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JUIN 2015...
Cette
page concerne l'année 693 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE DURCISSEMENT DES LOIS ET DÉCRETS DES ROIS WISIGOTHS ENTRAÎNENT LA RÉBELLION DES JUIFS.
Le
16e concile de Tolède s'est tenu, dans le royaume Wisigothique,
actuelle Espagne, en 693, sous le règne du roi Egica.
En
692, l'archevêque de Tolède, Sisbert, a mené une rébellion avec
beaucoup de nobles pour installer Sunifred en tant que roi. La
rébellion est matée dans la seconde moitié de cette année et, à
un jour de printemps inhabituel, Egica a convoqué un concile général
de l'Église en Espagne pour débattre de la sécurité future de la
royauté et des sanctions à l'encontre des renégats. 60 évêques,
5 abbés, 6 comtes assistent au concile. Les évêques de Septimanie
ne peuvent pas participer à cause d'une épidémie. (peste)
Le
concile démarre le 25 avril 693. Le 2 mai, les évêques
excommunient solennellement à vie Sisbert et le défroquent. Il peut
toutefois recevoir la communion sur son lit de mort, à moins d'être
pardonné avant par le roi... Le roi ouvre le concile par un
discours, en déclarant que les fonctionnaires qui ont trahi la
confiance du peuple Wisigoth seront démis de leurs fonctions et
deviendront esclaves de la trésorerie, par la confiscation de leurs
biens à destination des caisses royales...
Le
concile souscrit au fait que le roi peut conférer, selon son bon
vouloir, cette propriété confisquée aux personnes qu'il désigne,
y compris l'église.
Les
descendants des rebelles sont également interdit d'exercer toute
fonction palatine.
Fait
sans précédent, les évêques transfèrent l'archevêque de
Séville, Félix, à Tolède et l'archevêque de Braga, Faustinus, à
Séville.
Ils
ordonnent aux évêques de Septimanie d'approuver les décrets de ce
concile dans leur propre synode local.
Le
concile a également réformé les lois du royaume sur plusieurs
points.
Tout
serment rendu envers quelqu'un d'autre que le monarque est invalide
et illégal.
Cette
loi a été incorporé dans le Liber Iudiciorum formulé par
Chindaswinthe, publié par Réceswinthe, et modifié par Ervige. Dans
ce code, quelques lois sont abrogées et certaines sont rétablies,
comme celle interdisant la mutilation des esclaves.
Le
concile réaffirme la peine de la castration pour cause
d'homosexualité, datant de Chindaswinthe, mais seulement de peine de
défrocage et d'exil pour les clercs délinquants, bien qu'Egica
inclut la peine de castration aux clercs après le concile.
Les
différents conciles prennent une part importante dans l'histoire
juridique des Wisigoths, en particulier dans l'éradication du
Judaïsme. Egica ajoute au code des lois d'Ervige, l'exonération de
taxe pour les juifs convertis et transfère ces charges aux juifs
non-convertis.
Les
juifs convertis sont autorisés à commercer avec les chrétiens, non
sans avoir fait leurs preuves par la récitation du credo et de
manger de la nourriture non kasher. Des sanctions sont adoptées
contre les chrétiens qui négocient avec des Juifs non convertis ou
non éprouvés...
En
ce qui concerne l'église, à part l'affaire du rebelle Sisbert et la
vacance de son siège, deux importants décrets sont promulgués :
Tout
d'abord, les évêques reçoivent l'ordre de maintenir tous les
édifices religieux en bon état et de garder un prêtre dans chaque
paroisse.
D'autre
part, les évêques reçoivent l'ordre de prendre toutes les
offrandes proposées par des « rustiques » à des dieux
païens et d'exterminer ces pratiques subsistantes (certainement dans
quelques provinces uniquement).
Neveu
du roi Wamba, Égica est probablement la même personne que ce « dux
Égica, comes scanciarum », qui souscrit en 683 les actes du
XIIIe Concile de Tolède, sous le règne du roi Ervige.
Représentant
probablement une partie de l'aristocratie hostile à Ervige
(soupçonné notamment d'avoir empoisonné Wamba pour monter sur le
trône), ce dernier lui donne en mariage sa fille Cixilo. À
l'abdication de son beau-père en 687, Égica monte sur le trône,
répudie sa femme et punit tous ceux qui ont comploté contre le roi
Wamba.
