mercredi 16 novembre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 196

21 OCTOBRE 2016...

Cette page concerne l'année 196 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN DÉMOLISSEUR QUI SE REPEND.

Dans l'extrémité orientale du plateau de Thrace, aplanie vers 100-120 m d'altitude, se découpent 2 accidents majeurs, fossés tectoniques élargis par l'érosion fluviale, puis modelés par les transgressions marines quaternaires, là le Bosphore raccorde la mer de Marmara avec la mer Noire.
Près de son débouché dans la mer de Marmara, une magnifique « ria », la Corne d'Or, dont la longueur atteint 7,5 km pour une profondeur de 34 m à l'aval et une largeur parfois supérieure à 500 m, ouvre une voie de pénétration dans le plateau et isole au sud une péninsule rocheuse, que des vallons affluents de la Corne d'Or ou de la Marmara découpent en mamelons dont le sommet atteint de 50 à 70 m. C'est là pour une ville Méditerranéenne un site privilégié, où se combinent une forte position d'acropole et des possibilités d'ancrage en eau profonde.

Il s'y trouvait au VIIe s. av. J.-C. 2 villages thraces, l'un au fond de la Corne d'Or, l'autre dans le site d'acropole de la pointe, mais sans vie maritime. Ils ont laissé le nom de Byzance, thracophrygien, aux colons Grecs Doriens, originaires de Mégare, qui s'établissent là en 658 ou 657 av. J.-C. après une première installation sur la côte d'Asie, à Chalcédoine, dans un site mieux doué pour un établissement agricole, mais de qualités maritimes beaucoup plus modestes.
La fondation de la ville apparaît ainsi comme l'occupation par les Grecs d'un site maritime, dans le grand mouvement de colonisation Grecque de la mer Noire.
La première enceinte enserre la partie orientale de la péninsule, en se recourbant au sud-est et en laissant en dehors d'elle la grève de la Marmara, le premier port se trouvant exactement au débouché de la Corne d'Or.
La ville vit de son rôle d'escale et de carrefour, où se réunissent toutes les routes maritimes provenant de la mer Noire.
Mais, placée aux confins septentrionaux du monde Grec, isolée au milieu de voisins semi-barbares, la colonie des Mégariens mène longtemps une vie médiocre.

Il faut, pour permettre le développement d'une métropole, l'intervention d'éléments nouveaux. Ceux-ci apparaissent dans le cadre de l'Empire Romain, largement étendu sur les Balkans comme sur l'Asie Mineure, réunissant ainsi les deux fractions de continent auxquelles est liée la valeur de la situation, à l'intersection de la route maritime de la Méditerranée vers la mer Noire et de la route continentale d'Europe en Asie.
Dès les Ier-IIe s., convergent à Byzance les deux grandes voies romaines des Balkans, la voie ouest-est (la via Egnatia), de Dyrrachium (Durrësi) vers Thessalonique et Byzance, et la voie nord-ouest - sud-est, qui conduit jusqu'à la frontière Danubienne (sillon Niš-Belgrade). Byzance acquiert ainsi une importante fonction commerciale et stratégique, qui se concrétise à la fin du IIe s. dans l'extension de la ville par Septime Sévère, lequel édifie une nouvelle enceinte à 400 m environ plus à l'ouest...

Byzance : Marc-Aurèle l'appelle Antonium, en l'honneur de son père adoptif Antoine, elle prend ensuite le nom de Nea Rome.
Pour punir la ville de l'appui qu'elle a donné à son principal rival, Septime-Sévère décide de la raser en 193.
Tandis que l'irrémédiable saccage à commencé, l'empereur se ravise. Mieux : Il se lance dans d'importants travaux d'embellissement.
Septime Sévère fait construire l'hippodrome en 203 après avoir fait raser la ville coupable de rébellion.
Peut-être espère-t-il ainsi reconquérir le cœur du peuple en faisant édifier ce premier monument sur une colline dominant la mer de Marmara. Constantin l'agrandit au IVe siècle pour former un rectangle de 450 m sur 150 m.  Puis les constructions de différents bâtiments s’enchaînent au fil des années et des siècles.

