16
JUIN 2015...
Cette
page concerne l'année 701 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN
PAPE D'ORIGINE GREC SUBLIME LA PAPAUTÉ ROMAINE
La
papauté Byzantine est une période de l'histoire ecclésiastique,
qui s'étend de l'an 537 à l'an 752, marquée par la domination de
l'Empire Byzantin. Ces papes doivent recevoir l'approbation de
l'empereur avant de recevoir la consécration au siège de Saint
Pierre et d'être élu évêque de Rome, de nombreux papes sont
choisis parmi les Apocrisiaires (les représentants du pape auprès
de la cour impériale) ou parmi les habitants de langue Grecque de la
Grèce Byzantine, la Syrie Byzantine ou la Sicile Byzantine.
La
période de domination Byzantine débute lorsque l'empereur Justinien
conquiert la péninsule Italienne durant la guerre des Goths
(535-553) et nomme les 3 papes suivants, une pratique qui est
poursuivie par ses successeurs et, plus tard, qui est déléguée à
l'Exarchat de Ravenne...
À
l'exception du pape Martin Ier, aucun pape, durant cette période, ne
remet en cause le privilège du monarque Byzantin à confirmer
l'élection de l'évêque de Rome avant que sa consécration puisse
avoir lieu. Pour autant, les conflits théologiques sont fréquents
entre le pape et l'empereur, dans des domaines tels que le
monothélisme ( Doctrine
christologique du VIIe s. affirmant qu'il n'existait en
Jésus-Christ qu'une seule volonté, la volonté divine, et qui fut
condamnée par le IIIe concile de Constantinople (680-681). )
et l'iconoclasme.
Rome,
sous les papes Grecs, constitue un mélange de traditions
chrétiennes, qui se reflètent dans l'art mais aussi la liturgie.
Selon Duffy, « dès la fin du VIIe siècle ceux qui
parlent le Grec dominent la culture cléricale de Rome, fournissant
ses cerveaux théologiques, son talent administratif et une grande
partie de sa culture visuelle, musicale et liturgique. »
Ekonomou soutient qu' « après 4 décennies de domination
Byzantine, l'Orient s'est inexorablement insinué dans la ville sur
le Tibre. Même le pape Grégoire succomberait, peut-être
involontairement, au lux Orientis [...] Une fois que les obligations
politiques ont été réformées, autant Rome que la Papauté
commencent rapidement à éprouver, même avant que le VIe siècle
ne soit terminé, ses autres influences. Ekonomou voit l'influence
Byzantine en tant qu'organe, plutôt qu'un programme volontaire ou
systématique des empereurs ou exarques, qui s'est concentrée
davantage sur le contrôle politique et la fiscalité que l'influence
culturelle.
À
la fin du VIe siècle, les Orientaux représentent une minorité
du clergé Romain, bien qu'ils aient été sans doute admis dans
celui-ci (vu les noms de ceux qui ont assisté à une procédure
synodales). Bien qu'ils représentent moins d'1% de la hiérarchie,
au début du VIIe siècle, le pourcentage des Orientaux est plus
élevé dans la prêtrise. En revanche, un synode convoqué par
Agathon en 679 est principalement oriental (plus de la moitié des
évêques et les deux tiers des prêtres). Ces moines apportent de
l'Est avec eux un héritage ininterrompu d'apprentissage qui, bien
que brisé et presque méconnu à l'Ouest, que Byzance a conservé à
l'état presque vierge depuis les temps anciens.
Les
non-moines ont aussi émigré à Rome, comme on peut le voir dans la
popularité, qui monte en flèche, des noms comme Sisinnes, Georgios,
Thalassios et Sergius (et dans une moindre mesure: Gregorios,
Ioannes, Paschalis, Stephanos et Theodoros ). Ekonomou cite
l'apparition de ces noms, et la disparition de Probus, Faustus,
Venance et Importunus comme preuve de la transformation radicale de
la composition ethnique de la ville.
LA NAISSANCE DE MARIE |
Les
prélats qui parlent le Grec deviennent fréquents à Rome,
concentrés autour d'un cercle d'églises sur le Mont Palatin,
dédiées aux Saints Orientaux : Côme et Damien, Serge et
Bacchus, Hadrien, Quiricius et Giulitta, Cyrus et Jean.
L'influence
Grecque se concentre également dans la diaconie, le long du Tibre,
un quartier Byzantin, émerge, de la ville et les églises de San
Giorgio in Velabro et Santa Maria in Cosmedin.
