Cette
page concerne l'année 786 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
ALIDES DESCENDANTS DIRECTS DU GENDRE DE MAHOMET

Les
Idrissides sont la première dynastie arabe ayant régné au Maghreb.
Jusqu’à ce jour, plusieurs historiens en font les fondateurs de
l’« État Marocain ». Bien entendu, cette dernière
expression est d’un anachronisme sans nom, mais il faut reconnaître
que cette dynastie a laissé, bon gré mal gré, une empreinte
durable dans le paysage historique Marocain. Elle fonde la ville de
Fès, qui est aujourd’hui encore, le centre spirituel du pays
(après avoir longtemps été également le centre intellectuel,
aujourd’hui Casablanca a repris le flambeau...bien que presque
éteint). Les Idrissides fondent la mosquée al-Qarawiyyîn à Fès,
qui est longtemps demeurée la plus grande mosquée du Maghreb
(aujourd’hui supplantée par la très moderne mosquée Hassan II de
Casablanca).
La
dynastie semble également avoir joué un rôle moteur et
prépondérant dans l’islamisation et l’arabisation de la région.
Il parait donc des plus intéressants d’étudier l’histoire de
cette dynastie pionnière dans l’histoire du Maghreb. Une des
premières histoire du Maghreb publiées, celle d’Ismael Hamet à
Paris en 1923 chez Ernest Leroux, ne commence-t-elle pas ainsi :
« Le
présent ouvrage ayant pour objet principal l’histoire du Maghreb
extrême, s’ouvre avec l’arrivée en Berbérie d’Idris Ier
considéré comme le fondateur de l’empire du Maroc. »
La
dynastie doit son nom à Idrîs Ibn ’Abd Allâh, un descendant de
Mahomet dont la famille est opposée aux Abbassides, leur disputant
le trône plus ou moins ouvertement... Bien installés à la Mecque,
ils sont à l’origine de nombreuses révoltes anti-Abbassides en
Arabie et en Irak. Dont l’une est capitale pour le Maghreb, bien
que se déroulant à 3 000 kilomètres. Il convient donc de commencer
l’histoire des Idrissides avec Idrîs Ibn ’Abd Allâh en Orient.
En
786, il participe aux côtés de son cousin al-Husayn Ibn ’Alî Ibn
al-Hasan Ibn al-Hasan Ibn ’Alî Ibn Abî Tâlib à la révolte que
ce dernier dirige contre les Abbassides et qui s’achève par sa
mort dans un bain de sang à Fakh, dans la région de la Mecque, en
pleine période de pèlerinage, sous le règne du calife al-Hâdî
(785-786). De ce massacre vont en réchapper quelques miraculés,
condamnés à fuir, et qui n’ayant rien à perdre tentent de
rallier à eux le plus de gens pour se révolter contre les
Abbassides... Le premier des fugitifs Alides à réussir dans sa
mission pour monter une rébellion sera (le frère d’Idrîs) Yahyâ
Ibn ’Abd Allâh, qui gagnera la confiance de gens du Daylam (sur la
côte sud-ouest de la mer Caspienne) mais qui ne fera pas long feu
face aux stratagèmes combinés du calife Hârûn al-Rachîd (qui
prend le pouvoir moins de 3 mois après la bataille de Fakh) et de
son légendaire vizir al-Fadhl Ibn Yahyâ l-Barmakî . Idrîs Ibn ’
.
Abd
Allâh réussit à peu près la même chose de l’autre côté du
monde musulman, à la seule différence que son entreprise lui survit
après sa mort, bien que toute aussi brusque.
Après
la défaite des Alides face aux Abbassides lors de la bataille de
Fakh, commence pour Idrîs l’histoire de sa célèbre fuite
d’Orient vers l’Occident, fuite durant laquelle un fascinant
personnage l’accompagne en donnant l’impression d’être autant
son plus obséquieux serviteur que son plus fidèle ami : Râchid
(un affranchi, peut-être un ancien esclave ou client de la famille).
Tout deux réussissent à gagner l’Égypte en bénéficiant de
précieuses complicités, lesquelles risquent leurs vies pour les
aider.

Râchid
et Idrîs choisissent alors de se diriger vers le Maghreb occidental
en prenant soin d’éviter l’Ifrîqiyya, acquise à la cause des
Abbassides. Ils ont donc dû intégrer une de ces interminables
caravanes marchandes formées essentiellement de dromadaires.