Comme toute la Grèce, Byzance subit la tutelle de Rome.
La cité connaît alors un certain déclin, même si le thème de la pauvreté des cités Grecques d'Asie est un lieu commun concernant cette époque. La période antonine constitue un apogée économique, cependant la cité ne renoue pas avec sa splendeur passée.
La correspondance de Trajan avec Pline le Jeune semble décrire une cité développée, cosmopolite, par la masse des voyageurs qui se pressent dans les ports et sur les marchés. L'absence d'un grand nombre de cités importantes en Thrace justifie probablement la politique des empereurs du IIe siècle qui vise à urbaniser l'intérieur de cette province considérée comme très vaste et surtout sauvage. Vieille fondation Grecque, Byzance apparaît alors comme un des pôles d'hellénisme local (avec Périnthe, notamment).
Au IIe siècle les empereurs semblent veiller à la prospérité de ces cités littorales.

Tout bascule à l'issue de la guerre civile qui suit l'assassinat de Commode fin 192. À cette époque, les Byzantins ayant probablement pris le parti de soutenir Pescennius Niger contre Septime Sévère, ce dernier vient les assiéger. Après un siège de 3 ans, mémorable par l’habileté et l’opiniâtreté de l’attaque, et surtout de la défense, les Byzantins se rendent.. Le vainqueur, irrité, fait : inflige à la ville affamée une punition exemplaire : Ses fameuses murailles sont abattues, ses magistrats et combattants mis à mort et Byzance est réduite au statut de kômè dépendant de Périnthe.

Selon Dion Cassius, historien contemporain qui la visite à cette époque, Septime Sévère laisse Byzance dans un tel état de ruine et de désolation, on peut penser qu’elle a été prise non par les Romains, mais par les Barbares. Cependant, peu de temps après, l’empereur, sur la demande de son fils Caracalla, adoucit la punition de Byzance : Il en fait rebâtir une grande partie, l’embellit de nouveaux monuments et la nomme Antoninia, du surnom d’Antoninus pris par Caracalla... Le nouveau nom n'a guère de succès et à peine Caracalla est-il mort que la cité reprend son nom originel.

C'est depuis Hieronymus Wolf (1557) que l'on parle d'« histoire de l'Empire Byzantin » et de « Byzantins » pour désigner l'Empire Romain d'Orient et ses habitants après 330.
Malheureusement, ce combat a un effet pervers en donnant de Byzance la vision d'un Empire figé dans son dogmatisme, intolérant et corrompu, tandis que son héritage scientifique, philosophique et littéraire est intégralement attribué aux Arabes, comme si l'intermédiaire Byzantin n'a jamais existé.
Quelles que soient leurs langues maternelles, les « Byzantins » se sont désignés par le terme « Romaioi » (Ρωμαίοι), c'est-à-dire « Romains », car à leurs yeux l'Empire Romain a perdu l'Occident, mais continue en Orient. On retrouve le terme chez les Musulmans, qui parlent de « Roumi » et désigne le « Sultanat de Roum » (ou Rûm), État que les Turcs Seldjoukides ont constitué sur des territoires gagnés sur les Byzantins, un « sultanat des Romains » en quelque sorte. (première étape de la démolition des 3 Empires, aujourd'hui ils s'attaquent de nouveau à l'empire de Rome dans la persécution de l'Occident et de sa chrétienté)

Quant à la capitale de l'empire, elle s'appelle officiellement Constantinople (en Grec Konstantinoupolis, c'est-à-dire : « la ville (polis) de Constantin »), mais ses habitants disent simplement « polis » (= la ville), d'où vient le nom turc « Istanbul », qui serait une déformation du terme « eis tên polin » (= à la ville). Les Slaves, qui admirent la cité, l'ont appelé Tsarigrad « la ville (grad) de César (tsar) » (« César » étant l'un des titres honorifiques porté par les empereurs Romains de l'an -27 à l'an 98).

D'abord, quelques faits historiques. Dès son avènement, Sévère est obligé d'affronter l'usurpation de Pescennius Niger, gouverneur de Syrie. Niger, qui détient tout l'Orient, s'empare de Byzance, mais échoue devant Périnthe. Sévère arrive rapidement sur les lieux, s'établit à Périnthe et dépêche une armée, commandée par un certain Marius Maximus, pour assiéger Byzance cela en 193.

