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NOVEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 182 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA PRÉCARITÉ DE VIVRE DANS L'ENTOURAGE DE COMMODE.
LUCILLA |
À
Rome, échec de la conjuration de Quadratus contre l’empereur.
Claudius Pompeianus Quintianus, neveu de Claudius Pompeianus et
Quadratus sont exécutés. Commode fait exiler à Capri sa sœur
Lucilla, épouse de Claudius Pompeianus, impliquée dans le complot.
Elle est assassinée peu après. Après l’élimination de Saoterus
et du Préfet du prétoire Paternus, accusés de complicité,
Tigidius Perennis domine le gouvernement (182-185)
Annia
Aurelia Galeria Lucilla, dite Lucilla
ou Lucille (7 mars 149-182), est la seconde fille de l'empereur Marc
Aurèle et de l'impératrice Faustine la Jeune, et donc l'une des
sœurs aînées de Commode. Née et élevée à Rome dans une famille
très influente, Lucilla est jumelle avec Gemellus Lucillae, qui
meurt vers 150. Ses grands-parents maternels sont le couple impérial
Antonin le Pieux et Faustine l'Ancienne, ses grands-parents paternels
sont Domitia Lucilla et le prêteur Marcus Annius Verus.
En
164, elle épouse l'empereur Lucius Verus (co-empereur avec Marc
Aurèle) et reçoit le titre d'Augusta. Pour ce mariage elle se
déplace jusqu'à Éphèse, Vérus se trouvant en Orient pour mener
la guerre Parthique. Par ce mariage et ce voyage Marc Aurèle
réaffirme la concorde des 2 empereurs, en même temps qu'il espère
peut-être modérer les ardeurs de la cour très fastueuse qui s'est
créée autour de Vérus à Antioche. Les thèmes de la propagande
impériale insistent alors sur la concorde des empereurs et la joie
(hilaritas) suscitée par le mariage...
Ils
ont une fille en 166, Aurelia Lucilla, qui par la suite épousera
Claudius Pompeianus Quintianus, neveu du second mari de Lucille.
À
la mort de Lucius Verus en 169 elle épouse Claudius Pompeianus et
conserve le titre d'Augusta. D'après diverses sources Lucille
accepte ce mariage à contre-cœur, Pompéianus n'étant pas d'une
vieille famille sénatoriale. Elle a cependant au moins un fils de
lui.
En
182, elle est mêlée à un complot destiné à éliminer son frère
Commode, mais sans succès. Cela témoigne cependant de l'implication
large du groupe familial, et en particulier des princesses dans la
politique impériale, annonçant peut-être des phénomènes plus
visibles sous les Sévères.
Démasquée,
Lucille est bannie à Capri, et assassinée la même année, alors
qu'une vaste purge touche ses proches et les milieux sénatoriaux,
entamant une longue confrontation entre Commode et le Sénat.
Les
circonstances de la conjuration que Lucille, la deuxième fille de
Marc Aurèle, ourdit contre son frère Commode peu après l'avènement
de celui-ci sont relativement bien connues grâce aux témoignages
conjoints de Dion Cassius, d'Hérodien et de l'Histoire Auguste.
On
comprend en revanche mal à qui la jeune femme destine l'Empire, ses
complices, Claudius Pompeianus Quintianus et M. Ummidius Quadratus
touchent certes de fort près à la famille impériale mais
constituent une alternative peu crédible aux yeux des sénateurs et
des anciens amis de Marc Aurèle qui soutiennent le complot... Or
Julien, dans un curieux passage des Caesares, reproche à celui-ci
d'avoir laissé le pouvoir à son fils, alors que son gendre Claudius
Pompeianus, le propre mari de Lucille, est tout à fait capable de
gouverner. Il est donc vraisemblable qu'en dépit des dénégations
ou des silences de l'historiographie, Lucille veuille remplacer son
frère par son époux car c'est pour elle le moyen le plus facile de
reconquérir le rang qui a jadis été le sien et de confisquer le
pouvoir au profit de ses descendants.