La
tradition veut qu’Idrîs soit d’abord passé par Tanger avant
d’arriver à Volubilis. Cependant, le terme « Tanger »,
tel qu’il est employé par les auteurs du Haut Moyen-Âge, désigne
moins la ville en elle-même que le vaste territoire qui l’entoure,
c’est à dire toute la partie septentrionale du Maghreb occidental
(l’antique Tingitane). Idrîs Ibn ’Abd Allâh arrive donc en 788
à Volubilis. Ville antique Greque occupée par des populations
Berbères, et dirigée par la tribu des Awarba, laquelle doit
sûrement avoir été flattée de l’arrivée chez elle d’un si
illustre descendant du Prophète, qui de plus est pourchassé par le
même empire qu’elle doit abhorrer.
Une
fois à Volubilis, Idrîs, qui ne règne que 3 ans et demi avant
d’être assassiné, semble avoir rapidement réussi à imposer son
pouvoir.
A
en croire Ahmad Ibn Sahl al-Râzî, Idrîs I a un grand prestige au
Maghreb. Ainsi, lorsqu’une partie des habitants de l’Ifrîqiyya
se révolte contre le gouverneur muhallabide de Kairouan ils ont
pensé à prêter la bay’a
(La bay’a est l’acte par lequel le peuple prête serment au
maître du moment, celui qui scelle un lien quasi mystique entre le
prince et ses sujets), à
Idrîs I si jamais le calife abbasside Hârûn al-Rachîd condamnait
leur acte... Puis, peu de temps après, les opposants de ces
derniers, se révoltant contre eux, ont à leur tour voulu contacter
Idrîs I pour lui prêter la bay’a .
Quoi
qu’il en soit de son prestige extérieur, Idrîs a sans aucun doute
réussi à affirmer son prestige dans sa propre capitale que fut
Volubilis. Des ruines d’un ensemble palatial sont encore
aujourd’hui visibles. L’édifice le mieux conservé est un
hammâm qui est daté selon les archéologues, soit d’une vague fin
du VIIIe siècle, soit de l’époque d’Idrîs I.
Ceci
dit, l’histoire du règne d’Idrîs I est surtout connue pour ses
légendaires conquêtes de soumission du pays et d’islamisation.
Bien qu’il faille se méfier des images d’Épinal qui
représentent ces conquêtes. Car, elles donnent l’impression de
batailles faciles et salvatrices (car apportant l’islam), menées
principalement contre les Barghwata. Quelques mois plus tard, après
être revenu à Volubilis, Idrîs I quitte à nouveau sa capitale
pour continuer ses conquêtes, cette fois-ci à l’Est. Il s'empare
(pacifiquement ?!) Tlemcen en 789-790, où il bâtit une mosquée
dans la ville, dont l’inscription de fondation est attestée par
Ibn Khaldûn.
![]() |
ROUTE ENTRE LA MECQUE ET MEDINE |
Ce
dernier, fort ingénieux, réussit à se faire accepter à la cour
d’Idrîs I en se faisant passer pour un fervent partisan de la
cause Alide, tout en se vantant de ses connaissances médicinales.
Idrîs
s'étant plaint auprès de son invité d’un mal de dent, celui-ci
lui concocte une sorte de pâte empoisonnée en lui recommandant de
s’en laver les dents le soir venu... Le soir même l’assassin
s'enfuit, et Idrîs succombe d’un mal atroce après que toutes ses
dents soient tombées... Sulaymân b. Jarîr rejoint alors Ibrâhîm
b. al-Aghlab en Ifrîqiyya puis envoie une lettre à Hârûn
al-Rachîd pour l’informer du succès de la mission...
Râchid
un régent mystérieux :
Il
ne serait pas exagéré d’affirmer que l’historiographie arabe à
écrasé la dite « régence » de Râchid entre les deux
règnes des deux Idrîs jusqu’à n’en plus laisser qu’une
bouillie méconnaissable, Râchid a joué un rôle primordial lors de
la fuite d’Idrîs Ibn ’Abd-Allâh. Il l’a protégé et sauvé
des embûches dressées par les Abbassides à son encontre. Selon
a-Nawfalî, que cite al-Bakrî, c’est encore Râchid qui convainc
Wâdhih de les aider à sortir d’Égypte.
