Cette
page concerne l'année 700 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ÉMERGENCE DES CHIITES DE TRISTE MÉMOIRE.
Muhammad ibn al-Hanafiya est un fils d'`Alî et de al-Hanafîya une de ses épouses, né en 637, après la mort de son demi-frère Husayn à la bataille de Kerbala en 680, certains de ses partisans sous la conduite d'al-Muktâr le proclament imam.
Il
participe aux révoltes anti-omeyyades de 685 à Koufa, après que
cette révolte ait été réprimée, il choisit de lancer un
mouvement de plus grande envergure avec le soutien d'al-Muktâr... Ce
dernier a mené des campagnes avec les kharijites et vient de prendre
Koufa quand il rencontre Muhammad ibn al-Hanafiya.
Al-Muktâr
proclame imam Muhammad ibn al-Hanafiya... Muhammad ibn al-Hanafiya
reste en retrait de ces agitations, va en pèlerinage à La Mecque,
mais il est retenu prisonnier près du puits Zamzam pour avoir refusé
de prêter serment d'allégeance à `Abdallah ibn Zobayr qui prétend
au titre de calife.
Le mot arabe shî'a d'où vient le mot « chiite » ne signifie au départ rien d'autre que « parti »: shî'a 'Alî, « le parti d'Ali », soit au départ ceux des musulmans qui pensent que Mahomet souhaite que Ali, son cousin et gendre, prenne la direction de la Ummah par opposition à la grande majorité qui, en acceptant comme Calife (successeur du Prophète) Abu Bakr, s’est ralliée aux traditionnelles pratiques patriarcales arabes basées sur la cooptation entre notables de la tribu. Les particularités doctrinales et les différences théologiques entre ces deux courants n’apparaîtront que petit à petit à partir d'un mélange d'influences culturelles, politiques, économiques et religieuses pour finir par se cristalliser dans le dogme du Mahdi, le révéré Imam dont la venue est attendue par les Chiites. Mahdi qui est censé apparaître quand le monde aura atteint le comble de la corruption et du désespoir (du point de vue d’un chiite bien entendu !). (ce doit être pour cela qu'ils mettent le monde à feu et à sang afin de le faire venir plus vite)
L’ambition d’Ali finit par entraîner une guerre civile au cours de laquelle périssent Ali puis Hassan et Husayn, les 2 fils qu’il a eu de Fatima, la fille de Mahomet. Le califat passe alors entre les mains du clan des Omeyyades qui ont pourtant été les plus dangereux adversaires de Mahomet. (Dommage qu'ils n'aient pas réussi.)
LA MOSQUÉE DU DÔME |
La lignée des 12 Imams débute donc avec Ali, suivi de son fils aîné Hassan puis de son frère Husayn (ou Hussein) comme 3e Imam.
Le dogme de l’imamat se développe assez rapidement : La direction politique et spirituelle de la communauté des musulmans ne peut être assurée que par un membre de la Ahl al-Bayt (gens de la maison de Mahomet : Ali, Fatima, Hassan et Husayn et leurs descendants) car seuls ils bénéficient de l’Ismah (infaillibilité, protection) et ont une parfaite compréhension du sens du Coran y compris son sens ésotérique inaccessible au simple mortel. La notion de Mahdi n’apparaît qu’après la mort de Husayn (Hussein.)...
Après la mort de Hussein, ses partisans prennent comme imam son demi-frère Muhammad ibn al-Hanafiya (4e et dernier Imâm pour le kaysanisme - fils qu'Ali avait eu avec une femme de la tribu des Hanîfa après la mort de Fatima). A la mort de Muhammad ibn al-Hanafiya vers 700, une partie des chiites menés par un certain Kaysân de Koufa, affirment qu’en réalité il n’est pas mort mais vit désormais caché, miraculeusement, soustrait aux yeux des mortels, et que dans un proche avenir, il sortira triomphant de sa cachette, réunissant ses partisans et écrasant les Omeyyades pour établir le pouvoir du véritable islam et « combler la terre de justice et d'équité. »… (les légendes sont en marche). La notion d'attente du Mahdi vient de prendre forme pour la première fois. C'est ce modèle, de l'occultation et du retour attendu du véritable imam, développé par les kaysanites (de Kaysân) qui va être repris par toutes les autres branches successives du chiisme. (et causer bien des guerres et des désolations)
Quoi qu’il en soit, la majorité des chiites se rallient au fils cadet de Hussein, Ali Zayn al-Abidin (l’aîné est mort à Karbala) pour lui succéder comme Imam (4e Imam pour les Ismaéliens et duodécimains qui ne reconnaissent pas l’Imamité de Muhammad ibn al-Hanafiya à cause de sa mère.) A la mort de Ali Zayn al-Abidin, la majorité des croyant se rallient encore à son fils, Muhammad Al-Baqir (5e Imam) mais une minorité, les zaydites prend parti pour son autre fils Zayd ibn Ali qui estime que son frère est indigne de l’imamat puisqu’il ne veut pas se déclarer publiquement imam. Muhammad al-Bâqir répond à son frère que leur père ne s'est jamais déclaré publiquement et qu'il n'en a pas moins été imam. Zayd et ses partisans finissent massacrés en tentant un soulèvement contre les Omeyyades. (le frère contre le frère, les frères contre le cousin, les trois contres tous les autres !)
En 750, un événement qui ne rentre pas dans les plans des chiites se produit : le califat Omeyyade tant détesté est renversé mais c'est un 3e larron qui tire les marrons du feu au nez et à la barbe des descendants d’Ali.
Le
nouveau calife est un descendant d’Abbas, l’oncle du prophète.
Un usurpateur succède à un autre usurpateur... C’est d’autant
plus frustrant que l’insurrection a été lancée par les chiites.
En
tout cas, si les faits et gestes des Imams sont déjà étroitement
contrôlés par les Omeyyades, l’arrivée au pouvoir des Abbassides
empire encore la surveillance dont ils font l’objet et, en
pratique, ils sont prisonniers à domicile presque toute leur
vie.
Entre-temps al-Baqir est mort, et son fils Ja'far al-Sadiq (6e Imâm) préfère prudemment décliner les appels des chiites qui le pressent de se proclamer calife. (un homme prudent et bien informé). La mort de Ja'far al-Sadiq provoque un nouveau schisme. Le fils cadet de Ja'far, Ismail, que son père a désigné pour être son successeur, est mort avant lui. Cela n'empêche pas certains groupes de chiites de le tenir pour le 7e et dernier imâm en lui appliquant le modèle de l'imâm occulté. Le chiisme « septimain » ou ismaélisme est né.
Pour compliquer encore la situation, tous les fils de Ja'far al-Sadiq sont proclamés Imâm par diverses sectes chiites rivales : Outre Ismail mort avant son père il y a encore Abdullah, Muhammad, Zakariyya, Ishaq et enfin Musa Al Kazemi vers qui la grande majorité des chiites se tourne finalement. Il est donc le 7e Imâm pour le chiisme duodécimain. La même confusion se reproduit à la mort de Musa. Certains nient sa mort, assurant qu’il reviendra dans le futur, certains prennent comme Imam son fils Ahmad tandis que les autres choisissent son autre fils, Ali al-Rida (8e Imam.)
Après la mort de al-Rida, son fils Muhammad al-Jawwad , également connu sous le surnom de al-Taqi devient le 9e Imam auquel succède son fils Ali al-Hadi ou an-Naqi (10e Imam) . A la mort de Ali al-Hadi, les chiites adoptent comme nouvel et 11e Imam son fils Hassan al-Askari, alors âgé de 22 ans... Nous avons ainsi brossé un aperçu succinct de la tumultueuse genèse du chiisme jusqu'à l’accession à l’imamat de Hassan al-Askari, fils de Ali al-Hadi, et 10e descendant en ligne directe de Ali et de son épouse Fatima (la fille de Mahomet.)
6 ans plus tard, en 874, la communauté des chiites est secouée par le plus grand cataclysme de son histoire pourtant riche en péripéties : Hassan al-Askari gît sur son lit de mort et contrairement à ses prédécesseurs il n’a pas eu d’enfants, personne vers qui les chiites peuvent se tourner comme leur nouvel Imâm... Ceux des Chiites qui considèrent Hassan al-Askari comme leur Imam, sont en plein désarroi... Est-ce la fin de l’Imamat ?
Entre-temps al-Baqir est mort, et son fils Ja'far al-Sadiq (6e Imâm) préfère prudemment décliner les appels des chiites qui le pressent de se proclamer calife. (un homme prudent et bien informé). La mort de Ja'far al-Sadiq provoque un nouveau schisme. Le fils cadet de Ja'far, Ismail, que son père a désigné pour être son successeur, est mort avant lui. Cela n'empêche pas certains groupes de chiites de le tenir pour le 7e et dernier imâm en lui appliquant le modèle de l'imâm occulté. Le chiisme « septimain » ou ismaélisme est né.
Pour compliquer encore la situation, tous les fils de Ja'far al-Sadiq sont proclamés Imâm par diverses sectes chiites rivales : Outre Ismail mort avant son père il y a encore Abdullah, Muhammad, Zakariyya, Ishaq et enfin Musa Al Kazemi vers qui la grande majorité des chiites se tourne finalement. Il est donc le 7e Imâm pour le chiisme duodécimain. La même confusion se reproduit à la mort de Musa. Certains nient sa mort, assurant qu’il reviendra dans le futur, certains prennent comme Imam son fils Ahmad tandis que les autres choisissent son autre fils, Ali al-Rida (8e Imam.)
Après la mort de al-Rida, son fils Muhammad al-Jawwad , également connu sous le surnom de al-Taqi devient le 9e Imam auquel succède son fils Ali al-Hadi ou an-Naqi (10e Imam) . A la mort de Ali al-Hadi, les chiites adoptent comme nouvel et 11e Imam son fils Hassan al-Askari, alors âgé de 22 ans... Nous avons ainsi brossé un aperçu succinct de la tumultueuse genèse du chiisme jusqu'à l’accession à l’imamat de Hassan al-Askari, fils de Ali al-Hadi, et 10e descendant en ligne directe de Ali et de son épouse Fatima (la fille de Mahomet.)
6 ans plus tard, en 874, la communauté des chiites est secouée par le plus grand cataclysme de son histoire pourtant riche en péripéties : Hassan al-Askari gît sur son lit de mort et contrairement à ses prédécesseurs il n’a pas eu d’enfants, personne vers qui les chiites peuvent se tourner comme leur nouvel Imâm... Ceux des Chiites qui considèrent Hassan al-Askari comme leur Imam, sont en plein désarroi... Est-ce la fin de l’Imamat ?
Autant
dire que c’est la fin du chiisme.
Ils
ne sont vraiment pas préparés à cette situation.
(1 615 ans plus tard ils ne sont toujours pas près !)
La confusion qui règne parmi les Chiites après la mort de Hassan al-Askari est décrite par l’un de ses contemporains, l’écrivain chiite, Hassan ibn Moosa an-Nawbakhti, qui signale l’apparition d’au moins 14 sectes chez les fidèles de Hassan al-Askari, chacune ayant un point de vue distinct sur le futur de l’Imamat et l’identité du prochain Imam.
La confusion qui règne parmi les Chiites après la mort de Hassan al-Askari est décrite par l’un de ses contemporains, l’écrivain chiite, Hassan ibn Moosa an-Nawbakhti, qui signale l’apparition d’au moins 14 sectes chez les fidèles de Hassan al-Askari, chacune ayant un point de vue distinct sur le futur de l’Imamat et l’identité du prochain Imam.
Un
autre écrivain chiite contemporain, Sa'd ibn Abdullah al-Qummi,
dénombre 15 sectes, et un siècle plus tard l’historien al-Mas'udi
dresse une liste de 20 sectes distinctes. (combien
sont-ils aujourd'hui ?) Parmi
toutes ces sectes qui tentent d’apporter une solution à l’absence
d’héritier légitime mâle issu de la lignée d’Ali et de Fatima
pour succéder à l’Imam, grosso modo 4 écoles de pensées
prédominent.
Un de ces groupes se résigne à la mort de Hassan al-Askari et au fait qu’il ne laisse pas de descendance. Pour eux l’Imamat vient de s’achever de la même manière que la Nubuwat (mission de Mahomet lui-même) s’est achevée avec sa mort. Pourtant même dans ce groupe certains gardent l’espoir de la venue d’un nouvel Imam.
Un de ces groupes se résigne à la mort de Hassan al-Askari et au fait qu’il ne laisse pas de descendance. Pour eux l’Imamat vient de s’achever de la même manière que la Nubuwat (mission de Mahomet lui-même) s’est achevée avec sa mort. Pourtant même dans ce groupe certains gardent l’espoir de la venue d’un nouvel Imam.
Un
autre groupe refuse d’admettre la mort de Hassan al- Askari et se
met à prétendre qu’il est occulté et reviendra dans le futur
pour établir la justice sur terre.
Un autre groupe pose le manteau de l’Imamat sur les épaules de Jaa'far, le frère de Hassan.
Le dernier grand groupe est mené par Uthman ibn Sa'id al-'Amri qui affirme qu’en réalité Hassan al-Askari a un fils âgé de 4 ans nommé Muhammad, comme le Prophète, mais qu’il l’a fait cacher pour le protéger et que pour des raisons de sécurité, à part quelques initiés personne ne peut le rencontrer. Cet Uthman ibn Sa'id al-'Amri ajoute en outre qu’en tant que Wakeel (représentant) de l’Imam c’est à lui qu’il revient de collecter l’argent au nom des Imams de la Ahl al-Bayt (descendance de Mahomet). Sachant que chaque chiite est supposé verser jusque un cinquième de ses revenus cela laisse rêveur… (mais cela permet de mieux comprendre les enjeux !)
La famille de Hassan al-Askari a beau démentir l’existence de ce prétendu fils et partager son héritage entre son frère Jaa'far et sa mère... Uthman ibn Sa'id et son « gang » répliquent en dénonçant Jaa'far comme al-Kadhdhab (le Menteur) et emportent l’allégeance de la grande majorité des croyants. (il n'y a pas de mal ce faire du bien)
Le chiisme duodécimain vient de naître.
Uthman ibn Sa'id devient donc le Wakeel « représentant » de l’Imam caché, le seul lien entre les chiites et le mystérieux Muhammad... !!! Il produit régulièrement des tawqi‘at, messages écrits, prétendument envoyé aux chiites par l’Imam caché.
Un autre groupe pose le manteau de l’Imamat sur les épaules de Jaa'far, le frère de Hassan.
Le dernier grand groupe est mené par Uthman ibn Sa'id al-'Amri qui affirme qu’en réalité Hassan al-Askari a un fils âgé de 4 ans nommé Muhammad, comme le Prophète, mais qu’il l’a fait cacher pour le protéger et que pour des raisons de sécurité, à part quelques initiés personne ne peut le rencontrer. Cet Uthman ibn Sa'id al-'Amri ajoute en outre qu’en tant que Wakeel (représentant) de l’Imam c’est à lui qu’il revient de collecter l’argent au nom des Imams de la Ahl al-Bayt (descendance de Mahomet). Sachant que chaque chiite est supposé verser jusque un cinquième de ses revenus cela laisse rêveur… (mais cela permet de mieux comprendre les enjeux !)
La famille de Hassan al-Askari a beau démentir l’existence de ce prétendu fils et partager son héritage entre son frère Jaa'far et sa mère... Uthman ibn Sa'id et son « gang » répliquent en dénonçant Jaa'far comme al-Kadhdhab (le Menteur) et emportent l’allégeance de la grande majorité des croyants. (il n'y a pas de mal ce faire du bien)
Le chiisme duodécimain vient de naître.
Uthman ibn Sa'id devient donc le Wakeel « représentant » de l’Imam caché, le seul lien entre les chiites et le mystérieux Muhammad... !!! Il produit régulièrement des tawqi‘at, messages écrits, prétendument envoyé aux chiites par l’Imam caché.
Une
bonne partie de ces prétendues lettres (qui ont été compilées
dans des livres comme le Kitab al-Ghaybah) consistent surtout en
invectives contre ceux qui contestent la lucrative position du
« représentant. » La littérature chiite relative à
Uthman ibn Sa'id regorge d’ailleurs de références aux collectes.
(il
faut bien entretenir le mystère créateur de rêve !)
A la mort d’Uthman ibn Sa'id, son fils Abu Ja‘far Muhammad produit une lettre de l’Imam caché qui le désigne comme son nouveau représentant. Tout comme son père il défend et renforce sa position à coup de tawqi‘at dénonçant ses rivaux. Son règne dure environ 50 ans... (un demi siècle !!!) Son successeur est Abul Qasim ibn Rawh an-Nawbakhti, qui est son principal adjoint pour la collecte de la taxe d’un cinquième du revenu des chiites.
A sa mort Abul Qasim an-Nawbakhti désigne Abul Hasan as-Samarri pour le remplacer.
A la mort d’Uthman ibn Sa'id, son fils Abu Ja‘far Muhammad produit une lettre de l’Imam caché qui le désigne comme son nouveau représentant. Tout comme son père il défend et renforce sa position à coup de tawqi‘at dénonçant ses rivaux. Son règne dure environ 50 ans... (un demi siècle !!!) Son successeur est Abul Qasim ibn Rawh an-Nawbakhti, qui est son principal adjoint pour la collecte de la taxe d’un cinquième du revenu des chiites.
A sa mort Abul Qasim an-Nawbakhti désigne Abul Hasan as-Samarri pour le remplacer.
Les
3 premiers représentants sont de purs escrocs mais Abul Hasan
as-Samarri se révèle un personnage plus scrupuleux ou plus timoré.
Durant les 3 années où il est représentant, il y a une chute
subite dans la fréquence des tawqi‘at. Il faut dire que près de
70 ans après la mort de Hassan al-Askari, il devient probablement de
plus en plus difficile de faire avaler aux gogos que le prétendu
Muhammad va se montrer d’un jour à l’autre et que l’un de ses
fils lui succède... Comme on lui demande à l’approche de la mort
qui sera son successeur il répond qu’Allah y pourvoira !...
Et-ce
le remord de s’être rendu complice d’une telle tromperie ? Il
produit aussi une dernière tawqi‘at par laquelle l’Imam déclare
qu’à partir de ce jour et jusqu’à son retour il ne se montrera
plus jamais et que tous ceux qui prétendront l’avoir vu seront des
menteurs.
Il est donc admis que face à la tyrannie et à l'oppression croissantes, l'imâm Muhammad a décidé de complètement se retirer du monde... C'est le début de la « grande occultation ».
Il est donc admis que face à la tyrannie et à l'oppression croissantes, l'imâm Muhammad a décidé de complètement se retirer du monde... C'est le début de la « grande occultation ».
On
voit alors se développer l'idée que lors de sa réapparition
future, l'imâm mènera les chiites à la victoire sur leurs
adversaires et transformera la terre en paradis. Ce règne du
douzième imâm, les chiites duodécimains l'attendent toujours...
(ils le cherchent avec fracas et désolation pour le monde qui les
entourent.)
Jusque de nos jours, le cri de supplication du fidèle chiite est toujours Ya Saheb-ul-Zaman, Seigneur des Âges hâte ton retour. Et qui est ce Mahdi tant prié ?
Jusque de nos jours, le cri de supplication du fidèle chiite est toujours Ya Saheb-ul-Zaman, Seigneur des Âges hâte ton retour. Et qui est ce Mahdi tant prié ?
Un
garçon de 4 ans qui n’a jamais existé !
Un
imam caché dans le puits de la mosquée de Jamkaran située à 7
kilomètres de la ville de Qom en Iran, puits où le président
Ahmadinejad se rend régulièrement pour communiquer avec l’Imam et
recevoir ses ordres ! (esprit
est-tu là?)
Le
Chiisme, Heinz Halm, Traduit de l'Allemand par Hubert Hougue,
PUF (Islamiques), 1995 [1988].
PUF (Islamiques), 1995 [1988].
Le
monde musulman est composé majoritairement de sunnites et, pour un
10e environ, de chiites. Les uns comme les autres s'accordent pour
dire que Muhammad constitue le Sceau de la prophétie, c'est-à-dire
qu'après lui il n'y pas eu et il n'y aura plus d'Envoyé chargé
d'annoncer une sharî'at, une Loi divine, aux hommes.
Mais
une différence radicale les oppose. On peut dire, en simplifiant,
que si les sunnites se concentrent sur ce passé prophétique
désormais clos et en retirent surtout un code de vie moral et
social, les chiites, au contraire, ont tendance à chercher un sens
caché dans la Révélation.
À
cette importance que prend, chez les chiites, la lecture, non pas
simplement exotérique, mais aussi ésotérique du Coran, s'ajoute la
vénération qu'ils vouent à leurs guides spirituels et politiques,
les imâms.
C'est
à ces derniers, en effet, qu'il revient d'expliciter et de
transmettre le sens caché de la Révélation.
Au
cycle des prophètes (d'Adam à Muhammad en passant par Jésus)
succède donc le cycle des imâms qui a commencé avec 'Alî, cousin
et gendre du Prophète Muhammad.
Ce
cycle doit se conclure lorsque le dernier imâm explicitera tous les
sens cachés de la Révélation divine et « comblera la terre de
justice et d'équité ». Malheureusement, pour le chiisme
duodécimain (la branche dominante du chiisme, qui est actuellement
religion d'État en Iran), le 12e et dernier imâm a été dérobé à
la vue des fidèles au Xe siècle. C'est pourquoi les chiites
duodécimains attendent depuis lors son retour...
Ce
ne sont toutefois pas ces différences, fondamentales sur le plan
religieux, qui ont été historiquement à la source du schisme entre
les sunnites et les chiites. La séparation est née d'une querelle,
au sein de la toute jeune communauté des musulmans, concernant la
désignation de son chef politico-religieux. Ce n'est qu'ensuite,
comme nous le raconte Heinz HALM dans ce livre précis et rigoureux,
que le groupe le plus faible (les chiites) développe des
particularités qui vont au-delà de la cause même de la scission.
D'où l'intérêt qu'il y a à suivre dans le détail l'histoire de
cet islam chiite qui, persuadé d'être le champion de la cause des «
humiliés » contre les « puissants », est encore très turbulent
de nos jours sur le plan politique.
Quand
Muhammad meurt en 632, il n'a pris aucune disposition concernant sa
succession. Les membres de sa communauté mettent alors à leur tête,
comme « successeur » ou khalîfa du Prophète, Abû Bakr, un
proche de Muhammad qui a, en sa compagnie, fui la Mecque pour Médine
en 622 et qu'on appelle pour cette raison un Expatrié ou Exilé...
À la mort de ce premier calife, en 634, c'est au tour d'un autre
Expatrié, « Umar », d'être choisi.
C'est
sous son règne (634-644) que se situe la première phase de
l'expansion de l'islam au-delà de la péninsule Arabique. Au cours
de cette conquête, de nombreuses possessions de l'Empire Byzantin et
de l'Empire Sassanide sont annexées :
En
635 Damas est occupée.
En
638 c'est Jérusalem qui tombe.
En
639 la Mésopotamie est conquise.
En
642 c'est au tour de l'Égypte de tomber...
À
la mort de 'Umar en 644, 'Uthmâm, autre Expatrié, est élu calife.
C'est un converti de la première heure, issu pourtant d'un clan
important de l'aristocratie mekkoise farouchement opposé aux
premières prédications de Muhammad : Les Omeyyades... Or, une fois
au pouvoir, 'Uthmâm favorise les membres de son clan au point qu'une
grande partie des provinces nouvellement conquises se retrouve dans
leurs mains.
