I9
MARS 2015...
Cette
page concerne l'année 791 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CHARLEMAGNE RUINE LES AVARS.
CHARLEMAGNE EN CAMPAGNE |
Les
Avars ont été longtemps une nation : Pâtres et nomades, leurs
brigandages et leurs incursions les rendent incommodes à tous leurs
voisins, ils forment toujours un État redoutable , soit par la
valeur féroce des habitants, soit par la situation du pays,
également bien protégé par la nature et par l'art des forteresses.
Après avoir conféré avec leurs députés, Charles renvoie une
ambassade à ce peuple. Mais les deux parties n'ayant pu s'entendre,
le roi qui peut-être ne cherche qu'une occasion de reprendre les
armes, résout de faire valoir ses droits par la force... S’étant
débarrassé de Tassilon et d’Arigis, Charlemagne se tourne alors
contre les Avars, qui se sont montrés favorables à une alliance
avec les rebelles.
Les
Avars, repoussés par les Mérovingiens, les Byzantins et les
Bulgares, se sont peu à peu repliés sur le territoire de l’actuelle
Hongrie, où ils mènent une existence plus pacifique qu’autrefois.
Ces derniers, païens et nomades, n’habitent pas des villes mais de
vastes camps fortifiés, nommés rings, à cause de leur forme
circulaires.
C'est
là, disent nos annales, l'origine de la guerre qui s'élève ensuite
entre les Francs et les Huns. Peut-être même Charles n'a-t-il
convoqué cette assemblée de Worms, que pour y donner audience à
l'ambassade Avar au milieu de ses sujets, les faire juges de sa
querelle et des nouveaux motifs qu'il a de lever les enseignes...
Maître des nations germaniques, et après avoir humilié les tribus
Esclavonnes entre l'Elbe et l'Oder , Charles ne doit pas tarder à
attaquer les Huns à l'orient.
Cependant
ce prince, ennemi de la mollesse , et pour qui la paix est encore un
exercice, remonte le Mein, va visiter le château de Sale qu'il a
fait construire en Germanie, près de la source de la petite rivière
de même nom, qui se réunit au Mein sur la rive droite de ce fleuve.
De
Germanie, Charles, après avoir visité son nouveau palais, revient à
Worms en descendant le cours du Mein, et va tout disposer pour une
entreprise qui semble lui ouvrir une nouvelle carrière de périls et
de gloire, presque égale à celle qui vient de se fermer en Saxe, et
qui bientôt ne lui laissera plus d'ennemis sur sa frontière...
Charles fait de grands préparatifs pour la campagne qu'il a projetée
contre les Avars. Il passe à Worms l'hiver et le printemps de l'an
791, afin d'amasser vivres et convois, prévoyant les difficultés
d'une guerre nouvelle , dans laquelle il ne peut s'engager sans de
grandes précautions.
Maître
de la Lombardie et de la Bavière, il est nécessairement devenu
l'ennemi des Huns, anciens rivaux de ses nouveaux sujets. En occupant
le domaine des princes Bavarois et Lombards, il succède aux intérêts
et aux démêlés de ces princes. Mais il paraît aussi que Charles ,
après avoir arraché la soumission des Saxons, décide de ne point
laisser dans l'empire qu'il a fondé ou accru, aucun germe de trouble
ou de guerre intestine et extérieure, il conçoit le dessein de
réduire les nations Hunniques et Esclavonnes, comme les tribus
Germaniques...
Charles
s' y emploie pendant 8 ans. Dans cette guerre comme dans celle des
Saxons, on verse des flots de sang, un vaste territoire est ravagé :
La
Pannonie reste désolée, les plaines où les Khans ont établi leurs
palais et le siège de leur puissance, deviennent désertes. Cette
nouvelle monarchie des Huns, formée après celle d’Attila, par le
vieux Bajan et ses successeurs fait trembler les deux Empires sur
toute la rive du Danube... Disputant la possession de la Thuringe et
de la Germanie aux rois Mérovingiens, détruisant les royaumes des
Hérules et des Gépides, occupant les quartiers des Lombards dans la
Pannonie, déterminant l'invasion de ce peuple en Italie de même que
les premiers Huns ont précipité les Goths sur la Thrace :
Cette
monarchie puissante est enfin détruite à son tour, les immenses
richesses que les Huns ont amoncelées par le pillage de tant de
terres et transportées dans leurs foyers, demeurent la proie des
Francs à qui Charles les distribue, elles enrichissent à leur tour
nos provinces. Ainsi les Francs, déjà maîtres de tant de contrées
habitées par des peuples nouveaux dont ils ont ruiné les empires,
achèvent sous Charlemagne de recueillir l'héritage de tous les
autres Barbares.