En
161, son père arrange son futur mariage avec son coempereur.
En
164, elle épouse l'empereur Lucius Verus, de 18 ans son aîné, et
reçoit le titre d'Augusta.
Pour
ce mariage elle se déplace jusqu'à Éphèse, Vérus se trouvant en
Orient Ils ont 3 enfants : Une fille née à Antioche, en 165,
Aurelia Lucilla. Lucilla Plautia et Lucius Verus qui meurent en bas
âge.
Lucilla
est une matrone respectable et influente qui passe la plupart de son
temps à Rome tandis que Vérus voyage en tant que co-empereur.
Lucius Verus meurt vers 168/169 au retour de la guerre dans la région
Danubienne, à ce moment-là, Lucilla perd son statut d'impératrice.
Par
son statut de princesse impériale, fille de Marc Aurèle et femme de
l'ancien co-empereur, Lucilla n'est pas destinée à un long veuvage.
À
la mort de Lucius Verus en 169, son père arrange son second mariage
avec le général Claudius Pompeianus Quintianus.
Lucilla
et sa mère sont contre cette union dont le mari est au moins deux
fois plus âgé que la mariée. De plus, il n'appartient pas à une
famille noble Romaine étant originaire d'une famille de rang
équestre d'Antioche en Syrie. Malgré tout, elle l'épouse et
conserve le titre d'Augusta. Dès l'année suivante, elle donne
naissance à un fils, Pompeianus.
À
l'inverse de son premier mariage, elle suit son époux en voyage en
172, qui accompagne Marc Aurèle à Vindobona lors de la campagne
militaire sur le Danube... Ils sont à ses côtés lorsqu'il décède
et que Commode devient le nouvel empereur.
À
partir de cette élection, l'espoir de Lucilla de redevenir
impératrice disparaît et elle retourne avec son mari à Rome...
Lucilla est insatisfaite de sa vie de matrone Romaine à Rome et elle
déteste sa belle-sœur Bruttia Crispina. Elle s'inquiète du
comportement instable de Commode et du risque qu'il fait courir pour
la stabilité de l'empire.
En
182, elle est mêlée à un complot destiné à éliminer son frère
Commode, et à le remplacer par Lucilla et son époux, mais sans
succès.
Les
membres du complot incluent Tarrutenius Paternus, chef de la garde
impériale, sa fille Plautia, un neveu de Quintianus nommé aussi
Quintianus, et les cousins paternels de Lucilla, l'ancien consul
Marcus Ummidius Quadratus Annianus et sa sœur Ummidia Cornificia
Faustina.
Son
fils Pompeianus sera assassiné plus tard par Caracalla.
Ses
médailles font souvent allusion à sa fécondité, mais rien ne
désigne la date où elles ont été faites. Le grand problème du
monnayage de Lucille est de savoir si celui-ci a cessé après la
mort de son mari Lucius Vérus ou, au contraire, a continué sous le
règne seul de son père, Marc Aurèle...
Selon
l'Histoire Auguste, Commode est né d'un adultère de Faustina avec
un gladiateur. On sait le bon usage que les scénaristes de La chute
de l'Empire Romain font de cette rumeur, plausible après tout.
Déplorons
que La chute de l'empire Romain... ait négligé de mettre en scène
les « exploits » de Commode dans l'amphithéâtre, ou
certains curieux personnages de son entourage comme sa pittoresque
concubine chrétienne Marcia, l'Omphale auprès de laquelle il se
sent Hercule. Les péplums italiens ont retenu ces deux aspects,
quoique Marcia n'y apparaisse que comme une « méchante »
fort conventionnelle. Renvoyons nos visiteurs aux excellents romans
de François Fontaine et de Gilbert Sinoué, cités dans la
bibliographie.
La
relation de Lampride, dans L'Histoire Auguste, est particulièrement
haineuse et bien dans l'esprit de Suétone : Commode ne commit que
crimes et débauches, il était haï par le peuple autant que le
Sénat.
