mercredi 17 juin 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 701

16 JUIN 2015...

Cette page concerne l'année 701 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN PAPE D'ORIGINE GREC SUBLIME LA PAPAUTÉ ROMAINE

La papauté Byzantine est une période de l'histoire ecclésiastique, qui s'étend de l'an 537 à l'an 752, marquée par la domination de l'Empire Byzantin. Ces papes doivent recevoir l'approbation de l'empereur avant de recevoir la consécration au siège de Saint Pierre et d'être élu évêque de Rome, de nombreux papes sont choisis parmi les Apocrisiaires (les représentants du pape auprès de la cour impériale) ou parmi les habitants de langue Grecque de la Grèce Byzantine, la Syrie Byzantine ou la Sicile Byzantine.
La période de domination Byzantine débute lorsque l'empereur Justinien conquiert la péninsule Italienne durant la guerre des Goths (535-553) et nomme les 3 papes suivants, une pratique qui est poursuivie par ses successeurs et, plus tard, qui est déléguée à l'Exarchat de Ravenne...

À l'exception du pape Martin Ier, aucun pape, durant cette période, ne remet en cause le privilège du monarque Byzantin à confirmer l'élection de l'évêque de Rome avant que sa consécration puisse avoir lieu. Pour autant, les conflits théologiques sont fréquents entre le pape et l'empereur, dans des domaines tels que le monothélisme ( Doctrine christologique du VIIe s. affirmant qu'il n'existait en Jésus-Christ qu'une seule volonté, la volonté divine, et qui fut condamnée par le IIIe concile de Constantinople (680-681). ) et l'iconoclasme.

Rome, sous les papes Grecs, constitue un mélange de traditions chrétiennes, qui se reflètent dans l'art mais aussi la liturgie. Selon Duffy, « dès la fin du VIIe siècle ceux qui parlent le Grec dominent la culture cléricale de Rome, fournissant ses cerveaux théologiques, son talent administratif et une grande partie de sa culture visuelle, musicale et liturgique. » Ekonomou soutient qu' « après 4 décennies de domination Byzantine, l'Orient s'est inexorablement insinué dans la ville sur le Tibre. Même le pape Grégoire succomberait, peut-être involontairement, au lux Orientis [...] Une fois que les obligations politiques ont été réformées, autant Rome que la Papauté commencent rapidement à éprouver, même avant que le VIe siècle ne soit terminé, ses autres influences. Ekonomou voit l'influence Byzantine en tant qu'organe, plutôt qu'un programme volontaire ou systématique des empereurs ou exarques, qui s'est concentrée davantage sur le contrôle politique et la fiscalité que l'influence culturelle.

À la fin du VIe siècle, les Orientaux représentent une minorité du clergé Romain, bien qu'ils aient été sans doute admis dans celui-ci (vu les noms de ceux qui ont assisté à une procédure synodales). Bien qu'ils représentent moins d'1% de la hiérarchie, au début du VIIe siècle, le pourcentage des Orientaux est plus élevé dans la prêtrise. En revanche, un synode convoqué par Agathon en 679 est principalement oriental (plus de la moitié des évêques et les deux tiers des prêtres). Ces moines apportent de l'Est avec eux un héritage ininterrompu d'apprentissage qui, bien que brisé et presque méconnu à l'Ouest, que Byzance a conservé à l'état presque vierge depuis les temps anciens.
Les non-moines ont aussi émigré à Rome, comme on peut le voir dans la popularité, qui monte en flèche, des noms comme Sisinnes, Georgios, Thalassios et Sergius (et dans une moindre mesure: Gregorios, Ioannes, Paschalis, Stephanos et Theodoros ). Ekonomou cite l'apparition de ces noms, et la disparition de Probus, Faustus, Venance et Importunus comme preuve de la transformation radicale de la composition ethnique de la ville.

LA NAISSANCE DE MARIE
Les prélats qui parlent le Grec deviennent fréquents à Rome, concentrés autour d'un cercle d'églises sur le Mont Palatin, dédiées aux Saints Orientaux : Côme et Damien, Serge et Bacchus, Hadrien, Quiricius et Giulitta, Cyrus et Jean.
L'influence Grecque se concentre également dans la diaconie, le long du Tibre, un quartier Byzantin, émerge, de la ville et les églises de San Giorgio in Velabro et Santa Maria in Cosmedin.

