mercredi 2 novembre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 207

10 OCTOBRE 2016...

Cette page concerne l'année 207 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

BULLA BANDIT LÉGENDAIRE DU IIIe SIÈCLE

FÉLIX BULLA
Italien d'origine Félix Bulla, un fameux vaurien, voleur de son état. Ayant avec lui une troupe de 600 brigands, qui, pour la plupart, sont esclaves de Septime Sévère ou de quelques particuliers de chez qui ils sont échappés, parce qu'on ne les nourrissaient mal ; Bulla, leur chef, est informé de tout ce qui sort et entre à Rome, donc ils pillent l'Italie pendant, 2 ans, et, par leur mobilité, échappent toujours à ceux qui le poursuive. Bulla va lui-même au-devant d'un Centenier envoyé à sa poursuite, en lui promettant de lui livrer Félix Bulla. Sur cette promesse il le mène dans un vallon très boisé, où il a fait se cacher plusieurs de ses compagnons auxquels il ordonne de raser les cheveux de ce Centenier, après quoi il le renvoie en lui disant d'avertir ses maîtres, de mieux nourrir leurs esclaves, et de ne pas les réduire à voler...
Deux de ses compagnons ayant été pris, il va les tirer de prison feignant d'être le Gouverneur de la Province.
Trahit par sa concubine qui avait averti le Tribun de son habitude d'aller se reposer dans cette caverne.
Un Tribun des Prétoriens, envoyé par Septime Sévère, avec de nombreux cavaliers se lance à la poursuite de ce voleur, le surprend dans sa caverne où il dormait.
On l'amène devant Septime Sévère, car il veut le voir.
Suite à cela, on le livre aux bêtes en 207.

Bulla Felix est un bandit Italien légendaire, (205-207), pendant le règne de l'empereur Romain Septime Sévère, ayant rassemblé un groupe de 600 hommes, esclaves et affranchis impériaux, lesquels ont échappé à la loi pendant plus de 2 ans Bien que poursuivis par une troupe commandé par l'empereur lui-même.

L'histoire de Félix Bulla est racontée par l'historien et sénateur Gréco-Romain Dion Cassius, et a plusieurs similitudes avec les légendes ultérieures de bandits «  au grand cœur »
Bulla rassemble les attributs de Zorro et Scarlet Pimpernel (imprenable) ou de Robin des bois, Mandrin etc. tous épris de bons sentiments envers les déshérites Dion Cassius le décrit comme, Rapide, fugace, malin, capable de disparaître en un instant
Le nom latin Félix Bulla signifie à peu près « porteur de bonheur », légende ou vérité historique

Selon Dion Cassius, Felix Bulla exploitait un réseau de renseignements sur le transport des marchandises allant de Brindisi à Rome De cette façon il recueille des données sur les convois et ce qu'ils transportent. Sa bande et lui, floués par leur maîtres, évincés de positions privilégiées à la suite des guerres civiles après la mort de Commode, se retrouvent sans subsistances sous le régimes de Septime Sévère qui les ignore volontairement (193-211).
Par ailleurs, Dion Cassius signale qu'une bande de brigands si bien organisée peut également inclure des hommes évincés de la garde prétorienne, des adeptes d'usurpateurs, ou ceux ayant perdu leurs biens par la confiscation pendant les guerres civiles...
De l'avis de Dion Cassius, la réforme des Sévères concernant la garde prétorienne ( dissolution et refonte) donnant plus de privilèges à la jeunesse Italienne, a conduit nombre d'anciens à devenir brigands ou gladiateurs.
Bien engagé dans le grand banditisme, Félix Bulla n'a pas eu recours à la ruine totale de ses cibles ne prélevant qu'une partie de leur avoirs avant de les libérer.

