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JUIN 2015...
Cette
page concerne l'année 709 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA
TRAHISON DU COMTE JULIEN OUVRE AUX MUSULMANS L'ACCES A LA PÉNINSULE IBÉRIQUE
Le
comte Julien est le gouverneur de Ceuta (Septem), l'un des derniers
bastions Byzantins en Afrique du nord. Il entretient des relations
d'amitié avec les chefs Wisigoths de la péninsule Ibérique...
Au-delà des légendes qui entourent les circonstances relativement
obscures dans lesquelles se déroulent les premiers épisodes de la
conquête musulmane de la péninsule Ibérique, plusieurs documents
indiquent assez clairement (« au-delà de tout doute
raisonnable », selon l'historien Espagnol Pedro Chalmeta) que
le débarquement des forces arabo-berbères placées sous le
commandement de Tariq ibn Ziyad a bénéficié de l'aide d'un chef
Byzantin, connu dans les sources arabes sous le nom « Youlyân »,
et dans l'historiographie chrétienne sous celui de « comte
Julien ».
Certaines
sources Arabes de l'époque indiquent clairement que le comte Julien
est le gouverneur Byzantin de Ceuta. Ceuta et Tanger sont les deux
derniers bastions Byzantins au Maroc avant l'arrivée des
musulmans... L'existence de ce personnage de religion chrétienne
mais d'origine incertaine :
Chef
Wisigoth, Byzantin ou Berbère converti au christianisme ? Cela
reste cependant indéfini
Il
semble qu'au moment de la conquête du Maghreb par le wali omeyyade
de Kairouan, Musa ibn Nusair, qui étend ainsi l'autorité du califat
de Damas jusqu'au détroit de Gibraltar, le comte Julien gouverne
quelques villes de l'extrême sud de l'Andalousie pour le compte des
rois Wisigoths, et, en Afrique du Nord, de Tanger et de Septem Magna
(Ceuta)... Fidèle vassal des rois Égica (687-700) et Wittiza
(702-710), il a pris, après la mort de ce dernier, le parti du
prince Agila (« Akhila » pour les Arabes), écarté du
trône de Tolède au profit du prétendant Rodéric.
CATHÉDRALE SAINT FRANÇOIS D'ASSISE A CEUTA |
S'étant
soumis aux musulmans, qui lui enlèvent Tanger mais laissent
momentanément Ceuta sous son gouvernement, Julien a alors pris part
aux tractations engagées par Agila avec les Arabes, les incitant à
franchir le détroit de Gibraltar pour aller soutenir dans la
péninsule les prétentions de ce prince. Julien a notamment apporté
une aide appréciable aux Arabes en leur fournissant des navires
permettant, en juillet-août 710, le succès du raid de pillage
dirigé par Tarif ibn Malik (qui laisse son nom à l'actuelle
Tarifa), puis celui, infiniment plus décisif, du débarquement des
forces arabo-berbères placées sous le commandement de Tariq ibn
Ziyad, en avril 711, débouchant sur la bataille de Guadelete en
juillet 711.
Des
sources chrétiennes et arabes expliquent par ailleurs l'attitude de
Julien en faisant état de la présence de sa fille, Florinda, à la
cour du roi Rodéric à Tolède, violée par le roi, la jeune fille
aurait averti son père de cette humiliation en lui faisant parvenir
un œuf pourri (???) ainsi prévenu, Julien livre la péninsule aux
Arabes pour venger l'affront fait à sa fille... Cet épisode est
généralement considéré comme légendaire.
Ceuta
(du latin Septem Fratres) Abyla dans l'Antiquité ou Sebta Berbère
en arabe) est une ville autonome Espagnole formant une encoche sur la
côte nord du Maroc en Afrique. Située sur le côté Méditerranéen
du détroit de Gibraltar, en face de la péninsule Ibérique, à
environ 15 kilomètres des côtes de la province Espagnole de Cadix,
elle est revendiquée par le Royaume du Maroc depuis 1956... Fondée
par les Phéniciens au VIIe siècle av. J.-C., la ville est
riche d'une histoire culturelle féconde et originale du fait de sa
position stratégique, et différente à son tour de la culture
environnante de l'Afrique du Nord, Amazigh, Numide puis Arabe.