Il
réunit non seulement des troupes Franques, mais ses sujets de
Germanie et d'Italie qui avoisinent l'empire des Avars, et qui ont
été plus exposés aux courses de ces Barbares... Au printemps de
l'an 791, 3 armées marchent à-la-fois sur la Pannonie.
Il
confie le commandement de celle qui suit la rive nord du fleuve au
comte Théodoric, assisté de son chambrier Megenfried. Il prend
lui-même le commandement de l'armée qui s'avance par la rive sud.
Une troisième force, menée par son fils Pépin, le roi d’Italie,
doit attaquer à revers depuis la frontière du Frioul.
Le
Danube doit servir de voie de communication, et une flotte de
chalands est prévue pour assurer le ravitaillement.
Le
comte Théodéric et Mainfroi chambellan du roi, descendent du nord
avec les Thuringiens, les Saxons , les Frisons et les Ripuaires,
c'est-à-dire, les Francs du duché de Transrhénane. Ils doivent
entrer dans le pays des Avars en longeant la côte septentrionale du
Danube. Charles lui-même, avec une armée composée de Francs et
d'Alamans, se dirige par la rive méridionale du même fleuve.
Entre
ces deux corps, les Bavarois, à qui l'escorte des convois est
confiée , descendent le Danube sur des bâtiments avec les munitions
de l'armée.
Charles,
de Worms , arrive à Ratisbonne où il tient un conseil général
avec les Grands et les chefs de toutes ces troupes Franques et
Germaniques. C'est là qu'il passe ces différents corps en revue. Il
expose à l'assemblée les nombreuses injures que les Avars païens
ont faites aux peuples chrétiens. << Le moment est venu d'en
tirer vengeance... Trop longtemps les Avars se sont enrichis aux
dépens de tous, Romains et Barbares.
Seuls,
dans ce mouvement général de nations qui sont précipitées les
unes contre les autres et sur l'empire Romain, ils sont déclarés
« ennemis de tous les peuples ».
Ainsi
les Huns ont autrefois ruiné les établissements de leurs voisins,
enlevé et déshonoré les femmes, pris possession des foyers.
Ils
ont réduit les époux et les enfants à la servitude, les ont voués
à la mort à la tête de leurs rangs pour épuiser les premiers
traits de l'ennemi.
Il
est temps enfin pour les nations Germaniques de reprendre ces trésors
qu'ils ont grossis par tant de brigandages, de rapporter dans les
foyers domestiques de nobles dépouilles ravies sur leurs pères et
sur eux-mêmes , qui deviendront d’éternels monuments d'une
vengeance légitime, en même temps qu'elles enrichiront à jamais
leurs maisons et charmeront la vue de leurs familles.
Ils
satisferont ainsi leurs ancêtres, accroîtront leur propre gloire,
et feront expier aux Huns ce long mépris de l'humanité, cette
violation manifeste de
tous les droits des autres nations.
tous les droits des autres nations.
CHARLEMAGNE ENTOURE DE SES EVÊQUES |
La
harangue de Charles est accueillie avec transport, et la guerre
résolue par acclamation.
Pépin, roi d'Italie, a ordre de diriger les Lombards par les Alpes Italiennes et l'Illyrie.
Pépin, roi d'Italie, a ordre de diriger les Lombards par les Alpes Italiennes et l'Illyrie.
Le
duc d'lstrie et les comtes que Charles a préposés à la frontière
du Frioul, les commandent. C'est le plus grand appareil que Charles a
mis sur pied.
Cette
expédition semble devoir en une seule campagne écraser toutes les
forces des Avars... L'armée principale se met en marche, traverse la
Bavière et arrive sur l'Ens, rivière qui sépare les terres des
Bavarois de celles des Huns. Elle y campe !
Là,
Charles veut par des prières et des cérémonies sacrées appeler la
faveur céleste sur ses armes. Il ordonne des supplications
solennelles durant 3 jours. Après avoir rempli ces pieuses
cérémonies, on écrasera la nation Avar. L'armée Franque commence
par chasser les garnisons, les Avares eux-mêmes, saisis d'effroi les
abandonnent sans combatte. Charles à la tête du détachement qu'il
commande, s'avance jusqu'aux bords du Raab, il le traverse et vient,
en suivant les rives de ce fleuve, jusqu'à son confluent avec le
Danube. Il s'arrête quelques jours pour faire prendre du repos à
son armée.
Dans
toute cette expédition qui s'éloigne peu des frontières des
Avares, le roi n'éprouve point, de résistance. Il y passe 52 jours,
occupé à dévaster le pays, entraînant avec lui une multitude de
captifs de tout âge et de tout sexe. Épouvantés d'une invasion et
d'une force militaire qui occupe les deux rives du Danube, de
l'apparition d'une flotte qui lie ces deux corps d'armée, les
habitants se retranchent dans les forteresses, dans les montagnes et
les forêt, ils se jettent derrière les fleuves, partout où l'art
ou la nature leur offre un abri...