Ces faits, rapportés notamment par Dion Cassius et Hérodien, sont bien établis. Toutefois, ils comportent une suite qui n'est attestée que par des auteurs Byzantins postérieurs de 3 siècles.
Sévère, nous dit-on, ayant puni Byzance, change d'avis... La ville rebelle n'est pas seulement rétablie dans ses anciens privilèges, mais dotée également de monuments prestigieux, dont l'Hippodrome, les thermes de Zeuxippe, d'autres encore.
Cette version, acceptée par tous les savants modernes, y compris le grand spécialiste qu'était Louis Robert, constitue un des épisodes-clés de l'histoire urbaine de Constantinople... Sévère s'y présente comme un « proto-Constantin ». C'est lui surtout qui construit ou commence à construire l'Hippodrome, centre de la vie civique de ce qui deviendra la capitale de l'Empire d'Orient.

Ce revirement de Sévère appartient-il à l'histoire ou à la légende ? Si on s’interroge c'est que, vers l'an 500, et sans doute auparavant, il y a eu dans certains milieux conservateurs une tentative de réécrire l'histoire ancienne de la ville de Byzance afin d'établir et de justifier sa romanité.
LES MURAILLES DE BYZANCE
Dans cette perspective il manque un fondateur Romain qui incarne les vertus traditionnelles, surtout celle de la piété.
De toute évidence, Constantin, un novateur, ne convient pas à ce rôle. Il suffit de lire Zosime... Constantin, impie, prodigue, qui ne remporte aucune victoire après sa conversion, qui désorganise les magistratures et affaiblit les frontières, s'y présente à l'opposé de Sévère, qui vainc les Perses, impose à l'armée une discipline salutaire, patronne le grand juriste Papinien et embellit plusieurs cités.
Surtout il célèbre à la date prévue (en 204) les Jeux Séculaires auxquels Zosime accorde une importance capitale pour la sauvegarde de l'Empire, tandis que Constantin néglige ou refuse de le faire.
Ces considérations ne sont pas suffisantes pour expliquer l'invention d'une légende de Sévère, bâtisseur Romain de Byzance : Tout simplement, elles suggèrent un contexte idéologique dans lequel une telle légende a pu se développer...

Pour l'historicité de l'opinion actuellement admise, on peut mentionner une monnaie qui porte sur l'avers le buste de Sévère et sur le revers l'empereur faisant une libation sur un autel, avec la légende kxîoiç en exergue.
Il y a donc eu soit reconstruction, dont l'étendue n'est pas précisée, soit la promesse, l'espoir d'une telle reconstruction.
On sait, également par les monnaies, que Byzance institue en l'honneur de Caracalla un concours appelé Antoninia Sebasta, pour devenir ensuite simplement Sebasta, tandis que Nicomédie et Nicée organisent des jeux appelés Severia.
Cela indique que Byzance se sent plus reconnaissante à l'égard de Caracalla que de son père, ce qui confirme l'assertion de l'Histoire Auguste (XIII.1.7), à savoir que ce prince « Byzantiis interventu suo iura vetusta restituit, quibus iratus fuit Severus ».
La légende monétaire Antoninia Sebasta est peut-être à l'origine de l'assertion d'Hésychios de Milet, démentie par les monnaies, que la ville change son nom officiel en Antonina.

Si Sévère a effectivement construit à Byzance, quel est son programme ? On peut affirmer, sans crainte de se tromper, qu'il n'a pas reconstruit les murailles, abattues à la suite du siège.
Dion Cassius, qui connaît bien les lieux, écrivant dans les années 220, déplore la destruction des anciennes murailles qui constituaient, selon lui, une importante défense contre les Barbares et ne souffle mot de leur renouvellement.
De même Hérodien, qui écrit vraisemblablement dans les années 240.
Étant donné la situation assez trouble des pays Balkaniques dans la première moitié du IIIe siècle, on peut se demander si des monuments fastueux auraient été construits sans la protection d'une enceinte défensive.

Passons maintenant aux auteurs qui parlent de ces constructions : Zosime (11.30),
Hésychios de Milet,
Jean Lydos (De mensibus) De magistr.
Malalas (XII.20)10, tous de la première moitié du VIe siècle.

