21 JUIN 2015...
Cette
page concerne l'année 696 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
RAISONS
DE LA MORT DE SAINT LAMBERT !
Lambert
de Maastricht, (Lambert, Landbertus, Lantpertus), est un saint du
Haut Moyen Âge né probablement à Maastricht vers 636 et mort vers
705 à Liège. C'est le symbole majeur de la principauté
ecclésiastique de Liège, et est depuis toujours celui de cette
ville qu'il a contribué à créer.
On
le suppose membre de la lignée des Robertiens, famille
aristocratique Franque nommée ainsi en raison d'un grand nombre de
Robert et à l'origine de la dynastie des Capétiens. Fils de Robert,
comte palatin et chancelier de Clotaire III.
Il
est connu comme étant l'un des évangélisateurs du diocèse de
Tongres-Maastricht, région qui n'a connu qu'une christianisation
superficielle : Dans les villes et pour les élites. Le peuple
qui vit dans les forêts et campagne adore encore les Dieux Celtes
principalement Cernunnos et Arduinna, pour lesquels on connaît des
survivances contemporaines notamment dans le culte et l'hagiographie
d'un Saint proche de Saint Lambert : Saint Hubert. Les causes de
son assassinat ne sont pas connues avec certitude mais sont
probablement liées au contexte politique de l'époque marqué par
une passation de pouvoir entre dynastie Mérovingienne et
Carolingienne. Lié personnellement au roi Childéric II, et à son
successeur effectif mais non officiel le maire du palais Pépin de
Herstal.
Au
fil du temps les hagiographes de Saint Lambert adaptent la cause de
la mort du saint pour mieux défendre certains idéaux ou simplement
pour conformer l'histoire de Lambert à la morale de leurs époques.
C'est ainsi que de façon posthume Saint Lambert dénonce la liaison
extra-conjugale de Pépin avec Alpaïde, historiquement connue
puisque Charles Martel en est le fruit, et que cette dénonciation
devient le mobile de son assassinat. Cette version, la plus connue,
est cependant peu vraisemblable. Lambert naît vers le milieu du
VIIe siècle dans une famille noble établie à Maastricht.
Cette ville devient devient le chef-lieu du diocèse de
Tongres-Maastricht lequel fait partie du royaume des Mérovingiens et
plus particulièrement de sa partie appelée Austrasie.
Adolescent,
Lambert est recommandé par son père à Théodard, évêque de
Tongres-Maastricht. Sous sa tutelle, Lambert reçoit une éducation à
la cour royale Mérovingienne.
Lorsque
Théodard est assassiné (entre 669 et 675), Lambert est proposé à
Childéric II pour occuper le siège épiscopal vacant. Lambert
devient alors à la cour un personnage influent, peut-être même
comme l'un des conseillers les plus écoutés de Childéric II.
Mais
en 675, le roi est assassiné. Un ancien maire du palais, Ébroïn,
que Childéric II a un jour fait tondre avant de l'interner dans un
monastère, profite de la circonstance pour s'échapper et, avec
l'aide des Austrasiens, s'empare de la mairie du palais de Neustrie
et de Bourgogne qu'il gouverne sous l'autorité apparente de Thierry
III. L'Austrasie se choisit comme roi Dagobert II (676-679), que l'on
rappelle d'Irlande : Il règne avec l'aide de Wulfoald qui a été
tout puissant à la cour de Childéric II. En 679 ou 680 Pépin II,
dit Pépin de Herstal, s'empare du pouvoir en Austrasie. Au cours de
cette période troublée, l'évêque Lambert est déposé au profit
d'un certain Pharamond (Faramond), qui dirige l'église de
Tongres-Maastricht pendant 7 ans. En 682 Pharamond est déposé à
son tour et Pépin II ordonne que Lambert soit replacé sur son siège
épiscopal. Il existe probablement un parti hostile à Lambert et à
son clan, que la mort de Childéric a renforcé, et que la venue au
pouvoir de Pépin II a affaibli. Il est également probable que cette
querelle de clan et de pouvoir soit à l'origine de l'assassinat de
Saint Lambert.
Saint
Lambert, en poursuivant la christianisation de cette région
frontière du royaume des Francs, a servi les intérêts de Pépin
II, notamment dans sa guerre contre les Frisons. Il soutient la
création de nouveaux monastères, dont celui de Sainte Landrada
(probablement sa parente) à Munsterbilzen... Le 17 septembre d'une
année inconnue (696, 700 ou 705), mais non postérieure à 705,
Saint Lambert est assassiné dans le village de Liège par les
troupes de Dodon, le domesticus (haut fonctionnaire chargé de la
gestion des domaines de l'État) de Pépin II.