Lorsqu'il s'attaque à des artisans, il les retient afin de profiter de leurs travail, et après avoir bénéficié de leurs compétences, il leur concède un dédommagement et les laisse aller.
Dans les anecdotes de Dion Cassius, Felix Bulla est un maître de la tromperie, connu pour sa facilité à se sortir de situations dangereuses...
Lorsque deux de ses hommes sont condamnés au combat dans l'arène, Bulla se présente comme gouverneur de la province et visite le directeur de la prison. Il dit avoir besoin de quelques hommes, (pour un dur travail) souvent effectué par des hommes condamnés, et guide le directeur afin qu'il choisissent les hommes de Bulla.
L'incident peut être fictif, mais l'inquiétude à cette époque pour l'intendance l'alimentation, l'habillement des esclaves est préoccupant, le juriste Ulpien le mentionne.
Dion Cassius présente les activités de Félix Bulla comme un affront personnel à l'empereur.
Septime Sévère exprime son indignation car pendant qu'il est en train de guerroyer en Bretagne, ce proscrit Italien lui échappe. Bulla est dépeint comme opposant à l'autorité injuste et l'inégalité sociale, et tentant d'administrer sa propre justice.
Son groupe est constitué en tant qu’État alternatif à Rome, comme celui du Lusitanien rebelle Viriatus et d'autres « états idéalisés » dans la littérature Romaine : «  commandement bien exécuté, sur la base de la fidélité inconditionnelle de leurs sujets, et caractérisé par une discipline absolue » .

Saint Augustin déclarera plus tard qu'un état bandit ( de Latrocinium ), comme illustré par la communauté organisée sous Spartacus dans la 3e guerre servile , ne pouvait être distingué structurellement d'un regnum légitime ( « règle, royaume »), et une règle peut être considérée comme juste si ses bénéfices ont été partagés en commun.
Félix Bulla préside une communauté de 600 hommes le-même nombre que de sièges au Sénat impérial et comme l'empereur, se présente comme protecteur des arts, et des techniques.
Les significations possibles du nom Félix Bulla contribuent aux qualités littéraires ou symboliques du chef des bandits. Felix (félicité, joie, bonheur) est un surnom adopté par les généraux et les chefs d’État du temps du dictateur Romain Sulla et a été utilisé récemment par Sévère successeur de Commode.

Felix annonce un chef de file doué de felicitas, la bonne fortune qui apporte le succès non seulement pour lui, mais pour ceux qui l'entoure. « Bulla » rappelle l'amulette (cloche) portés par les enfants et les généraux triomphants comme talisman de protection.
Dion Cassius, un sénateur romain, semble avoir voulu que le nom soit une allusion à un discours intimidant prononcé par Septime Sévère au sénat, juste après avoir vaincu l'usurpateur Clodius Albinus , qui avait des partisans de rang sénatorial, Sévère y annonce qu'il n'aura pas la clémence de Pompée Magnus ou Jules César, mais sera plutôt favorable à une politique de rigueur, comme Auguste , Caius Marius et Sulla... La similitude de Sulla Felix à Bulla Felix (Que le nom soit adopté par un homme réel, ou était le choix de Dion Cassius pour une fiction composite) présente ce bandit comme une image miroir satirique de l'empereur.
Représenté comme vengeur de ceux qui ont souffert de la guerre civile et de la lourde fiscalité. Dion Cassius expose sa perception de Sévère par contraste avec une anecdote sur son lit de mort où l'empereur est censé avoir dit à ses fils « enrichir les soldats, et mépriser tous les autres hommes »

Après 2 ans, de pérégrinations et de méfaits Felix Bulla est capturé non pas par une confrontation directe avec les autorités mais par la trahison de sa compagne...

