mercredi 24 juin 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 693

24 JUIN 2015...

Cette page concerne l'année 693 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE DURCISSEMENT DES LOIS ET DÉCRETS DES ROIS WISIGOTHS ENTRAÎNENT LA RÉBELLION DES JUIFS.

Le 16e concile de Tolède s'est tenu, dans le royaume Wisigothique, actuelle Espagne, en 693, sous le règne du roi Egica.
En 692, l'archevêque de Tolède, Sisbert, a mené une rébellion avec beaucoup de nobles pour installer Sunifred en tant que roi. La rébellion est matée dans la seconde moitié de cette année et, à un jour de printemps inhabituel, Egica a convoqué un concile général de l'Église en Espagne pour débattre de la sécurité future de la royauté et des sanctions à l'encontre des renégats. 60 évêques, 5 abbés, 6 comtes assistent au concile. Les évêques de Septimanie ne peuvent pas participer à cause d'une épidémie. (peste)

Le concile démarre le 25 avril 693. Le 2 mai, les évêques excommunient solennellement à vie Sisbert et le défroquent. Il peut toutefois recevoir la communion sur son lit de mort, à moins d'être pardonné avant par le roi... Le roi ouvre le concile par un discours, en déclarant que les fonctionnaires qui ont trahi la confiance du peuple Wisigoth seront démis de leurs fonctions et deviendront esclaves de la trésorerie, par la confiscation de leurs biens à destination des caisses royales...
Le concile souscrit au fait que le roi peut conférer, selon son bon vouloir, cette propriété confisquée aux personnes qu'il désigne, y compris l'église.
Les descendants des rebelles sont également interdit d'exercer toute fonction palatine.
Fait sans précédent, les évêques transfèrent l'archevêque de Séville, Félix, à Tolède et l'archevêque de Braga, Faustinus, à Séville.
Ils ordonnent aux évêques de Septimanie d'approuver les décrets de ce concile dans leur propre synode local.
Le concile a également réformé les lois du royaume sur plusieurs points.
Tout serment rendu envers quelqu'un d'autre que le monarque est invalide et illégal.
Cette loi a été incorporé dans le Liber Iudiciorum formulé par Chindaswinthe, publié par Réceswinthe, et modifié par Ervige. Dans ce code, quelques lois sont abrogées et certaines sont rétablies, comme celle interdisant la mutilation des esclaves.
Le concile réaffirme la peine de la castration pour cause d'homosexualité, datant de Chindaswinthe, mais seulement de peine de défrocage et d'exil pour les clercs délinquants, bien qu'Egica inclut la peine de castration aux clercs après le concile.

Les différents conciles prennent une part importante dans l'histoire juridique des Wisigoths, en particulier dans l'éradication du Judaïsme. Egica ajoute au code des lois d'Ervige, l'exonération de taxe pour les juifs convertis et transfère ces charges aux juifs non-convertis.
Les juifs convertis sont autorisés à commercer avec les chrétiens, non sans avoir fait leurs preuves par la récitation du credo et de manger de la nourriture non kasher. Des sanctions sont adoptées contre les chrétiens qui négocient avec des Juifs non convertis ou non éprouvés...
En ce qui concerne l'église, à part l'affaire du rebelle Sisbert et la vacance de son siège, deux importants décrets sont promulgués :
Tout d'abord, les évêques reçoivent l'ordre de maintenir tous les édifices religieux en bon état et de garder un prêtre dans chaque paroisse.
D'autre part, les évêques reçoivent l'ordre de prendre toutes les offrandes proposées par des « rustiques » à des dieux païens et d'exterminer ces pratiques subsistantes (certainement dans quelques provinces uniquement).

Neveu du roi Wamba, Égica est probablement la même personne que ce « dux Égica, comes scanciarum », qui souscrit en 683 les actes du XIIIe Concile de Tolède, sous le règne du roi Ervige.
Représentant probablement une partie de l'aristocratie hostile à Ervige (soupçonné notamment d'avoir empoisonné Wamba pour monter sur le trône), ce dernier lui donne en mariage sa fille Cixilo. À l'abdication de son beau-père en 687, Égica monte sur le trône, répudie sa femme et punit tous ceux qui ont comploté contre le roi Wamba.

