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JUIN 2015...
Cette
page concerne l'année 710 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ÉVÊQUE BERBÈRE GRAND ORGANISATEUR DES RÈGLES DE CANTERBURY ET DES ÉGLISES
ANGLAISES
Depuis
le VIe siècle et sans discontinuer, l’église Saint-Martin a
été un lieu de culte, il en va de même pour les bâtiments actuels
(en surface) de la cathédrale depuis le XIe siècle. Cet
édifice est également un haut lieu d’enseignement et de
pèlerinage notamment avec le tombeau de Saint Thomas Becket. La plus
grande partie du bien conserve ainsi son usage et sa fonction hérités
de l’histoire.
La
cathédrale est l’église-mère du diocèse de Canterbéry,
elle est également connue dans le monde entier comme le lieu où
siège l’archevêque de Canterbéry et où, tous les dix ans, la
conférence de Lambeth à laquelle participent les évêques de la
Communion Anglicane, se réunissent.
L’église
Saint-Martin a été modifiée et agrandie aux VIe, VIIe et
XIVe siècles, cependant le mur sud conserve toujours son style
Roman. L’abbaye a été en grande partie détruite pendant la
réforme, et, est désormais partiellement en ruine. La cathédrale
et son enceinte composent un ensemble divers mais cohérent
d’architecture médiévale.
Depuis
5 siècles, la vaste cathédrale, et en particulier sa tour Bell
Harry, dominent la ville. La tour le plus haut monument de la ville
étant située dans le lit de la vallée, elle peut être vue depuis
les hautes terres environnantes et de partout dans la vallée. La
conservation des perspectives visuelles depuis et vers la cathédrale
est essentielle au maintien de cette prédominance visuelle.
L’intérieur
de la cathédrale rassemble de magnifiques exemples d’architecture,
de vitraux, et de mobilier d’époque médiévale. La cohérence et
l’homogénéité presque parfaite de son chœur, de son transept
et, de sa tour non achevée, et de ses chapelles latérales Romanes
sont toujours frappantes... Lors de l’inscription du bien, ceux-ci
ont été considérés comme quelques uns des plus beaux espaces
architecturaux d’art gothique primitif.
Les
ruines de l’abbaye Saint-Augustin transmettent leur valeur de façon
moins spectaculaire et les liens entre ces ruines, la cathédrale et
l’église Saint-Martin doivent être renforcés afin que ces trois
éléments puissent être considérés comme un seul et même bien,
transmettant ainsi plus aisément la façon dont ils contribuent
chacun à la Valeur universelle exceptionnelle.
Adrien
de Canterbéry ou Hadrien († 9 janvier 710), réformateur de
l'Église d'Angleterre. D'origine Berbère, né en Afrique du Nord,
il devient abbé de l'abbaye de Nérida, monastère Bénédictin
situé non loin de Naples, alors qu'il est encore très jeune.
En
664, à la mort de Deusdedit, archevêque de Canterbéry, le pape
Vitalien le propose comme nouvel archevêque, mais il refuse et
suggère à sa place Théodore de Tarse. Vitalien accepte, mais
demande à Adrien d'accompagner le futur archevêque à son siège
épiscopal.
En
668, Adrien et Théodore commencent leur voyage, mais Adrien est
retenu en route par le maire du palais de Neustrie, persuadé qu'il
détient des secrets de l'empereur Byzantin, Constant II Héraclius.
En
670, Adrien, fraîchement arrivé en Angleterre, est nommé abbé de
Saint-Pierre à Canterbéry, abbaye fondée par Augustin de
Canterbéry et qui porte ensuite le nom de son fondateur. Il assiste
Théodore dans sa mission de réforme et d'unification des traditions
liturgiques Anglaises avec les rites Romains. Il fait de l'école de
Canterbéry un centre d'enseignement réputé, et crée de nombreuses
écoles ailleurs en Angleterre, qui formeront les futurs membres du
clergé Anglais, Français ou Allemand. Il meurt en 710, et est
enterré à Canterbéry, dans l'église Saint-Augustin.
