque de Milan,
et de fort nombreux évêques et abbés accourus en toute hâte, sur
l'ordre du roi, d'Italie, de Gaule, de Gothie (Roussillon et Bas-
Languedoc) , d'Aquitaine, de Galice... La Grande-Bretagne même. a
envoyé des délégués. Alcuin se trouve parmi eux, mais à peine
considéré comme un étranger, à la cour Franque n'était-il pas
chez lui ?
SAINT ESTEVE ANDORRA VELLA |
Que
le souverain fasse donc examiner soigneusement cet ouvrage par des
hommes compétents, car Alcuin lui-même ne peut suffire à tout, que
l'on se hâte, il faut en finir avec cette hérésie. Une lettre
ultérieure, en date du 22 juillet précisant quelles sont les
compétences à qui s'adresser : Paulin d'Aqui- lée, Richibold de
Trêves, Théodulphe d'Orléans, lui-même va se mettre au travail
avec ses élèves de Tours, car il entend se livrer à une enquête
patristique plus approfondie encore que précédemment, ce n'est pas
de trop de toutes les bonnes volontés pour la mener à bien...
Alcuin, on le voit, entend prendre son temps, d'ailleurs il travaille
lentement. Paulin d'Aquilée demande sans doute lui aussi des délais.
La
cour Franque, désireuse de frapper un coup rapide, pense que le plus
sûr est d'obtenir du Siège apostolique lui-même une nouvelle et
plus solennelle condamnation de l'erreur Espagnole. Depuis les
derniers jours de décembre 795, Léon III a remplacé Hadrien, c'est
lui qui, en octobre 798, réunit à Saint-Pierre un concile
(comprenant une soixantaine d'évêques et dont il subsiste quelques
fragments).
Le
pape y dénonce les (hérésies et les blasphèmes de Félix, pires,
assure-t-il, que tout ce qu'il a proféré jusqu'alors) il ne se fait
pas faute de rappeler les condamnations portées contre celui-ci à
Ratisbonne. Il est temps d 'en finir et, dans la troisième et
dernière séance, le pape prononce contre l'évêque d'Urgell un
solennel anathème, au cas où il ne voudrait pas renoncer à son
opinion hérétique et persisterait à dire que le Christ en tant
qu'homme est fils « adoptif » de Dieu.
Alcuin
extrêmement morfondu de la manière dont, au- delà des Pyrénées,
ses avances ont été reçues. Ce voit dans l'impossibilité de
rester sur cet échec.
La
commission qui, à la fin de 799, est allée chercher Félix à
Urgell doit y retourner, après la réunion d'Aix, pour pacifier le
pays. Contrairement à ses habitudes, Alcuin rédige pour la confier
aux commissaires, une volumineuse réfutation de la lettre d 'Élipand
que ceux-ci trouvent sans doute le moyen de faire tenir au primat.
C'est l'ouvrage qui figure dans ses œuvres sous le titre « Adversus
Elipandum libri quatuor «, les 2 premiers livres constituant une
réplique aux diverses allegations d 'Élipand, tandis que les 2
autres fournissent un exposé positif du mystère de l'incarnation,
de la doctrine des 2 natures et de l'unique personne...
Rédigé
dans la même atmosphère où ont pris naissance les ouvrages
précédents du maître, celui-ci ne nous apprend rien de nouveau :
mêmes textes cités, mêmes idées exposées. Il est difficile
d'ailleurs de sortir de ce cercle un peu étroit, et c'est dans des
livres de ce genre que se révèlent tout spécialement les
caractères de la théologie de cette époque avec ses avantages et
ses inconvénients.
Andorre
— Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Andorre
Principauté
d'Andorre ... La principauté, dont la création remonte à 780 sous
le règne de .... Dans les années 1950, le pays a commencé à
attirer les visiteurs.
Persée
: L'adoptianisme espagnol du VIIIe siècle
www.persee.fr/web/revues/.../rscir_0035-2217_1936_num_16_3_1696
de
E Amann - 1936 - Cité 9 fois - Autres articles
Il
faut arriver aux dernières années idu VIIIe siècle, pour entendre
soudain, en ce ... la théologie. lies circonstances où la
controverse éclate, vers l'année 780, valent ... La principauté
des Asturies, avec Pamrpelune à l'est, Oviedo à l'ouest, .....
comme l'on dit aujourd'hui, — au sud du Val d 'Andorre, avait été
visitée par les ...
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