dimanche 28 juin 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 690


27 JUIN 2015...

Cette page concerne l'année 690 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !


SAINT BENOÎT BISCOP FONDATEUR DE L’ÉGLISE



BRITANNIQUE

Benoît Biscop, Saint Benoît Biscop ou Biscop Baducing, (né vers 628, décédé le 12 janvier 690 à Wearmouth) religieux, issu d'une bonne famille de Northumbrie. D'abord au service de la maison du roi de Northumbrie Oswiu, il part ensuite à l'étranger. Après son second voyage à Rome (il en fait 5), celui-ci devient moine à Lérins entre 665 et 667.

C'est lui qui conduit Théodore de Tarse de Rome à Cantorbéry en 669. La même année, Benoît est nommé abbé de Saint-Pierre et Paul à Cantorbéry.
5 ans plus tard, il construit le monastère Saint-Pierre de Wearmouth, sur une terre qui lui a été donnée par le roi Egfrid, et le dote d'une bibliothèque. Une lettre papale de 678 exempte son monastère de tout contrôle extérieur, et en 682, le roi est tellement ravi de la réussite de Saint-Pierre, qu'il octroie à Benoît d'autres terres à Jarrow en le pressant d'y construire un second monastère.

Benoît érige le monastère Saint-Paul à Jarrow, puis nomme Ceolfrid comme supérieur. Ce dernier quitte Wearmouth pour Jarrow avec 20 moines dont le jeune Bède dont il devient le mentor. Le monastère est finalement doté d'une grande bibliothèque pour l'époque (plusieurs centaines de volumes) et c'est là que Bède écrit ses fameux ouvrages. Cette bibliothèque devient célèbre, et les manuscrits qui y ont été copiés sont considérés comme de précieuses possessions à travers toute l'Europe.
Benoît Biscop meurt le 12 janvier 690. Il contribue à ce que l'Église de Northumbrie adopte la liturgie Romaine. Les monastères qu'il a fondés, placés sous le contrôle direct du pape, sont les joyaux de la couronne de Northumbrie et ouvrent la voie à un âge d'or pour le christianisme en Angleterre.
« Le culte catholique est le vrai foyer de la civilisation et des beaux-arts. »
« Mes enfants, dites tout ce que vous voudrez, pourvu que de votre bouche ne sorte ni plainte contre Dieu ni parole malséante, ni discours désobligeant à l'endroit du prochain. »

Benoît (de son vrai nom Biscop Baducing) Anglais d'origine, d'une famille fort considérable par sa noblesse. Ses parents le font élever dans les exercices militaires, à dessein d'en faire, dans la suite, un grand capitaine, et, comme il est naturellement fort et courageux, il acquiert bientôt beaucoup de réputation dans les armes.

Oswy, roi de Northumberland, pays septentrional de l'Angleterre, l'ayant appelé à sa cour, le saint y passe quelques années, mais Notre Seigneur Jésus-Christ, qui le destine à d'autres emplois, lui parle dans le secret du cœur ce qui le fait se décider à se retirer du monde. Il sort non seulement de la cour, mais aussi du lieu de sa naissance, et entreprend le voyage de Rome pour honorer les tombeaux de des bienheureux apôtres Saint Pierre et Saint Paul et pour être mieux instruit des principes de la foi et des règles de la perfection chrétienne, lesquels sont enseignés que fort imparfaitement dans son pays nouvellement converti.

Étant arrivé en cette ville, il visite avec une singulière piété tous les sanctuaires qui la rendent si vénérable, à son retour, il s'applique entièrement à l'étude des Saintes Écritures et aux exercices de piété. 5 ou 6 ans après, Alcfrid, fils du roi Oswy, a envie de visiter les tombeaux des Saints Apôtres Pierre et Paul, il prie le saint de l'accompagner, mais le père du prince s'étant opposé à ce pèlerinage, Benoît part seul pour Rome, afin de s'y perfectionner de plus en plus dans la science du salut.
En revenant d'Italie, il passe par le célèbre monastère de Lérins, où il prend l'habit religieux. Après y être resté 2 ans, il revient à Rome, en 658. Son dessein n'est pas d'en sortir, mais le pape Vitalien veut qu’il accompagne Saint Théodore, archevêque de Cantorbéry, et Saint Adrien, qu’il envoie en Angleterre afin de travailler à l’instruction de ce nouveau peuple chrétien....