Le
corps de Saint Lambert est ensuite ramené en barque par la Meuse à
Maastricht où il est enterré à côté de son père. Selon
l'hagiographie le saint se venge lui-même en frappant de maladie ses
assassins. Dodon est donc un personnage puissant contre lequel Pépin
ne peut rien faire. Ce fait peu flatteur pour les Carolingiens est
assez rapidement masqué dans les hagiographies suivantes en
désignant Alpaïde la concubine de Pépin II comme commanditaire et
on fait de Dodon son frère... Le mobile devient le vif reproche fait
par l'évêque de cet adultère à Pépin II.
En
1896, lors de l'ouverture de la châsse du saint, le médecin qui
examine le crâne constate une blessure profonde à l'occiput.
À
l'évêque Lambert succède son disciple (et peut-être même son
parent) Hubert (Saint Hubert), membre d'un lignage très proche des
Pépinides et vraisemblablement apparenté à ces derniers.
L'attentat de Liège semble finalement avoir servi les intérêts de
Pépin II en lui permettant de renforcer le contrôle qu'il exerce
sur l'évêché Mosan.
Hubert
fait transférer les reliques de Lambert de Maastricht à Liège, où
il fonde une infrastructure sacrée pour les abriter. En effet, un
culte s'est installé sur place. Cela s'explique peut-être aussi par
la proximité géographique des palais de Herstal et Jupille de la
famille de Pépin, qui doit vouer un culte important au saint.
Toujours
est-il que le VIIIe siècle marque un tournant pour Liège, qui
devient rapidement une agglomération importante. Il est par exemple
significatif qu'à partir de la seconde moitié du VIIIe siècle,
la ville de Liège soit qualifiée de vicus publicus et que
Charlemagne y ait célébré la fête de Pâques en 770.
Ce
n'est que bon nombre d'années plus tard, en 985, que naît la
Principauté de Liège (voir Histoire de la Principauté de Liège),
lorsque Notger est nommé par Otton III en tant que premier
prince-évêque de Liège.
Il
est aussi intéressant de signaler que la dynastie de Charlemagne a
vécu près de Liège, à Herstal et à Jupille, à la même époque.
- Pépin de Herstal est né en 635 et est mort le 16 décembre 714 à Jupille.
- Pépin le Bref est né en 715 à Jupille et est mort le 24 septembre 768 à Saint-Denis.
- Charlemagne est né le 10 avril 742 peut-être à Herstal ou à Jupille et est mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle.
- la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège est construite sur les lieux de l'assassinat de Saint Lambert.
- Pépin de Herstal est né en 635 et est mort le 16 décembre 714 à Jupille.
- Pépin le Bref est né en 715 à Jupille et est mort le 24 septembre 768 à Saint-Denis.
- Charlemagne est né le 10 avril 742 peut-être à Herstal ou à Jupille et est mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle.
- la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège est construite sur les lieux de l'assassinat de Saint Lambert.
Saint
Lambert de Tongres évêque de Tongres et martyr (✝ 708)
Après avoir brillé sur les champs de bataille, il est Évêque de
Maestricht, de 668 à sa mort.
Sauf un intermède où l'hostilité d'Ebroïn, maire du palais, le force de se retirer à l'Abbaye de Stavelot en Belgique où il vit 7 ans, aussi humble et fervent qu'un novice.
On raconte cet épisode : Une nuit d'hiver, alors que les Religieux prient dans le chœur, notre Évêque renverse un banc, dont la chute dérange la communauté.
Dans l'obscurité, l'Abbé ordonne au coupable d'aller prier, nu-pieds, dehors, devant la Croix du parvis... Les Moines chantent les longues matines, puis se rendent au chauffoir avant de regagner leur lit... On remarque l'absence de l'Évêque. L'Abbé l'envoie chercher et l'on voit entrer Lambert, couvert de neige, qui a prié deux heures durant, agenouillé dehors... L'abbé s'excuse : « C'est à moi de vous remercier, lui dit Saint Lambert d'un air joyeux. Vous m'avez permis, comme le veut Saint Paul, de servir Dieu dans la nudité et la froidure. » (2 Corinthiens 11. 27).