Ensuite, quand les Turcs seljoukides, champions du sunnisme, ont conquis l'Iran et pris le pouvoir à Bagdad, au milieu du XIe siècle, sa situation est moins favorable. Mais cela ne l'empêche pas de se développer, surtout en Iran. L'invasion des Mongols a, quant à elle, une importance fondamentale sur deux points : Elle met fin à la puissance des ismaéliens, c'est-à-dire des chiites septimains qui sont devenus les adversaires des chiites duodécimains, et elle renverse le califat abbasside de Bagdad (1258).
Ensuite, quand les Turcs seljoukides, champions du sunnisme, ont conquis l'Iran et pris le pouvoir à Bagdad, au milieu du XIe siècle, sa situation est moins favorable. Mais cela ne l'empêche pas de se développer, surtout en Iran. L'invasion des Mongols a, quant à elle, une importance fondamentale sur deux points : Elle met fin à la puissance des ismaéliens, c'est-à-dire des chiites septimains qui sont devenus les adversaires des chiites duodécimains, et elle renverse le califat abbasside de Bagdad (1258).
Mais
bien que les sympathies des Mongols se tournent souvent vers le
chiisme duodécimain, leur Empire ne devient jamais un État chiite.
À la fin de la domination Mongole, en 1335, l'Iran et l'Irak
rentrent dans une période d'instabilité politique et de guerres
permanentes où aucune autorité religieuse ne réussit à s'imposer.
Il
faut alors attendre 1501 pour voir en Iran la constitution d'un État
chiite par les Safavides. En se prétendant parent et seul
représentant légitime de l'imâm caché, le chef de cette dynastie
(dénommé chah) se présente alors comme l'autorité religieuse
suprême du chiisme et impose cette religion à tout le pays en
s'appuyant sur les savants en matière religieuse, c'est-à-dire sur
les mollas et les oulémas.
Or,
si à ses débuts l'État Safavide réussit à subordonner
l'influence de ce clergé naissant à la puissance de son pouvoir
central, ces religieux se transforment rapidement en une force de
contestation importante. La chute de l'Empire Safavide en 1722, en
faisant disparaître une dynastie auréolée du charisme que lui
confère le fait de descendre du Prophète et du 7e imâm, permet au
clergé Iranien d'accroître son autonomie. La réunification de
l'Iran en 1794 par la tribu Turkmène des Kadjars pro-chiites mais ne
descendant pas de 'Alî ) n'atténue pas la tendance du clergé à se
hiérarchiser, à placer une autorité suprême à sa tête et à
s'attribuer progressivement les prérogatives des imâms.
Et
au cours du XIXe siècle, alors que l'État Iranien fait appel aux
investisseurs étrangers en leur accordant concessions et privilèges,
le clergé se présente de plus en plus comme le défenseur des
intérêts du peuple à la fois contre les puissances étrangères et
contre l'absolutisme du chah. Les oulémas jouent ainsi un rôle de
premier plan dans les multiples conflits qui opposent la société
Iranienne à la politique des Kadjars. Mais ce n'est qu'après la
Première Guerre mondiale que le régime de ces derniers, affaibli
par des conflits séparatistes, est renversé. Le nouveau chah
d'Iran, Reza Khan, qui fonde la dynastie des Pahlavis, va, après
avoir essayé de se concilier les oulémas pour asseoir son pouvoir,
être leur farouche adversaire. Son ambition est de réformer l'État
Iranien sur le modèle Européen, un peu comme Kemal Atatürk en
Turquie, et de faire reculer l'influence du clergé. Cette
entreprise, qui passe par le renforcement de l'absolutisme, bénéficie
dans un premier temps d'un relatif retrait des oulémas de la scène
politique. Toutefois, la mise en cause de certaines de leurs
prérogatives, notamment financières, la laïcisation de la société
et l'autoritarisme croissant du pouvoir entraînent de nouveau les
oulémas sur le chemin de la contestation politique. Et, en 1963, on
voit même l'ayatollah Khomeynî oser revendiquer l'abolition de la
monarchie. Ce n'est pourtant qu'à partir de 1979, sur fond de crise
économique, et à la suite de grandes manifestations
anti-gouvernementales, que le régime du chah s'écroule. Profitant
de son soutien populaire et fort du charisme de l'ayatollah Khomeynî,
le clergé chiite réussit alors à éliminer l'opposition non
religieuse et à imposer la République Islamique d'Iran. C'est, pour
ceux qui prétendent représenter le 12e imâm, une façon de
préparer son retour...
Le
regain d'intérêt pour Jérusalem se situe pendant le règne de la
dynastie des Umayyades (661-750) de Damas. En 680, un leader
dissident de La Mecque, Abdullah b. az-Zubayr, déclenche contre les
Umayyades une révolte qui va durer jusqu'à sa mort, en 692, dans le
cadre de cette lutte, les Umayyades tentent d'agrandir la Syrie aux
dépens de l'Arabie (et peut-être aussi de contribuer à recruter
une armée qu'ils opposent à l'Empire Byzantin). Ils prennent
quelques mesures en vue de sanctifier Damas, mais leur campagne se
concentre surtout sur ce que Amikam Elad, de l'université hébraïque,
appelle un « énorme » effort « visant à exalter
et à glorifier » Jérusalem. Ils ont peut-être même espéré
en faire l'égale de La Mecque.
