15
JUIN 2015...
Cette
page concerne l'année 702 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
PRISE
DE POSSESSION DES PORTS D'AFRIQUE DE L'EST POUR MIEUX ASSERVIR LE
PAYS...
OBÉLISQUE D'AXOUM |
702
Décapitation du patriarche orthodoxe d'Antioche
702 Expédition en Transoxiane, invasion du pays de Khotal
702 Incendie d'une ville anonyme de Transoxiane, avec tous ses habitants par Habib
702 Attaque du Seistan : Ordre de « dévaster et piller le pays »
702 Attaque des îles de la côte de l’Érythrée par les pirates musulmans à la recherche d'esclaves
702 Deuxième attaque contre le Sijistan, ravage du territoire et fuite du roi
702 Sur les frontières avec Byzance, les églises sont ravagées, l'année est appelée « L'année de l'Incendie »
702 Expédition en Transoxiane, invasion du pays de Khotal
702 Incendie d'une ville anonyme de Transoxiane, avec tous ses habitants par Habib
702 Attaque du Seistan : Ordre de « dévaster et piller le pays »
702 Attaque des îles de la côte de l’Érythrée par les pirates musulmans à la recherche d'esclaves
702 Deuxième attaque contre le Sijistan, ravage du territoire et fuite du roi
702 Sur les frontières avec Byzance, les églises sont ravagées, l'année est appelée « L'année de l'Incendie »
Le
royaume d'Aksoum ou Empire Aksoumite (guèze: አክሱም)
est un important et prospère état du nord-est de l'Afrique, qui
s'est développé à partir du IVe siècle av. J.-C... Pour
atteindre son apogée au Ier siècle. Son ancienne capitale,
Aksoum, se situe dans le nord de l'actuelle Éthiopie. Dès le
IVe siècle, le royaume utilise le nom « Éthiopie »
qui, dans la géographie antique, désigne l'Afrique (Africa n'étant
alors que l'actuelle Tunisie).
Il
est également le lieu présumé où repose l'Arche d'alliance et la
maison de la reine de Saba. Aksoum a été également le premier
grand empire à se convertir au christianisme.
Aksoum
est longtemps considéré comme ayant été fondé par des Sabéens
de langue sémitique qui ont traversé la mer Rouge en venant
d'Arabie du Sud (l'actuel Yémen), mais la plupart des chercheurs
s'accordent maintenant pour dire que c'est un développement
autochtone. En effet, l'ancien royaume D'mt (ou Da'amot) existe déjà
avant toute migration sabéenne au IVe et Ve siècles av. J.-C.
et le guèze, ancienne langue sémitique d'Érythrée et d'Éthiopie,
est maintenant connu pour être différent de la langue de Saba :
Il y a des traces de présence de langues sémitiques en Éthiopie et
en Érythrée au moins 2 000 ans av. J.-C. L'influence du
royaume de Saba semble aujourd'hui avoir été mineure, limitée à
quelques localités, disparaissant après quelques décennies ou un
siècle. Pour rajouter à la confusion, dans l'Antiquité, il
existait en Éthiopie une ville dénommée Saba qui ne semble
toutefois pas avoir été une possession du royaume de Saba
Situé
au nord de l'Éthiopie, Djibouti et de l'Érythrée, Aksoum se trouve
au carrefour des routes commerciales entre l'Inde et la Méditerranée.
Dans le Périple de la mer Érythrée, Aksoum est mentionné au
Ier siècle. comme un important marché pour l'ivoire qui est
exporté dans tout le monde antique. Il est précisé qu'à cette
période le roi d'Aksoum est Zoscales qui contrôle deux ports sur la
mer Rouge : Adulis (près de Massaoua) et Avalites (Obock).
Le
royaume d'Aksoum a bénéficié d'une évolution majeure du système
de commerce maritime reliant l'Empire Romain et l'Inde, qui s'est
produite au début de l'Ère commune. L'ancien système commercial
repose sur des voiliers naviguant le long des côtes en cabotant
entre de nombreux ports.
La
mer Rouge n'est que d'importance secondaire par rapport au golfe
Persique et aux routes terrestres vers le Levant.
À
partir de 100 avant J.-C., une route maritime plus directe entre
l'Égypte et l'Inde a été établie, passant par la mer Rouge et
utilisant les vents de la mousson pour traverser la mer d'Arabie
directement vers le Sud de l'Inde.