Après
avoir ruiné la frontière, Charles songe à rentrer dans ses États
en reprenant le chemin de la Bavière, comme il a fait à son premier
passage. L'autre armée qui occupe la rive septentrionale du Danube
sous la conduite de Théodéric et de Mainfroi, a fait les mêmes
ravages. Elle enlève un fort situé sur le Kamp, rivière qui se
jette dans le Danube sur la rive septentrionale, et qui forme de ce
côté la frontière des Bavarois et des Avars, de même que l'Ens
sur la rive méridionale... Le signal du départ ayant été donné
par le roi, les deux capitaines ont ordre de faire leur retraite avec
les Saxons, les Frisons et les Thuringiens en traversant la Bohême.
Saint Enguerrand de Metz accompagne Charlemagne à titre diploma
TRÉSOR DES AVARS |
tique
dans sa campagne contre les Avars de Pannonie en 791, mais il meurt
en Hongrie la même année. Son corps est ramené à Saint-Avold
(Moselle), dans l’abbaye même où il a été novice. Ainsi se
passe cette expédition.
Les
campagnes des Huns fugitifs et dispersés ont été ravagées depuis
l'Ens jusqu'au confluent du Raab et du Danube. L'armée Franque ne
subit presque aucune perte en hommes. Mais les chevaux de l'armée
sont pris d'une violente épidémie, la dixième partie seulement est
sauvée. C'est peut-être ce contre-temps qui arrête les succès du
roi et le force à la retraite. Des peuples barbares forcés dans
leurs bourgades, chassés dans leurs forêts ou derrière leurs
fleuves, un pays mis à feu et à sang : Tel est le résultat des
expéditions.
L'armée
d’Italie remporte de plus brillants avantages. Tandis que Charles
fait cette marche peu fructueuse sur la Pannonie, les seigneurs qui
commandent dans l'Istrie et le Frioul ont passé les monts, sont
entrés en Illyrie... Ils en viennent aux mains et remportent une
victoire si complète, que depuis longtemps, dit le roi Charles
lui-même dans une lettre écrite a la reine Fastrade, il ne s'est
fait un tel carnage de ces Barbares. L'armée victorieuse s'étant
chargée de butin sur le champ de bataille, regagne ses foyers. C'est
là tout le fruit de cette première campagne.
La
victoire des Lombards et des milices Italiennes est la cause de
l'inaction des Avares et de la facilité que trouve Charles à
ravager le pays.
Ce
prince est plus heureux cette fois par ses lieutenant que par
lui-même... Traversant de nouveau la Bavière, et s'arrêtant à
Ratisbonne où il a laissé la reine Fastrade. Il y prend ses
quartiers d'hiver.
Les
Annales royales décrivent l'« intolérable malfaisance »
des Avars et leurs attaques contre les églises, d'autres chroniques
précisent qu'ils « sèment
la
terreur » et soulignent le « mal qu'ils font aux
chrétiens » un poème Lombard mentionnent qu'ils « donnent
à leurs femmes, à l'instigation du démon », les ustensiles
précieux et les vêtements liturgiques dérobés dans les lieux
saints... Il incombe au roi des Francs de prendre la défense du
peuple chrétien.
Mais
Charlemagne n'ignore pas non plus que les Avars ont amassé depuis
des siècles au cours de leurs razzias un formidable butin,
jalousement gardé dans les sanctuaire du « Ring ». Ce
lieu mythique est aussi un camp fortifié, situé entre le Danube et
son affluent le Theiss, où les barbares ont établi leur quartier
général et d'où ils lancent leurs assauts. Outre ce fabuleux
trésor, la conquête du royaumes des Avars ouvrira aux Francs des
routes commerciales très intéressantes, celles du Danube moyen, de
la Drave et de la Save. Elle leur permettra également de parachever
leur domination sur les Alpes, déjà bien engagée en Alémanie et
en Lombardie...
Après
une première victoire en 791, Charlemagne doit un temps abandonner
la conquête du pays Avar pour s'occuper de l'Espagne et de la Saxe,
ainsi que du complot monté par des partisans de son fils Pépin le
Bossu. Il a néanmoins chargé Pépin d'Italie, un autre de ses fils,
de conduire une grande expédition contre les Avars
Une
partie des Avars, ceux de l'Ouest, se tourne alors vers le souverain
Franc, lui envoyant en 795, les ambassadeurs du plus puissant de ses
chefs, le tudun, « désireux de se donner au roi avec sa terre
et son peuple et de recevoir sur son ordre la foi chrétienne »,
précise Eginhard, le biographe de Charlemagne. Pépin d'Italie n'en
prend pas moins les armes, secondé par le duc Slave Woynimir et ses
troupes, pénètre dans le Ring et s'empare d'une partie du trésor.
