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OCTOBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 196 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN DÉMOLISSEUR QUI SE REPEND.
Dans
l'extrémité orientale du plateau de Thrace, aplanie vers 100-120 m
d'altitude, se découpent 2 accidents majeurs, fossés tectoniques
élargis par l'érosion fluviale, puis modelés par les
transgressions marines quaternaires, là le Bosphore raccorde la mer
de Marmara avec la mer Noire.
Près
de son débouché dans la mer de Marmara, une magnifique « ria »,
la Corne d'Or, dont la longueur atteint 7,5 km pour une
profondeur de 34 m à l'aval et une largeur parfois supérieure
à 500 m, ouvre une voie de pénétration dans le plateau et
isole au sud une péninsule rocheuse, que des vallons affluents de la
Corne d'Or ou de la Marmara découpent en mamelons dont le sommet
atteint de 50 à 70 m. C'est là pour une ville Méditerranéenne
un site privilégié, où se combinent une forte position d'acropole
et des possibilités d'ancrage en eau profonde.
Il
s'y trouvait au VIIe s. av. J.-C. 2 villages thraces, l'un au
fond de la Corne d'Or, l'autre dans le site d'acropole de la pointe,
mais sans vie maritime. Ils ont laissé le nom de Byzance,
thracophrygien, aux colons Grecs Doriens, originaires de Mégare, qui
s'établissent là en 658 ou 657 av. J.-C. après une première
installation sur la côte d'Asie, à Chalcédoine, dans un site mieux
doué pour un établissement agricole, mais de qualités maritimes
beaucoup plus modestes.
La
fondation de la ville apparaît ainsi comme l'occupation par les
Grecs d'un site maritime, dans le grand mouvement de colonisation
Grecque de la mer Noire.
La
première enceinte enserre la partie orientale de la péninsule, en
se recourbant au sud-est et en laissant en dehors d'elle la grève de
la Marmara, le premier port se trouvant exactement au débouché de
la Corne d'Or.
La
ville vit de son rôle d'escale et de carrefour, où se réunissent
toutes les routes maritimes provenant de la mer Noire.
Mais,
placée aux confins septentrionaux du monde Grec, isolée au milieu
de voisins semi-barbares, la colonie des Mégariens mène longtemps
une vie médiocre.
Il
faut, pour permettre le développement d'une métropole,
l'intervention d'éléments nouveaux. Ceux-ci apparaissent dans le
cadre de l'Empire Romain, largement étendu sur les Balkans comme sur
l'Asie Mineure, réunissant ainsi les deux fractions de continent
auxquelles est liée la valeur de la situation, à l'intersection de
la route maritime de la Méditerranée vers la mer Noire et de la
route continentale d'Europe en Asie.
Dès
les Ier-IIe s., convergent à Byzance les deux grandes voies
romaines des Balkans, la voie ouest-est (la via Egnatia), de
Dyrrachium (Durrësi) vers Thessalonique et Byzance, et la voie
nord-ouest - sud-est, qui conduit jusqu'à la frontière Danubienne
(sillon Niš-Belgrade). Byzance acquiert ainsi une importante
fonction commerciale et stratégique, qui se concrétise à la fin du
IIe s. dans l'extension de la ville par Septime Sévère, lequel
édifie une nouvelle enceinte à 400 m environ plus à
l'ouest...
Byzance :
Marc-Aurèle l'appelle Antonium, en l'honneur de son père adoptif
Antoine, elle prend ensuite le nom de Nea Rome.
Pour
punir la ville de l'appui qu'elle a donné à son principal rival,
Septime-Sévère décide de la raser en 193.
Tandis
que l'irrémédiable saccage à commencé, l'empereur se ravise.
Mieux : Il se lance dans d'importants travaux
d'embellissement.
Septime Sévère fait construire l'hippodrome en 203 après avoir fait raser la ville coupable de rébellion.
Septime Sévère fait construire l'hippodrome en 203 après avoir fait raser la ville coupable de rébellion.
Peut-être
espère-t-il ainsi reconquérir le cœur du peuple en faisant édifier
ce premier monument sur une colline dominant la mer de Marmara.
Constantin l'agrandit au IVe siècle pour former un rectangle de 450
m sur 150 m. Puis les constructions de différents bâtiments
s’enchaînent au fil des années et des siècles.