Quelques
temps plus tard, al-Bakrî et al-Nawfalî précisent que lors de
l’arrivée de Sulaymân Ibn Jarîr (ou Hurayz, surnommé
al-Shammâkh) chez Idrîs I, lequel a été envoyé par Yahyâ Ibn
Khâlid al-Barmakî (vizir de Hârûn al-Rachîd) pour assassiner
l’ancien fugitif Alide, guette le moment ou Râchid sera éloigné
d’Idrîs I, comme si Râchid était une sorte de chambellan
particulier d’Idrîs I qui ne le quitte pas d’une semelle.
Autre
démonstration de cette omniprésence de Râchid auprès d’Idrîs
I, lorsqu'il est empoisonné. L'assassin s'étant enfuit, les gens
s’empressent d’appeler en premier Râchid (toujours lui) pour
venir voir le prince agonisant...
Une
fois Idrîs I mort, c’est une nouvelle fois Râchid qui dirige un
groupe de cavaliers afin de pourchasser l’assassin. De tous ces
cavaliers, c’est une énième fois Râchid qui parvient à
rejoindre le fugitif et à le blesser à la main et à la tête, mais
sans néanmoins pouvoir l’arrêter dans sa course folle.
A
son retour, étant donné qu’Idrîs I n’a laissé aucun
descendant (et pourtant, il a régné au moins pendant trois ans et
demi), ce n’est autre que Râchid qui assume une sorte de régence
en attendant qu’une des esclaves (ou tout simplement concubines ?)
d’Idrîs I n’accouche d’un mâle... Donc, quoiqu’il arrive à
Idrîs I, Râchid est toujours à ses côtés, même à sa mort. Une
période trouble commence, si trouble qu’une voix va jusqu’à
affirmer que Râchid serait le réel père d’Idrîs II… En effet,
un certain Muhammad Ibn al-Samharî affirme quelques décennies plus
tard qu’al-Qâsim Ibn Idrîs (l’un des fils d’Idrîs II, qui
gouverne Tanger à partir de 828) est le petit-fils de Râchid, et
que, par conséquent, Idrîs II n’est pas le fils d’Idrîs I…mais
de Râchid.
Il
vaut mieux retourner dans les sillon de l’histoire traditionnelle
et essayer de mettre en lumière le rôle que joue Râchid en tant
que « régent ». Al-Jaznâï, qui écrit sûrement aux
environs de 1369, dit que c’est Râchid qui s’est occupé de
l’éducation complète du jeune et futur Idrîs II, lui apprenant
le Coran, le fiqh (instruction à la compréhension du droit et des
coutumes cérémonielles) islamiques, la poésie et l’histoire des
Arabes, leurs plus fameux proverbes, il lui apprend aussi à monter à
cheval et à tirer à l’arc… Il est son précepteur particulier,
son inséparable mentor, son « père » effectif.
Al-Jaznâï dit également que la bay’a (cérémonie d’allégeance)
du jeune Idrîs II est effectuée à la mosquée de Volubilis en 803,
date que donne a-Nawfalî pour la mort de Râchid. C’est comme si
une fois Râchid mort (il meurt empoisonné, indubitablement par
quelqu’un de son entourage), les proches du jeune Idrîs II
(notamment Abû Khâlid Ibn Yazîd Ibn Ilyâs) se sont empressés
d’officialiser précipitamment sa succession effective au pouvoir.
![]() |
LES HAMMAMS DE VOLUBILIS |
C’est
ainsi que certaines défections faillirent ébranler fatalement le
frêle édifice Idrisside naissant.
Déjà,
Idrîs Ibn ‘Abd-Allâh a suscité la crainte de Hârûn al-Rachîd
en prenant Tlemcen, ce qui a poussé le calife abbasside à lui
envoyer un assassin. A son tour, Râchid n’aurait-il pas causé
l’ire de l’émir Aghlabide, cette fois-ci, en conquérant une
ville encore plus à l’est de Tlemcen comme Tâhirt ?
Poussant
la provocation jusqu’à y frapper monnaie à son nom, d’où le
fals encore existant ?