Saint Benoît est chargé du monastère de Saint-Pierre et de Saint-Paul, proche de la ville de Cantorbéry : Laissant cette charge quelques temps après à Saint Adrien, il fait un nouveau voyage à Rome...
En effet il désire acquérir de nouvelles lumières sur la discipline de l’Église et sur les diverses constitutions monastiques : Ce qui l’engage à rester un temps assez considérable en divers endroits d'Italie. A son retour, ayant trouvé grâce auprès de son prince, Egfrid, successeur d’Oswy, il bâtit 2 monastères : L’un près de la rivière de la Were en l’honneur du prince des Apôtres, appelé pour cette raison Weremouth (674), l’autre, sous l’invocation de Saint Paul, près de la rivière de Tyne, ce dernier porte d’abord le nom Girwy, puis celui de Jarrow (677).

Comme ils sont proche l’un de l’autre, il devient le père supérieur des deux, mais il est bientôt nécessaire, à cause des voyages et des diverses occupations dont est chargé Saint Benoit qu'il ne peut tout faire par lui-même, d’avoir soin de mettre sous lui des personnes d’une éminente sainteté, à savoir : Esterwin et Céolfrid, que l’Eglise d’Angleterre honore en qualité de Saints. Il enseigne à ses religieux toutes les pratiques de piété qui s’observent dans les couvents de Rome et dans ceux qu’il a visités en chemin, souhaitant passionnément de voir la vie monastique fleurir dans son pays comme elle fleurit en Francie et en Italie, il établit même en son abbaye un collège où il enseigne publiquement, et il s’est trouvé en même temps jusqu’à 600 moines qui prennent ses leçons. On lui confie le vénérable Bède dès l’âge de 7 ans, afin que, étant élevé sous sa discipline, il réponde aux grandes espérances que l’on conçoit de son beau naturel : Ce qui réussit très avantageusement.
Ce bienheureux abbé fait encore d’autres fois le voyage de Francie et d’Italie, tant pour le bien de son ordre que pour l’utilité de toute l’Église d’Angleterre, dont il s’occupe toujours avec le plus grand soin. Il a surtout un zèle extraordinaire pour tout ce qui peut relever la gloire et la beauté de la maison de Dieu, et rendre les cérémonies ecclésiastiques pompeuses et magnifiques. Il n’y a presque pas alors, en Angleterre, de temples ni de chapelles bâtis en pierre, l’usage des vitres aux fenêtres y est inconnu, les peintures sacrées y sont fort rares, et l’on n’y trouve les livres des saints Pères qu’en très petite quantité...

SAINT BENOÎT ET BEDE LE VÉNÉRABLE JEUNE
Mais cet homme industrieux pourvoit admirablement à tous ces besoins. Il amène avec lui, d’outre-mer, des architectes, des vitriers et des peintres, les plus habiles qu’il puisse trouver, et fait bâtir des basiliques de pierres solides, orner les fenêtres de vitres historiées, et décorer les autels et les parois de belles peintures. Il apporte aussi un grand nombre de livres dont il enrichit les bibliothèques de ses monastères, et beaucoup de tableaux où nos mystères sont représentés il les expose aux yeux des fidèles, afin que les ignorants y apprennent ce que nous croyons, comme les autres l’apprennent dans les livres. Les tableaux qu’il met à Weremouth représentant la Sainte Vierge, les 12 Apôtres, l’histoire évangélique et les visions mystérieuses de l’Apocalypse. On voyait dans ceux de Jarrow plusieurs sujets tirés de l’Écriture Sainte et disposés de telle manière qu’ils montrent les rapports des 2 Testaments, et que les figures sont expliquées par la réalité. Par exemple, Notre Seigneur Jésus-Christ, chargé de la croix sur laquelle il va consommer son sacrifice, se trouve en regard d’Isaac portant le bois qui doit servir à son immolation.
Il ne manque pas non plus de procurer à son pays des reliques fort considérables qui lui sont données par les Papes, à qui son ardeur pour les choses saintes est fort agréable. Mais ce qui le satisfait principalement, est que le Pape Saint Agathon envoie avec lui Jean, abbé de Saint-Martin, maître de la musique et des cérémonies de Saint-Pierre, pour introduire ces cérémonies en Angleterre, et y apprendre la méthode de bien chanter.