« Même les traditions indigènes de l'art religieux Romain ont été maintenant transformées par l'influence de l'Est, le réalisme monumental du style Romain, représenté dans l'abside de la basilique Santi Cosma e Damiano est remplacé par le formalisme délicat des peintures de l'église Santa Maria Antiqua ou le style Byzantin de l'icône de la Vierge qui se trouve aujourd'hui dans la basilique Santa Francesca Romana. Le culte de l'Église Romaine lui-même est transformé par l'influence de l'Est.»
L'église Santa Maria in Cosmedin est donnée aux moines Grecs qui ont fui la persécution iconoclaste, elle est construite sur ​​un plan Grec avec 3 absides et un templon Byzantin, introduit à l'Ouest durant cette période. La fête de l’Assomption de la Vierge est sans doute la plus ancienne des fêtes mariales et est universellement célébrée par les Églises d’Orient et d’Occident. Il est probable que son institution est faite au début du Ve siècle à Jérusalem (la fête est attestée dans le lectionnaire de 415-417) et de là se soit diffusée partout ailleurs.
L'ANNONCIATION
Dans l’Empire d’Orient, un net décret de l’empereur Maurice (582 † 602) en impose la célébration. Rome reçoit la célébration de la fête sous le pontificat du pape Théodore (642 † 649), qui est d’origine Constantinopolitaine (aussi retrouve-t-on le même évangile à Rome qu’à Byzance pour la messe de la fête). Vers l’an 700, le Pape d’origine Syrienne Saint Serge Ier ordonne 4 grandes processions en l’honneur de Marie, aux 4 grandes fêtes mariales de l’Annonciation, de l’Assomption, de la Nativité et de la Purification de la Sainte Vierge.

D’origine syrienne, le pape comprend très bien la situation des Églises Orientales (le premier patriarche maronite, Youhanna Maroun, est élu grâce au représentant du pape en Jordanie).
Il ramène à la foi catholique le patriarche d’Aquilée.
Il introduit l’Agnus Dei dans la messe.
Il établit les 4 fêtes mariales : Annonciation, Dormition, Nativité et Purification, à l’occasion de la fête de la Purification, il organise une procession aux chandelles (d'où Chandeleur) du forum à la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Il favorise l'élan missionnaire (évangélisation des Saxons et des Frisons) en conférant l'épiscopat à Willibrord.
Il meurt le 8 septembre 701.

Saint Serge Ier est fêté le 8 septembre.

Il convient de citer ici l’oraison composée par Saint Serge Ier par laquelle débute cette procession de l’Assomption, en raison de sa remarquable formulation :
[Veneranda nobis, Domine, huius est diei festivitas, in qua sancta Dei Genetrix mortem subiit temporalem, nec tamen mortis nexibus deprimi potuit, quæ Filium tuum, Dominum nostrum, de se genuit incarnatum].
« Vénérable est pour nous, Seigneur, la fête qui commémore ce jour en lequel la Sainte Mère de Dieu subit la mort temporelle, mais néanmoins ne peut être retenue par les liens de la mort, elle qui a engendré de sa substance votre Fils, notre Seigneur incarné. »

La magnifique procession Romaine qui précède la messe de l’Assomption a disparu hélas du rite Romain lors de la diffusion générale de sa forme simplifiée, savoir celui en usage dans la Curie Romaine.
L'ASSOMPTION OU LA DORMITION
Cependant, la France en conserve un lointain souvenir avec la procession dite du vœu de Louis XIII. En effet, par lettres patentes du 10 février 1638, le pieux roi déclare consacrer à Marie sa personne, son état, sa couronne, ses sujets et demande l’instauration à cet effet d’une procession solennelle après les secondes vêpres de l’Assomption.
Plusieurs indices rendent probable que le fameux ton psalmique néo-gallican appelé « ton royal » (qu’on a longtemps cru être de la composition du roi Louis XIII mais que l’on trouve déjà dans des manuels de procession de la Ligue sous le règne d’Henri III) ait été employé à Notre-Dame de Paris dès la première procession de 1638.
Il figure depuis parmi les pièces les plus fameuses et les plus traditionnelles du répertoire de la cathédrale.