Au
cours de son règne, il doit faire face dans son royaume à plusieurs
révoltes, à 3 invasions Franques, et à au moins une attaque
Byzantine. Entre 692 et 693, le roi Égica est vraisemblablement
forcé de quitter le pouvoir et la capitale du royaume, Tolède,
victime d'un complot organisé par des nobles et l'archevêque
Sisbert de Tolède, ceux-ci projetant de le faire assassiner avec son
épouse. Le chef de la noblesse rebelle, un certain Sunifred, est
probablement couronné roi à Tolède par Sisbert à la fin de
l'année 692. Cependant, dès le début de l'année 693, Égica
rassemble une armée et reprend le pouvoir.
Organisant
un nouveau concile de Tolède, Sisbert est alors remplacé par
l'évêque Félix de Séville, tandis que Sunifred voit ses biens
confisqués. La répression d'Égica est sanglante, selon la
chronique mozarabe de 754, « celui-ci poursuit les Goths leur
donnant une mort cruelle ».
Prétendant
avoir les preuves d'une conspiration des Juifs de son royaume avec
les Juifs d'Afrique, Égica les persécute durement. Lors du 17e
Concile de Tolède, il bannit à jamais les Juifs mais ceux qui
habitent la partie Wisigothique de la Gaule sont exceptés de la
proscription à condition qu'ils se convertissent sincèrement à la
foi chrétienne.
Pour
se venger, les Juifs exilés en Afrique ont appelé les musulmans à
conquérir un royaume Hispano-Wisigothique très affaibli. (C'est
peut-être un peu facile de se dédouaner de ses rêves de conquêtes
sur le dos d'un tiers mal aimé... Ce n'est pas moi m'sieur c'est
l'autre, air bien connu encore de nos jours)
Vers
695, l'empereur Byzantin Justinien II tente vainement, par sa flotte,
de réduire Égica à l'obéissance, mais les forces Grecques seront
repoussées par le comte Wisigoth Théodemir (ou Theudimer).
Voulant
comme ses prédécesseurs imposer sa propre dynastie, Égica associe
au pouvoir en 698 son jeune fils Wittiza, qu'il installe à Tuy en
Galice, dans l'ancien royaume des Suèves. Il meurt à un âge avancé
à Tolède, en décembre 702. Selon la Chronique d'Alphonse III,
Égica règne 10 ans seul et 5 ans avec son fils Wittiza.
Isidore
de Beja qualifie Égica d'« odieux tyran » qui « bannit
et dépouille les plus nobles familles, augmente le fardeau des
impôts et s'avilit jusqu'à fabriquer de fausses chartes de donation
pour enrichir le domaine royal. »
Selon
la chronique mozarabe de 754, Égica est le père d'Oppas, évêque
de Séville qui prend en 711 le parti des conquérants musulmans
contre le roi Wisigoth Rodéric (ou Rodrigue).
L'église
de San Pedro de la Nave en Castille, l'une des plus vieilles de la
péninsule Ibérique, est bâtie sous son règne. Quoique les rois
Wisigoths maîtres de la Septimanie ont mieux conservé leur autorité
que les rois Francs, leur règne n'en est pas plus tranquille à
cause des querelles qui précèdent leur élection et des troubles et
révoltes dont elle sont ordinairement suivis. Le règne d'Egica n'en
est pas exempt : Il s'élève contre lui une conjuration dont
Sisbert évéque de Tolède est le chef, et qui faillit à lui être
funeste. Les conjurés ont non-seulement résolu de le détrôner,
mais encore de lui ôter la vie.
La
désolation où se trouve alors la Septimanie par la contagion dont
elle est actuellement affligée, ne permet pas aux évêques de cette
province de se rendre à ce concile. On y voit cependant la
souscription d'Ervige évéque de Beziers.