La
cité connaît alors un certain déclin, même si le thème de la
pauvreté des cités Grecques d'Asie est un lieu commun concernant
cette époque. La période antonine constitue un apogée économique,
cependant la cité ne renoue pas avec sa splendeur passée.
La
correspondance de Trajan avec Pline le Jeune semble décrire une cité
développée, cosmopolite, par la masse des voyageurs qui se pressent
dans les ports et sur les marchés. L'absence d'un grand nombre de
cités importantes en Thrace justifie probablement la politique des
empereurs du IIe siècle qui vise à urbaniser l'intérieur de cette
province considérée comme très vaste et surtout sauvage. Vieille
fondation Grecque, Byzance apparaît alors comme un des pôles
d'hellénisme local (avec Périnthe, notamment).
Au
IIe siècle les empereurs semblent veiller à la prospérité de ces
cités littorales.
Tout
bascule à l'issue de la guerre civile qui suit l'assassinat de
Commode fin 192. À cette époque, les Byzantins ayant probablement
pris le parti de soutenir Pescennius Niger contre Septime Sévère,
ce dernier vient les assiéger. Après un siège de 3 ans, mémorable
par l’habileté et l’opiniâtreté de l’attaque, et surtout de
la défense, les Byzantins se rendent.. Le vainqueur, irrité, fait :
inflige à la ville affamée une punition exemplaire : Ses fameuses
murailles sont abattues, ses magistrats et combattants mis à mort et
Byzance est réduite au statut de kômè dépendant de Périnthe.
Selon
Dion Cassius, historien contemporain qui la visite à cette époque,
Septime Sévère laisse Byzance dans un tel état de ruine et de
désolation, on peut penser qu’elle a été prise non par les
Romains, mais par les Barbares. Cependant, peu de temps après,
l’empereur, sur la demande de son fils Caracalla, adoucit la
punition de Byzance : Il en fait rebâtir une grande partie,
l’embellit de nouveaux monuments et la nomme Antoninia, du surnom
d’Antoninus pris par Caracalla... Le nouveau nom n'a guère de
succès et à peine Caracalla est-il mort que la cité reprend son
nom originel.
C'est
depuis Hieronymus Wolf (1557) que l'on parle d'« histoire de
l'Empire Byzantin » et de « Byzantins » pour
désigner l'Empire Romain d'Orient et ses habitants après 330.
Malheureusement,
ce combat a un effet pervers en donnant de Byzance la vision d'un
Empire figé dans son dogmatisme, intolérant et corrompu, tandis que
son héritage scientifique, philosophique et littéraire est
intégralement attribué aux Arabes, comme si l'intermédiaire
Byzantin n'a jamais existé.
Quelles
que soient leurs langues maternelles, les « Byzantins »
se sont désignés par le terme « Romaioi » (Ρωμαίοι),
c'est-à-dire « Romains », car à leurs yeux l'Empire
Romain a perdu l'Occident, mais continue en Orient. On retrouve le
terme chez les Musulmans, qui parlent de « Roumi » et
désigne le « Sultanat de Roum » (ou Rûm), État que les
Turcs Seldjoukides ont constitué sur des territoires gagnés sur les
Byzantins, un « sultanat des Romains » en quelque sorte.
(première étape de la démolition des 3 Empires, aujourd'hui ils
s'attaquent de nouveau à l'empire de Rome dans la persécution de
l'Occident et de sa chrétienté)
Quant
à la capitale de l'empire, elle s'appelle officiellement
Constantinople (en Grec Konstantinoupolis, c'est-à-dire : « la
ville (polis) de Constantin »), mais ses habitants disent
simplement « polis » (= la ville), d'où vient le nom
turc « Istanbul », qui serait une déformation du terme
« eis tên polin » (= à la ville). Les Slaves, qui
admirent la cité, l'ont appelé Tsarigrad « la ville (grad) de
César (tsar) » (« César » étant l'un des titres
honorifiques porté par les empereurs Romains de l'an -27 à l'an
98).
D'abord,
quelques faits historiques. Dès son avènement, Sévère est obligé
d'affronter l'usurpation de Pescennius Niger, gouverneur de Syrie.
Niger, qui détient tout l'Orient, s'empare de Byzance, mais échoue
devant Périnthe. Sévère arrive rapidement sur les lieux, s'établit
à Périnthe et dépêche une armée, commandée par un certain
Marius Maximus, pour assiéger Byzance cela en 193.