« Même
les traditions indigènes de l'art religieux Romain ont été
maintenant transformées par l'influence de l'Est, le réalisme
monumental du style Romain, représenté dans l'abside de la
basilique Santi Cosma e Damiano est remplacé par le formalisme
délicat des peintures de l'église Santa Maria Antiqua ou le style
Byzantin de l'icône de la Vierge qui se trouve aujourd'hui dans la
basilique Santa Francesca Romana. Le culte de l'Église Romaine
lui-même est transformé par l'influence de l'Est.»
L'église
Santa Maria in Cosmedin est donnée aux moines Grecs qui ont fui la
persécution iconoclaste, elle est construite sur un plan Grec
avec 3 absides et un templon Byzantin, introduit à l'Ouest durant
cette période. La fête de l’Assomption de la Vierge est sans
doute la plus ancienne des fêtes mariales et est universellement
célébrée par les Églises d’Orient et d’Occident. Il est
probable que son institution est faite au début du Ve siècle à
Jérusalem (la fête est attestée dans le lectionnaire de 415-417)
et de là se soit diffusée partout ailleurs.
L'ANNONCIATION |
Dans
l’Empire d’Orient, un net décret de l’empereur Maurice (582 †
602) en impose la célébration. Rome reçoit la célébration de la
fête sous le pontificat du pape Théodore (642 † 649), qui est
d’origine Constantinopolitaine (aussi retrouve-t-on le même
évangile à Rome qu’à Byzance pour la messe de la fête). Vers
l’an 700, le Pape d’origine Syrienne Saint Serge Ier ordonne 4
grandes processions en l’honneur de Marie, aux 4 grandes fêtes
mariales de l’Annonciation, de l’Assomption, de la Nativité et
de la Purification de la Sainte Vierge.
D’origine
syrienne, le pape comprend très bien la situation des Églises
Orientales (le premier patriarche maronite, Youhanna Maroun, est élu
grâce au représentant du pape en Jordanie).
Il ramène à la foi catholique le patriarche d’Aquilée.
Il introduit l’Agnus Dei dans la messe.
Il établit les 4 fêtes mariales : Annonciation, Dormition, Nativité et Purification, à l’occasion de la fête de la Purification, il organise une procession aux chandelles (d'où Chandeleur) du forum à la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Il favorise l'élan missionnaire (évangélisation des Saxons et des Frisons) en conférant l'épiscopat à Willibrord.
Il meurt le 8 septembre 701.
Saint Serge Ier est fêté le 8 septembre.
Il ramène à la foi catholique le patriarche d’Aquilée.
Il introduit l’Agnus Dei dans la messe.
Il établit les 4 fêtes mariales : Annonciation, Dormition, Nativité et Purification, à l’occasion de la fête de la Purification, il organise une procession aux chandelles (d'où Chandeleur) du forum à la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Il favorise l'élan missionnaire (évangélisation des Saxons et des Frisons) en conférant l'épiscopat à Willibrord.
Il meurt le 8 septembre 701.
Saint Serge Ier est fêté le 8 septembre.
Il
convient de citer ici l’oraison composée par Saint Serge Ier par
laquelle débute cette procession de l’Assomption, en raison de sa
remarquable formulation :
[Veneranda
nobis, Domine, huius est diei festivitas, in qua sancta Dei Genetrix
mortem subiit temporalem, nec tamen mortis nexibus deprimi potuit,
quæ Filium tuum, Dominum nostrum, de se genuit incarnatum].
« Vénérable
est pour nous, Seigneur, la fête qui commémore ce jour en lequel la
Sainte Mère de Dieu subit la mort temporelle, mais néanmoins ne
peut être retenue par les liens de la mort, elle qui a engendré de
sa substance votre Fils, notre Seigneur incarné. »
La
magnifique procession Romaine qui précède la messe de l’Assomption
a disparu hélas du rite Romain lors de la diffusion générale de sa
forme simplifiée, savoir celui en usage dans la Curie Romaine.
L'ASSOMPTION OU LA DORMITION |
Cependant,
la France en conserve un lointain souvenir avec la procession dite du
vœu de Louis XIII. En effet, par lettres patentes du 10 février
1638, le pieux roi déclare consacrer à Marie sa personne, son état,
sa couronne, ses sujets et demande l’instauration à cet effet
d’une procession solennelle après les secondes vêpres de
l’Assomption.