Saint Lambert regagne Maëstricht à la mort d'Ebroïn et il connaît une fin tragique, assassiné par des amateurs de biens d'Église, empêchant son escorte de répandre le sang pour le défendre. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage et le hameau grandit jusqu'à devenir la ville de Liège. 140 églises portent son nom en Belgique.
Quant à son administration épiscopale, elle ne cesse d'être pénible. L'église de Maëstricht est, comme la plupart des églises à cette époque, à la merci de tous les violents qui convoitent ses biens, et déjà le prédécesseur de Saint Lambert a péri victime des déprédateurs qu'il va dénoncer au roi.
Sauf un intermède où l'hostilité d'Ebroïn, maire du palais, le force de se retirer à l'Abbaye de Stavelot en Belgique où il vit 7 ans, aussi humble et fervent qu'un novice.
On raconte cet épisode : Une nuit d'hiver, alors que les Religieux prient dans le chœur, notre Évêque renverse un banc, dont la chute dérange la communauté.
Dans l'obscurité, l'Abbé ordonne au coupable d'aller prier, nu-pieds, dehors, devant la Croix du parvis... Les Moines chantent les longues matines, puis se rendent au chauffoir avant de regagner leur lit... On remarque l'absence de l'Évêque. L'Abbé l'envoie chercher et l'on voit entrer Lambert, couvert de neige, qui a prié deux heures durant, agenouillé dehors... L'abbé s'excuse : « C'est à moi de vous remercier, lui dit Saint Lambert d'un air joyeux. Vous m'avez permis, comme le veut Saint Paul, de servir Dieu dans la nudité et la froidure. » (2 Corinthiens 11. 27).
Saint Lambert regagne Maëstricht à la mort d'Ebroïn et il connaît une fin tragique, assassiné par des amateurs de biens d'Église, empêchant son escorte de répandre le sang pour le défendre. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage et le hameau grandit jusqu'à devenir la ville de Liège. 140 églises portent son nom en Belgique.
Quant à son administration épiscopale, elle ne cesse d'être pénible. L'église de Maëstricht est, comme la plupart des églises à cette époque, à la merci de tous les violents qui convoitent ses biens, et déjà le prédécesseur de Saint Lambert a péri victime des déprédateurs qu'il va dénoncer au roi.
Sous
Lambert, le brigandage continue, et nous savons qu'à la fin, perdant
patience, les gens de l'évêque s'arment et repoussent la force par
la force.
Au
nombre des pillards se trouvent deux frères nommés Gall et Riold,
qui périssent dans la mêlée. Ils sont parents de Dodon, personnage
qui occupe dans le pays les importantes fonctions de domesticus, et
dont le ressentiment doit être fatal à Saint Lambert.
C'est,
en effet, sous les coups des sicaires de Dodon que le saint périt,
pendant un des fréquents séjours qu'il fait dans la bourgade de
Liège, et son premier biographe nous dit formellement que Dodon veut
par ce meurtre venger la mort de ses deux parents...
Mais
il existe une autre version qui explique le fait d'une manière
beaucoup plus dramatique. Saint Lambert reproche à plusieurs
reprises à Pépin d'Herstal ses amours adultères avec Alpaïde, il
est même sur le point de faire chasser la concubine, lorsque
celle-ci, qui est sœur de Dodon, pousse son frère à massacrer
l'importun conseiller...
Cette
version, de bonne heure accueillie par les historiographes Liégeois,
et accréditée partout jusqu'au XVIIe siècle, est alors
vigoureusement attaquée par la critique et finit par être
abandonnée de tout le monde, y compris les Bollandistes, elle est
même, exclue du bréviaire Liégeois.
Cependant
une étude attentive de la question est faite pour modifier un peu la
sévérité qu'on a montrée envers la tradition Liégeoise.
Une
des principales raisons qui la font rejeter, c'est qu'Anselme, qui la
rapporte au XIe siècle, semble l'attribuer à Réginon de Prüm, qui
n'en parle pas : On s'autorise de cela pour accuser Anselme de
supercherie. Mais le texte d'Anselme, rectifié d'après un manuscrit
resté inconnu (Bulletins de la Commission royale d'histoire, 4e
série, t. II), dit simplement qu'il y a de son temps une version
écrite qui contient déjà la tradition Liégeoise sur la mort du
saint. A cet important témoignage vient s'ajouter celui d'un poète
anonyme qui écrit au commencement du Xe siècle, et que M.
Demarteau, qui a le premier publié son poème en entier, croit
pouvoir identifier avec Hucbald de Saint-Amand.