Aussi, tant qu’il est dans l’Île, Saint Benoît a un soin extraordinaire de lui et ne permet pas que d’autres que ses religieux pourvoient à sa subsistance, de là vient qu’ils sont les mieux instruits sur tout ce qui appartient à la célébration des offices ecclésiastiques.
Lui-même y devient si habile, qu’il compose un livre sur ce sujet, intitulé « De la célébration des fêtes », afin que l’on oublie pas ce qu’on a appris de ce chantre de l’Église Romaine.
Le vénérable Bède, parlant de cette prévoyance charitable de son maître Saint Benoît, dit qu’il a travaillé avec tant de zèle, afin que les siens vivent en repos, et qu’il a entrepris tant de voyages, afin que, étant fournis des choses nécessaires, ils puissent servir paisiblement Notre Seigneur dans l’enceinte de leurs monastères, sans être obligés d’en sortir. Il fait un cinquième voyage à Rome mais il est difficile d’en préciser la date.

Enfin, étant devenu vieux et infirme, il donne de rares exemples de patience à ses disciples, souffrant sans chagrin et avec beaucoup de tranquillité et de joie des maladies très douloureuses. Sa plus grande récréation est de parler quelquefois des Lieux Saints qu’il a visités, de l’exacte observance des maisons religieuses, et du bonheur des personnes qui aiment leur vocation.
Les 3 dernières années de sa vie, une cruelle paralysie le prive de l’usage de ses membres et l’oblige enfin à garder le lit. Lorsqu’il ne lui est plus possible d’assister à l’office canonial, quelques moines, partagés en deux chœurs, viennent chanter à côté de lui les psaumes de chaque heure du jour et de la nuit, il s’unit à eux autant qu’il le peut, mêlant sa voix avec les leurs. Son esprit ne s’occupe que de Dieu et de la perfection de ses disciples qu’il exhorte fréquemment à observer leur règle avec exactitude :
« Mes enfants, n’allez pas regarder comme une invention de mon esprit les constitutions que je vous ai données. Après avoir visité 17 monastères bien disciplinés, dont j’ai tâché de connaître parfaitement les lois et les usages, j’ai formé un recueil de toutes les règles qui m’ont paru les meilleures : C’est ce recueil que je vous ai donné. »

Il meurt après avoir reçu le Saint Viatique, le 12 janvier 690. On transfère ses reliques à l’abbaye de Thorney, en 970. Les moines de Glastonbury prétendent en avoir une partie. Les Bénédictins Anglais honorent ce saint comme un de leurs Saints Patrons... Les abbayes de Weremouth et de Jarrow ont été détruites par les Danois. Rétablies en partie, elles existaient encore sous le titre de prieurés, lorsque les monastères d’Angleterre furent détruits, en l’an 37 du règne de Henri VIII. Ces deux prieurés sont à l’origine des deux villes de Weremouth et de Jarrow.

