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NOVEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 183 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UNE
LATINISATION DIFFICILE DUE AUX CALEDONIENS
183
: Ulpius Marcellus est nommé de nouveau gouverneur de Bretagne.
Il rétablit la situation et négocie la formation de la
confédération tribale des Maeatae dans les Lowlands pour
résister aux raids des Calédoniens.....
« Il
y a en Bretagne deux nations très importantes, les Calédoniens et
les Maètes, et c'est à eux que se rapportent les noms, pour ainsi
dire de tous les autres peuples. Les Maètes demeurent le long de la
muraille qui divise l'île en deux parties, les Calédoniens sont
derrière eux , les uns et les autres habitent sur des montagnes
sauvages et arides, ou des plaines désertes et marécageuses, sans
murailles, ni villes, ni terres labourées, ne mangeant que de
l'herbe, du gibier et du fruit de certains arbres, car ils ne goûtent
jamais de poisson bien qu'ils en aient en quantité innombrable.
Ils
passent leur vie sous des tentes, sans vêtements et sans chaussures,
usant des femmes en commun et élevant tous les enfants qui
naissent. »
LE MUR D'ADRIEN |
En
142, l'empereur Antonin le Pieux fait construire un autre mur, entre
le Forth et la Clide, qui « double » au nord la
fortification déjà édifiée par son père adoptif Hadrien. En
Bretagne, les Calédoniens ayant franchi la ligne des défenses
Romaines, Marcellus, un soldat des anciens jours, les rejette dans
leurs montagnes, quelques mouvements dans la Maurétanie sont aussi
rapidement réprimés... Commode n’entend même pas l’écho de
ces bruits d’armes lointains. Laissant le souci des affaires
publiques à son préfet du prétoire, sauf pour lui envoyer, au
premier soupçon, un ordre de mort, afin de n’avoir rien à
craindre des provinces, retenir en otages les enfants des
gouverneurs, et assurer sa sécurité à Rome en accordant toute
licence aux prétoriens : C’est à cela qu’il réduit la science
du gouvernement. Quant aux finances, il a repris le système de
battre monnaie, ainsi que des condamnations
arbitraires,
une sentence capitale entraînant toujours, d’après les plus
vieilles lois romaines, la confiscation des biens du condamné, ou,
comme en 188, en annonçant son prochain départ pour un voyage
lointain, et, sous ce prétexte, puiser à pleines mains dans
l’ærarium... Ces précautions prises, il s’abandonne en toute
quiétude à sa passion pour les courses du cirque, les chasses et
les luttes de l’amphithéâtre.
183.
Les Calédoniens franchissent le mur d'Adrien et ravagent la
Bretagne. Ulpius Marcellus les repousse.
Kemp
Molone pense avoir retrouvé le vrai Arthur dans le personnage de
Lucius Artorius Castus. La parenté de nom est en effet assez
troublante.
Ce
préfet Romain, installé à York, a commandé (l'épigraphie
l'atteste) la VIe Légion Victrix, chargée de combattre les
Calédoniens (peuple de l'actuelle Écosse) au-delà du mur
d'Hadrien.
Il
a remporté contre eux (et non contre les Saxons) une suite de
victoires entre 183 et 185. Ensuite, il est envoyé en Armorique
mater une rébellion.
À
l'occasion de cette expédition, il porte le titre de dux, ce qui
n'est pas sans rappeler le titre de dux bellorum rapporté par la
chronique de Nennius...
En
193, le légat Clodius Albinus s’insurge contre l’assassinat de
l’empereur Pertinax.
En
197, il débarque en Gaule pour affronter Septime Sévère, et se
fait battre à Lyon.
De
208 à 211, Septime Sévère combat les incursions des Calédoniens.
Il divise la Bretagne en deux provinces, Bretagne supérieure
(capitale Deva) et Bretagne inférieure (capitale Eburacum/York).
Septime Sévère décède à Eburacum en 211.
Ulpius
Marcellus est un gouverneur Romain consulaire de Britannia,
enregistré en tant que gouverneur de la Grande - Bretagne Romaine
dans une inscription de 176-80, et apparemment revenu à Rome après
un mandat sans incident grave.
