mardi 9 juin 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 710

7 JUIN 2015...

Cette page concerne l'année 710 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ÉVÊQUE BERBÈRE GRAND ORGANISATEUR DES RÈGLES DE CANTERBURY ET DES ÉGLISES ANGLAISES

Depuis le VIe  siècle et sans discontinuer, l’église Saint-Martin a été un lieu de culte, il en va de même pour les bâtiments actuels (en surface) de la cathédrale depuis le XIe  siècle. Cet édifice est également un haut lieu d’enseignement et de pèlerinage notamment avec le tombeau de Saint Thomas Becket. La plus grande partie du bien conserve ainsi son usage et sa fonction hérités de l’histoire.
La cathédrale est l’église-mère du diocèse de Canterbéry, elle est également connue dans le monde entier comme le lieu où siège l’archevêque de Canterbéry et où, tous les dix ans, la conférence de Lambeth à laquelle participent les évêques de la Communion Anglicane, se réunissent.
L’église Saint-Martin a été modifiée et agrandie aux VIe, VIIe  et XIVe siècles, cependant le mur sud conserve toujours son style Roman. L’abbaye a été en grande partie détruite pendant la réforme, et, est désormais partiellement en ruine. La cathédrale et son enceinte composent un ensemble divers mais cohérent d’architecture médiévale.

Depuis 5 siècles, la vaste cathédrale, et en particulier sa tour Bell Harry, dominent la ville. La tour le plus haut monument de la ville étant située dans le lit de la vallée, elle peut être vue depuis les hautes terres environnantes et de partout dans la vallée. La conservation des perspectives visuelles depuis et vers la cathédrale est essentielle au maintien de cette prédominance visuelle.

L’intérieur de la cathédrale rassemble de magnifiques exemples d’architecture, de vitraux, et de mobilier d’époque médiévale. La cohérence et l’homogénéité presque parfaite de son chœur, de son transept et, de sa tour non achevée, et de ses chapelles latérales Romanes sont toujours frappantes... Lors de l’inscription du bien, ceux-ci ont été considérés comme quelques uns des plus beaux espaces architecturaux d’art gothique primitif.

Les ruines de l’abbaye Saint-Augustin transmettent leur valeur de façon moins spectaculaire et les liens entre ces ruines, la cathédrale et l’église Saint-Martin doivent être renforcés afin que ces trois éléments puissent être considérés comme un seul et même bien, transmettant ainsi plus aisément la façon dont ils contribuent chacun à la Valeur universelle exceptionnelle.

Adrien de Canterbéry ou Hadrien († 9 janvier 710), réformateur de l'Église d'Angleterre. D'origine Berbère, né en Afrique du Nord, il devient abbé de l'abbaye de Nérida, monastère Bénédictin situé non loin de Naples, alors qu'il est encore très jeune.

En 664, à la mort de Deusdedit, archevêque de Canterbéry, le pape Vitalien le propose comme nouvel archevêque, mais il refuse et suggère à sa place Théodore de Tarse. Vitalien accepte, mais demande à Adrien d'accompagner le futur archevêque à son siège épiscopal.

En 668, Adrien et Théodore commencent leur voyage, mais Adrien est retenu en route par le maire du palais de Neustrie, persuadé qu'il détient des secrets de l'empereur Byzantin, Constant II Héraclius.

En 670, Adrien, fraîchement arrivé en Angleterre, est nommé abbé de Saint-Pierre à Canterbéry, abbaye fondée par Augustin de Canterbéry et qui porte ensuite le nom de son fondateur. Il assiste Théodore dans sa mission de réforme et d'unification des traditions liturgiques Anglaises avec les rites Romains. Il fait de l'école de Canterbéry un centre d'enseignement réputé, et crée de nombreuses écoles ailleurs en Angleterre, qui formeront les futurs membres du clergé Anglais, Français ou Allemand. Il meurt en 710, et est enterré à Canterbéry, dans l'église Saint-Augustin.
Considéré comme saint sa fête se tient le 9 janvier, date de sa mort selon la tradition. Sa vie est rapportée par Bède le Vénérable et Guillaume de Malmesbury.