Au cours de son règne, il doit faire face dans son royaume à plusieurs révoltes, à 3 invasions Franques, et à au moins une attaque Byzantine. Entre 692 et 693, le roi Égica est vraisemblablement forcé de quitter le pouvoir et la capitale du royaume, Tolède, victime d'un complot organisé par des nobles et l'archevêque Sisbert de Tolède, ceux-ci projetant de le faire assassiner avec son épouse. Le chef de la noblesse rebelle, un certain Sunifred, est probablement couronné roi à Tolède par Sisbert à la fin de l'année 692. Cependant, dès le début de l'année 693, Égica rassemble une armée et reprend le pouvoir.

Organisant un nouveau concile de Tolède, Sisbert est alors remplacé par l'évêque Félix de Séville, tandis que Sunifred voit ses biens confisqués. La répression d'Égica est sanglante, selon la chronique mozarabe de 754, « celui-ci poursuit les Goths leur donnant une mort cruelle ».

Prétendant avoir les preuves d'une conspiration des Juifs de son royaume avec les Juifs d'Afrique, Égica les persécute durement. Lors du 17e Concile de Tolède, il bannit à jamais les Juifs mais ceux qui habitent la partie Wisigothique de la Gaule sont exceptés de la proscription à condition qu'ils se convertissent sincèrement à la foi chrétienne.
Pour se venger, les Juifs exilés en Afrique ont appelé les musulmans à conquérir un royaume Hispano-Wisigothique très affaibli. (C'est peut-être un peu facile de se dédouaner de ses rêves de conquêtes sur le dos d'un tiers mal aimé... Ce n'est pas moi m'sieur c'est l'autre, air bien connu encore de nos jours)

Vers 695, l'empereur Byzantin Justinien II tente vainement, par sa flotte, de réduire Égica à l'obéissance, mais les forces Grecques seront repoussées par le comte Wisigoth Théodemir (ou Theudimer).

Voulant comme ses prédécesseurs imposer sa propre dynastie, Égica associe au pouvoir en 698 son jeune fils Wittiza, qu'il installe à Tuy en Galice, dans l'ancien royaume des Suèves. Il meurt à un âge avancé à Tolède, en décembre 702. Selon la Chronique d'Alphonse III, Égica règne 10 ans seul et 5 ans avec son fils Wittiza.
Isidore de Beja qualifie Égica d'« odieux tyran » qui « bannit et dépouille les plus nobles familles, augmente le fardeau des impôts et s'avilit jusqu'à fabriquer de fausses chartes de donation pour enrichir le domaine royal. »
Selon la chronique mozarabe de 754, Égica est le père d'Oppas, évêque de Séville qui prend en 711 le parti des conquérants musulmans contre le roi Wisigoth Rodéric (ou Rodrigue).

L'église de San Pedro de la Nave en Castille, l'une des plus vieilles de la péninsule Ibérique, est bâtie sous son règne. Quoique les rois Wisigoths maîtres de la Septimanie ont mieux conservé leur autorité que les rois Francs, leur règne n'en est pas plus tranquille à cause des querelles qui précèdent leur élection et des troubles et révoltes dont elle sont ordinairement suivis. Le règne d'Egica n'en est pas exempt : Il s'élève contre lui une conjuration dont Sisbert évéque de Tolède est le chef, et qui faillit à lui être funeste. Les conjurés ont non-seulement résolu de le détrôner, mais encore de lui ôter la vie.
La désolation où se trouve alors la Septimanie par la contagion dont elle est actuellement affligée, ne permet pas aux évêques de cette province de se rendre à ce concile. On y voit cependant la souscription d'Ervige évéque de Beziers.
Les évêques assemblés à Tolède pour suppléer en quelque manière à l'absence de ces prélats, et faire que leurs définitions soient reçues universellement dans tout le royaume, leur ordonnent de s'assembler en particulier à Narbonne avec leur métropolitain après la fin du même concile, d'examiner tous les décrets qu'ils viennent de faire, et d'y souscrire. Un historien Espagnol laisse entendre que les évêques assemblés à Tolède ordonnent cette souscription à ceux de la Septimanie sous peine d'être excommuniés et d'être privés d'un 5e de leurs biens s'ils y manquent... Mais cet auteur se trompe, les actes décernent seulement ces peines contre les infractions aux décrets du concile.