«Dès
sa plus tendre enfance il fut impudique, méchant, cruel, libidineux,
et il souilla jusqu'à sa bouche. Il s'appliqua à des choses qui ne
conviennent guère à la majesté impériale, comme à modeler des
coupes, à danser, à chanter, à siffler, enfin à exceller dans
l'art des gladiateurs et des bouffons ».
Cependant,
il nous rappelle non sans dépit que « l'empereur Septime
Sévère, qui est tel de nom et d'effet, décide, sans doute en haine
du sénat, que Commode sera mis au rang des dieux, et il lui donne le
flamine que celui-ci a lui-même choisi de son vivant, sous le nom
d'Herculéen Commodien »
Plus neutre est Hérodien qui signale, à propos de la conspiration du rebelle Maternus :
Plus neutre est Hérodien qui signale, à propos de la conspiration du rebelle Maternus :
«
Il savait que ce prince Commode était aimé du peuple et des soldats
prétoriens ».
Et
il rappelle également combien il est applaudi par le peuple et par
les sénateurs, au retour du front Danubien :
LUCIUS VERUS |
« Lorsqu'il
approcha de Rome, le sénat et le peuple s'empressant à l'envi, et
tâchant de se prévenir, sortirent de la ville portant des branches
de laurier et des couronnes de fleurs, et allèrent fort loin
au-devant de lui, pour voir les premiers leur empereur, que sa
jeunesse rendait aussi aimable que la noblesse de son extraction le
rendait illustre. Ils avaient pour lui une singulière affection,
parce qu'il avait été élevé au milieu d'eux, qu'il était d'une
maison fort ancienne, et comptait plusieurs empereurs entre ses
aïeux, l'impératrice Faustina, sa mère, était fille d'Antonin le
Pieux, petite-fille d'Hadrien, et arrière-petite-fille de Trajan.
Tels étaient les ancêtres de Commode, qui joignait à une fort
grande jeunesse une beauté qui n'était pas moindre : Il avait la
taille bien prise, son air n'avait rien d'efféminé, son regard
était doux et vif tout ensemble, ses cheveux frisés et fort blonds,
lorsqu'il marchait au soleil, ils jetaient un éclat si éblouissant,
qu'il semblait qu'on les eût poudrés avec de la poudre d'or.
Quelques-uns disaient que ces rayons naturels étaient une marque ou
un heureux présage de sa divinité. Les Romains, charmés de voir un
prince si accompli, le reçurent avec toute sorte d'acclamations et
de cris de joie, et semèrent de festons de fleurs sur les chemins
par où il devait passer.»... Il est vrai que dans les premières
années de son règne, Commode passe pour un empereur tout-à-fait
respectable, encadré par les anciens collaborateurs de son père
Marc Aurèle. Ce n'est qu'avec le temps que ses créatures finissent
par le manipuler et le corrompre. Hérodien dénonce sans ambages la
malignité des affranchis qui entourent le prince.
Les
quelques lignes que lui consacre Eutrope ne prennent pas de grands
risques, quoique négatives
«...
on le déclara même après sa mort ennemi du genre humain»).
Tout
aussi réprobateur, quoique plus mesuré, est Aurelius Victor.
Seul
Dion Cassius, historien considéré comme le plus sérieux, pèse de
tout son poids dans la balance pour rétablir un portrait acceptable
:
«
Commode, de sa nature, est sans méchanceté, sans malice, autant
qu'homme du monde, mais sa grande simplicité et aussi sa timidité
l'ont rendu esclave de ceux qui l'approchent, et l'erreur où ils le
tiennent, en lui laissant tout d'abord ignorer le bien, l'entraîne à
devenir débauché et cruel par habitude, puis par caractère.