Conquise par les Grecs Phocéens et nommée « Hepta Adelphoi »
Carthaginoise à partir de 309. Après la victoire de Rome sur
Carthage, les Numides occupent la ville jusqu'au règne de l'empereur
Caligula, qui l'intègre à l'Empire dans l'année 40.
La
Septa romaine, chrétienne et latine, dure jusqu'à la conquête
musulmane, en 709, avec des parenthèses de domination Vandale et
Byzantine. Elle appartient à la Maurétanie Tingitane et en devient
un centre commercial de premier ordre, profitant de sa situation de
carrefour Méditerranéen. Les alternances dans la domination sur la
ville se reflètent dans la culture prédominante à chaque époque.
7 siècles de domination musulmane effacent presque entièrement les
vestiges romains et chrétiens de la ville.
La
basilique paléochrétienne de Ceuta est daté au milieu du IV siècle
et constitue une nécropole dédiée, peut être, à une martyre
chrétienne. C’est la preuve fiable de l’existence d’une
population chrétienne dans notre territoire, 300 ans avant la
naissance du prophète Mahomet, grâce à la liberté de culte menée
par Edicto de Milan en 313.
En
plus, on connaît un autre lieu sacré par égard à Isis et ce n’est
pas risqué de penser que la célèbre statue d’Hercule, ait
appartenu à un ancien sanctuaire...
Après
la perte de Carthage, en 698, la ville a du rester dans une situation
de pseudo indépendance, même si ceci est lié aux Wisigoths qui
gouvernent de l’autre côté du détroit.
Dès
709 sous son gouvernement, le Comte Julien, doit faire face aux
razzias puis à la conquête de la première grande invasion du Sud
Trahison
du comte Julien.
Invasion
de l'Espagne.
Journée
de Xérès.
Capitulation
de Tolède.
Royaume
des Asturies.
Musa
achève la réduction des provinces.
Résistance
de Mérida.
Musa
prend possession de la Septimanie Méridionale.
La
disgrâce de Musa venge l'insulte faite à Tarik.
Influence
de la conquête arabe.
Mémorable
bataille de Tours.
Conséquences.
Conquêtes
en Orient.
Soumission
de la Transoxiane.
Les
Indiens n'opposent aucune résistance.
Conquêtes
en Asie-Mineure.
Siège
de Constantinople.
Les
Arabes se retirent avec des pertes considérables.
Prétentions
des Abassides.
Querelles
sanglantes des Noirs et des Blancs.
Chute
des Ommiades.
Fondation
du khalifat d'Occident... (remuants et dotés
d’ubiquité vous dis-je!)
Le
retour de la paix dans l'intérieur de l'Empire permet au khalife
Abdel-Malek d'achever la conquête de l'Afrique. Hassan, gouverneur
de l’Égypte, est chargé du commandement des troupes. On destine à
cet expédition le revenu de l’Égypte et 40 000 hommes. Au milieu
des vicissitudes de la guerre, les Sarrasins ont subjugué et perdu
tour-à-tour les provinces intérieures, mais la côte de la mer est
toujours au pouvoir des Grecs.
Les
prédécesseurs de Hassan n'ont point tenté de prendre Carthage, et
ceux des habitants de Cabès et de Tripoli, qui se réfugient dans
cette place, augmentent le nombre de ses défenseurs... Hassan montre
avec bonheur plus de hardiesse.
Carthage
est emportée d'assaut (698). Un renfort de chrétiens qui ne tarde
pas à paraître trouble la joie du vainqueur.
Le
préfet Jean
le Patricien et du drongaire Tibère Apsimar ,
Jean est un général qui a de l'expérience et de la réputation, il
embarque à Constantinople une armée nombreuse, rejoint par la
flotte de Sicile il obtient du monarque Espagnol une troupe nombreuse
de Goths.
Ses
vaisseaux brisent la chaîne qui garde l'entrée du port. Les Arabes
se retirent à Kairouan et à Tripoli, et Jean prend possession de la
ville... Mais l'Afrique est perdue pour jamais.
Le
lieutenant de l'Empereur est bientôt contraint d'évacuer Carthage.
Les Grecs et les Goths, battus près d'Utique, s'embarquent à la
hâte, et ce qui reste de la ville de Didon est livré aux flammes.
Les
Grecs sont chassés, mais les Arabes ne sont pas encore maîtres du
pays. Les Maures ou Berbères défendent leur indépendance.
Toutes
les tribus se réunissent sous les drapeaux de la reine Cahina et
attaquent les envahisseurs avec un fanatisme pareil à celui des
Musulmans.
Les
vieilles troupes de Hassan ne peuvent suffire à la défense de
l'Afrique.
Le
général arabe, entraîné par le torrent, se retire sur les
frontières de l’Égypte et y attend 5 années le secours que lui
promet le calife. Après la retraite des Sarrasins, l'intrépide
Cahina dit aux chefs de son armée :
«
Nos villes, et l'or et l'argent qu'elles renferment attirent sans
cesse les Arabes, ces vils métaux ne sont pas l'objet de notre
ambition, les productions de la terre nous suffisent. »
Détruisons
ces villes, ensevelissons sous leurs ruines ces funestes trésors, et
nos ennemis laisseront peut-être en repos un peuple pauvre et
courageux. »
Les
chefs applaudissent : De Tanger à Tripoli toutes les villes sont
détruites : On coupe les arbres fruitiers, on brûle les moissons,
tout le pays est couvert de ruines.
DRAPEAU DE CEUTA |
Ces
fureurs, qui rappellent les dévastations des Vandales, irritent les
Africains... (ils trahissent leur reine une
fois de plus devant les hordes musulmanes) Le général des
Sarrasins est accueilli cette fois comme le libérateur du pays.
Cahina est tuée dans la première bataille, et l'édifice mal
affermi de sa puissance est renversé (708).
Une
révolte éclate sous le successeur de Hassan, elle est étouffée
par l'autorité de Musa et de ses 2 fils. 300 000 Berbères sont
transplantés en
Asie,
30 000 jeunes gens sont enrôlés dans les troupes.
Peu-à-peu
les vaincus embrassent la religion et adoptent la langue des Arabes.
Les 2 races se confondent, et il semble alors que la même nation se
répand de l'Euphrate à l'Atlantique sur les plaines sablonneuses de
l'Asie et de l'Afrique ». (mais
cela ne suffit pas encore à la boulimie de conquêtes des braves
musulmans !).
Les
Goths qui poussent leurs conquêtes du nord vers le midi, et les
Sarrasins qui s'avancent du midi au nord, se rencontrent sur les
confins de l'Europe et de l'Afrique. Sous le règne d'Othman, les
flottes arabes ont ravagé les côtes d'Andalousie, et les Musulmans
se souviennent que les Goths ont secouru Carthage.
Les
rois d'Espagne, devenus maîtres de toute la Péninsule, après la
soumission des Suèves, possèdent aussi la forteresse de Ceuta en
Afrique, ainsi qu'une portion de la Mauritanie-Tingitane que
convoitent les Arabes. Musa, qui a déjà signalé son talent et sa
détermination par la conquête des îles Baléares, vient mettre le
siège devant Ceuta... Il est repoussé par la valeur du comte
Julien, général des Goths.
Il
s'apprête à se retirer, lorsqu'un message du chef chrétien offre
aux successeurs de Mahomet sa personne, son épée, la place qu'il
commande, et sollicite l'indigne gloire de conduire les
Sarrasins au cœur de l'Espagne ».
Pour
parfaire sa félonie il ajoute dans sa lettre que :
Ce
pays est riche et mal défendu.
Le
prince peu aimé du peuple
La
nation sans courage.
Les
Goths ne sont plus ces Barbares redoutables, qui ont humilié
l'orgueil de Rome, et qui se sont avancés triomphants des bords du
Danube aux rivages de l'Atlantique. Les successeurs d'Alaric, séparés
du reste de l'Europe par les Pyrénées sommeillent dans une douce
paix : Les murs des villes tombent en ruines, la jeunesse a abandonné
l'exercice des armes et ils n'ont gardé qu'une aveugle présomption.
(voudrait-on nous faire croire qu'ils ne sont
là que pour le bien de l'Europe et n'est-ce pas à peu près le même
discours qu'ils servent à nos jeunes gens aujourd'hui ?)
5
tribus Mauresques conservent la religion, les usages et l'idiome de
leurs ancêtres. Elles reçoivent le nom « d'Africains
Blancs ». (!!! ???)
La
facilité et l'importance de cette conquête irritent l'ambition du
général Sarrasin. Il obtient du khalife Walid la permission de
soumettre les royaumes d'Occident, et il continue d'entretenir des
liens avec le comte Julien. Dès le commencement du printemps de
l'année 710, 5 000 vétérans s'embarquent sous les ordres de Tarik,
homme de tête et de cœur qui dépasse les espérances de son
chef... (ben voyons) Julien a fourni des
vaisseaux de transport.
Le
nom de Gibraltar (Qibel-al-Tarik, montagne de Tarik) indique encore
le point où les Sarrasins débarquent. Le roc inexpugnable de Çalpé
est emporté après 3 jours de combat. Les gouverneurs des cantons
voisins informent la cour de Tolède de l'arrivée des Arabes qui
reçoivent chaque jour de nouveaux renforts... La défaite du
gouverneurs Édecon, qui reçoit ordre de saisir et d'enchaîner ces
présomptueux étrangers avertit le roi du danger qu'il court.
D'après les ordres du prince, les ducs, les comtes, les évêques et
les nobles de la nation des Goths réunissent leurs vassaux, et le
roi se voit bientôt à la tête d'une belle et puissante armée.
AU LOIN L'ESPAGNE |
La
bataille qui décide du sort de ce royaume se donne aux environs de
Cadix, et elle a rendu célèbre la ville de Xérès. La petite
rivière de Guadalète sépare les 2 camps. Durant 2 jours, il s'y
déroule de sanglantes escarmouches sur ses bords. Le 4e jour, les
deux armées se livrent une grande bataille qui sera décisive. Les
Sarrasins, malgré leur valeur, plient sous le nombre.
«
Mes frères, s'écrie Tarik, l'ennemi est devant nous, la mer est
derrière, » point de retraite possible. La victoire ou la mort,
suivez-moi. »
L'intrépidité
n'est pas sa seule ressource. Le fils et le frère de Witiza, ainsi
que l'archevêque de Tolède, secondant la trahison du comte Julien,
se trouvent au poste le plus important...
Leur
défection, qui arrive à propos, brise les rangs des Chrétiens.
Les
Goths sont dispersés.
Roderic
se noie dans les eaux du Guadalquivir... On trouve sur le rivage son
diadème, sa robe et son coursier.
«
Telle est souvent, dit un historien arabe, la destinée des rois qui
s'éloignent du champ de bataille. » (et
prétentieux en plus, si les traîtres n'avaient pas livré leur pays
aux musulmans l'histoire aurait été toute autre, ils méritaient le
sort réservé aux traîtres, ainsi que tout ceux qui rejettent leur
pays par lucre ou bêtise)
Le
comte Julien n'a plus d'espoir que dans la ruine totale de son pays.
Après la journée de Xérès, il trace au général Sarrasin le plan
qu'il doit suivre pour compléter et assurer sa conquête :
«
Le roi des Goths » n'est plus, lui dit-il, l'armée est en déroute,
la nation épouvantée. »
Marchez
sans délai sur Tolède, et ne laissez pas aux Chrétiens troublés
le temps d'élire un nouveau monarque. » Tarik adopte cet avis.
Pendant qu'un de ses lieutenants s'empare de Cordoue, et qu'un autre
soumet les côtes de la Bétique, il se dirige vers la ville royale
de Tolède (Heureusement les Espagnols n'ont
jamais renoncés et quelques années plus tard, ils ont lancé la
« reconquista »)
L'Espagne,
qui a résisté 2 siècles aux armées Romaines, est vaincue en peu
de mois par les Sarrasins.Toutefois, il reste encore dans la nation
une étincelle de courage. D'indomptables fugitifs se décident à
mener une vie pauvre et libre dans les montagnes des Asturies. Ils
repoussent tous les efforts des Musulmans, et le glaive de Pélage
est devenu le sceptre des rois catholiques.
Pour
Musa le vent tourne à Lugo en Galice, en présence des Musulmans et
des Chrétiens, la bride de son cheval est saisi, on lui ordonne de
se rendre devant le trône de Damas. (On
pourrait croire à une habitude le vainqueur du pakistan eut le même
sort)
Le
général obéit sans hésiter à cet disgrâce, heureux quand même
de la promesse qui lui est faite d'avoir pour successeurs ses 2 fils,
Abdallah et Abdelazis, et de rappeler son rival en Syrie.
Le
cortège qui le suit de Ceuta à Damas étale les dépouilles de
l'Afrique et les trésors de l'Espagne. 400 Goths de noble extraction
marchent en tête de
20
000 captifs ou captives destinés à orner ce triomphe...
Lorsqu'il
arrive à Tibérias en Palestine, un courrier de Soliman, frère de
Walid et héritier présomptif de la couronne, lui apprend la grave
maladie du calife . Soliman veut réserver pour son règne cette
pompe triomphale...
Musa,
pour obéir à l'ordre qu'il a reçu, continue sa marche et trouve un
ennemi sur le trône.
Sa
conduite est examinée par un juge irrité, qui le condamne d'abord à
une amende de 200,000 pièces d'or.
On
lui inflige ensuite le châtiment qu'il a fait subir a Tarik... Le
vieux général, après avoir été fustigé publiquement, est un
jour entier exposé au soleil », devant la porte du palais,
puis exilé.
La
ruine de Musa aurait dû satisfaire le ressentiment du calife; mais
il craint une famille puissante et outragée, et dans cette crainte,
il résout de l'anéantir...
Sur
ses ordres, Abdelazis est égorgé dans la mosquée de Cordoue. Il
aspirait dit-on, à la royauté, et son mariage avec la veuve de
Roderic avait blessé à la fois les préjugés des Chrétiens et des
Musulmans. Par un raffinement de cruauté on présente sa tête à
son père en lui demandant s'il connaît ce visage.
«
Oui, s'écria-t-il avec indignation, je reconnais ces traits, et
j'appelle la justice du ciel sur la tête des meurtriers de mon fils.
»
Musa
survit peu à ce malheur atroce. Tarik son rival est lui-même
disgracié. On ignore si le comte Julien a été puni comme il le
mérite mais on sait par des témoignages irrécusables que les 2
fils de Witiza sont rétablis dans les domaines particuliers de leur
père.
Que.
« Au nom du Dieu miséricordieux, Abdelazis fait la paix à
condition :
On
n’inquiète pas Théodemir dans sa principauté.
Ajouter une légende |
On
n'attente ni à sa vie, ni à sa propriété, ni aux femmes, ni aux
enfants, ni à la religion , ni aux temples des chrétien.
Théodemir
ne doit ni secourir, ni recevoir les ennemis du calife, mais qu'il
communique fidèlement ce qu'il sait de leurs projets hostiles...
Qu'il
paie annuellement, ainsi que chaque noble goth, une pièce d'or, 4
mesures de blé, 4 mesures d'orge, et une certaine quantité de miel,
d'huile et de vinaigre, et que l'impôt de chaque homme non noble
sera d'une demi-pièce d'or. Donné le 4 de rejeb, et signé par 4
témoins musulmans. (Cela s'appelle boire sa
honte jusqu'à la lie)
Lorsqu'un
grand nombre de vainqueurs s'établissent dans une province conquise,
les vaincus s'efforcent d'imiter leurs maîtres, et l'Espagne, qui a
vu tour-à-tour le sang des Carthaginois, des Romains et des Goths se
mêler au sien, doit bientôt prendre les mœurs des Arabes. Les
premiers lieutenants du calife, qui se succèdent dans ce pays ont
une suite nombreuse d'officiers civils et militaires qui aiment mieux
jouir au loin d'un vie aisée, que de se trouver à l'étroit dans
leur patrie.
Ces
colonies de Musulmans s'accroissent et plusieurs villes de l'Espagne
rappellent avec orgueil la tribu ou le canton de l'Orient d'où elles
tirent leur origine.