Ces
faits, rapportés notamment par Dion Cassius et Hérodien, sont bien
établis. Toutefois, ils comportent une suite qui n'est attestée que
par des auteurs Byzantins postérieurs de 3 siècles.
Sévère,
nous dit-on, ayant puni Byzance, change d'avis... La ville rebelle
n'est pas seulement rétablie dans ses anciens privilèges, mais
dotée également de monuments prestigieux, dont l'Hippodrome, les
thermes de Zeuxippe, d'autres encore.
Cette
version, acceptée par tous les savants modernes, y compris le grand
spécialiste qu'était Louis Robert, constitue un des épisodes-clés
de l'histoire urbaine de Constantinople... Sévère s'y présente
comme un « proto-Constantin ». C'est lui surtout qui
construit ou commence à construire l'Hippodrome, centre de la vie
civique de ce qui deviendra la capitale de l'Empire d'Orient.
Ce
revirement de Sévère appartient-il à l'histoire ou à la légende
? Si on s’interroge c'est que, vers l'an 500, et sans doute
auparavant, il y a eu dans certains milieux conservateurs une
tentative de réécrire l'histoire ancienne de la ville de Byzance
afin d'établir et de justifier sa romanité.
LES MURAILLES DE BYZANCE |
Dans
cette perspective il manque un fondateur Romain qui incarne les
vertus traditionnelles, surtout celle de la piété.
De
toute évidence, Constantin, un novateur, ne convient pas à ce rôle.
Il suffit de lire Zosime... Constantin, impie, prodigue, qui ne
remporte aucune victoire après sa conversion, qui désorganise les
magistratures et affaiblit les frontières, s'y présente à l'opposé
de Sévère, qui vainc les Perses, impose à l'armée une discipline
salutaire, patronne le grand juriste Papinien et embellit plusieurs
cités.
Surtout
il célèbre à la date prévue (en 204) les Jeux Séculaires
auxquels Zosime accorde une importance capitale pour la sauvegarde de
l'Empire, tandis que Constantin néglige ou refuse de le faire.
Ces
considérations ne sont pas suffisantes pour expliquer l'invention
d'une légende de Sévère, bâtisseur Romain de Byzance : Tout
simplement, elles suggèrent un contexte idéologique dans lequel une
telle légende a pu se développer...
Pour
l'historicité de l'opinion actuellement admise, on peut mentionner
une monnaie qui porte sur l'avers le buste de Sévère et sur le
revers l'empereur faisant une libation sur un autel, avec la légende
kxîoiç en exergue.
Il
y a donc eu soit reconstruction, dont l'étendue n'est pas précisée,
soit la promesse, l'espoir d'une telle reconstruction.
On
sait, également par les monnaies, que Byzance institue en l'honneur
de Caracalla un concours appelé Antoninia Sebasta, pour devenir
ensuite simplement Sebasta, tandis que Nicomédie et Nicée
organisent des jeux appelés Severia.
Cela
indique que Byzance se sent plus reconnaissante à l'égard de
Caracalla que de son père, ce qui confirme l'assertion de l'Histoire
Auguste (XIII.1.7), à savoir que ce prince « Byzantiis
interventu suo iura vetusta restituit, quibus iratus fuit Severus ».
La
légende monétaire Antoninia Sebasta est peut-être à l'origine de
l'assertion d'Hésychios de Milet, démentie par les monnaies, que la
ville change son nom officiel en Antonina.
Si
Sévère a effectivement construit à Byzance, quel est son programme
? On peut affirmer, sans crainte de se tromper, qu'il n'a pas
reconstruit les murailles, abattues à la suite du siège.
Dion
Cassius, qui connaît bien les lieux, écrivant dans les années 220,
déplore la destruction des anciennes murailles qui constituaient,
selon lui, une importante défense contre les Barbares et ne souffle
mot de leur renouvellement.
De
même Hérodien, qui écrit vraisemblablement dans les années 240.
Étant
donné la situation assez trouble des pays Balkaniques dans la
première moitié du IIIe siècle, on peut se demander si des
monuments fastueux auraient été construits sans la protection d'une
enceinte défensive.
Hésychios
de Milet,
Jean
Lydos (De mensibus) De magistr.
Malalas
(XII.20)10, tous de la première moitié du VIe siècle.