SAINT ADRIEN DE CANTERBURY
Ce saint homme, Africain de naissance, est d'abord abbé de Nérida, près de Naples. Le pape Vitalien, qui lui connaît une grande science de l’Écriture Sainte, et une expérience consommée dans les voies intérieures de la piété, le choisit pour remplacer dignement Saint Deusdedit, archevêque de Canterbéry. L'humble religieux représente au souverain pontife qu'il est du bien de l’Église d'élire en sa place Saint Théodore, parce qu'il est beaucoup plus capable que lui de remplir les devoirs d'une charge aussi importante. Vitalien se rend, mais après avoir obtenu qu'Adrien aide Théodore de ses avis, et qu'il porte une partie du fardeau. Les deux saints passent par la France en allant en Angleterre. Ebroïn, maire du palais, donne des ordres pour arrêter Adrien, dans la crainte que l'empereur d'Orient ne l'ait envoyé pour réaliser ses prétentions sur les royaumes d'Occident, ou qu'il veuille ménager quelque alliance en Angleterre contre les intérêts de la France. Théodore s'embarque au printemps de l'année 669, après avoir passé l'hiver en France.

Pour Adrien, il est obligé d'y rester plus d'un an avant d'obtenir du ministre les saufs-conduits nécessaires pour continuer son voyage. A son arrivée Théodore le fait abbé du monastère de Saint-Pierre et de Saint-Paul, près de Canterbéry. Il s'y montre très-zélé pour l'étude des Saintes Écritures et pour la pratique de tous les exercices capables de conduire les moines à la perfection qu'exige leur état. Il meurt a 39 ans alors qu'il inspire l'Angleterre par le spectacle de ses vertus, et qu'il l'éclaire par la lumière de sa doctrine toute céleste. Le moine Josselin, cité par Guillaume de Malmesbury, dit qu'il s'opère plusieurs miracles sur son tombeau. On trouve le nom de Saint Adrien dans les calendriers d'Angleterre. Ce monastère prit ensuite le nom de Saint-Augustin.

Le prénom Adrien vient d’Adria, une ville portuaire de Vénétie, qui a également donné son nom à la mer Adriatique. Le nom de cette ville a également été adopté par une illustre famille romaine ainsi que par les parents d’un célèbre empereur Romain : Hadrien, se souverain pacifique est à la fois poète et philosophe. Il est issu de la dynastie des Antonins et a trouvé la mort à Baïes. Le prénom a été par la suite emprunté par le pape Adrien VI et c’est ainsi qu’il est devenu un nom de baptême régulièrement attribué dans les pays chrétiens. Depuis 1980, le prénom a connu un vif succès. Il a atteint son pic de popularité en 1991. Près de 104 000 personnes portent actuellement ce prénom qui figure parmi les 100 premiers prénoms attribués en France. Histoire d'Adrien

Adrien de Canterbéry — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_de_Canterbéry
Adrien de Canterbéry ou Hadrien de Canterbéry († 9 janvier 710), réformateur de l'Église d'Angleterre. D'origine berbère, né en Afrique du Nord, il devient abbé ...
Termes manquants : année

Vies des pères, martyrs et autres principaux saints...
https://books.google.fr/books?id=axgVAAAAQAAJ
Alban Butler, ‎Jean François Godescard - 1836
Vitalien se rendit, mais après avoir obtenu qu'Adrien aiderait Théodore de ses avis, et qu'il porterait une ... Théodore s'embarqua au printemps de l'année 669, après avoir passé l'hiver en France. ... Théodore fit notre saint abbé du monastère de Saint-Pierre et de Saint-Paul près de Cantorbéry. ... Il mourut le 9 janvier 710.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire