Cette
page concerne l'année 698 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CARTHAGE
DISPARAÎT
Tibère
III Apsimar (grec : Τιβέριος Γ'
Ἀψίμαρος), mort le 15 février 706, est empereur
Byzantin de 698 à 705. Comme son vrai nom, Apsimar, l'indique, c'est
un officier d'origine étrangère (Gothique, Iranienne ou
Arménienne). En 697, il est drongaire de la flotte des Cibyrrhéotes
et, sur l'ordre de l'empereur Léonce, il accompagne Jean le Patrice
dans l'expédition navale de reconquête de Carthage et de la
province d'Afrique... Après l'échec de l'expédition, la flotte
s'étant repliée sur la Crète, un groupe d'officiers, appréhendant
de subir les conséquences de cette défaite, se mutine contre Jean
le Patrice et proclame Apsimar empereur (printemps 698). Les mutins
se dirigent ensuite vers Constantinople et s'emparent du faubourg de
Sykai, sur l'autre rive de la Corne d'Or. La capitale est alors en
proie à la peste et aucun soutien pour la rébellion ne s'y
manifeste. Après plusieurs semaines de siège, une porte des
remparts est ouverte, selon certaines sources par des soldats
d'origine étrangère. Les rebelles s'engouffrent dans la cité et
s'y livrent au pillage. L'empereur Léonce, capturé, subit le même
supplice qu'il a infligé à son prédécesseur Justinien II, à
savoir l'ablation du nez (rhinokopia), cette amputation écartant du
trône. Léonce est ensuite relégué dans le monastère urbain de
Psamathion.
Apsimar
règne sous le nom de Tibère III, reprenant peut-être le nom du
dernier empereur dont le règne s'est déroulé sans calamités. Il
fait de son frère Héraclius le commandant unique (monostratêgos)
en Asie Mineure, et comme l'attention du calife Abd al-Malik est
occupée par une révolte qui vient d'éclater en Perse, il l'envoie
dès l'automne 698 mener une campagne militaire en Syrie. Héraclius
bat facilement une armée arabe partie d'Antioche et s'avance jusqu'à
Samosate.
Au
printemps 699, il revient chargé de butin et de prisonniers. Cette
victoire facile et sans lendemain n'a pour effet que d'attirer une
riposte massive de la part des Arabes : en 700, ils envahissent
l'Arménie Byzantine, prennent Théodosiopolis et poussent leurs
incursions beaucoup plus à l'ouest, en 701, tout le territoire
Byzantin à l'est de l'Euphrate passe sous domination arabe, le
commandant Arménien Baanès ayant capitulé et la population
« accepté » (pouvaient-ils faire
autrement) un gouverneur musulman. L'empereur et son frère ne
font aucune tentative de résistance.
En
704, les habitants de Cherson, où l'ex-empereur Justinien II a été
banni avec ses proches, dénoncent à Tibère III une opération
préparée par celui-ci pour revenir au pouvoir. Confronté à cette
menace, Apsimar rappelle précipitamment son frère Héraclius de la
frontière orientale. Ce dernier part en campagne en juillet 705
contre les Bulgares et il arrive sur leur frontière, mais Justinien
II et Tervel le contournent et marchent directement sur
Constantinople. Tandis qu'il prend le contrôle de la capitale,
Apsimar s'enfuit vers le nord jusqu'à Sozopolis, où il prend
contact avec son frère Héraclius. Mais leur armée les abandonne
graduellement, et ils sont capturés quelques mois plus tard... En
février 706, Justinien met soigneusement en scène l'exécution
conjointe de Léonce et d'Apsimar, promenés dans les rues sous les
quolibets de la foule, exhibés à l'Hippodrome la tête sous les
pieds de l'empereur, et finalement décapités...
Début
du règne de Tibère III Apsimar, empereur byzantin (fin en 705).
- La guerre sur mer contre les Arabes provoque la révolte de la flotte. En Crète, les troupes revenant d'Afrique proclament l’amiral Apsimar empereur sous le nom de Tibère III.
- Avec le concours de la faction verte, Apsimar pille Constantinople. Léonce II a le nez coupé.
Léonce
II (695 à 698) s’empare alors du pouvoir, mais n'est pas un
meilleur souverain que son prédécesseur.
En
698, les musulmans lancent une nouvelle attaque contre l’exarchat
de Carthage, et parviennent à s’en emparer. C’est alors que la
flotte d’Afrique se révolte, portant l’amiral Tibère III au
pouvoir. Ce dernier dépose alors Léonce II, lui fait couper le nez
et jeter en prison.
Tibère
III ou Apsimar (698 à 705) – Après avoir éliminé Léonce II,
monte sur le trône. Lui non plus ne parvient pas à juguler
l’expansion musulmane en Afrique, bien qu’il parvient à
remporter quelques victoires en Syrie et à s’emparer d’une
partie de l’Arménie (700.). Cependant, Justinien II, exilé en
Crimée, s’est enfui en 698, profitant de l’usurpation de Tibère
III. Il rejoint les Khazars, un peuple semi-nomade originaire d’Asie
centrale, installé au Caucase dont ils ont chassé les Bulgares. Ces
derniers sont des alliés fidèles de l’Empire Byzantin. Lui non
plus ne parvient pas à juguler l’expansion musulmane en Afrique,
bien qu’il parvient à remporter quelques victoires en Syrie et à
s’emparer d’une partie de l’Arménie (700.).
Carthage
(en latin Carthago) est un des nombreux comptoirs fondés par les
Phéniciens venus de Tyr en longeant les côtes d'Afrique... La ville
fondée vers 820 avant J.-C. selon la tradition, par la
Phénicienne Élissa, ou Didon, sous le nom de Qart Hadasht (« Ville
neuve »). Modeste bourgade à ses débuts, Carthage doit, en
signe d'allégeance, verser une dîme à Tyr et, pendant un siècle
et demi, payer un tribut aux Libyens. Mais, au cours de la seconde
moitié du VIIe siècle avant J.C., la ville, profitant du
déclin de Tyr, incapable de contenir la progression des Grecs en
Méditerranée Occidentale, va progressivement mettre fin à cette
dépendance.
En
654, la fondation d'Ibiza (Baléares) marque une étape importante
dans l'ascension de Carthage. Elle traduit sa volonté de s'implanter
sur les routes commerciales établies par les Phéniciens, et tout
particulièrement celles des matières premières – plomb,
cuivre, fer, étain – et métaux précieux – or, argent
surtout –, dont regorge l'Espagne. Progressivement, Carthage
impose donc sa domination aux comptoirs Phéniciens de Méditerranée
Occidentale et fonde un empire maritime sous la conduite de la
famille des Magonides, en installant ses comptoirs sur les côtes
d'Espagne, aux Baléares, en Sardaigne et dans l'ouest de la Sicile.
Pendant près de 8 siècles, Carthage va en effet disputer la
Méditerranée aux Grecs puis aux Romains, attirés eux aussi par les
mines d'Espagne, les greniers de Sardaigne, la Sicile et les relais
maritimes indispensables à l'hégémonie commerciale.
Les
Grecs, tributaires d'un territoire exigu et pauvre, se lancent à la
conquête de la Méditerranée – tels « des grenouilles
autour d'une mare », selon Aristophane. Ils fondent des
colonies en Italie méridionale (Tarente, Crotone, Naples), en Sicile
(Agrigente, Syracuse), à Nice, Marseille, Agde et en Corse. Ils
ambitionnent aussi de s'installer en Sardaigne et d'accéder au
commerce Ibérique.
En
-580, Carthage défend les Phéniciens de Motyé et de Palerme contre
les Grecs, dont elle défait les armées à Sélinonte, sur la côte
sud-ouest de la Sicile.
Un
demi-siècle plus tard, elle s'allie aux Étrusques d'Italie
occidentale et expulse de Corse les Phocéens de Marseille.
En
-510, elle empêche, aux côtés des Libyens, les Spartiates de
fonder une colonie en Tripolitaine.
La
proximité des riches terroirs de l'Africa (Ifriqiya) actuelle
Tunisie et les perspectives de butin qu'offrent ses nombreuses et
opulentes cités ne peuvent que susciter les convoitises des
vainqueurs d'Égypte même si les premiers califes demeurent
réticents à l'idée de pousser aussi loin les conquêtes arabes.
Les
sources relatives à l'irruption des musulmans en Afrique du
nord-ouest sont rares et postérieures d'un ou deux siècles aux
événements qu'elles relatent. Il convient donc de tenir compte du
caractère légendaire de certains épisodes et de la volonté de
donner à divers personnages une dimension héroïque sans doute bien
éloignée de la réalité historique. Alors que le calife Omar est
résolument hostile à toute nouvelle poussée vers l'ouest, son
successeur Othman autorise le gouverneur d'Égypte, Abdallah ibn
Sa'd, à tenter l'aventure.
En
647, Ibn Sa'd écrase près de Sufetula (Sbeitla) l'armée Byzantine
du patrice Grégoire qui est tué au cours de l'affrontement.
Le
pillage de Sufetula et les razzias opérées dans le sud de la
Byzacène (l'actuelle Tunisie centrale) permettent alors d'accumuler
un énorme butin et, quand les Byzantins proposent de verser une
grosse indemnité de guerre pour acheter le repli des envahisseurs,
ceux-ci qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour assiéger
les villes du nord de l'Ifriqiya acceptent de bonne grâce de
regagner l'Égypte...
Berbères
et Byzantins face aux Arabes
La
défaite Byzantine et les possibilités de razzia qu'offre la
province doivent naturellement entraîner de nouveaux raids, mais les
difficultés liées à la succession du calife Othman et la rupture
entre les partisans de l'Ommeyade Mo'awiya et ceux d'Ali, gendre du
Prophète, offrent un sursis inespéré à l'Afrique Byzantine et
Berbère. En 665, une armée califale bat les forces Byzantines
débarquées à Hadrumète et se replie sur l'Égypte avec un
important butin mais il faut attendre Oqba ben Nafi, qui a déjà
réalisé un raid fructueux dans le Fezzan, pour que les musulmans
s'établissent de manière permanente dans la région.
C'est
en 670 qu'il fonde, au cœur de la Byzacène, une place d'armes,
Qairawan, appelée à devenir la grande cité de Kairouan, place
chargée de tenir en respect
les
Byzantins toujours présents dans les villes côtières mais aussi
les Berbères, capables de menacer, à partir de leur bastion dans
les Aurès les voies de communication avec la Cyrénaïque et
l'Égypte.
Mal
récompensé pour les services rendus, Oqba est remplacé par Abou el
Mohajir qui, plus politique que son prédécesseur, cherche
l'alliance de certaines tribus Berbères. Rentré en grâce quelques
années plus tard, Oqba reçoit en 681 le commandement suprême des
forces musulmanes du Maghreb et lance vers l'ouest son fameux raid
dont les historiens arabes nous disent qu'il l'a conduit jusqu'aux
rives de l'Atlantique... L'étude critique des textes montre que
cette expédition n'a pas dû dépasser la vallée du Chélif et que
la mer devant laquelle son chef prend Dieu à témoin de ne pouvoir
avancer au delà n'est que la Méditerranée. Au retour de ce raid
vers l'ouest, Oqba est surpris en 683 par une coalition formée de
Byzantins et de Berbères placés sous les ordres du prince awraba
Kosaila et trouve la mort lors du combat livré à Tahouda, au sud
des Aurès. L'échec est de taille pour les Arabes qui abandonnent
toutes leurs conquêtes à l'ouest de la Cyrénaïque alors que
Kosaila entre en vainqueur à Kairouan.
Le
pays n'en reste pas moins vigoureusement disputé. Une armée arabe
l'emporte en 686 sur Kosaila qui est tué mais elle ne laisse qu'une
simple garnison à Kairouan et, surprise par un corps Byzantin
débarqué à Barca, elle est massacrée sur le chemin du retour. Le
calife Abd el-Malik ne s'avoue pourtant pas vaincu et envoie en
Afrique une nouvelle armée qui réussit à s'emparer de Carthage en
695, mais une flotte Byzantine reprend la ville à la faveur des
difficultés que rencontrent les Arabes face aux Berbères.
Le
calife Abd el Malik réapparaît en Byzacène et reprend Carthage en
698 pour la remplacer, au fond du golfe, par la ville nouvelle de
Tunis qui apparaît davantage à l'abri d'une attaque venant de la
mer... Précaution superflue dans la mesure où les flottes
musulmanes commencent à cette époque à surclasser les flottes
Byzantines en Méditerranée. Bientôt la fameuse formule d'Ibn
Khaldoun selon laquelle « à cette époque, les chrétiens ne
peuvent faire flotter une planche sur la mer… » devient une
réalité et détermine de manière décisive les succès musulmans.
L'Empire
Byzantin a dès lors perdu l'Afrique et ne maintient plus sa présence
que pendant quelques années à Septem (Ceuta) et dans l'archipel des
Baléares.
Les
Arabes n'en ont pas fini pour autant avec les Berbères mais la
division de ceux-ci leur facilite la tâche. Soutenue par les
nomades, la Kahina s'est mise à dos les sédentaires et les citadins
attachés à un retour rapide de la paix, fût-ce au prix de la
domination arabe.
Fondée
sur cette distinction entre les différents genres de vie berbères,
la thèse développée par Émile Félix Gautier, le grand historien
des Siècles obscurs du Maghreb, a été discutée et son caractère
trop systématique a été mis en cause mais il n'en reste pas moins
certain qu'elle contribue à éclairer les conditions dans lesquelles
la conquête arabe a pu se réaliser au tournant des VIIe et
VIIIe siècles.
Dès
740, la pression fiscale exercée par les représentants des califes
Ommeyades déclenche la révolte et deux armées califales envoyées
d'Orient sont successivement écrasées par les rebelles qui ne sont
arrêtés qu'en mai 742 devant Kairouan. La fin de la dynastie
Ommeyades et le déplacement vers Bagdad de la capitale califale
permettent à l'Afrique de jouir d'une quasi indépendance... Les
conquérants arabes ont ainsi perdu pour une bonne part le contrôle
du Maghreb, mais l'Islam y est désormais solidement implanté.
Pour
en revenir à Carthage la cité, en proie à la peste est finalement
anéantie par les Arabes en 698. Le conquérant arabe Hassan ibn
Numan préfère s'installer à l'emplacement de l'actuelle Tunis qui
sera bâtie à partir des pierres de la cité vaincue.
Les
Amis de Flaubert – Année 1983 – Bulletin n° 62 – Page 17
Fidélité
à un rêve Carthaginois
« « C’est
au cours d’une escale en Afrique du Nord qu’il m'est donné de
réaliser un rêve longtemps caressé : Découvrir ce qu’il
peut rester de Carthage après les guerres puniques, l’exploit
d’Annibal, fils d’Hamilcar-Barca, qui franchit les Alpes avec ses
éléphants de combat, bat les Romains en de fulgurantes victoires,
mais ne recevant pas de renfort, revient défendre désespérément
sa patrie, puis se suicide en absorbant le poison qu’il portait
toujours sur lui...
D’autres
images : Le défilé de la Hache, la révolte des mercenaires.
Enfin
Carthage tombée aux mains des Arabes en 698.
Dans
mon excursion sans but précis, je n’ai pratiquement fait que
deviner dans la presqu’île l’emplacement de la célèbre
forteresse de Byrsa, et, entre le golfe de Tunis et le petit port de
la Goulette, qu’entrevoir des ruines éparses où gîtent (m’a-t-on
dit) dans le plus complet dénuement des sortes d’ilotes dégénérés,
aux cheveux d’albinos et aux yeux clignotants de nyctalopes... J’ai
pourtant appris des personnes qualifiées que des fouilles récemment
entreprises sous l’égide de l’Unesco, tant en Sicile qu’en
Sardaigne, en Espagne et en d’autres endroits d’obédience
Carthaginoise, commencent à révéler ce qu’est le vrai visage de
« La reine des mers », l’une des thalassocraties la
plus riche de l’antiquité et son rôle considérable dans la
Méditerranée occidentale.
Alors,
comme une antienne me revienant en mémoire les premiers mots de
Salammbô, chef-d’œuvre de Gustave Flaubert, ce Viking des Lettres
Normandes... » »
« C’était
à Mégara, faubourg de Carthage, au cours d’un festin que donnait
Hamilcar, le Suffète, pour célébrer la bataille d’Éryx.
Mâtho
se penchait vers Salammbô, elle lui versa dans une coupe précieuse
un long jet de vin : « Bois ! » fit-elle, or
lorsqu’une femme fait boire un soldat, elle lui ouvre sa couche… »
La
chaînette d’or
Phébé l’astre des nuits de ses rayons lunaires
Auréolait Carthage et la guerre a pris fin.
Mâtho, rude guerrier, le chef des mercenaires
— Loup venu de Libye — a pu calmer sa faim.
Phébé l’astre des nuits de ses rayons lunaires
Auréolait Carthage et la guerre a pris fin.
Mâtho, rude guerrier, le chef des mercenaires
— Loup venu de Libye — a pu calmer sa faim.
Il
se tenait très droit par arrogante allure
Craint pour sa force autant que pour sa cruauté.
Portait pourpoint de cuir sous l’acier de l’armure ;
Un glaive court pendait au baudrier clouté.
Craint pour sa force autant que pour sa cruauté.
Portait pourpoint de cuir sous l’acier de l’armure ;
Un glaive court pendait au baudrier clouté.
Faubourg
de Mégara montaient des cris de haine,
Les hommes de Mâtho réclamaient le paiement
De la solde en retard : véhémence soudaine
Des instincts primitifs en leur déferlement.
Les hommes de Mâtho réclamaient le paiement
De la solde en retard : véhémence soudaine
Des instincts primitifs en leur déferlement.
Le
pétrole brûlait dans des vasques de marbre.
« Le feu ! » — clamèrent-ils — « incendions le palais ! »
Ils n’achevèrent point, s’appuyant contre un arbre,
Salammbô, la voix rauque, immobile, parlait.
« Le feu ! » — clamèrent-ils — « incendions le palais ! »
Ils n’achevèrent point, s’appuyant contre un arbre,
Salammbô, la voix rauque, immobile, parlait.
« Que
faisiez-vous, vaillants défenseurs de Carthage ? »
Elle aperçut Mâtho l’attendant sur le seuil,
Et lui la fascinait, pris du désir sauvage
D’avilir cette chair promise à son orgueil.
Elle aperçut Mâtho l’attendant sur le seuil,
Et lui la fascinait, pris du désir sauvage
D’avilir cette chair promise à son orgueil.
Les
seins petits et durs saillant sous la simarre,
Les cheveux relevés aux reflets violets
Provoquaient l’attirance envoûtante et barbare ;
Des diamants brillaient à ses lourds bracelets.
Les cheveux relevés aux reflets violets
Provoquaient l’attirance envoûtante et barbare ;
Des diamants brillaient à ses lourds bracelets.
C’est
au camp du désert qu’elle offrit son corps vierge
En échange du Zaïmph que Mâtho déroba.
Refoulant sa pudeur comme un flot qui submerge,
La fille du Suffète Hamilcar succomba.
En échange du Zaïmph que Mâtho déroba.
Refoulant sa pudeur comme un flot qui submerge,
La fille du Suffète Hamilcar succomba.
Dans
la tente où des peaux, des armes s’éparpillent,
Mâtho s’est brusquement rapproché de trois pas,
Rompt la chaînette d’or entravant les chevilles ;
Salammbô, les yeux clos, ne le repousse pas...]
Mâtho s’est brusquement rapproché de trois pas,
Rompt la chaînette d’or entravant les chevilles ;
Salammbô, les yeux clos, ne le repousse pas...]
Louis
Bergen-Le Play
Premier
prix de poésie classique aux Jeux Floraux de Cherbourg
et
au concours d’Art et Poésie de la ville de Nice.
L'art
de vérifier les dates des faits historiques, des ...
https://books.google.fr/books?id=b7EKGAMFdRoC
Maur
Dantine, Clément - 1783
...
qui reprit Carthage sur les Musulmans l'an 6 97; mais ceux-ci,
l'année suivante , y ... ABSlMARE, fait Empereur, l'an 698 , par la
EXARQUES DE RAVENNE. ... ce second Duché , il livre bataille , sur
les bords de urpatcut, qui périt dans la mélée. ... quæil avoit
pour defcendre au tombeau l'année même de son'usurpation.
Introduction.
La conquête arabe - OpenEdition Books
books.openedition.org/efr/1431?lang=fr
L'année
d'après, le même général se risquait à un second raid vers
l'ouest, encore ... 7 La plupart des textes arabes signalent la mort
de Grégoire dans la bataille, .... la conquête, puisque l'année
suivante, en 698, Hassân reprit Carthage19.
Carthage
- SiteMAI
lesitemai.free.fr/?url=Carthage
SiteMAI
: L'histoire de Carthage entre -814 et 698 : des Phéniciens aux
Arabes en passant par les guerres puniques. ... La bataille de Zama
est remportée par Scipion. ... Les années 193 à 439 sont une
période de dépression économique.
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