Plusieurs
indices rendent probable que le fameux ton psalmique néo-gallican
appelé « ton royal » (qu’on a longtemps cru être de
la composition du roi Louis XIII mais que l’on trouve déjà dans
des manuels de procession de la Ligue sous le règne d’Henri III)
ait été employé à Notre-Dame de Paris dès la première
procession de 1638.
Il
figure depuis parmi les pièces les plus fameuses et les plus
traditionnelles du répertoire de la cathédrale.
La
fête de la Nativité de la Sainte Vierge est instituée par le pape
Saint Serge Ier (687 † 701), Syrien de naissance. Ce pape la dote
alors d’une procession avant la messe, à l’instar de celles
qu’il a instituées aux 3, autres grandes fêtes de la Vierge : la
Purification le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, l’Assomption
le 15 août.
Le
Nativité de la Très Sainte Marie est prévu à date, elle a lieu
chaque année le 8 septembre.
Dans
le calendrier julien, les dates de la Nativité de la Mère de Dieu,
exprimées dans le calendrier grégorien, sont : transférées au :
21 septembre
Origine
de Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu, cette fête commémore
la naissance de Marie, la Sainte qui est la mère de Jésus-Christ.
Le
8 septembre est fêté par les chrétiens Orthodoxes la Nativité de
leur souveraine, la très Sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie.
Cette fête trouve probablement ses origines en Orient, où elle est
célébrée dès le VIe siècle à Constantinople et dans l'Empire
Byzantin à l'initiative de l'empereur Maurice 1er (539 † 602). Ce
dernier a établi le jour de la Nativité au 8 septembre dans le
synaxaire de Constantinople (ensemble de notices sur la vie des
saints pour chaque jour de l'année).
Néanmoins,
le premier lieu de célébration de la Nativité de la Très Sainte
Mère de Dieu est probablement situé à Jérusalem, plus exactement
dans une basilique proche de la piscine de Bethesda. Cet événement
a été instauré par l'Église de Jérusalem, une des premières
communautés chrétiennes de la région... Après avoir été
mentionnée dans les homélies de Damascène (676 † 749), ainsi que
dans celle de Saint André de Crète (660 † 740), cette fête a été
introduite à Rome par le Pape Serge 1er (650 † 701). Néanmoins,
la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu n'est célébrée en
Occident qu'à partir du XIe siècle.
Saint
Serge Ier ou Sergius Ier, est le 84e pape, de 687 à 701. Son
pontificat est dominé par sa réponse au Quinisexte (Le concile in
Trullo ou Quinisexte se réunit de 691 à 692 dans la prolongation
des IIe et IIIe conciles œcuméniques de Constantinople, réunis en
553 puis en 680–681. Convoqué à l'initiative du seul l'empereur
Justinien II, il ne rassemble que des évêques orientaux...) dont il
refuse d'accepter les canons.
L'empereur
réunit ce concile pour mettre fin à la décadence des mœurs qui
afflige, selon lui, l'Empire : Il veut réformer le droit
canonique.
Serge
Ier y envoie des légats apostoliques ainsi qu'un apocrisiaire et
Basile l'évêque de Gortyne en Crète qui finit par souscrire aux
canons comme « tenant la place de l'ensemble du synode de la
Sainte Église Romaine. » Serge Ier, lui-même, rejette
certains canons du concile, bien qu'il continue à supporter l'unité
politique avec Constantinople : Certaines mesures comme
l'autorisation du mariage des prêtres étant contraires aux usages
de Rome et de l'Occident, le pape Serge Ier refuse de les
entériner... On ne sait pas exactement contre quels autres lois,
Serge Ier s'est opposé, mais il déclare « qu'il préfère
mourir plutôt que de consentir aux nouveautés erronées. »
Toutefois,
le Concile Quinisexte approuve 85 des Canons apostoliques, tandis que
Serge Ier n'aurait admis que les cinquante premiers. Sans doute, la
plus grande partie de la résistance découle de doctrines et de
pratiques différentes entre l'Est et l'Ouest, par exemple :
Les
diacres Romains se voient interdits de vivre avec leurs épouses
après leur ordination.
Les
prêtres Romains ne peuvent avoir été mariés deux fois avant leur
ordination.