Parmi ces décrets, plusieurs regardent la sûreté de la personne du roi et de sa famille, l'abolition des restes d'idolâtrie et de superstition, etc... Les pères confirment les anciennes lois contre les Juifs et les nouvelles qu'Egica a fait publier pour engager ces peuples à se convertir à la foi chrétienne.

Entre les différents règlements qui sont dressés, l'un des plus mémorables regarde les Juifs qui habitent l'Espagne et la province des Gaules ou Septimanie. Ces peuples pour se soustraire à la sévérité des lois qui ont été faites contre eux , se sont fait baptiser pour la plupart. Mais enfin las d'un joug qu'ils se sont imposés que par hypocrisie, ils ont repris bientôt après leurs premiers rites et leurs anciennes cérémonies... Non contents d'avoir apostasié de la foi, ils ont conspiré depuis peu contre l'état , et se sont associés avec les Juifs d'Afrique pour fomenter une révolution dans tous les royaumes chrétiens dont ils ont dessein de se rendre les maîtres. Egica ayant eu des preuves certaines de ce complot, les communique au concile et demande aux évêques, et aux seigneurs assemblés, la punition de tous les Juifs de ses états, comme étant ou coupables d'apostasie ou complices de cette conjuration... Il prie l'assemblée d'excepter ceux qui habitent la province des Gaules ou Septimanie, et qui dépendent du gouvernement général ( Ducatus ) de ce pays, depuis les forts qu'on appellent Clausures, qui séparent la Gaule de l'Espagne, c'est-à-dire, le Roussillon de la Catalogne.

Ce prince demande cette exception pour aider par-là cette province à se relever des dommages dont elle a soufferts, soit par les incursions d'une nation étrangère, soit par les ravages de la contagion, et afin que les Juifs qui demeurent dans le pays secourent le duc qui en a le gouvernement, et contribuent au rétablissement de la province, tant par les tributs qu'ils paient au fisc, que par leurs soins et leur industrie, à condition cependant qu'ils se convertissent sincèrement à la foi, qu'ils mènent une vie véritablement chrétienne , et que s'ils reprennent l'exercice du Judaïsme, ils soient chassés du pays et subiront la peine à laquelle tous les autres sont condamnés.

Ce concile fait encore mention de la Septimanie ou province des Gaules dans quelques uns de ses canons. Il est ordonné aux évêques de cette province de faire au commencement du Carême dans toutes leurs églises, ainsi que dans celles d'Espagne, la cérémonie de fermer et sceller de leur sceau les fonts baptismaux et de les laisser ainsi fermés et scellés jusqu'au Jeudi Saint, que ce même jour sera celui du lavement des pieds de leurs ecclésiastiques, et des prêtres leurs inférieurs, sous peine d'être privés de la communion pendant 2 mois, et qu'enfin conformément à l'usage des églises d'Espagne on célébrera dans là même province chaque mois de l'année un jour de litanies ou de pénitence pour les nécessités publiques.

Les conciles de Tolède sont une série de 18 Conseils ou Assemblées tenus à Tolède entre les années 400 et 702, en étant tous, sauf le I aux temps des Wisigoths. Ces assemblées politico-religieuses de la monarchie Wisigothique sont convoquées par le roi et présidées par l'Archevêque le plus ancien (postérieurement par celui de Tolède. La représentation est réduite aux hautes hiérarchies ecclésiastiques et à la noblesse.
Le III Concile de Tolède de l'année 589 a été le premier à avoir un caractère général, et on a décidé l'abandon de l'arianisme par les Wisigoths et en conséquence, l'incorporation de la politique des Hispano-Romains.