Les
évêques assemblés à Tolède pour suppléer en quelque manière à
l'absence de ces prélats, et faire que leurs définitions soient
reçues universellement dans tout le royaume, leur ordonnent de
s'assembler en particulier à Narbonne avec leur métropolitain après
la fin du même concile, d'examiner tous les décrets qu'ils viennent
de faire, et d'y souscrire. Un historien Espagnol laisse entendre que
les évêques assemblés à Tolède ordonnent cette souscription à
ceux de la Septimanie sous peine d'être excommuniés et d'être
privés d'un 5e de leurs biens s'ils y manquent... Mais cet auteur se
trompe, les actes décernent seulement ces peines contre les
infractions aux décrets du concile.
Parmi
ces décrets, plusieurs regardent la sûreté de la personne du roi
et de sa famille, l'abolition des restes d'idolâtrie et de
superstition, etc... Les pères confirment les anciennes lois contre
les Juifs et les nouvelles qu'Egica a fait publier pour engager ces
peuples à se convertir à la foi chrétienne.
Entre
les différents règlements qui sont dressés, l'un des plus
mémorables regarde les Juifs qui habitent l'Espagne et la province
des Gaules ou Septimanie. Ces peuples pour se soustraire à la
sévérité des lois qui ont été faites contre eux , se sont fait
baptiser pour la plupart. Mais enfin las d'un joug qu'ils se sont
imposés que par hypocrisie, ils ont repris bientôt après leurs
premiers rites et leurs anciennes cérémonies... Non contents
d'avoir apostasié de la foi, ils ont conspiré depuis peu contre
l'état , et se sont associés avec les Juifs d'Afrique pour fomenter
une révolution dans tous les royaumes chrétiens dont ils ont
dessein de se rendre les maîtres. Egica ayant eu des preuves
certaines de ce complot, les communique au concile et demande aux
évêques, et aux seigneurs assemblés, la punition de tous les Juifs
de ses états, comme étant ou coupables d'apostasie ou complices de
cette conjuration... Il prie l'assemblée d'excepter ceux qui
habitent la province des Gaules ou Septimanie, et qui dépendent du
gouvernement général ( Ducatus ) de ce pays, depuis les forts qu'on
appellent Clausures, qui séparent la Gaule de l'Espagne,
c'est-à-dire, le Roussillon de la Catalogne.
Ce
prince demande cette exception pour aider par-là cette province à
se relever des dommages dont elle a soufferts, soit par les
incursions d'une nation étrangère, soit par les ravages de la
contagion, et afin que les Juifs qui demeurent dans le pays secourent
le duc qui en a le gouvernement, et contribuent au rétablissement de
la province, tant par les tributs qu'ils paient au fisc, que par
leurs soins et leur industrie, à condition cependant qu'ils se
convertissent sincèrement à la foi, qu'ils mènent une vie
véritablement chrétienne , et que s'ils reprennent l'exercice du
Judaïsme, ils soient chassés du pays et subiront la peine à
laquelle tous les autres sont condamnés.
Ce
concile fait encore mention de la Septimanie ou province des Gaules
dans quelques uns de ses canons. Il est ordonné aux évêques de
cette province de faire au commencement du Carême dans toutes leurs
églises, ainsi que dans celles d'Espagne, la cérémonie de fermer
et sceller de leur sceau les fonts baptismaux et de les laisser ainsi
fermés et scellés jusqu'au Jeudi Saint, que ce même jour sera
celui du lavement des pieds de leurs ecclésiastiques, et des prêtres
leurs inférieurs, sous peine d'être privés de la communion pendant
2 mois, et qu'enfin conformément à l'usage des églises d'Espagne
on célébrera dans là même province chaque mois de l'année un
jour de litanies ou de pénitence pour les nécessités publiques.
Les
conciles de Tolède sont une série de 18 Conseils ou Assemblées
tenus à Tolède entre les années 400 et 702, en étant tous, sauf
le I aux temps des Wisigoths. Ces assemblées politico-religieuses de
la monarchie Wisigothique sont convoquées par le roi et présidées
par l'Archevêque le plus ancien (postérieurement par celui de
Tolède. La représentation est réduite aux hautes hiérarchies
ecclésiastiques et à la noblesse.
Le
III Concile de Tolède de l'année 589 a été le premier à avoir un
caractère général, et on a décidé l'abandon de l'arianisme par
les Wisigoths et en conséquence, l'incorporation de la politique des
Hispano-Romains.