Un tribun militaire ayant reçu le commandement d'une force substantielle de cavalerie l'empereur lui ordonne de lui apporter la « tête » de Félix Bulla.
Le tribun apprend que Bulla a une liaison avec une femme mariée, il convainc l'époux de faire pression sur sa femme, lui promettant l'immunité en échange d'informations.
A l'aide de ces informations, il attrape Bulla alors qu'il dort dans une grotte, un de ses repaires.
ENFANT PORTANT LA BULLA
Au procès, Papinien, lui demande: « Pourquoi êtes-vous bandit » ?
Bulla répond : « Eh bien, pourquoi êtes-vous préfet ? » impliquant que Papinien est plus qu'un bandit.
Le débat est une variation sur un thème narratif d'autres interrogatoires de renégats par une figure d'autorité....
Alexandre le Grand est censé avoir demandé à un pirate capturé ce qui l'a conduit à harceler la mer, l'homme a répondu : «  La même chose qui vous invite à harceler le monde, je le fais avec un petit bateau et suis appelé bandit, vous le faites avec une grande flotte, et on vous appelle empereur »
Une histoire similaire mentionne l'esclave fugitif Clément, qui se faisait passer pour Agrippa. Menant une bande de rebelles, il est capturé et amené devant Tibère, l'empereur demande :
Comment a-tu pu te faire passer pour Agrippa,
Et clément de répondre :
« De la même façon que vous devenez César ».

Par une annonce publique on apprend dans Rome que Félix Bulla est condamné à mort dans l'arène par les bêtes sauvages ( damnatio de bestias ad ). Ce qui signe la débandade de tout son groupe.

Les historiens impériaux utilisent le mot latin latro (de latrone ou leiste grecs (leistai) dans un éventail de rôles plus large que l'anglais « bandit » ou « voleur » y compris « rebelle, rival, aventurier ».
Ls brigandages ont eu lieu tout au long de l' histoire Romaine, mais plus aiguës au cours des troubles sociaux qui caractérisent la crise du IIIe siècle.

Les bandits apparaissent fréquemment dans la fiction de l'Antiquité tardive, comme dans les romans Grecs . Communs et méprisables, ou nobles et justes

Le noble bandit, comme Félix Bulla, typiquement ne peut être capturé que par la trahison , en fin de compte, cependant, la résistance de principe est annulée par l'autorité corrompue. Dion Cassius écrit à propos de plusieurs bandits glamour ou idéalistes, comme Corocotta , actif en Espagne Romaine sous Auguste, Claudius en Judée quelques années avant Félix Bulla. En Palestine Romaine, les bandits juifs sont devenus les symboles de la résistance paysanne contre Rome. La représentation des bandits « au grand cœur » par des historiens tels que Dion Cassius a clairement influencé la fiction, et l'histoire de Felix Bulla semble conçu pour influencer les attitudes d'élite vers les doléances des classes inférieures, ainsi que d'exprimer les critiques sociales de Dion Cassius sur le thème de l'autorité juste et morale. [Bulla Felix par Dion Cassius ] Règne de Septime Sévère vers 193-211.

L'AMULETTE BULLA
Le Robin des Bois Romain Auteur: Jasper Burns
L'histoire de l'ancien hors-la-loi Romain, Félix Bulla, comme le Robin des Bois Anglais, était rusé, débrouillard, maître du déguisement et de l'évasion et il va volant les riches pour donner aux pauvres. Ce roman suit aussi les aventures imaginaires de Bulla en Écossé et en Inde. (inclus une traduction du récit historique de Bulla, par l'historien Romain Dion Cassius.)







Bulla Felix - Wikipedia
https://en.wikipedia.org/wiki/Bulla_Felix
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Bulla Felix was a legendary Italian bandit leader active around 205–207 AD, during the reign of ... His band of 600 brigands included runaway slaves who had been mistreated, and a significant number of imperial freedmen, former slaves of ...

Nouvel abregé chronologique, 1
https://books.google.fr/books?id=7e6P9a-q7JoC
Adrien Richer - 1767
Bolla Félix, Italien d'o- iigine , étoit un fameux voleur. 11 avoit amailé une troupe de six cens brigands , qui , pout la plûparr, croient sclaves de ... Bulla, leur chef , étoit informé de tout ce qui sortoit de Rome , & de tout ce qui □aboiáoK k Blinde.

Bulla Felix - CreateSpace
https://www.createspace.com/3720301 - Traduire cette page
6 nov. 2011 - The story of the ancient Roman outlaw, Bulla Felix. Like the English Robin Hood, he was crafty, resourceful, a master of disguise and the ...

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