Quoi
qu’il soit, Râchid n’arrive pas à concrétiser son ambition. Il
est assassiné. C'est peut-être un Berbère qui assassine Râchid,
la chose étant fomentée par Ibrâhîm Ibn al-Aghlab... Une fois
assassiné (empoisonné, passé au fil de l’épée ?) la tête
de Râchid est envoyée vers l’Ifrîqiyya à Muhammad Ibn Muqâtil
(gouverneur de l’Ifrîqiyya et frère de lait de Hârûn al-Rachîd)
qui L'envoie à son tour au calife Abbasside revendiquant faussement
ce « glorieux » exploit.
Les
dynasties Alides se divisent en deux branches les Hasanides
descendants de Hasan premier fils d'Ali et de son épouse Fatima,
fille de Mahomet, et les Husaynides descendants de Husayn leur second
fils.
Certaines
dynasties sont Alides sans pour autant descendre de Mahomet (de façon
indirecte), comme pour la postérité de Muhammad Ibn Al Hanafiyah,
fils d'Ali et d'Al Hanifiyyah.
Le
chiisme (ou chîʻisme) constitue l'une des trois principales
branches de l’islam avec le sunnisme et le kharidjisme.
Les
figures importantes du chiisme imamite (majoritaire) sont les
différents auteurs de référence tels qu'Al-Kouleini, Al-Majlissi,
et plus récemment, Al-Khu'i, Ali al-Sistani, Khomeini, etc...
Le
chiisme en terme shi'a désigne à l’origine un groupe de
partisans. Dans le Coran, ce terme est utilisé plusieurs fois dans
ce sens. Par exemple, dans le verset 28 : 15 où les partisans
de Moïse sont décrits par chiites. Ailleurs, Abraham est introduit
comme un chiite de Noé (verset 37 : 83).
Au
commencement de l’histoire islamique, le terme « shî`ite »
est utilisé dans son sens originel ou littéral pour désigner des
partisans de différentes personnes par exemple les chiites, le terme
a acquis graduellement le sens secondaire de partisans d’Ali, ceux
qui croient en son imamat. Dans son Al-Firaq al-Shî`ah, Hasan ibn
Musa al-Nawbakhti, savant chiite, écrit :
« Les
chiites sont les partisans de Ali. Ils sont appelés « les
chiites d'Ali » après la vie du Prophète et sont connus comme
les partisans d'Ali et croient en son Imamat. ».
Cheikh
Moufid, un des premiers érudits chiites, les définit comme étant
ceux qui suivent Ali et croient en sa succession immédiate après
Mahomet.
Muhammad
al-Shahrastani, dans son Al-Milal wa al-Nihal.
Une
source sur les différents groupes en islam, écrit :
« Les
chiites sont ceux qui suivent Ali en particulier et qui croient en
son imamat et califat selon les directives explicites et les volontés
du prophète Mahomet. »
C’est
une définition très précise, étant donné que les chiites
eux-mêmes croient que la raison de suivre Ali est motivée par
l’exigence du Prophète.
Ainsi,
on peut dire que les chiites sont ceux qui ont les croyances
suivantes sur la succession de Mahomet :
- La succession de Mahomet est une désignation divine.
- Comme Mahomet a été choisi par Dieu, son successeur ou imam doit aussi être choisi par Dieu et puis inspiré à Mahomet.
- Le successeur immédiat de Mahomet est Ali.
- Le successeur doit être infaillible.
Tous
les historiens sunnites rapportent et acceptent cette tradition, mais
ils n'en interprètent pas la portée au-delà de la famille du
Prophète.
La
dernière nomination de Ali a eu lieu le jour d'al-Ghadîr, après le
pèlerinage de l'adieu, lorsque Mahomet annonce solennellement et
devant des milliers de pèlerins l'un de ses plus importants
discours :
« Celui
dont je suis l'allié/le maître (mawla), Ali est aussi l'allié/le
maître. Mon Dieu, sois l'ami de celui qui s'allie à lui et sois
l'ennemi de celui qui le prend comme ennemi. »
Les
sunnites interprètent le terme polysémique mawla comme signifiant
« ami », et les chiites l'interprètent comme signifiant
maître. Cette différence entre la reconnaissance du pouvoir
prioritaire de l'Ahl al-Bayt (la famille de Mahomet) ou du calife
Abou Bakr a modelé les doctrines chiites et sunnites à propos du
Coran, des hadiths et d'autres points. Les chiites, pour justifier la
nécessité de l'allégeance à la maisonnée du Prophète, invoquent
notamment le hadith dit al-thaqalayn, rapporté par des sources
sunnites dont le Sahih Muslim : « Je suis sur le point de
mourir, mais je vous laisse deux choses précieuses, la première
étant le livre d'Allah, et la seconde étant les membres de ma
famille (ahlou bayti). Je vous rappelle instamment vos devoirs envers
mes ahl al bayt. »
Selon
les chiites, le Prophète a désigné explicitement Ali comme son
Successeur (Imâm ou Calife), qui assumera la responsabilité à la
fois de gérer l’empire et de guider les croyants dans leur vie
spirituelle après trois autres califes. Aurait-il dû être choisi
plus tôt ?