Zosime,
le plus ancien, n'attribue à Sévère que la grande rue à
portiques, c'est-à-dire le premier tronçon de la Mésè allant
jusqu'à la porte terrestre, qui se trouve, dit-il, devant le Forum
de Constantin.
Sévère
l'a construite après avoir mis fin à son courroux envers les
Byzantins,
Hésychios
emploie la même formulation, mais, au lieu de la rue à portiques,
nomme les thermes de Zeuxippe et, tout près, sur un site dédié aux
Dioscures l'Hippodrome, que Sévère pourvoit de bancs et de
portiques.
Notons
en passant qu'Hésychios décrit correctement le contexte historique
: usurpation de Niger, privation de Byzance de ses droits de cité,
assujettissement à Périnthe, etc.
Jean
Lydos puise dans la même tradition qu'Hésychios : Mêmes monuments,
mêmes expressions : L'emplacement de l'Hippodrome est dédié aux
Dioscures.
Cependant,
Lydos ajoute que l'emplacement en question, qui est boisé,
appartient à 2 frères. En même temps le contexte historique
devient un peu plus flou chez Lydos : Il connaît l'expédition
contre Niger, mais fait s'attarder Sévère à Byzance, charmé par
son site, et construire les thermes de Zeuxippe pour soigner
l'arthrite dont il souffre.
Il
y construit des thermes, appelés Severianum. Il élève également
une série de monuments à Alexandrie et à Laodicée. Le silence de
Malalas à propos d'Antioche peut s'expliquer.
En
fait, la ville est punie et assujettie pour quelque temps à
Laodicée, mais semble avoir été rétablie dans ses droits dès
l'an 202 quand Sévère et Caracalla y célèbrent leur consulat
conjoint. Malalas, Antiochéen lui- même, préfère ne pas
mentionner un épisode pénible, quoique fugace, de l'histoire de sa
ville natale.
On
croit apercevoir un parallélisme entre Antioche et Byzance : Toutes
2 sont récompensées par le très divin Sévère sans avoir été
punies.
Dans
les 2 cas, il y construit des thermes, appelés Severianum à
Antioche, Severium à Byzance, mais le nom Zeuxippe prévaut dans le
parler populaire...
En
1927 un sondage est effectué dans l'aile ouest des gradins en face
de la Colonne Serpentine. On y découvre les murs qui soutenaient les
gradins, taillés dans le sol vierge. L'appareil est à peu près
identique à celui de la Sphendonè : 4 rangées de briques ayant des
joints assez minces, alternant avec des bandes de moellons noyés
dans du mortier. Les dimensions des briques ne sont pas précisées,
mais, à en juger par la photographie publiée, elles sont assez
épaisses par rapport à leur longueur, toujours en comparaison avec
le module byzantin. Enfin, une autre partie de la même aile ouest,
mais plus au nord, est dégagée en 1950 sur une longueur de 70 m,
découvrant les gradins, ceux-ci s'étant entre-temps complètement
désagrégés.
D'après
le résumé de Mamboury, qui en donne l'exposé le plus clair, on a
trouvé un mur assez bas qui borde l'arène, un remplissage de
maçonnerie de 6,70 m, un mur en opus mixtum de 1,85 m, un passage
voûté de 4,40 m qui soutenait les gradins, enfin une rangée de
piliers en briques qui formaient une arcade ouverte.
En
dehors des piliers, il y a une rue pavée à un niveau sensiblement
plus élevé que celui de l'arène. Les fouilleurs aussi bien que
Mamboury, qui diffuse cette interprétation dans son guide
touristique bien connu, ont croit à tort que cette rue constitue un
corridor extérieur de l'Hippodrome, recouvert d'un plancher en bois,
ajouté par Constantin au noyau primitif remontant à Sévère.
En
réalité, il n'en est rien. Le noyau prétendument primitif a la
même largeur (20 à 21 m) que les autres parties de l'Hippodrome.
Bref, l'aile ouest de l'Hippodrome sur toute sa longueur présente le
même appareil que la Sphendonè. L'Hippodrome a été construit d'un
trait, mais par qui ? Puisque nous n'avons aucun élément de
comparaison, pas une seule construction attestée soit de Sévère,
soit de Constantin n'étant conservée à Constantinople, il est
malaisé de se prononcer.
Un
auteur digne de foi, Sozomène (VIII.21.4), affirme d'ailleurs que
lors de la fondation de la nouvelle ville il n'y a pas de cirque en
fonction et que Constantin aménage un cirque provisoire en bois
Xylokirkos.