Les
chrétiens Romains ne peuvent jeûner le samedi de Grand Carême, ils
sont autorisés à consommer du sang animal. Ces pratiques ainsi que
d'autres diffèrent des canons de Trullo.
Dans
une étape symbolique et importante, Serge Ier déclare son soutien
pour le chant « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde,
aie pitié de nous » à la fraction de l'hostie pendant la
messe et restaure la façade en mosaïque endommagée dans l'atrium
de Saint- Pierre qui dépeint le culte de l'Agneau, la représentation
du Christ comme l'agneau avait été interdite par le Conseil.
LE RÊVE DU PAPE SERGE PAR R. VAN DER WEYDEN |
L'Agnus
Dei est chanté en Grec et en Latin au cours de cette période. De la
même manière que les changements liturgiques de Serge Ier, il
compose lui-même une litanie en Grec (existant dans le Psautier
d'Æthelstan) destinée à être récitée à la fête de Tous les
Saints. Furieux, l'empereur Justinien II envoie son magistrianus,
également nommé Serge, à Rome pour arrêter l'évêque Jean de
Portus, le chef du légat du pape lors du 3e concile de
Constantinople et Boniface, le conseiller du pape. Les deux hauts
fonctionnaires sont ramenés à Constantinople en avertissement au
pape.
Par
la suite, Justinien II ordonne l'arrestation de Serge Ier et son
enlèvement pour Constantinople, par son violent garde du corps, le
protospathaire Zacharias pour le faire comparaître devant le
tribunal impérial, comme on a procédé avec Martin Ier en 653.
Toutefois,
les milices de Rome, celles Byzantines de l'exarque de Ravenne et
celles du Duché de Pentapole font échouer l'opération... Dans sa
tentative d'arrêter le pape, Zacharias y perd presque sa propre vie.
Plutôt que de jouer sur le sentiment anti-byzantin, Serge Ier fait
de son mieux pour étouffer la tentative d'enlèvement.
Serge
Ier vient d'une famille Syrienne d'Antioche qui s'installe à Palerme
en Sicile. Il se prénomme alors Osporco. Il quitte la Sicile et
arrive à Rome durant le pontificat d'Adéodat III. Il gravit les
rangs du clergé puis le pape Léon II l'ordonne cardinal-prêtre de
Santa Susanna, le 27 juin 683. Il reste cardinal-prêtre de Santa
Susanna jusqu'à son élection en tant que pape.
Serge
Ier doit son élection, en tant que successeur du pape Conon, aux
intrigues habiles contre Pascal et Théodore II, les deux autres
candidats considérés dorénavant comme antipapes par l'Église.
Théodore a déjà été candidat au pontificat, à la mort de Jean
V. Par des manœuvres politiques, Conon lui est préféré. À la
mort de Conon, en 687, Théodore essaie à nouveau de se tenir dans
l'opposition à la papauté afin de se faire élire.
Pascal
Ier, lui, est un archidiacre, soutenu par une minorité du clergé
tandis que Théodore est le candidat de l'aristocratie Romaine. Selon
le Liber Pontificalis, les partisans de Pascal et Théodore
s'emparent des différentes parties du Palais du Latran et élisent
simultanément les deux hommes. Comme aucun des deux n'est disposé à
céder la place à l'autre, ils sont enfermés pendant le combat pour
le contrôle de la Basilique de Santo Stefano al Monte Celio.
CONSÉCRATION DU PAPE SERGE Ier |
Pendant
ce temps, pour régler la situation :
Les
magistrats Romains.
Les
représentants de la garnison.
La
majorité des membres du clergé.
Les
citoyens rencontrés dans le palais impérial élisent finalement
Serge Ier, le conduisent au Latran et forcent l'accès pour
l'installer sur le siège pontifical. Pascal est finalement enfermé
dans un monastère en raison d'accusations de sorcellerie. Quant à
Théodore, encore une fois, il reconnaît le nouveau pape et renonce
à son siège.
Le
10 avril 689 Serge Ier baptise le roi de Wessex Cædwalla à Rome.
Il
ordonne également Saint-Willibrord comme évêque des Frisons et,
selon le Liber Pontificalis, Bertwald en tant qu'archevêque de
Cantorbéry.
Il
fonde la diaconie de la Santa Maria in Via Lata sur la Via del Corso
de la Flaminia Porta à la colline du Capitole à Rome, qui englobe
un quart de la ville et se développe durant le VIIIe siècle.