Au IV Concile de Tolède de l'année 633 a été sanctionné le caractère électif de la monarchie Wisigothe. Pendant ces Conseils on a pris des décisions en ce qui concerne les limites du pouvoir royal, mais beaucoup ont été utilisés pour légaliser des coups force ou des usurpations. Certains ont imposé des mesures répressives contre les juifs, comme le XVII Concile de Tolède de l'année 694.

Les Conciles
-II Concile de Tolède (527)
-III Concile de Tolède (589) (présidé par Isidore de Séville)
-IV Concile de Toléde (633) (présidé par Isidore de Séville)
-V Concile de Tolède (636) (présidé par Isidore de Séville)
-VI Concile de Tolède (638)
-VII Concile de Tolède (646)
-VIII Concile de Tolède (653)
-IX Concile de Tolède (655)
-X Concile de Tolède (656)
-XI Concile de Tolède (675)
-XII Concile de Tolède (681)
-XIII Concile de Tolède (683)
-XIV Concile de Tolède (684)
-XV Concile de Tolède (688)
-XVI Concile de Tolède (693)
-XVII Concile de Tolède (694)

-XVIII Concile de Tolède (h. 702)

On a beaucoup discuté sur le caractère et les modalités des d'Assemblées que sont les Conciles généraux. Il n'existe un parallèle dans aucun pays et par conséquent la question est ouverte à de multiples interprétations...
En général, par quelques indications, nous savons que ces Conciles constituent une forme d'appui au roi ou à sa politique, mais on ne sait pas s'il s'agit d'un appui simplement moral, d'un appui secondaire (la base du pouvoir du roi étant dans l'appui des nobles et de l'armée) ou d'un appui décisif sans lequel le roi n'obtient pas l'appui des nobles ou de la population, très influencée par les autorités religieuses.

Les décisions du Concile traitent des demandes du roi (indépendamment des sujets de stricte discipline ecclésiastique) et ils sont adoptés à la majorité (à partir du VIII Concile l'assistance de nobles palatins a rapproché les Goths à la majorité ou peut-être leur a-t-elle donnée). Les évêques qui défendent les positions mises en échec sont obligés d'assumer les décisions conciliaires sous peine d'excommunication.
Dans tous les cas les décisions adoptées vont dans la direction suggérée par le roi et rarement on nuit aux désirs de celui-ci (si tel est le cas, le roi peut ne pas confirmer les résultats du Conseil). Le roi n'a jamais été critiqué par les évêques dans un Conseil, bien qu'on ait critiqué parfois le roi précédent... L'assistance au Conseil est obligatoire, sauf maladie ou réalisation d'un ordre du roi, la peine par inaccomplissement doit être l'excommunication pour une année. Les Synodes provinciaux traitent théoriquement des sujets ecclésiastiques, ils ont lieu dans une église métropolitaine qui reste fermée aux fidèles, la porte d'entrée unique est surveillée, ne passent les participants qu'après vérification par les ostiarios (ostiarií = portiers). Les évêques s'assoient en cercle par ordre d'ancienneté, et lorsqu'ils sont déjà placés ,entrent quelques prêtres qui peuvent assister eux aussi et s'asseoir derrière les évêques, accèdent ensuite les diacres autorisés, mais ils restent debout, entrent finalement les hôtes laïques, avec leurs secrétaires (notarií ) qui rédigent les actes (aucun membre du clergé inférieur ne peuvent assister aux Synodes). Quant tout ce monde est installé dans ces lieux on ferme la porte surveillée par les ostiarios.
LE ROI EGICA