« En
effet, comme le remarquera Jean-Paul Roux, il ne manque pas de
titres : Cousin du Prophète.
Son
père a élevé Mahomet quand celui-ci est devenu orphelin.
C'est
l'un des premiers convertis.
Son
épouse Fâtima, est la fille de Mahomet et, par elle, à lui qui n'a
pas de fils, a donné les deux seuls petits-enfants mâles, Hasan et
Hussein. ».
En
dehors des considérations sur le califat, les chiites reconnaissent
l'autorité de l'imam (aussi appelé Hujjat Allâh, argument ou
preuve de Dieu) en tant qu'autorité religieuse, bien que les
différentes branches de l'islam chiite ne soient pas d'accord sur la
succession de cet imam et de son successeur (les duodécimains,
ismaéliens ou zaydites par exemple)...
En
Islam sunnite, l'Imâm désigne le desservant d'une mosquée. Dans la
terminologie de l'Islam chiite, le mot Imâm prend une acception
éminente, réservée aux 12 descendants de sa fille Fatima Al Zahra
(Fatima qui a l'éclat des fleurs) jusqu'à celui qui, depuis bientôt
11 siècles, est le 12e Imâm ou l'Imâm caché. Dieu ne peut
admettre que les hommes aillent à leur perte, donc leur a envoyé
les prophètes pour les guider. Mais la mort de Mahomet met fin à la
lignée des prophètes.
Il
faut un garant spirituel de la conduite des hommes, qui est une
preuve de la véracité de la religion et qui dirige la communauté.
L'imam doit remplir un certain nombre de conditions :
Être
instruit de la religion.
Être
juste, exempt de défauts, donc être le plus parfait de son temps.
Son
investiture divine est confirmée par le Prophète, puis par l'imam
précédent.
À
l'inverse des sunnites, les chiites exigent donc que la communauté
musulmane soit dirigée uniquement par un descendant de la famille de
Mahomet (Ahl al-Bayt). Cette revendication n’a à l’origine qu’un
aspect politique et religieux, mais au fil du temps elle prend une
importance fondamentale dans la théologie chiite.
Le
chiisme duodécimain est le chiisme historique :
Il
est majoritaire en Irak (qui a sur son territoire plusieurs villes
saintes dont Kerbala).
En
Iran où le chiisme est religion d'État.
Parmi
les musulmans du Liban.
![]() |
PIÈCE EN BRONZE |
Aujourd'hui,
l'Iran est le grand centre du chiisme mais ce courant de l'islam
existe aussi ailleurs, il n'est donc pas la version iranienne de
l'Islam. Les chi'ites sont majoritaires en Iran, Bahreïn, Irak, et
ils constituent une minorité importante dans une quinzaine d'autres
pays. En Inde et au Pakistan en Afghanistan (surtout dans le
Hazaristan), dans la péninsule arabique et au Liban.
786
— Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/786
Cette
page concerne l'année 786 du calendrier julien. ... 11 juin :
massacre des Alides à Fakhkh, près de La Mecque. La révolte chiite
d'Hussaïn et de son oncle ...
Les
Idrissides - Histoire du Maghreb.com
www.histoiredumaghreb.com/Les-Idrissides
9
avr. 2012 - En 169/786, il participe aux côtés de son cousin
al-Husayn Ibn 'Alî Ibn ... De ce massacre vont en réchapper
quelques miraculés, ... Une fois en Egypte, de hauts fonctionnaires
abbassides, secrètement acquis à la cause alide, les ..... se
dérouler une quinzaine d'années plus tard, plus précisément en
août ...
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