Pour
finir, Serge Ier, introduit dans l'Église Romaine, les quatre fêtes
liturgiques mariales : l‘Annonciation, la Dormition, la Nativité
et la Purification. Il favorise l‘élan missionnaire en conférant
l‘épiscopat à Saint Willibrord... La célébration de la
Dormition de la Vierge Marie (15 août), fête déjà répandue dans
l'Église d'Orient. Un siècle plus tard, dans l'Église Latine, on
parlera plutôt d'Assomption. Il institue également la fête de la
Nativité de la Vierge Marie.
Serge
Ier décède le 8 septembre 701. Il est suivi par Jean VI.
Instaurée sous Serge Ier (687-701), rétablie sous Léon IV en 847 (de même que l’octave), la vigile de l’Assomption est une des plus solennelles de l’année liturgique et la plus importante des vigiles mariales (la seule à subsister à la suppression des vigiles sous Pie XII et Jean XXIII
Selon
l’ancien code de droit canon (1917), aujourd’hui : jeûne et
abstinence (can. 1252 §2).
Préparons-nous
à la grande fête de demain.
Vigile.
— Préparons-nous à la grande fête d’été, vraie fête de la
moisson. Dans l’esprit de l’Église, la vigile est un jour de
pénitence, un jour de préparation sérieuse à la solennité
qu’elle précède et dont elle a pour ainsi dire l’aspect
austère. Si nous voulons monter au ciel demain avec Marie,
commençons dès aujourd’hui à rompre les liens qui nous
retiennent à la terre. Si nous voulons, demain, avec Marie, faire de
notre corps et de notre âme un temple digne du Fils de Dieu
(virginalem aulam. Or.), dès aujourd’hui purifions la demeure de
notre âme des souillures du péché. Si nous voulons nous aussi,
demain, « choisir la meilleure part, l’unique nécessaire »,
abandonnons aujourd’hui tous nos soucis terrestres. Préparons-nous
soigneusement à la grande fête de la Sainte Vierge !
La
Messe (Vultum tuum). — Remarquons le lyrisme de cette belle messe.
A l’Introït, nous nous adressons à l’Épouse Royale, nous, les
« notables » (divites plebis), nous allons à sa
rencontre lui rendre nos hommages.
L’Oraison
exprime une profonde pensée. C’est Dieu lui-même qui a choisi et
orné le palais virginal où il devait habiter. Et c’est son
privilège de Mère de Dieu qui, avant tout, a valu à Marie sa place
éminente au ciel.
L’Épître
appartient aux plus beaux passages de la Sainte Écriture que la
liturgie applique à la Sainte Vierge : « Je suis la mère
du pur amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance.
Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes
fruits ». C’est donc Marie qui, de sa propre bouche, nous
convie à prendre part à ses faveurs.
SANTA MARIA DE COSMEDIN |
L’Évangile
répète le bel éloge que la femme du peuple fait un jour de la Mère
de Dieu, à quoi le Seigneur répondit : « Heureux ceux
qui écoutent la parole de Dieu et qui la pratiquent », nous
indiquant ainsi lui-même comment nous pouvons devenir semblables à
Marie.
En
701 le pape Saint Serge Ier, établit les quatre fêtes liturgiques
mariales : l‘Annonciation, la Dormition, la Nativité et la
Purification, etfavorise l‘élan missionnaire en conférant
l‘épiscopat à Saint Willibrord.
Serge
Ier (pape) — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Ier_(pape)
Saint
Serge Ier ou Sergius Ier , est le 84 e pape, de 687 à 701. Son
pontificat est dominé par sa réponse au Quinisexte, dont il refuse
d'accepter les canons.
Compilhistoire
- Serge Ier pape
compilhistoire.pagesperso-orange.fr/SergeIer.htm
Serge
(Sergius), né à Palerme (Sicile), est issu d'une famille syrienne
d'Antioche immigrée en Europe. ... pontife, Théodore II et Pascal
Ier : Théodore se soumet à lui, Pascal est relégué dans un
monastère. ... Il meurt le 8 septembre 701.
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avez consulté cette page le 16/06/15.
Serge
Ier
w2.vatican.va/content/vatican/fr/holy-father/sergio-i.html
Serge
Ier. 84e Pape de l'Église catholique. Serge Ier. Début du
pontificat, 15.XII.687. Fin du pontificat, 7.IX.701. Naissance,
Syrie.
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