Une session protocolaire, prières et préambules s'initient alors. Ensuite le métropolitain sollicite la présentation des sujets par ordre (chacune doit se présenter après que la précédente ait été traitée). Tous les sujets traités, on appelle les ecclésiastiques ou laïques qui sont restés dehors et qui ont quelque chose à dire car chacun peut présenter des plaintes contre des Évêques, juges, nobles ou tout autre personne... Tous les sujets traités et clos, le Concile se termine avec des prières (pour Dieu et le roi) et la signature des actes (dont le premier signataire est le métropolitain)

La crise de la monarchie Wisigothique est multiforme : Sociale, économique mais avant tout politique. Le roi Goth est à l'origine le premier des aristocrates (primus inter pares), élu par ses pairs. La nature du pouvoir royal change dès la conversion de Récarède au catholicisme en 587, ce qui marque une rupture dans l'histoire du royaume.

En 687, le roi Egica énonce qu'aucun homme ne pourra être sujet d'un aristocrate (uniquement sujet du roi). Ce même roi associe en 693 son fils au trône contre les règles habituelles de transmission du pouvoir.
Ce fils (Witiza) accède au pouvoir et ne se fait pas acclamer par l'aristocratie. Lorsqu'en 710 Witiza meurt, une crise éclate : Le duc de Bétique, Rodéric, se fait acclamer par les aristocrates et prend le titre de roi. Mais le fils de Witiza, Agila, est le roi légitime...

La crise politique se double d'une crise sociale. Les esclaves sont très nombreux dans l'Espagne Wisigothique et leur condition se détériore fortement à la fin du VIIe siècle avec les difficultés économiques, et le durcissement de leur vie (mort, mutilation). Cette dégradation de la condition d'esclave explique les nombreuses fuites qui contraignent les souverains Wisigoths à prendre de sévères mesures pour les rattraper : Obligation pour la population de dénoncer les esclaves en fuite sous peine de se voir infliger 200 à 300 coups de fouet...
D'autre part, les persécutions s'accentuent contre les juifs. La législation anti-juive ne cesse de se renforcer, les juifs étant perçus comme le seul obstacle à l'unité du royaume. Ils se voient progressivement interdits d'avoir une épouse chrétienne, de posséder des esclaves ou des domestiques non-juifs, d'exercer des charges publiques et de fréquenter les convertis.
Le prosélytisme juif est puni de mort.

En 681, Ervige, au XIIe concile de Tolède, décide de rendre le baptême obligatoire pour tous les juifs dans un délai d'un an (sous peine d'un exil perpétuel, de voir ses biens confisqués et d'avoir le crâne rasé).

EGICA WITIZA RODERIC
En 694, Egica, lors du XVIIe concile de Tolède, réduit tous les juifs à la condition d'esclave et décrète la confiscation de leurs biens. Cette politique anti-juive n'est néanmoins pas appliquée rigoureusement partout, et il reste des juifs en 711 qui ont tout intérêt à un changement de pouvoir...



L'Espagne wisigothique.
www.cosmovisions.com/ChronoEspagneWisigothique.htm
Les années qui suivirent furent marquées par des luttes continuelles et .... les décisions du concile de Tolède et recommença les persécutions contre les Juifs , à ... redoutable de l'archevêque de Tolède, Sisebert, qui fut déposé en 693 et exilé ...

L'invasion musulmane de l'Espagne wisigothique - Philisto
www.philisto.fr › Articles
Ce même roi associe en 693 son fils au trône contre les règles habituelles de ... En 681, Ervige, au XIIe concile de Tolède, décide de rendre le baptême ... Le printemps de l'année 711 voit le débarquement des Berbères, au nombre de 12 000 ...

Persée : Un conflit de serments en Espagne wisigothique
www.persee.fr/web/revues/.../shmes_1261-9078_2001_act_31_1_1784
de C Martin - ‎2000
Le document est un extrait du XVe concile de Tolède de 688 l. ... Egica était devenu roi l'année précédente (687), à la mort d'Ervige, dont il avait épousé ... son mari ; sa participation en 693 à un complot visant à renverser Egica 3 montre que ...

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