Zosime, le plus ancien, n'attribue à Sévère que la grande rue à portiques, c'est-à-dire le premier tronçon de la Mésè allant jusqu'à la porte terrestre, qui se trouve, dit-il, devant le Forum de Constantin.
Sévère l'a construite après avoir mis fin à son courroux envers les Byzantins,

Hésychios emploie la même formulation, mais, au lieu de la rue à portiques, nomme les thermes de Zeuxippe et, tout près, sur un site dédié aux Dioscures l'Hippodrome, que Sévère pourvoit de bancs et de portiques.
Notons en passant qu'Hésychios décrit correctement le contexte historique : usurpation de Niger, privation de Byzance de ses droits de cité, assujettissement à Périnthe, etc.

Jean Lydos puise dans la même tradition qu'Hésychios : Mêmes monuments, mêmes expressions : L'emplacement de l'Hippodrome est dédié aux Dioscures.

Cependant, Lydos ajoute que l'emplacement en question, qui est boisé, appartient à 2 frères. En même temps le contexte historique devient un peu plus flou chez Lydos : Il connaît l'expédition contre Niger, mais fait s'attarder Sévère à Byzance, charmé par son site, et construire les thermes de Zeuxippe pour soigner l'arthrite dont il souffre.

Il y construit des thermes, appelés Severianum. Il élève également une série de monuments à Alexandrie et à Laodicée. Le silence de Malalas à propos d'Antioche peut s'expliquer.
En fait, la ville est punie et assujettie pour quelque temps à Laodicée, mais semble avoir été rétablie dans ses droits dès l'an 202 quand Sévère et Caracalla y célèbrent leur consulat conjoint. Malalas, Antiochéen lui- même, préfère ne pas mentionner un épisode pénible, quoique fugace, de l'histoire de sa ville natale.
On croit apercevoir un parallélisme entre Antioche et Byzance : Toutes 2 sont récompensées par le très divin Sévère sans avoir été punies.
Dans les 2 cas, il y construit des thermes, appelés Severianum à Antioche, Severium à Byzance, mais le nom Zeuxippe prévaut dans le parler populaire...

En 1927 un sondage est effectué dans l'aile ouest des gradins en face de la Colonne Serpentine. On y découvre les murs qui soutenaient les gradins, taillés dans le sol vierge. L'appareil est à peu près identique à celui de la Sphendonè : 4 rangées de briques ayant des joints assez minces, alternant avec des bandes de moellons noyés dans du mortier. Les dimensions des briques ne sont pas précisées, mais, à en juger par la photographie publiée, elles sont assez épaisses par rapport à leur longueur, toujours en comparaison avec le module byzantin. Enfin, une autre partie de la même aile ouest, mais plus au nord, est dégagée en 1950 sur une longueur de 70 m, découvrant les gradins, ceux-ci s'étant entre-temps complètement désagrégés.

D'après le résumé de Mamboury, qui en donne l'exposé le plus clair, on a trouvé un mur assez bas qui borde l'arène, un remplissage de maçonnerie de 6,70 m, un mur en opus mixtum de 1,85 m, un passage voûté de 4,40 m qui soutenait les gradins, enfin une rangée de piliers en briques qui formaient une arcade ouverte.

En dehors des piliers, il y a une rue pavée à un niveau sensiblement plus élevé que celui de l'arène. Les fouilleurs aussi bien que Mamboury, qui diffuse cette interprétation dans son guide touristique bien connu, ont croit à tort que cette rue constitue un corridor extérieur de l'Hippodrome, recouvert d'un plancher en bois, ajouté par Constantin au noyau primitif remontant à Sévère.

En réalité, il n'en est rien. Le noyau prétendument primitif a la même largeur (20 à 21 m) que les autres parties de l'Hippodrome. Bref, l'aile ouest de l'Hippodrome sur toute sa longueur présente le même appareil que la Sphendonè. L'Hippodrome a été construit d'un trait, mais par qui ? Puisque nous n'avons aucun élément de comparaison, pas une seule construction attestée soit de Sévère, soit de Constantin n'étant conservée à Constantinople, il est malaisé de se prononcer.
Un auteur digne de foi, Sozomène (VIII.21.4), affirme d'ailleurs que lors de la fondation de la nouvelle ville il n'y a pas de cirque en fonction et que Constantin aménage un cirque provisoire en bois Xylokirkos.