Considéré
comme saint sa fête se tient le 9 janvier, date de sa mort selon la
tradition. Sa vie est rapportée par Bède le Vénérable et
Guillaume de Malmesbury.
SAINT ADRIEN DE CANTERBURY |
Ce
saint homme, Africain de naissance, est d'abord abbé de Nérida,
près de Naples. Le pape Vitalien, qui lui connaît une grande
science de l’Écriture Sainte, et une expérience consommée dans
les voies intérieures de la piété, le choisit pour remplacer
dignement Saint Deusdedit, archevêque de Canterbéry. L'humble
religieux représente au souverain pontife qu'il est du bien de
l’Église d'élire en sa place Saint Théodore, parce qu'il est
beaucoup plus capable que lui de remplir les devoirs d'une charge
aussi importante. Vitalien se rend, mais après avoir obtenu
qu'Adrien aide Théodore de ses avis, et qu'il porte une partie du
fardeau. Les deux saints passent par la France en allant en
Angleterre. Ebroïn, maire du palais, donne des ordres pour arrêter
Adrien, dans la crainte que l'empereur d'Orient ne l'ait envoyé pour
réaliser ses prétentions sur les royaumes d'Occident, ou qu'il
veuille ménager quelque alliance en Angleterre contre les intérêts
de la France. Théodore s'embarque au printemps de l'année 669,
après avoir passé l'hiver en France.
Pour
Adrien, il est obligé d'y rester plus d'un an avant d'obtenir du
ministre les saufs-conduits nécessaires pour continuer son voyage. A
son arrivée Théodore le fait abbé du monastère de Saint-Pierre
et de Saint-Paul, près de Canterbéry. Il s'y montre très-zélé
pour l'étude des Saintes Écritures et pour la pratique de tous les
exercices capables de conduire les moines à la perfection qu'exige
leur état. Il meurt a 39 ans alors qu'il inspire l'Angleterre par le
spectacle de ses vertus, et qu'il l'éclaire par la lumière de sa
doctrine toute céleste. Le moine Josselin, cité par Guillaume de
Malmesbury, dit qu'il s'opère plusieurs miracles sur son tombeau. On
trouve le nom de Saint Adrien dans les calendriers d'Angleterre. Ce
monastère prit ensuite le nom de Saint-Augustin.
Le
prénom Adrien vient d’Adria, une ville portuaire de Vénétie, qui
a également donné son nom à la mer Adriatique. Le nom de cette
ville a également été adopté par une illustre famille romaine
ainsi que par les parents d’un célèbre empereur Romain : Hadrien,
se souverain pacifique est à la fois poète et philosophe. Il est
issu de la dynastie des Antonins et a trouvé la mort à Baïes. Le
prénom a été par la suite emprunté par le pape Adrien VI et c’est
ainsi qu’il est devenu un nom de baptême régulièrement attribué
dans les pays chrétiens. Depuis 1980, le prénom a connu un vif
succès. Il a atteint son pic de popularité en 1991. Près de 104
000 personnes portent actuellement ce prénom qui figure parmi les
100 premiers prénoms attribués en France. Histoire d'Adrien
Adrien
de Canterbéry — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_de_Canterbéry
Adrien
de Canterbéry ou Hadrien de Canterbéry († 9 janvier 710),
réformateur de l'Église d'Angleterre. D'origine berbère, né en
Afrique du Nord, il devient abbé ...
Termes
manquants : année
Vies
des pères, martyrs et autres principaux saints...
https://books.google.fr/books?id=axgVAAAAQAAJ
Alban
Butler, Jean François Godescard - 1836
Vitalien
se rendit, mais après avoir obtenu qu'Adrien aiderait Théodore de
ses avis, et qu'il porterait une ... Théodore s'embarqua au
printemps de l'année 669, après avoir passé l'hiver en France. ...
Théodore fit notre saint abbé du monastère de Saint-Pierre et de
Saint-Paul près de Cantorbéry. ... Il mourut le 9 janvier 710.
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