Au
IV Concile de Tolède de l'année 633 a été sanctionné le
caractère électif de la monarchie Wisigothe. Pendant ces Conseils
on a pris des décisions en ce qui concerne les limites du pouvoir
royal, mais beaucoup ont été utilisés pour légaliser des coups
force ou des usurpations. Certains ont imposé des mesures
répressives contre les juifs, comme le XVII Concile de Tolède de
l'année 694.
Les
Conciles
-II
Concile de Tolède (527)
-III Concile de Tolède (589) (présidé par Isidore de Séville)
-IV Concile de Toléde (633) (présidé par Isidore de Séville)
-V Concile de Tolède (636) (présidé par Isidore de Séville)
-VI Concile de Tolède (638)
-VII Concile de Tolède (646)
-VIII Concile de Tolède (653)
-IX Concile de Tolède (655)
-X Concile de Tolède (656)
-XI Concile de Tolède (675)
-XII Concile de Tolède (681)
-XIII Concile de Tolède (683)
-XIV Concile de Tolède (684)
-XV Concile de Tolède (688)
-XVI Concile de Tolède (693)
-XVII Concile de Tolède (694)
-XVIII Concile de Tolède (h. 702)
-III Concile de Tolède (589) (présidé par Isidore de Séville)
-IV Concile de Toléde (633) (présidé par Isidore de Séville)
-V Concile de Tolède (636) (présidé par Isidore de Séville)
-VI Concile de Tolède (638)
-VII Concile de Tolède (646)
-VIII Concile de Tolède (653)
-IX Concile de Tolède (655)
-X Concile de Tolède (656)
-XI Concile de Tolède (675)
-XII Concile de Tolède (681)
-XIII Concile de Tolède (683)
-XIV Concile de Tolède (684)
-XV Concile de Tolède (688)
-XVI Concile de Tolède (693)
-XVII Concile de Tolède (694)
-XVIII Concile de Tolède (h. 702)
On
a beaucoup discuté sur le caractère et les modalités des
d'Assemblées que sont les Conciles généraux. Il n'existe un
parallèle dans aucun pays et par conséquent la question est ouverte
à de multiples interprétations...
En
général, par quelques indications, nous savons que ces Conciles
constituent une forme d'appui au roi ou à sa politique, mais on ne
sait pas s'il s'agit d'un appui simplement moral, d'un appui
secondaire (la base du pouvoir du roi étant dans l'appui des nobles
et de l'armée) ou d'un appui décisif sans lequel le roi n'obtient
pas l'appui des nobles ou de la population, très influencée par les
autorités religieuses.
Les
décisions du Concile traitent des demandes du roi (indépendamment
des sujets de stricte discipline ecclésiastique) et ils sont adoptés
à la majorité (à partir du VIII Concile l'assistance de nobles
palatins a rapproché les Goths à la majorité ou peut-être leur
a-t-elle donnée). Les évêques qui défendent les positions mises
en échec sont obligés d'assumer les décisions conciliaires sous
peine d'excommunication.
Dans
tous les cas les décisions adoptées vont dans la direction suggérée
par le roi et rarement on nuit aux désirs de celui-ci (si tel est le
cas, le roi peut ne pas confirmer les résultats du Conseil). Le roi
n'a jamais été critiqué par les évêques dans un Conseil, bien
qu'on ait critiqué parfois le roi précédent... L'assistance au
Conseil est obligatoire, sauf maladie ou réalisation d'un ordre du
roi, la peine par inaccomplissement doit être l'excommunication pour
une année. Les Synodes provinciaux traitent théoriquement des
sujets ecclésiastiques, ils ont lieu dans une église métropolitaine
qui reste fermée aux fidèles, la porte d'entrée unique est
surveillée, ne passent les participants qu'après vérification par
les ostiarios (ostiarií = portiers). Les évêques s'assoient en
cercle par ordre d'ancienneté, et lorsqu'ils sont déjà placés
,entrent quelques prêtres qui peuvent assister eux aussi et
s'asseoir derrière les évêques, accèdent ensuite les diacres
autorisés, mais ils restent debout, entrent finalement les hôtes
laïques, avec leurs secrétaires (notarií ) qui rédigent les actes
(aucun membre du clergé inférieur ne peuvent assister aux Synodes).