Ce grand vide chronologique soulève en effet une difficulté qu'on n'a pas suffisamment appréciée. On nous assure que Sévère, mort en 211, procède à une expropriation et construit (ou commence à construire) son cirque sur un emplacement qui, d'ailleurs, exige des travaux de terrassement très étendus. Puis il s'arrête et rien ne se passe jusqu'en 324, quand Constantin arrive sur les lieux, il découvre ce cirque inachevé, le complète ou simplement le fait décorer, et le rattache à son palais, qu'il établit juste à coté.

En d'autres mots, le cirque de Sévère, qui occupe quand même un terrain de choix, reste abandonné, hors d'usage, pendant tout le IIIe siècle, en attendant sa destinée glorieuse.
Pourtant, il suffit de lire les annales de cette époque pour constater que le IIIe siècle, loin d'avoir été un vide dans l'histoire de Byzance, a vu au contraire son importance grandir.
Des empereurs, tels Caracalla, Macrin, Valérien, Aurélien s'y arrêtent constamment avec leurs armées et leurs notables, utilisent les thermes, et sont parfois assassinés aux alentours de la ville. Tout une série de lois impériales sont promulguées à Byzance sous Aurélien et surtout sous Dioclétien.

Ce va-et-vient continuel présuppose, l'existence ou la construction d'édifices appropriés : Thermes, amphithéâtre, greniers, installations portuaires.
Il paraît peu probable qu'il y ait avant Constantin un palais impérial, comme il y en a à Périnthe, Mélantias (18 milles de Byzance), Nicomédie, Nicée.

On s'attend également à y trouver un temple du culte impérial, peut-être à l'endroit appelé Augusteum, nom qu'on expliquera plus tard par la présence d'une statue de l'Augusta Hélène. L'origine de ces édifices, englobés dans la cité constantinienne, est petit à petit oubliée pour ne laisser dans la mémoire collective que quelques noms représentant la préhistoire de la cité : Byzas, le fondateur mythique, sa femme Phidalie, Apollonios de Tyane, Septime Sévère...
Vérité historique ou légende ? La question que nous avons posée n'admet pas pour le moment une réponse définitive.
En attendant que l'archéologie nous en donne la clé, il est prudent de rester sceptique devant le récit de Sévère, constructeur de Byzance...

Le terme « Byzance » ou « byzantin » est passé dans la culture populaire moderne. Ainsi l’expression « c’est Byzance ! » fait référence à la richesse de l’Empire et donne une idée d'abondance et d'opulence, voire de luxe.
On parle aussi de « complexité byzantine » pour désigner un discours ou une pensée très alambiqués ou embrouillés, en référence aux institutions de l'Empire byzantin qui empilaient les réformes et les lois que seule une bureaucratie pléthorique pouvait débrouiller. (donc nous sommes aujourd'hui sous le régime d'une complexité byzantine)
Cette expression est à comparer avec celle de « querelle byzantine », dissertation sur le « sexe des anges ».


Byzance — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Byzance
Byzance (en grec ancien Βυζάντιον / Buzántion, en latin Byzantium) est une ancienne cité ... Eusèbe de Césarée avance une date précise pour la fondation de la cité : « la troisième année de la trentième olympiade », ce qui donnerait 667 av. .... Dépouillée de ses célèbres remparts depuis 196, Byzance semble sans ...

Septime Sévère et Byzance - Persée
www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_2003_num_147_2_22583
de C Mango - ‎2003 - ‎Cité 6 fois - ‎Autres articles
Monnaie de Byzance au buste de Septime Sévère[link]; Fig. .... Comme nous l'avons dit, il franchit les détroits au début de l'année 196, juste après la réduction ...

Vie et mort de Byzance - Les Classiques des sciences sociales - UQAC
classiques.uqac.ca/classiques/brehier...byzantin/brehier_vie_et_mort_byzance.pdf
de L Bréhier - ‎Cité 69 fois - ‎Autres articles
dant les années qui suivirent son retour à Constantinople, Héraclius ...... DIEHL, Choses et gens de Byzance, 190-196; VASILIEV, The Goths in the Crimea, 81;

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