Il
a été envoyé à nouveau par l'empereur Commode pour réprimer une
révolte sérieuse en 180, qui lui vaut la réputation d'un maître
de la discipline. Dion Cassius rapporte que les tribus du nord on
violé le mur d'Hadrien qui les sépare de l'empire et tué un
général (éventuellement le prédécesseur de Marcellus, Caerellius
Priscus ) avec tous ses gardes, probablement lors d'une inspection du
mur d'Hadrien. Peu de choses sont connues de la révolte, sauf que
Dion cassius désigne cet épisode « la guerre la plus grave du
règne de Commode » et a indiqué qu'il n'a pas été réprimée
avant 184, lorsque les pièces commémoratives ont été émises et
Commode prend le titre de Britannicus.
D'autres
pièces ont été émises en 185 cependant, et un trésor d'argent de
pièces de monnaie de 186/7 suggèrent que les troubles et les
combats ont continué dans les années ultérieures.
Marcellus
a entrepris des raids punitifs au nord de la frontière et peut -
être tenté de réoccuper le mur d'Antonin. Cependant, il s'est
finalement retiré près du mur d'Hadrien et a probablement conclu
des traités avec les tribus concernées.
Les
forts au nord du mur tels que Newstead ont été abandonnés. Deux
inscriptions au fort à Chesters (Roman Cilurnum ) le mentionnent
dans le cadre de la 2e campagnes des Asturiens.
Il
est entravé par un manque de contrôle sur ses troupes. Les troupes
en Grande - Bretagne sous Commode sont très indisciplinées, allant
jusqu'à mettre en avant un prétendant au trône impérial.
On
pense qu'il a eu un fils, également appelé Ulpius Marcellus,
servant comme gouverneur une trentaine d'années plus tard, bien que
cela soit basé sur une inscription imprécise, l'existence d'un
second Marcellus est maintenant réfutée.
Les
Lowlands ou « basses terres »,
désigne les parties de l'Écosse qui n'appartiennent pas aux
Highlands (ou Gàidhealtachd), bien que ne constituant pas une zone
géographique officielle du pays.
Ils
s'étendent donc au sud et à l'est de la ligne de faille des
Highlands, entre Stonehaven et Helensburgh (sur le Firth of Clyde).
Cependant, certaines parties des Lowlands, comme les Southern Uplands
ne sont pas physiquement basses (low), alors que certains territoires
des Highlands, comme Islay sont situés à basse altitude.
Les
Lowlands concentrent 80 % de la population Écossaise, et les 4
principales villes d'Écosse que sont Glasgow, Édimbourg, Aberdeen
et Dundee, s'y trouvent.
Au
cours des Ier et IIe siècles, la province de Bretagne est
organisée en différentes zones :
La
province proprement dite, répartie entre zone militarisée, suivant
la ligne de front, et zone pacifiée, dans l'arrière-pays.
Des
royaumes-clients, progressivement incorporés à la province au cours
de la seconde moitié du Ier siècle (Togidumnus au sud,
Prasutagus à l'ouest...).
Ces
royaumes-clients ont gardé une forme d'autonomie, le reste du
territoire a donc dû se fondre dans un schéma impérial.
Pourtant,
ce sont les tribus Bretonnes pré-existantes qui en forment le tissu
administratif, comme dans les Gaules (Catuvellauni, Atrebates...).
L'organisation
de la Bretagne Romaine est donc un phénomène hybride, avec d'une
part un schéma impérial imposé par Rome, et d'autre part une
composante de base proprement Bretonne.
À
la suite des nouvelles conquêtes, de nouvelles cités Romaines sont
créées, sur la base des tribus existantes telles que les Atrebates,
Trinovantes, Iceni, Coritani, Ordovices, Demetae et Brigantes :
Parfois, un centre urbain est déjà existant et l'agglomération
Romano-Bretonne se fond dessus (Calleva, Verulamium, Camulodunum...)
tandis que d'autre fois, un nouveau centre est fondé par déplacement
de population (Noviomagus, Durovernum, Corinium...).