Les
bandes de Tarik et de Musa se donnent le nom Al'Espagnoles, et elles
établissent ainsi leur droit sur la contrée. Elles permettent
cependant :
Aux
Musulmans d’Égypte de venir habiter Murcie et Lisbonne.
La
légion royale de Damas s'établit à Cordoue.
Celle
de Kinnisrin à Jaen.
Celle
de Palestine à Algésiras et à Médina-Sidonia.
Des
peuplades du Yémen et de la Perse se dispersent autour de Tolède et
dans l'intérieur du pays, et les fertiles domaines de Grenade sont
abandonnés à 10 000 cavaliers de la Syrie et de l'Irak...
Ces
factions entretiennent un esprit d'émulation, quelquefois utile,
plus souvent dangereux. 10 années après la conquête on présente
au calife une carte de l'Espagne où l'on voit les mers, les rivières
et les ports, les habitants, les villes et les diverses productions.
En
2 siècles, l'agriculture, les manufactures et le commerce donnent
leurs richesse aux conquérants
Le
premier des Ommeyyiades qui règne en Espagne, accorde aux vaincus la
liberté de religion et la conservation de leurs lois et de leurs
magistrats. Il se borne à exiger là modique contribution de 10 000
onces d'or et de 20 000 marcs d'argent, de 10 000 chevaux, de 10 000
mulets, de 1 000 cuirasses et d'un pareil nombre de casques et de
lances. Après là fondation du khalifat d'Occident, le khalife
réside à Cordoue, ville qui renferme 600 mosquées,
900 bains et 200 000 maisons : Il donne
des lois à 80 villes de premier ordre et à 300
moins considérables. 12 000 villages où hameaux
ornent les bords dû Guadalquivir.
Sous
le dernier des Ômeyyiades, l'empire des Arabes s'étend, de l'orient
à l'occident, depuis les confins de là Tartarie et de l'Inde
jusqu'à l'Océan Atlantique. Toutefois, on a cherché vainement
cette union indissoluble et cette prompte obéissance qu'offre
l'empire d'Auguste et des Antonins... La religion musulmane donne à
de si vastes contrées une ressemblance générale de mœurs et
d'opinions. A Samarcande et à Seville, on étudie avec le même zèle
la langue et les lois du coran. Les Maures et les Indiens qui vont en
pèlerinage à la Mecque s'embrassent comme des compatriotes, des
frères, et l’idiome des Arabes est l’idiome populaire de toute
les provinces situées à l'occident du Tigre. (contraints
et forcés c'est bien plus facile de répéter comme des robots les
couplets appris par cœur)
Les
Sarrasins réclament la Septimanie comme une dépendance du royaume
des Goths, Musa n'a eu ni le temps ni les forces nécessaires pour
achever cette conquête, que l'état de là Gaule rend facile.
Charles Martel, duc d'Austrasie et tuteur d'un roi nommé Thierry IV,
gouverne tout le pays qui s'étend depuis les bords de la Loire
jusque bien au-delà du Rhin, l'Aquitaine et la Provence obéissent à
Eudes, prince Mérovingien qui usurpe l'autorité et même le titre
de roi, et, dans l'anarchie générale, les nobles de Bourgogne se
croient indépendants. (pourquoi pas après
tout prendre tout, et le reste, c'est bien dans leurs habitudes).
Comte
Julien — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Comte_Julien
Le
comte Julien (comes Julianus ou Olbàn) était le gouverneur de Ceuta
(Septem), l'un des derniers bastions byzantins en Afrique du nord. Il
entretenait des ...
Desouche
Histoire : La conquête de la péninsule ibérique ...
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› Débats
17
avr. 2011 - Convoi arabe représenté dans le Maqamat d'al-Hariri
(XIe). A partir de la mort .... Le comte Julien reçoit la mission de
garder ce point d'appui.
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Ceuta
— Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Ceuta
Ceuta
(du latin Septem Fratres ; Abyla dans l'Antiquité ou Sebta سبتة
en
berbère et en arabe) est une ville autonome espagnole formant une
encoche sur la ...
Melilla
- Barrière de Ceuta - Cathédrale de Ceuta - Ceuta
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