En
796, lors de la dernière campagne contre les Avars, l'armée Franque
est suivie par une foule d'ecclésiastiques : La conquête doit
s'accompagner de la conversion au christianisme des populations. Afin
de ne pas renouveler l'erreur commise avec les Saxons, dont la
conversion, menée trop hâtivement et accompagnée de maints excès,
n'a pas duré, un concile définit avant le passage du Danube la
bonne façon de procéder. Les religieux stipulent que la grossièreté
de ce peuple païen ne lui permet pas de prendre connaissance
rapidement des mystères sacrés : On ne commence donc pas par le
baptiser en masse, mais par l'instruire. Ces règles de sagesse ne
seront pas toujours strictement appliquées par les missionnaires
zélés, dont les maladresses provoqueront pour partie les dernières
révoltes. Mais au bout du compte, elles porteront leurs fruits et
contribueront à la soumission définitive des Avars...
Enguerrand
ou Angilram ou Angelramme était un évêque de Metz, mort en 791 :
Celui-ci
a participé à la renaissance Carolingienne, Saint catholique sa
fête est célébrée le 25 octobre. Moine de l'abbaye de
Saint-Avold, le roi Pépin le Bref le fait nommer évêque de Metz
par la pape en 768. Il reçoit du pape le titre d'archevêque.
En
770 il devient le septième abbé de Senones (768-785). Il devient un
grand ami et proche collaborateur de Charlemagne, qu'il accompagne
dans tous ses voyages.
En
784, il devient son chapelain, puis archichapelain. Il crée un
scriptorium de la cathédrale de Metz.
Vers
783, il demande à Paul Diacre d'y rédiger les « Gesta
episcoporum Mettensium » pour narrer l'histoire des évêques
de Metz et de la dynastie Carolingienne. Cet évêque contribue
notamment à remplacer l'ancien chant Gallican par le chant Messin,
qui né à Metz et qui est a l'origine du chant Grégorien, afin de
parachever la liturgie selon le rite Romain dans l'empire.
Vers
785 il remet au pape Adrien Ier le « Capitula Angilramni »,
un recueil de droit canon touchant au ministère des évêques. Il
l'a rédigé pour se défendre de ceux qui l'accusent de violer ce
droit canon en résidant auprès de Charlemagne et non dans son
diocèse de Metz... Ce Capitula est aujourd'hui considéré comme un
faux du IXe siècle, de même origine que les fausses
décrétales. Il a également rédigé une des premières révisions
de la Bible.
TRÉSOR DES AVARS |
Enguerrand
meurt en octobre 791 dans l'actuelle Hongrie au cours d'une campagne
de Charlemagne contre les Avars. Son corps est ramené et inhumé à
Saint-Avold, son monastère d'origine, dans l'église qu'il a fait
construire à l'emplacement actuel de l'église abbatiale
Saint-Nabor.
Un
vide épiscopal se crée à sa mort, lequel va durer jusqu’en 816.
Il est possible que Charlemagne ait laissé le siège du duché
vacant car il souhaitait en contrôler le gouvernement et les
revenus, songeant un temps à faire de Metz la capitale de son
royaume, avant de se fixer au palais d'Aix-la-Chapelle
Saint
Angilram ou Enguerrand en français, homme de grands talents, très
cultivé, excellent musicien, moine Bénédictin.
Enguerrand
de Metz — Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Enguerrand_de_Metz
Enguerrand
ou Angilram ou Angelramme était un évêque de Metz, mort en 791. Il
a participé à la renaissance carolingienne. Saint catholique, sa
fête est ...
Termes
manquants : année
Enguerrand
| Martyrs et Saints
www.martyretsaint.com/enguerrand/
15
sept. 2009 - Saint Enguerrand Évêque de Metz (Moselle) Fête le 25
octobre † en ... Avars de Pannonie en 791, mais il mourut en
Hongrie la même année.
Vous
avez consulté cette page le 19/03/15.
Guerres
des Francs contre les Avars — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_des_Francs_contre_les_Avars
Les
guerres contre les Avars sont une série de campagnes menées par les
Francs ... 1 Première expédition de 791; 2 Prise du Ring Avar; 3
Sources; 4 Notes et ... Cette même année, l'armée que Charlemagne
lève en Frise contre les Avars ...
Vous
avez consulté cette page le 19/03/15.
CONQUETE
ET SOUMISSION DES AVARS - Free
chrisagde.free.fr/carolingiens/charlemagneguerre.php3?page=12
La
guerre contre les Avars (791 - 796). CONQUÊTE
ET SOUMISSION DES AVARS. Souvent présentée par les chroniqueurs comme une guerre sainte contre ...
Vous
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20/03/15
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