Ce
grand vide chronologique soulève en effet une difficulté qu'on n'a
pas suffisamment appréciée. On nous assure que Sévère, mort en
211, procède à une expropriation et construit (ou commence à
construire) son cirque sur un emplacement qui, d'ailleurs, exige des
travaux de terrassement très étendus. Puis il s'arrête et rien ne
se passe jusqu'en 324, quand Constantin arrive sur les lieux, il
découvre ce cirque inachevé, le complète ou simplement le fait
décorer, et le rattache à son palais, qu'il établit juste à coté.
En
d'autres mots, le cirque de Sévère, qui occupe quand même un
terrain de choix, reste abandonné, hors d'usage, pendant tout le
IIIe siècle, en attendant sa destinée glorieuse.
Pourtant,
il suffit de lire les annales de cette époque pour constater que le
IIIe siècle, loin d'avoir été un vide dans l'histoire de Byzance,
a vu au contraire son importance grandir.
Des
empereurs, tels Caracalla, Macrin, Valérien, Aurélien s'y arrêtent
constamment avec leurs armées et leurs notables, utilisent les
thermes, et sont parfois assassinés aux alentours de la ville. Tout
une série de lois impériales sont promulguées à Byzance sous
Aurélien et surtout sous Dioclétien.
Ce
va-et-vient continuel présuppose, l'existence ou la construction
d'édifices appropriés : Thermes, amphithéâtre, greniers,
installations portuaires.
Il
paraît peu probable qu'il y ait avant Constantin un palais impérial,
comme il y en a à Périnthe, Mélantias (18 milles de Byzance),
Nicomédie, Nicée.
On
s'attend également à y trouver un temple du culte impérial,
peut-être à l'endroit appelé Augusteum, nom qu'on expliquera plus
tard par la présence d'une statue de l'Augusta Hélène. L'origine
de ces édifices, englobés dans la cité constantinienne, est petit
à petit oubliée pour ne laisser dans la mémoire collective que
quelques noms représentant la préhistoire de la cité : Byzas, le
fondateur mythique, sa femme Phidalie, Apollonios de Tyane, Septime
Sévère...
Vérité
historique ou légende ? La question que nous avons posée n'admet
pas pour le moment une réponse définitive.
En
attendant que l'archéologie nous en donne la clé, il est prudent de
rester sceptique devant le récit de Sévère, constructeur de
Byzance...
Le
terme « Byzance » ou « byzantin » est passé
dans la culture populaire moderne. Ainsi l’expression « c’est
Byzance ! » fait référence à la richesse de l’Empire
et donne une idée d'abondance et d'opulence, voire de luxe.
On
parle aussi de « complexité byzantine » pour désigner
un discours ou une pensée très alambiqués ou embrouillés, en
référence aux institutions de l'Empire byzantin qui empilaient les
réformes et les lois que seule une bureaucratie pléthorique pouvait
débrouiller. (donc nous sommes aujourd'hui
sous le régime d'une complexité byzantine)
Cette
expression est à comparer avec celle de « querelle
byzantine », dissertation sur le « sexe des anges ».
Byzance
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Byzance
Byzance
(en grec ancien Βυζάντιον / Buzántion, en latin Byzantium)
est une ancienne cité ... Eusèbe de Césarée avance une date
précise pour la fondation de la cité : « la troisième année de
la trentième olympiade », ce qui donnerait 667 av. .... Dépouillée
de ses célèbres remparts depuis 196, Byzance semble sans ...
Septime
Sévère et Byzance - Persée
www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_2003_num_147_2_22583
de
C Mango - 2003 - Cité 6 fois - Autres articles
Monnaie
de Byzance au buste de Septime Sévère[link]; Fig. .... Comme nous
l'avons dit, il franchit les détroits au début de l'année 196,
juste après la réduction ...
Vie
et mort de Byzance - Les Classiques des sciences sociales - UQAC
classiques.uqac.ca/classiques/brehier...byzantin/brehier_vie_et_mort_byzance.pdf
de
L Bréhier - Cité 69 fois - Autres articles
dant
les années qui suivirent son retour à Constantinople, Héraclius
...... DIEHL, Choses et gens de Byzance, 190-196; VASILIEV, The Goths
in the Crimea, 81;
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