La fête de la Nativité de la Sainte Vierge est instituée par le pape Saint Serge Ier (687 † 701), Syrien de naissance. Ce pape la dote alors d’une procession avant la messe, à l’instar de celles qu’il a instituées aux 3, autres grandes fêtes de la Vierge : la Purification le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, l’Assomption le 15 août.

Le Nativité de la Très Sainte Marie est prévu à date, elle a lieu chaque année le 8 septembre.
Dans le calendrier julien, les dates de la Nativité de la Mère de Dieu, exprimées dans le calendrier grégorien, sont : transférées au : 21 septembre

Origine de Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu, cette fête commémore la naissance de Marie, la Sainte qui est la mère de Jésus-Christ.
Le 8 septembre est fêté par les chrétiens Orthodoxes la Nativité de leur souveraine, la très Sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie. Cette fête trouve probablement ses origines en Orient, où elle est célébrée dès le VIe siècle à Constantinople et dans l'Empire Byzantin à l'initiative de l'empereur Maurice 1er (539 † 602). Ce dernier a établi le jour de la Nativité au 8 septembre dans le synaxaire de Constantinople (ensemble de notices sur la vie des saints pour chaque jour de l'année).

Néanmoins, le premier lieu de célébration de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu est probablement situé à Jérusalem, plus exactement dans une basilique proche de la piscine de Bethesda. Cet événement a été instauré par l'Église de Jérusalem, une des premières communautés chrétiennes de la région... Après avoir été mentionnée dans les homélies de Damascène (676 † 749), ainsi que dans celle de Saint André de Crète (660 † 740), cette fête a été introduite à Rome par le Pape Serge 1er (650 † 701). Néanmoins, la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu n'est célébrée en Occident qu'à partir du XIe siècle.
Saint Serge Ier ou Sergius Ier, est le 84e pape, de 687 à 701. Son pontificat est dominé par sa réponse au Quinisexte (Le concile in Trullo ou Quinisexte se réunit de 691 à 692 dans la prolongation des IIe et IIIe conciles œcuméniques de Constantinople, réunis en 553 puis en 680–681. Convoqué à l'initiative du seul l'empereur Justinien II, il ne rassemble que des évêques orientaux...) dont il refuse d'accepter les canons.

L'empereur réunit ce concile pour mettre fin à la décadence des mœurs qui afflige, selon lui, l'Empire : Il veut réformer le droit canonique.
Serge Ier y envoie des légats apostoliques ainsi qu'un apocrisiaire et Basile l'évêque de Gortyne en Crète qui finit par souscrire aux canons comme « tenant la place de l'ensemble du synode de la Sainte Église Romaine. » Serge Ier, lui-même, rejette certains canons du concile, bien qu'il continue à supporter l'unité politique avec Constantinople : Certaines mesures comme l'autorisation du mariage des prêtres étant contraires aux usages de Rome et de l'Occident, le pape Serge Ier refuse de les entériner... On ne sait pas exactement contre quels autres lois, Serge Ier s'est opposé, mais il déclare « qu'il préfère mourir plutôt que de consentir aux nouveautés erronées. »
Toutefois, le Concile Quinisexte approuve 85 des Canons apostoliques, tandis que Serge Ier n'aurait admis que les cinquante premiers. Sans doute, la plus grande partie de la résistance découle de doctrines et de pratiques différentes entre l'Est et l'Ouest, par exemple :
Les diacres Romains se voient interdits de vivre avec leurs épouses après leur ordination.
Les prêtres Romains ne peuvent avoir été mariés deux fois avant leur ordination.
Les chrétiens Romains ne peuvent jeûner le samedi de Grand Carême, ils sont autorisés à consommer du sang animal. Ces pratiques ainsi que d'autres diffèrent des canons de Trullo.
Dans une étape symbolique et importante, Serge Ier déclare son soutien pour le chant « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, aie pitié de nous » à la fraction de l'hostie pendant la messe et restaure la façade en mosaïque endommagée dans l'atrium de Saint- Pierre qui dépeint le culte de l'Agneau, la représentation du Christ comme l'agneau avait été interdite par le Conseil.
LE RÊVE DU PAPE SERGE PAR R. VAN DER WEYDEN