Quant tout ce monde est installé dans ces lieux on ferme la porte
surveillée par les ostiarios.
Une
session protocolaire, prières et préambules s'initient alors.
Ensuite le métropolitain sollicite la présentation des sujets par
ordre (chacune doit se présenter après que la précédente ait été
traitée). Tous les sujets traités, on appelle les ecclésiastiques
ou laïques qui sont restés dehors et qui ont quelque chose à dire
car chacun peut présenter des plaintes contre des Évêques, juges,
nobles ou tout autre personne... Tous les sujets traités et clos, le
Concile se termine avec des prières (pour Dieu et le roi) et la
signature des actes (dont le premier signataire est le métropolitain)
La
crise de la monarchie Wisigothique est multiforme : Sociale,
économique mais avant tout politique. Le roi Goth est à l'origine
le premier des aristocrates (primus inter pares), élu par ses pairs.
La nature du pouvoir royal change dès la conversion de Récarède au
catholicisme en 587, ce qui marque une rupture dans l'histoire du
royaume.
En
687, le roi Egica énonce qu'aucun homme ne pourra être sujet d'un
aristocrate (uniquement sujet du roi). Ce même roi associe en 693
son fils au trône contre les règles habituelles de transmission du
pouvoir.
Ce
fils (Witiza) accède au pouvoir et ne se fait pas acclamer par
l'aristocratie. Lorsqu'en 710 Witiza meurt, une crise éclate : Le
duc de Bétique, Rodéric, se fait acclamer par les aristocrates et
prend le titre de roi. Mais le fils de Witiza, Agila, est le roi
légitime...
La
crise politique se double d'une crise sociale. Les esclaves sont très
nombreux dans l'Espagne Wisigothique et leur condition se détériore
fortement à la fin du VIIe siècle avec les difficultés
économiques, et le durcissement de leur vie (mort, mutilation).
Cette dégradation de la condition d'esclave explique les nombreuses
fuites qui contraignent les souverains Wisigoths à prendre de
sévères mesures pour les rattraper : Obligation pour la population
de dénoncer les esclaves en fuite sous peine de se voir infliger 200
à 300 coups de fouet...
D'autre
part, les persécutions s'accentuent contre les juifs. La législation
anti-juive ne cesse de se renforcer, les juifs étant perçus comme
le seul obstacle à l'unité du royaume. Ils se voient
progressivement interdits d'avoir une épouse chrétienne, de
posséder des esclaves ou des domestiques non-juifs, d'exercer des
charges publiques et de fréquenter les convertis.
Le
prosélytisme juif est puni de mort.
En
681, Ervige, au XIIe concile de Tolède, décide de rendre le baptême
obligatoire pour tous les juifs dans un délai d'un an (sous peine
d'un exil perpétuel, de voir ses biens confisqués et d'avoir le
crâne rasé).
EGICA WITIZA RODERIC |
L'Espagne
wisigothique.
www.cosmovisions.com/ChronoEspagneWisigothique.htm
Les
années qui suivirent furent marquées par des luttes continuelles et
.... les décisions du concile de Tolède et recommença les
persécutions contre les Juifs , à ... redoutable de l'archevêque
de Tolède, Sisebert, qui fut déposé en 693 et exilé ...
L'invasion
musulmane de l'Espagne wisigothique - Philisto
www.philisto.fr
› Articles
Ce
même roi associe en 693 son fils au trône contre les règles
habituelles de ... En 681, Ervige, au XIIe concile de Tolède, décide
de rendre le baptême ... Le printemps de l'année 711 voit le
débarquement des Berbères, au nombre de 12 000 ...
Persée
: Un conflit de serments en Espagne wisigothique
www.persee.fr/web/revues/.../shmes_1261-9078_2001_act_31_1_1784
de
C Martin - 2000
Le
document est un extrait du XVe concile de Tolède de 688 l. ... Egica
était devenu roi l'année précédente (687), à la mort d'Ervige,
dont il avait épousé ... son mari ; sa participation en 693 à un
complot visant à renverser Egica 3 montre que ...
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