Comme tous ses pairs, notre moine étudie, médite, et prie. Une bonne mémoire c'est d'abord « un lieu où ranger les choses » et les érudits des années 400 à 1200 se basent sur un traité attribué à Cicéron (Rhetorica ad Herrennium) pour considérer que l'art de la mémoire est « fondé sur le plan d'un édifice familier, avec ses pièces et ses recoins dans lesquels l'orateur doit « placer » les images qui lui rappellent le matériau dont il projette de parler ».
Dès lors il ne s'agit pas d'apprendre par cœur mais de se fabriquer des boîtes mentales où ranger des contenus abrégés et résumés (summatim) ou des extraits susceptibles d'être cités (verbatim).
Comme toutes les constructions, celles de l'esprit nécessitent ainsi des machines pour élever les matériaux jusqu'à la composition d'un sermon par exemple, des procédés pour faciliter la recherche des idées. C'est ainsi que la vieille rhétorique est recyclée dans les monastères en même temps qu'on apprend à « penser en images » en prenant garde de ne pas se laisser distraire, ce pourquoi Jean Cassien, fondateur de l'abbaye de Saint-Victor à Marseille aux environs de 415, met en garde contre les glissades de l'esprit : « L'âme roule ainsi de psaume en psaume, saute de l’Évangile à Saint Paul, de celui-ci se précipite aux prophètes, de là se porte à des histoires édifiantes. Inconstante et vagabonde, elle est ballottée deçà et delà par toute l’Écriture, impuissante à rien écarter ni retenir à son gré, à rien pénétrer, rien approfondir, rien épuiser, elle ne fait que toucher et effleurer les Pensées Saintes, sans en produire ni s'en approprier vraiment aucune... » (Jean Cassien, Conférences, X, 13-14).
Mais bien dirigée, la (curiositas) peut devenir une vertu, selon Pierre de Celle, l'évêque de Chartres mort en 1183 (in De la Conscience).
L'auteur évoque diverses associations mnémotechniques, outre « l'assimilation du corps du Christ à la page couverte d'écriture d'un parchemin » qui pour nous est déconcertante, elle signale le recours au choc émotionnel (peur, chagrin, honte) pour déclencher une énergie cognitive. Pour ses méditations composées dans les années 1070-1080, Saint Anselme prévoit plutôt (fort judicieusement à nos yeux) de découper son texte en paragraphes, voire d'orner les alinéas d'initiales historiées, comme il le fait à l'intention de Mathilde de Toscane.
« Sors de ta bibliothèque (armarium) des projectiles pour pouvoir frapper qui te frappe » recommande Pierre de Celle au moine qui fait fonctionner sa mémoire du fond de « la petite citadelle de [sa] cellule ».
Les images mentales qui aident à penser passent par des ornements, comme l'allégorie (allegoria, la difficulté) ou l'étymologie qui s'appuie plus souvent sur le jeu de mots (paranomasia) que sur la vérité scientifique.
L'étymologie, genre développé par Isidore de Séville et utilisée jusque dans la Légende dorée du Dominicain Génois Jacques de Voragine (vers 1260) sert aussi de figure d'amorce de la composition. « L'importance qu'accorde la culture monastique à l'ornement est, pour une part, héritée de la rhétorique romaine » insiste Mary Carruthers. Non qu'il s'agisse de retenir le sens de ces textes antiques (il y a les écritures Saintes pour cela) « mais de leur capacité à encourager, voire à requérir, chez les chrétiens, divers jeux de méditation ingénieuse ». Car « dans une composition dépourvue d'ornement, l'esprit est sans repère » souligne Mary Carruthers.

Le Bestiaire médiéval ne fait pas office d'ouvrage d'histoire naturelle mais rassemble des « lieux communs », chaque pictura du bestiaire peut être utilisée comme repère compris de tous. De même, la Psychomachia de Prudence (405), « l'un des premiers ouvrages non bibliques à être illustrés », qui met en scène des guerriers personnifiant les Vices et les Vertus, « a engendré une tradition allégorique et iconographique » longtemps reprise dans l'art médiéval : Combats sanglants de la Foi contre l'Idolâtrie, de la Chasteté contre la Luxure, de la Patience contre la Colère, de l'Humilité contre la Vanité, de la Sobriété contre la Sensualité, de la Charité contre la Cupidité, de la Concorde contre la Discorde.

Plus saisissant peut-être, le thème de la vision onirique. Boèce l'emploie dans sa Consolation de Philosophie : « Tandis que je méditais silencieusement en moi-même et que je confiais aux bons soins de mon stylet mes plaintives doléances, je vois apparaître au-dessus de ma tête une femme (…) Quand elle a vu à mon chevet les Muses de la poésie suggérer des mots et des pleurs, elle a perdu quelques instants son calme et ses yeux ont lancé des éclairs menaçants : « Qui, demande-t-elle, a autorisé ces petites putes de scène à approcher ce malade ?” »...