En
l'an 100 après J.C., le volume du trafic commercial sur cette
nouvelle route a éclipsé les anciennes routes, au point que
l’Égypte Romaine dispose d'une colonie au large de la Corne de
l'Afrique : L’île de Dioscoride. La demande des Romains
d'Orient pour les marchandises venant d'Inde (soieries, épices,
pierres précieuses, ivoire, métaux précieux) a augmenté de façon
spectaculaire, entraînant un accroissement du nombre de grands
navires traversant la mer Rouge de l’Égypte Romaine vers la mer
d’Arabie (alors appelée mer Érythrée) et l’Inde.
Le
royaume d’Aksoum est idéalement situé pour profiter de ce nouveau
commerce. Adulis est rapidement devenu le principal port pour
l'exportation de marchandises venant d’Afrique, telles que
l’ivoire, l’encens, l’or et les animaux exotiques.
Afin
de fournir de telles marchandises, les rois d'Aksoum ont œuvré à
développer et élargir un réseau commercial à l’intérieur du
royaume. Ils doivent faire face à un rival qui exploite le même
réseau commercial depuis beaucoup plus longtemps : Le royaume
de Koush, qui fournit à l’Égypte les marchandises d’Afrique
tropicale par le Nil et les routes qui le longent. Toutefois, au
Ier siècle, Aksoum prend le contrôle des territoires
Koushites.
ANCIENNE ÉGLISE |
Le
Périple de la mer Érythrée décrit explicitement comment l'ivoire
recueilli sur le territoire Koushite est exporté par le port
d’Adulis au lieu de passer par Méroé, la capitale du Koush...
Au
cours des IIe et IIIe siècles, le royaume d'Aksoum étend son
contrôle sur la mer Rouge.
Outre
la flotte commerciale, une voie caravanière à destination de
l’Égypte est tracée à terre, à l’écart du corridor du Nil.
Le royaume d’Aksoum est ainsi parvenu à devenir le principal
fournisseur de produits Africains pour l’Empire Romain.
Au
IIIe siècle, Aksoum est assez puissant pour prendre le contrôle
de la région de la Tihama, en Arabie du Sud.
À
la fin du IIIe siècle, le royaume frappe sa propre monnaie et
il est mentionné par le prophète Mani comme l’une des 4 grandes
puissances de son temps avec : la Perse.
L’Empire
Romain.
La
Chine.
L’élite
d'Aksoum se convertit au christianisme, alors monophysite, entre 325
et 328, sous le règne du roi Ezana, devenant le deuxième état à
adopter cette religion après l’Arménie, et le premier à apposer
la croix sur ses pièces de monnaies... La population suit, et la
conversion semble complète au VIe siècle.
Sous
le règne des successeurs d’Ezana, connus seulement par leurs
monnaies, le royaume d’Aksoum est à l’apogée de sa puissance :
Selon les auteurs Byzantins, sa capitale est en rapport avec
Constantinople, l’Iran, l’Inde et Ceylan.
Ses
ambassades lui permettent de faire libérer en Perse un évêque
emprisonné.
Elle
commerce par la mer Rouge, par les routes de caravanes remontant
d’Égypte ou partant du Yémen vers la Mésopotamie.
Elle
exporte des émeraudes venues des cataractes du Nil (pays des
Blemmyes), des épices, de l’encens et se fournit jusqu’à des
distances de « 50 journées de voyage d’Adulis ». Elle
exporte aussi des produits indigènes : Des bœufs, du fer et du
sel de chez les Agao du pays de Sasou, au-delà du lac Tana.
À
son apogée, l’Empire d’Aksoum contrôle le nord de l’Éthiopie,
l’Érythrée, le nord-est du Soudan, le sud-est de l'Égypte,
Djibouti, le Yémen ainsi que le sud de l’Arabie saoudite, soit un
total de 1,25 million de km².
Si
l’ancienne capitale impériale n’est plus aujourd’hui qu’une
ville secondaire de province, elle est à l’époque une métropole
animée, un centre culturel et économique de premier ordre. Deux
collines et deux ruisseaux sont situés à l’est et à l’ouest de
la ville, ce qui explique peut-être le choix initial d’implantation
de la cité antique. Sur les flancs des collines et dans la plaine
située à l’extérieur, les Aksoumites ont établi des cimetières
avec des pierres gravées appelé stèles, ou des obélisques.
Parmi
les autres villes d’importances de l’état d’Aksoum, il faut
citer Yeha, Hawulti, Matara, Adulis et Qohaito, les 3 dernières
faisant aujourd’hui partie de l’Érythrée.