L'Agnus Dei est chanté en Grec et en Latin au cours de cette période. De la même manière que les changements liturgiques de Serge Ier, il compose lui-même une litanie en Grec (existant dans le Psautier d'Æthelstan) destinée à être récitée à la fête de Tous les Saints. Furieux, l'empereur Justinien II envoie son magistrianus, également nommé Serge, à Rome pour arrêter l'évêque Jean de Portus, le chef du légat du pape lors du 3e concile de Constantinople et Boniface, le conseiller du pape. Les deux hauts fonctionnaires sont ramenés à Constantinople en avertissement au pape.
Par la suite, Justinien II ordonne l'arrestation de Serge Ier et son enlèvement pour Constantinople, par son violent garde du corps, le protospathaire Zacharias pour le faire comparaître devant le tribunal impérial, comme on a procédé avec Martin Ier en 653.
Toutefois, les milices de Rome, celles Byzantines de l'exarque de Ravenne et celles du Duché de Pentapole font échouer l'opération... Dans sa tentative d'arrêter le pape, Zacharias y perd presque sa propre vie. Plutôt que de jouer sur le sentiment anti-byzantin, Serge Ier fait de son mieux pour étouffer la tentative d'enlèvement.

Serge Ier vient d'une famille Syrienne d'Antioche qui s'installe à Palerme en Sicile. Il se prénomme alors Osporco. Il quitte la Sicile et arrive à Rome durant le pontificat d'Adéodat III. Il gravit les rangs du clergé puis le pape Léon II l'ordonne cardinal-prêtre de Santa Susanna, le 27 juin 683. Il reste cardinal-prêtre de Santa Susanna jusqu'à son élection en tant que pape.
Serge Ier doit son élection, en tant que successeur du pape Conon, aux intrigues habiles contre Pascal et Théodore II, les deux autres candidats considérés dorénavant comme antipapes par l'Église. Théodore a déjà été candidat au pontificat, à la mort de Jean V. Par des manœuvres politiques, Conon lui est préféré. À la mort de Conon, en 687, Théodore essaie à nouveau de se tenir dans l'opposition à la papauté afin de se faire élire.
Pascal Ier, lui, est un archidiacre, soutenu par une minorité du clergé tandis que Théodore est le candidat de l'aristocratie Romaine. Selon le Liber Pontificalis, les partisans de Pascal et Théodore s'emparent des différentes parties du Palais du Latran et élisent simultanément les deux hommes. Comme aucun des deux n'est disposé à céder la place à l'autre, ils sont enfermés pendant le combat pour le contrôle de la Basilique de Santo Stefano al Monte Celio.
CONSÉCRATION DU PAPE SERGE Ier
Pendant ce temps, pour régler la situation :
Les magistrats Romains.
Les représentants de la garnison.
La majorité des membres du clergé.
Les citoyens rencontrés dans le palais impérial élisent finalement Serge Ier, le conduisent au Latran et forcent l'accès pour l'installer sur le siège pontifical. Pascal est finalement enfermé dans un monastère en raison d'accusations de sorcellerie. Quant à Théodore, encore une fois, il reconnaît le nouveau pape et renonce à son siège.

Le 10 avril 689 Serge Ier baptise le roi de Wessex Cædwalla à Rome.
Il ordonne également Saint-Willibrord comme évêque des Frisons et, selon le Liber Pontificalis, Bertwald en tant qu'archevêque de Cantorbéry.
Il fonde la diaconie de la Santa Maria in Via Lata sur la Via del Corso de la Flaminia Porta à la colline du Capitole à Rome, qui englobe un quart de la ville et se développe durant le VIIIe siècle.
Il restaure et embellit également la Basilique Santi Cosma e Damiano.
Pour finir, Serge Ier, introduit dans l'Église Romaine, les quatre fêtes liturgiques mariales : l‘Annonciation, la Dormition, la Nativité et la Purification. Il favorise l‘élan missionnaire en conférant l‘épiscopat à Saint Willibrord... La célébration de la Dormition de la Vierge Marie (15 août), fête déjà répandue dans l'Église d'Orient. Un siècle plus tard, dans l'Église Latine, on parlera plutôt d'Assomption. Il institue également la fête de la Nativité de la Vierge Marie.
Serge Ier décède le 8 septembre 701. Il est suivi par Jean VI.


Instaurée sous Serge Ier (687-701), rétablie sous Léon IV en 847 (de même que l’octave), la vigile de l’Assomption est une des plus solennelles de l’année liturgique et la plus importante des vigiles mariales (la seule à subsister à la suppression des vigiles sous Pie XII et Jean XXIII
Selon l’ancien code de droit canon (1917), aujourd’hui : jeûne et abstinence (can. 1252 §2).
Préparons-nous à la grande fête de demain.
Vigile. — Préparons-nous à la grande fête d’été, vraie fête de la moisson. Dans l’esprit de l’Église, la vigile est un jour de pénitence, un jour de préparation sérieuse à la solennité qu’elle précède et dont elle a pour ainsi dire l’aspect austère. Si nous voulons monter au ciel demain avec Marie, commençons dès aujourd’hui à rompre les liens qui nous retiennent à la terre. Si nous voulons, demain, avec Marie, faire de notre corps et de notre âme un temple digne du Fils de Dieu (virginalem aulam. Or.), dès aujourd’hui purifions la demeure de notre âme des souillures du péché. Si nous voulons nous aussi, demain, « choisir la meilleure part, l’unique nécessaire », abandonnons aujourd’hui tous nos soucis terrestres. Préparons-nous soigneusement à la grande fête de la Sainte Vierge !

La Messe (Vultum tuum). — Remarquons le lyrisme de cette belle messe. A l’Introït, nous nous adressons à l’Épouse Royale, nous, les « notables » (divites plebis), nous allons à sa rencontre lui rendre nos hommages.
L’Oraison exprime une profonde pensée. C’est Dieu lui-même qui a choisi et orné le palais virginal où il devait habiter. Et c’est son privilège de Mère de Dieu qui, avant tout, a valu à Marie sa place éminente au ciel.
L’Épître appartient aux plus beaux passages de la Sainte Écriture que la liturgie applique à la Sainte Vierge : « Je suis la mère du pur amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance. Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits ». C’est donc Marie qui, de sa propre bouche, nous convie à prendre part à ses faveurs.
SANTA MARIA DE COSMEDIN
L’Évangile répète le bel éloge que la femme du peuple fait un jour de la Mère de Dieu, à quoi le Seigneur répondit : « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la pratiquent », nous indiquant ainsi lui-même comment nous pouvons devenir semblables à Marie.


En 701 le pape Saint Serge Ier, établit les quatre fêtes liturgiques mariales : l‘Annonciation, la Dormition, la Nativité et la Purification, etfavorise l‘élan missionnaire en conférant l‘épiscopat à Saint Willibrord.



Serge Ier (pape) — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Ier_(pape)
Saint Serge Ier ou Sergius Ier , est le 84 e pape, de 687 à 701. Son pontificat est dominé par sa réponse au Quinisexte, dont il refuse d'accepter les canons.

Compilhistoire - Serge Ier pape
compilhistoire.pagesperso-orange.fr/SergeIer.htm
Serge (Sergius), né à Palerme (Sicile), est issu d'une famille syrienne d'Antioche immigrée en Europe. ... pontife, Théodore II et Pascal Ier : Théodore se soumet à lui, Pascal est relégué dans un monastère. ... Il meurt le 8 septembre 701.
Vous avez consulté cette page le 16/06/15.

Serge Ier
w2.vatican.va/content/vatican/fr/holy-father/sergio-i.html
Serge Ier. 84e Pape de l'Église catholique. Serge Ier. Début du pontificat, 15.XII.687. Fin du pontificat, 7.IX.701. Naissance, Syrie.

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