LE PROPHÈTE |
La
prochaine démarche des Umayyades est subtile et complexe, pour bien
la comprendre, nous devons ici revenir à un passage du Coran (17:1)
décrivant le « voyage nocturne » (isra') de Mahomet au
paradis :
« « Gloire
à Lui qui, de nuit, transporte son serviteur de la Mosquée sacrée
à la mosquée la plus éloignée (Subhana allathina asra bi-'abdihi
laylatan min al-masjidi al-harami ila al-masjidi al-aqsa). » »
Lorsque
ce verset est révélé, vers 621, il existe déjà un endroit nommé
la Mosquée sacrée (al-masjid al-haram), à La Mecque. En revanche,
la « mosquée la plus éloignée » (al-masjid al-aqsa)
n'est qu'une tournure de phrase, et non un lieu précis. Les premiers
Musulmans y voient une métaphore ou un endroit du paradis. Et si la
« mosquée la plus éloignée » existe alors sur terre,
ce n'est très vraisemblablement pas en Palestine, pour de nombreuses
raisons. En voici quelques-unes :
Ailleurs
dans le Coran (30:1), la Palestine est nommée « la terre toute
proche » (adna al-ard). La Palestine n'a pas encore été
conquise par les Musulmans et ne comporte pas la moindre mosquée.
La
« mosquée la plus éloignée » est semble-t-il
identifiée comme se trouvant à l'intérieur de l'Arabie : à
Médine, ou dans une ville nommée Ji'rana, à une quinzaine de
kilomètres de La Mecque, que le prophète visite en 630...
(mensonges, mensonges et encore mensonges, ils
sont coutumiers du fait et selon eux Jérusalem, leur appartient et
les autres religions de la région n'y ont jamais résidé)
Les
premières descriptions de Jérusalem par des Musulmans, telles que
le récit de la visite du calife 'Umar, juste après la conquête de
la ville, en 638, n'identifient d'aucune manière le Mont du Temple à
la « mosquée la plus éloignée » du Coran.
Les
inscriptions coraniques formant une frise en mosaïque de 240 mètres
de longueur dans le Dôme du Rocher n'incluent pas le verset 17:1
relatant le Voyage nocturne, ce qui suggère que l'idée de Jérusalem
comme lieu d'envol du Voyage nocturne n'a pas encore été établie
en 692 (en fait, les premières inscriptions du verset 17:1 du Coran
à Jérusalem ayant été préservées jusqu'à nos jours datent du
XIe siècle). (300 ans)
Muhammad
ibn al-Hanafiya (638-700), un proche parent du prophète Mahomet, est
censé avoir démenti que le prophète ait jamais mis les pieds sur
le Rocher de Jérusalem : « Ces maudits Syriens »,
dit-il, parlant des Umayyades, « prétendent que Dieu a mis Son
pied sur le Rocher de Jérusalem, alors qu'une seule personne a
jamais mis le pied sur le Rocher, et c'est Abraham. »
Puis,
en 715, pour mieux asseoir leur prestige sur leurs territoires, les
Umayyades font une chose très astucieuse : ils construisent une
deuxième mosquée à Jérusalem, cette fois aussi sur le Mont du
Temple, et la baptisent Al-Aqsa (al-masjid al-aqsa, la mosquée la
plus éloignée)... Par ce geste, les Umayyades donnent à la ville,
rétroactivement, un rôle dans l'existence de Mahomet. Cette
association entre Jérusalem et al-masjid al-aqsa s'inscrit dans une
tendance générale des Musulmans à identifier les noms de lieux
mentionnés dans le Coran : « Partout où le Coran
évoque un nom ou un événement, des récits ont été inventés
pour donner l'impression que quelqu'un, quelque part, d'une manière
ou d'une autre, sait ce qu'il en est.»
En
dépit de toute logique (comment une mosquée bâtie près d'un
siècle après la révélation coranique peut établir ce que le
Coran entend signifier?), comme l'écrit l'historien Palestinien A.
L. Tibawi, c'est la construction, après coup, d'une Mosquée Al-Aqsa
qui « donne sa signification concrète aux termes figuratifs
utilisés dans le Coran ». Cette action a également pour
important effet d'insérer Jérusalem post hoc dans le Coran et d'en
faire ainsi un élément central de l'Islam.
D'autres
modifications vont s’ensuivent. Plusieurs passages coraniques sont
réinterprétés pour établir des références à la cité.
Jérusalem
est bientôt considérée comme le site du Jugement Dernier. Les
Umayyades écartent le nom romain laïque de la cité, Aelia
Capitolina (en arabe Iliya) et le remplacent par des noms de style
juif – Al-Qods (la Sainte) ou Bayt al-Maqdis (le Temple).