L’Empire
d'Aksoum est un quasi-allié de l’Empire Byzantin dans sa lutte
contre leur concurrent commun, l’Empire Perse. Après un deuxième
âge d'or au début du VIe siècle, l'empire a commencé à
décliner, cessant sa production de pièces de monnaie axoumite au
début VIIe siècle. Le royaume est finalement dissout avec
l’invasion de la légendaire reine païenne ou juive, Yodit (ou
Gudit), au IXe ou Xe siècle. Elle a battu l'empire d'Aksoum et
fait brûler les églises et la littérature...
L'existence
de cette reine n’étant pas certaine, certains chercheurs ont
avancé une autre théorie selon laquelle le royaume Aksoumite a pris
fin avec l’arrivée d’une reine païenne appelée Bani
al-Hamwiyah, vraisemblablement de la tribu al-Damutah ou Damoti
(Sidama).
D’autres
raisons du déclin sont moins mythiques et plus scientifiquement
établies. La concurrence des Arabes sur les routes maritimes vers
l’Inde et la côte orientale de l’Afrique, le déclin des crues
du Nil et plusieurs saisons de sécheresse extrême et prolongée
sont probablement les causes de ce déclin, la population a dû se
réfugier à l’intérieur des terres sur les hauts plateaux, dont
la surexploitation a conduit à une diminution du rendement des
cultures et donc de l’approvisionnement.
RUINES DE MOSQUÉE |
La
fin de l'empire d'Aksoum est une période sombre sur laquelle on sait
peu de choses jusqu’à l’ascension de la dynastie Zagoué au XIe
ou XIIe siècle. Yekouno Amlak, qui tue le dernier roi Zagoué
et fonde la dynastie salomonide au XIIIe siècle, se dit
descendant du dernier Empereur d’Aksoum, Del Na'od
La
population Aksoumite est composée de personnes parlant des langues
sémitiques (appelés les Habeshas), des langues couchitiques et des
langues nilo-sahariennes.
Les
rois Aksoumites portent le titre officiel de ነገሠ
፡ ነገሠተ (ngś
ngśt - Roi des Rois) qui devient plus tard dans la langue Guèze,
ንጉሠ
፡ ነገሥት (negusä
nägäst ou négus). Les Aksoumites possèdent des esclaves et
modifient le système féodal pour permettre la culture des terres.
Les principaux produits d'exportation d'Aksoum proviennent de
l'agriculture, comme la majeure partie des États à l'époque. Les
terres sont plus fertiles au temps des Aksoumites qu'aujourd'hui et
leurs principales productions sont des céréales, telles que le blé
et l'orge. Les Aksoumites élèvent également du bétail, des
chèvres et des chameaux. Les animaux sauvages sont chassés,
notamment pour l'ivoire et les cornes de rhinocéros. Le royaume est
également riche en or et en gisements de fer. Ces métaux sont
précieux pour le commerce, mais un autre minéral est aussi
largement commercialisé, le sel.
Aksoum
est resté un empire puissant et une puissance commerciale jusqu'à
l'essor de l'islam au VIIe siècle... Toutefois, dans la mesure
où les Aksoumites ont abrité les premiers disciples de Mahomet, les
musulmans n'ont jamais essayé de renverser Aksoum comme ils le font
dans une grande partie de l'Afrique... Néanmoins, en 640, Omar ibn
al-Khattab envoie une expédition navale contre Adulis, mais il est
battu. La puissance navale d'Aksoum a pourtant commencé à décroître
au cours de cette période, même si, en 702, des pirates Aksoumites
ont réussi à envahir Hedjaz et occuper Jeddah.
En
représailles, le calife Sulayman ben Abd al-Malik prend l'archipel
des Dahlak, qui est devenu musulmane jusqu'au IXe siècle
lorsqu'elle redevient un territoire sous contrôle du négus
d'Éthiopie.
Finalement,
l'empire islamique prend le contrôle de la mer Rouge et la majeure
partie du Nil, amenant Aksoum à l'isolement économique... Le
royaume a conservé d'assez bonnes relations avec ses voisins
musulmans. Deux États chrétiens au nord-ouest d'Aksoum (dans
l'actuel Soudan), Makurie et Alodie, ont survécu jusqu'au
XIIIe siècle quand ils ont finalement été forcés par les
musulmans à se convertir à l'islam... (Mais
leur but n'est pas la conquête ce ne sont que récits de prises de
villes et de bien de razzias et d'isolement pour ceux qui ne se
laissent pas convertir avec suffisamment d'entrain)
L'empire
d'Aksoum est remarquable pour un certain nombre de réalisations :
Telles que son propre alphabet, l'alphabet guèze qui a par la suite
évolué pour inclure des voyelles, devenant ainsi alphasyllabaire.
En
outre, dans les premiers années de l'Empire, il y a près de 1 700
ans, des obélisques géants en l'honneur des empereurs ainsi que des
pierres tombales (dans des chambres souterraines) sont construits, le
plus célèbre d'entre eux étant l'obélisque d'Axoum.
Sous
le règne de l'Empereur Ezana, Aksoum adopte le christianisme à la
place des religions polythéistes et juive, qui donnèrent naissance
à l’Église Érythréenne orthodoxe et l'Église Éthiopienne
orthodoxe. Après le schisme avec l'église orthodoxe à la suite du
concile de Chalcédoine (451), le royaume d'Aksoum joue un rôle
important pour l'église monophysiste et ses écritures et sa
liturgie sont encore en guèze...
LA LETTRE DU PROPHÈTE |
Aksoum
est une nation cosmopolite et d'une grande richesse culturelle. C'est
un lieu où se croisent de nombreuses cultures, Ethiopienne,
Egyptienne, Soudannaise, Arabe et Indienne. Les principales ville du
royaume sont Sabéennes, Juives, Nubiennes, Chrétiennes et même
minoritairement Bouddhistes.
Le
royaume d'Aksoum est le premier État Africain à avoir ses propres
pièces de monnaie. Dès le règne d'Endubis jusqu'à Armah (entre
270 et 610), des pièces en or, argent et bronze, sont frappées. Le
fait de posséder sa monnaie est, dans l'Antiquité, un acte de
grande importance car il fait de l'Empire d'Aksoum l'égal de ses
voisins...
Beaucoup
de pièces sont caractéristiques de ce qui se passe au moment où
elles sont fabriqués. Un exemple est l'ajout d'une croix sur les
pièces après la conversion de l'Empire au christianisme.
La
présence de pièces de monnaie a également simplifié le commerce,
étant tout à la fois un instrument utile de propagande et une
source de profit pour l'empire.
L'obélisque
d'Aksoum est le symbole de la civilisation Aksoumite. Les stèles
sont sans doute les éléments les plus identifiables de l'héritage
Aksoumite. Ces tours de pierre servent à marquer les tombes ou à
décorer de magnifiques bâtiments. Le plus important de ces immenses
obélisques mesure 33 mètres de haut. Les stèles sont généralement
gravées avec l'emblème du roi ou celui d'un personnage noble.
La
première communauté islamique du monde a été établi non pas sur
la péninsule arabique, lieu de naissance du prophète Muhammad,
mais en Afrique de l’est, à un endroit appelé Negash dans le
royaume d’Axoum, la terre que nous connaissons aujourd’hui comme
étant le nord de l’Ethiopie. La première vague de réfugiés est
arrivé vers l’an 613/614. Ils ont voyagé vers le sud via le
Yémen, puis à travers la mer Rouge pour enfin arrivée à Axum...
Deux ans après, une deuxième vague plus grande encore de
migrants les ont suivis.
En
tout, les réfugiés sont à peu près un peu plus d’une
centaine de personnes.
Et
la petite communauté a grandi là sur le sol Africain et a
constitué la première communauté islamique au monde en dehors
de l’Arabie, vivant librement leurs Islam.
La
mosquée de Negash dans le Tigré est déclarée être la première
construite en Ethiopie par les sahaba du prophète Muhammad qui
sont venus avec la Première Hégire.
« Ô
gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : Que
nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne
prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors
d’Allah ». Puis, s’ils tournent le dos, dites :
« Soyez témoins que nous, nous sommes soumis ».
La
conséquence de cette missive est la conversion à l’islam du
Négus.
Negash
est un site , situé non loin de Wukro dans un massif, au nord
de l’Ethiopie. Avec sa taille gigantesque plus de 100 kilomètres
carrés, elle abrite l’une des premières mosquée jamais érigé
de l’histoire.
L’Empereur
Negus d’Axoum, que , Muhammad et les sahaba ont
l’habitude d’appeler empereur Al cheham / Al Tseham, MelkMelek /
ou tout simplement Negassi, a reçus les proches de Muhammad ici, à
Negash où, il leur a permis de s’installer, et après certains
sont morts de la maladie ou d'âge, et ils sont enterrés, la
mosquée et les tombes sont encore intactes .
L’île
de Dahlak al-kabir au large de l’Érythrée, parmis
les 124 îles que compose l’archipel
Dahlak :
Selon
Edward Ullendorff, les habitants de l’île de Dahlak sont parmi les
premiers en Afrique de l’Est à se convertir à l’Islam, et un
certain nombre de pierres tombales en écriture arabe coufique
témoignent de cette évidence 4 de ces îles sont habitées en
permanence.