La vision du dragon se trouve par exemple dans la vie de Saint Benoît par Grégoire le Grand. À un moine qui veut quitter le monastère, l'abbé en colère lui enjoint de partir, mais « à peine sorti du monastère, il trouve devant lui sur son chemin un dragon, la gueule béante » et se met à appeler les moines au secours. Ceux-ci, sans avoir vu aucun dragon, ramènent le moine tout apeuré et promettant de rester un gentil moine (grâce aux prières du saint, bien sûr). Si la vision du Diable ou du Bon Dieu surprend moins , reste que la pensée humaine à cette époque s'incarne dans des images, des représentations, des schèmes.
Une image (« pictura ») bien choisie dans la Bible sert de Bildeinsatz (utilisation des images), d'introduction à de nombreux textes, susceptible de retenir l'attention à une époque où la lecture à haute voix est la norme. Bien sûr cela inclut les images au sens d'une série de tableaux (« pompa picturae ») comme ceux que Benoît Biscop (628-690) ramène d'Italie pour l'église du monastère de Wearmouth. L'idée vaut aussi pour la sculpture. Un chapiteau historié près de l'entrée de l'église de la basilique de Vézelay (vers 1130-50) montre deux personnages travaillant au moulin : L'un verse le sac de grain, l'autre recueille la farine.
Un ensemble plus complet d'images forme le rêve du Bénédictin Baudri, abbé de Bourgueil, quand il décrit pour la comtesse Adèle de Blois la chambre idéale. Au plafond les constellations d'un ciel étoilé, au sol de mosaïque une « mappamundi » en forme conventionnelle de T, un lit entouré de colonnes d'ivoire sur lesquelles sont sculptées les Arts : Musique, Astronomie, Géométrie, Rhétorique, Médecine, etc... Tandis que les tapisseries des murs évoquent des récits de l'Ancien testament et des mythes Grecs, et jusqu'à la conquête de l'Angleterre...
Le plan de l'abbaye de Saint-Gall, dessiné vers 820, comme le Temple mesuré dans Ezéchiel, enfin, les bâtiments eux-mêmes vont servir de balises à la méditation, à la prière, par leur seul agencement. Pierre de Celle écrit :
« Le cœur de Jésus, là est le réfectoire, le sein de Jésus, là est le dortoir, le visage de Jésus, là est l'oratoire, la largeur, la longueur, la grandeur et la profondeur de Jésus, là est le cloître, la compagnie de Jésus et de tous les saints, là est la salle du chapitre… »

Dans un de ses Sermons sur le cantique, Bernard de Clairvaux reprend la métaphore du plan de la maison et de la succession des lieux : Jardin, cellier, chambre bon moyen de résumer les grands thèmes traités. Dans le même esprit, le plan de l'Arche de Noé, arche à 3 étages, illustre l'art de la memoria chez Hugues de Saint-Victor (in De arca Noe mystica). Les bâtiments sont des machines à méditer, Cisterciens et Clunisiens pratiquent les liturgies... Liturgie processionnelles, l'auteur reprend ainsi le déroulement de la procession dans l'abbaye Carolingienne de Saint-Riquier
Le cloître constitue une machine mnémonique depuis l'édification de celui de l'abbaye de Lorsch au IXe siècle : Plan carré, éclairage naturel, galeries abritées, espace régulier entre les colonnes, chapiteaux à hauteur du regard, la structure mnémonique est parfaite. L'auteur conclut : « L'abbatiale médiévale n'est pas un cryptogramme, mais un instrument, une machine à penser qui fonctionne grâce à l'architecture et à l'ornementation ».

Voilà en somme un ouvrage difficile mais passionnant, (avec un généreux cahier d'illustrations et une riche bibliographie) qu'on ne manque pas de recommander à tous les passionnés de civilisation médiévale même si ces quelques lignes ne leur donneront qu'une petite idée de son incroyable richesse...

L'art de vérifier les dates des faits historiques, des ...
https://books.google.fr/books?id=b7EKGAMFdRoC
Maur Dantine, ‎Clément - 1783
S. Benoît Biscop, Abbé en Angleterre , mort l'an 690 , ou vers l'an 70; ; sa Fête ... le fait mourir cruellement le az Octobre de la même année, comme on le croit.
Benoît Biscop — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Biscop
Illustration commandée par Benoît Biscop, pour un projet de Codex Grandior de ... Benoît Biscop ou Biscop Baducing, (né vers 628, décédé le 12 janvier 690 à ... La même année, Benoît est nommé abbé de Saint-Pierre et Paul à Cantorbéry.

12 janvier. Saint Benoît Biscop, abbé en Angleterre. 690 ...
hodiemecum.hautetfort.com/.../12-janvier-saint-benoit-biscop-abbe-en-a...
12 janv. 2008 - Saint Benoît Biscop, abbé en Angleterre. 690. Pape : Saint Serge Ier. ... le saint y passa quelques années ; mais Notre Seigneur Jésus-Christ, ...

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