Ils
parrainent une forme de littérature louant les « vertus de
Jérusalem », un genre qu'un auteur est tenté de qualifier de
« sioniste ». À cette époque apparaissent des hadiths
(informations rapportées par plusieurs chaînes orales relatant les
actes et les paroles du prophète et réunies dans différents
recueils de « traditions ») favorables à Jérusalem,
certains allant jusqu'à comparer la ville à La Mecque... Des
efforts sont même entrepris pour déplacer le pèlerinage (hajj) de
La Mecque à Jérusalem. (fallait-il qu'ils
soient obstinés à vouloir éradiquer les religions juives et
chrétiennes antérieures).
Les
chercheurs s'accordent à dire que les motifs des Umayyades pour
établir une présence islamique dans la Ville Sainte sont de nature
strictement utilitaire.
L'historien
Irakien Abdul Aziz Duri discerne « des raisons politiques »
derrière leurs actes. Hasson abonde dans ce sens : La
construction du Dôme du Rocher et de la Mosquée Al-Aqsa, les
rituels institués par les Umayyades sur le Mont du Temple et
la diffusion de hadiths établissant des liens entre l'Islam et le
caractère sacré du site sont autant d'éléments mettant en lumière
les motivations politiques à la base des efforts de glorification de
Jérusalem parmi les Musulmans.
C'est
ainsi que le programme politique des Umayyades débouche sur la
sanctification islamique de Jérusalem. (et son appropriation).
Ensuite,
avec la chute des Umayyades, en 750, et le déplacement à Bagdad de
la capitale du califat, « le patronage impérial devient
insignifiant » et Jérusalem retombe dans l'ombre. Au cours
des 3 siècles ½ qui suivent, les livres faisant l'éloge de cette
cité perdent leur attrait pendant que la construction d'édifices
illustres cesse, et que les bâtiments existants, laissés à
l'abandon, tombent en ruine (le Dôme du Rocher s'écroule en
1016). On gratte l'or du Dôme pour payer les réparations de la
Mosquée Al-Aqsa. Les murailles de la ville s'effondrent... Pire
encore, les souverains de la nouvelle dynastie saignent Jérusalem et
sa région c'est ce que F. E. Peters, de l'université de New York,
appelle « leur rapacité et leur négligence ». La
cité décline ainsi jusqu'à se délabrer. « Les érudits sont
rares, et les Chrétiens nombreux », se lamente un Musulman
natif de Jérusalem au Xe siècle. Seuls les mystiques continuent de
visiter la cité.
Dans
un geste de dénigrement typique, un autre auteur du Xe siècle
décrit la ville comme « une
bourgade provinciale rattachée à Ramallah », une
référence au village minuscule et insignifiant servant de centre
administratif pour la Palestine.
Elad
décrit la Jérusalem des premiers siècles du règne de l'Islam
comme « une cité isolée, sur le déclin ».
Le
grand historien S. D. Goitein relève que le dictionnaire
géographique d'al-Yaqut mentionne Bassora 170 fois, Damas 100 fois
et Jérusalem une seule fois, et cela uniquement en passant.
Sur
la base de ce fait et de plusieurs autres, il conclut que, durant les
6 premiers siècles du règne musulman, « Jérusalem occupe
essentiellement le rang d'une ville provinciale isolée, abandonnée
aux exactions d'officiels et de notables cupides, et souvent aussi
aux déprédations causées par des paysans ou des nomades séditieux.
(...) Jérusalem ne peut certainement pas se prévaloir d'une
quelconque grandeur dans les sciences de l'Islam, ni dans aucun autre
domaine. » (et aujourd'hui la Ville
Sainte est l'enjeu de chantages et de querelles stupides)
LES 12 IMAMS |
Son
père, le chaykh ‘Abdou l-Halim, l’a emmené ainsi que toute sa
famille par crainte des Mongols afin de s’installer à Damas, la
capitale de la Syrie, là où il est mort en 728, ce n'est donc pas
un Salaf...
Les
iraniens: Histoire d'un peuple
https://books.google.fr/books?isbn=2200260091
Yves
Porter - 2006 - History
...
dureune dizaine d'années, avant d'être matée en700 par
legouverneur Hajjâj. ... Simultanément, Muhammad ibn alQasîm,
gendrede Hajjâj, conquiert le ... Dès 716, unfilsde Muhammadibn
alHanafiya ... Dès 746, Ibrâhim, prétendantabbâsside, l'envoie
prêcherla révoltedans la province ;l'année suivante,un mouvement …
Les
revendications des Musulmans sur Jérusalem :: Daniel ...
fr.danielpipes.org/1878/les-revendications-des-musulmans-sur-jerusalem
Muhammad
ibn al-Hanafiya (638-700), un proche parent du prophète .... volume
des «vertus de Jérusalem» n'apparut dans les années 1100 à 1150,
un très ...
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