Le
calife Omeyyade Abd al-Malik ibn Marwan (785-705) a pris
l’archipel des Dahlak, qui est devenu Omeyyade, et elle reste sous
domination musulmane jusqu’au IXe siècle
lorsqu’elle redevient un territoire sous contrôle du négus
d’Éthiopie.
Mogadishu
sous les Omeyyades, dans la région de Mogadishu un comptoir
est fondé par le calife Omeyyade Abd al-Malik ibn Marwan (685-705)
pour y levé l’impôt comme c'est écris dans le livre des Zanj.
Les
Sources arabes (écrites) relatives à la Somalie, indique
qu’une partie du pays est envahis par les Omeyyades, durant le
califat d’Abd al-Malik (685-705).
Après la
révolution Abbasside, Yahia ibn Umar al-Anzi, le messager à
la bannière noire du 2e calife Abbasside Abu Jafar al-Mansur, est
déclaré prince de Mogadisho et le peuple : « sont
sous l’allégeance du califat Abbasside et paient les impôts
régulièrement » . En l'an 189 de l’hégire durant le
califat de Harun al-Rashid, la ville de Mogadishu est entrée en
rébellion contre l’autorité califale de Baghdad, et en
réponse du calife Haroun al-Rashid face à l’anarchie dans la
province, il sévit contre la région pour réinstauré l’état
Abbasside et sa souveraineté sur le sultanat de Mogadisho qui est en
constante agitation, donc il est clair alors que les musulmans
n’ont pas conquis l’ensemble de péninsule Somalienne, ils ont
maintenus leurs autorité et revendiqué les plus importantes
parties du sud de la Somalie, ce que les Arabes appelé le
« Bilad al Zinj », (Le Pays des noirs), qui s’étend de
Mugadishu à Kilwa en Afrique de l’est .
Cette
région a fourni au Arabes des ressources économiques
suffisantes pour qu’ils puissent s’établir dans la région
malgré qu’elle soit politiquement instable, car elle est
devenue une sorte de petit refuge pour les dissidents ou les
déchus des familles califales comme l'est dans une plus grande
envergure l’Andalousie et l’Ifriqiya , aussi beaucoup de
migrant sont venu d’Oman, Hadramawt et même du Khorasan. la
domination Abbasside a fini en 805 quant Mugadishu a vue ce succédé
un sultanat indépendant. Masjid al-Qiblatayn « Mosquée
des deux Qiblas »), la construction de la mosquée remonte
au VIIe siècle, peu de temps après la Hijra . Il s’agit de la
plus ancienne mosquée de la ville de Zayla (ou Zeilah) et de Somalie
et bien entendu l’une des plus vieille du monde. Bien que
maintenant en ruine, l’édifice dispose encore de ces deux
mihrab : Une orientée vers le nord en direction de la Mecque , et
l’autre orienté au nord-ouest vers al-Quds (Jérusalem) , elle est
construite en 2 fois.
Royaume
d'Aksoum — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_d'Aksoum
Son
ancienne capitale, Aksoum, se situait dans le nord de l'actuelle
Éthiopie. .... en 702, des pirates aksoumites ont réussi à envahir
Hedjaz et occuper Jeddah. ... En outre, dans les premiers années de
l'Empire, il y a près de 1700 ans, des ...
mohammed
et les guerres. - Page : 2 - Dieu et religions - FORUM ...
forum.doctissimo.fr
› ... › Dieu et religions › mohammed et les guerres.
4
avr. 2006 - 633 : menace d'exécution de Sad fils d'Obada pour
hypocrisie 633 : ordre de tuer .... 702 : décapitation du patriarche
orthodoxe d'Antioche ..... 1019 : pillage de Maguelone par les
pirates sarrazins .... A jeddah: "des tortures semblables ou
deux fois pires attendent ceux qui n'auraient pas payé la taxe..."
Tour
d'Horizon des débuts de l'islam en Afrique de l'est ...
https://histoireislamique.wordpress.com/.../tour-dhorizon-des-debuts-de-l...
30
sept. 2014 - La mosquée Nagash en Ethiopie fondé par Negash (Negus)
et des compagnons du .... à décroître au cours de cette période,
même si, en 702, des pirates aksoumites ont réussi à envahir
Hedjaz et occuper Jeddah. ... Omar ash-Charif est mort sur la 10ème
année de l'Hégire à Massawa », il ya 1425 ans !
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avez consulté cette page le 15/06/15.
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