Selon
cet écrivain, la tradition Liégeoise et fort répandue de son temps
(fertur enim trito multis sermone).
Enfin,
Adon de Vienne, qui écrit son martyrologe vers le milieu du IXe
siècle, la reproduit également et en fait, par conséquent,
remonter l'existence à une époque assez rapprochée de la mort du
saint. Si l'on considère qu'il y a là trois sources indépendantes
l'une de l'autre et s'accordant sur le même fait, on ne peut pas
refuser, à la tradition une autorité considérable. Cela ne veut
pas dire qu'il soit nécessaire d'admettre aussi les détails
dramatiques dont elle a été ornée ensuite par le chanoine Nicolas
et par Sigebert de Gembloux. Selon ces deux écrivains, c'est dans un
banquet donné à Jupille par Pépin d'Herstal que le saint a refusé
de bénir la coupe de la concubine, irritée, celle-ci a alors
dépêché son frère pour le tuer dans sa retraite de Liège.
C'est
là, en effet, qu'il est massacré, au moment où, revenu de la
chapelle dans laquelle il a prié avant le jour, il cherche un peu de
sommeil sur sa couche.
Au
premier moment de l'agression, par un mouvement instinctif, il saisit
son épée et fait mine de vouloir se défendre, mais bientôt il la
jette, déclarant qu'il s'en remet à Dieu, et exhorte les siens à
se préparer à la mort.
La
plupart, sont, en effet, immolés, lui-même, pendant qu'il est
prosterné en oraison, est percé d'un trait par un individu qui a
escaladé le toit de sa demeure.
Lorsque
les assassins se sont retirés, ceux de ses disciples qui ont échappé
à la, mort transportent ses restes dans une barque à Maëstricht,
où, au milieu du deuil de la population, il est enterré dans
l'église Saint-Pierre hors la ville, aujourd'hui démolie...
On
ne sait au juste la date de sa mort, et on a discuté sur ce point
autant que sur les causes qui l'ont amenée, les uns la placent dans
les dernières années du VIIe siècle, les autres la faisant
descendre jusqu'en 707, 708 et même 709. Enfin, le R. P. Desmedt a
établi qu'on ne peut plus la fixer postérieurement à 706, date à
laquelle Saint Hubert signe, comme évêque, un diplôme de Pépin
d'Herstal, il admet, comme date approximative, les quatre dernières
années du VIIe siècle.
Les
fidèles entourent d'un culte le lieu où il a péri, convertissant
en chapelle cet endroit, et, dès 714, cette chapelle devient une
Basilique.
Grâce
aux miracles qui s'y produisent et à l'affluence des pèlerins,
Liège devient bientôt une localité importante, elle s'élève même
au rang de capitale du pays après que Saint Hubert y eut transporté,
avec les reliques du Saint, le siège de l'autorité épiscopale.
Cette translation a lieu le 17 Septembre et son anniversaire est
encore célébré aujourd'hui. Saint Lambert est le Saint Patron du
diocèse de Liège. Une partie de ses reliques est conservée, à la
cathédrale de Liège, en particuliert son buste de grandeur
naturelle, œuvre d'art superbe du temps d'Erard de la Marck,
d'autres localités, comme Rome, Fribourg en Bade et Berbourg, dans
le grand-duché de Luxembourg, disputent à la ville de Liège
l'honneur de posséder sa tête...
Lambert de Maastricht — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lambert_de_Maastricht
Lambert
de Maastricht, est un saint du Haut Moyen Âge né probablement à
Maastricht vers 636 et mort vers 705 à Liège. ... Un 17 septembre
d'une année inconnue (696, 700 ou 705), mais non postérieure à
705, saint Lambert est assassiné ... Lambert de Maastricht
www.comoria.com/61469/Lambert_de_Maastricht
Saint
Lambert, aussi appelé Lambert de Maastricht, est un saint du haut
Moyen Âge (VIIe siècle). Probablement né à Maastricht et mort à
Liège vers 705. ... Un 17 septembre d'une année inconnue (696, 700
ou 705), mais non postérieure à ...
Saint
Lambert, Évêque de Maëstricht et martyr († 696). Fête ...
reflexionchretienne.e-monsite.com/.../saint-lambert-eveque-de-maestricht...
Le
soin de Lambert pour l'accomplissement des devoirs de sa charge
pastorale fut plus assidu que jamais ; il était le père de tous,
surtout des pauvres. Il visitait ...
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