On
ignore où se trouve réellement la capitale provinciale à cette
époque : Certains auteurs penchent pour Londinium (Londres),
sans doute fondée dans le courant du Ier siècle, d'autres
avancent Camulodunum ou Eburacum.
Différentes
villes de la province de Bretagne (noms latins) :
Camulodunon
(Colchester), colonie militaire sur le territoire des Trinovantes et
première capitale de la province en 43
Lindum,
(Lincoln– Lincolnshire) colonie militaire fondée sous les Flaviens
Glevum,
(Gloucester) colonie militaire fondée sous Nerva
Eburacum
(York), colonie militaire fondée probablement sous Antonin le Pieux
Caesaromagus
(Chelmsford), capitale des Trinovantes
Verulamium
(Saint Albans) unique municipe de droit latin de Bretagne, capitale
des Catuvellauni
Noviomagus
Regnorum (Chichester), capitale des Regni
Calleva
Atrebatum (Silchester) capitale des Atrébates
Venta
Belgarum (Winchester) capitale des Belgae
Durovernum
Cantiacorum (Cantorbéry), capitale des Cantii
Durnovaria
Durotrigum (Dorchester), capitale des Durotriges
Corinium
Dobunnorum (Cirencester), capitale des Dobunni
Deva
(Chester)
Dubris
(Douvres)
Corstopitum
(Corbridge), proche du mur d’Hadrien
Venta
Silurum (Caervent), chez les Silures
Mancunium
ou Mamucium (Manchester)
Aquae
Sulis (Bath), qui conserve des vestiges de bains romains.
Un
important réseau de routes couvre alors le pays, tandis qu'une
hiérarchie de fonctionnaires assure l'administration et que l'armée
fait régner l'ordre. Les liaisons avec le continent s’opèrent par
Douvres et Boulogne-sur-Mer et depuis la Cornouailles par Nantes et
Bordeaux.
L’activité
et l'exportation minière reste importante : Mines de plomb
argentifère, d’or, de cuivre, d’étain, et même de fer et de
charbon.
Le
latin sert de langue véhiculaire pour les Romains et les populations
locales, estimées à un million d'habitants.
Cependant,
la romanisation (ou latinisation) des habitants de l'île (tous
appelés Brettones (ou Bretons) par les Romains) reste plutôt
superficielle et semble avoir surtout concerné le bassin de Londres,
tandis que les vieux fonds celtique et belge perdurèrent, du moins
dans les campagnes et particulièrement au pays de Galles, où les
Romains s'implantent peu.
Autrement
dit, les « Bretons » continuent à parler leurs langues
celtiques et peut-être germanique pour ce qui est des Belges, sauf
pour les élites locales, généralement bilingues, pour qui la
romanisation obtient un franc succès. Voici ce qu'écrit l'historien
Tacite à la fin du Ier siècle :
« En
fait, les populations locales et rurales ne sont pas assimilés par
les occupants. La langue latine reste une langue étrangère, sans
doute nécessaire pour les relations avec les Romains. La
latinisation des villes est plus importante, mais pas au point de
faire changer de langue les habitants. »
— Tacite,
Vie d'Agricola.
Certains
mots anglais ont toutefois une origine qui date vraisemblablement de
l'occupation romaine :
Street
de strata (chaussée),
Wall
de vallum (palissade, mur),
suffixe
-chester et -cester dans des noms de localité pour castra (fort),
suffixe
-coln dans Lincoln, pour colonia (colonie)
Vie
citadine : dish, de discus (disque), wine de vinum (vin), cheese
de caseus (fromage), cheap de caupo (aubergiste)
Ulpius
Marcellus – Wikipedia
https://en.wikipedia.org/wiki/Ulpius_Marcellus
Traduire
cette page
Ulpius
Marcellus was a Ulpius Marcellus - WikipediaRoman consular governor
of Britannia who returned there as general of the later 2nd century.
Ulpius Marcellus is recorded as governor .
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