Commode
avait 19 ans lorsque son père meurt, lui laissant pour curateurs
plusieurs des membres les plus considérables du sénat, dont il
abandonne les conseils et les avertissements pour revenir en hâte à
Rome, après avoir fait la paix avec les Barbares. »
Le
stylet que Commode dissimule sur lui pour frapper traîtreusement
Maximus dans le film semble inspiré d'Aurelius Victor : « Il était
d'un naturel si féroce et si cruel, que souvent il tuait des
gladiateurs, en feignant de se battre contre eux. Il se servait pour
cela d'un fer pointu, quand ces malheureux n'avaient pour se défendre
qu'un glaive de plomb, arrondi à l'extrémité. Déjà il en avait
tué un grand nombre de cette manière, lorsqu'un d'entre eux, nommé
Scéva, homme hardi, vigoureux et habile dans son art, le détourna
de ce métier. Jetant un regard de mépris sur l'arme avec laquelle
il ne pouvait se défendre : « La vôtre, dit-il à l'empereur, nous
suffira à tous deux. » A ces paroles, Commode, craignant que Scéva
ne lui arrachât son glaive en combattant, et ne le perçât
lui-même, le fit retirer. Devenu plus craintif, dès ce moment, à
l'égard des autres gladiateurs, il tourna sa rage contre les bêtes
féroces »
Être
le préfet du prétoire de Commode n'était pas de tout repos,
c'était même assez périlleux. L'empereur se défie d'eux, c'est
pourquoi, après avoir liquidé Perennis, il dédouble la fonction :
« Commode crée ensuite deux préfets des gardes prétoriennes, dans
la pensée qu'il y a trop de danger à mettre une charge si
importante sur une seule tête, et qu'il vaut mieux affaiblir cette
puissance en la partageant »
En
fait, ils sont même, parfois, jusqu'au nombre de 3 lorsque
l'affranchi Cléandre prend à son tour la fonction.
Le
premier en ordre de fonction est Paternus, déjà en place sous Marc
Aurèle. Mais Paternus a le tort de tremper dans la conspiration de
Lucilla, en 185 :
«
Sa cruauté détermine Quadratus et Lucilla, aidés des conseils du
préfet du prétoire, Tarutinus Paternus, à former une entreprise
contre sa vie. L'exécution en est confiée à son parent Claudius
Pompeianus, qui, entrant chez Commode un glaive à la main, lui
annonce au lieu de le frapper de suite : « Le sénat t'envoie
ce poignard », écrit Lampride, qui conclut l'épisode de la
conspiration manquée de Lucilla par l'anecdote suivante :
Les
préfets du prétoire, voyant la haine que l'on porte à Commode, à
cause de sa passion pour Antérus, et ne pouvant supporter le pouvoir
de ce favori, imaginent de l'attirer, pour une cérémonie
religieuse, hors du palais, puis, au moment où il revient dans ses
jardins, ils le font tuer par des vivandiers.
Commode est plus sensible à cette mort qu'à un attentat contre sa propre vie. Paternus, un des meurtriers d'Antérus, et, autant qu'on peut le conjecturer, un des complices de la conjuration formée contre Commode, dont il a tout fait pour sauver les auteurs, est écarté de la préfecture, à l'instigation de Tigidius, et il reçoit le laticlave. Peu de jours après, l'empereur l'accuse de conspirer contre lui, et prétend qu'il n'a promis sa fille au lit de Julien que dans le but de placer celui-ci sur le trône. Il fait donc périr aussitôt Paternus, Julien et Vitruvius Secundus, intime ami de Paternus et secrétaire impérial.
Commode est plus sensible à cette mort qu'à un attentat contre sa propre vie. Paternus, un des meurtriers d'Antérus, et, autant qu'on peut le conjecturer, un des complices de la conjuration formée contre Commode, dont il a tout fait pour sauver les auteurs, est écarté de la préfecture, à l'instigation de Tigidius, et il reçoit le laticlave. Peu de jours après, l'empereur l'accuse de conspirer contre lui, et prétend qu'il n'a promis sa fille au lit de Julien que dans le but de placer celui-ci sur le trône. Il fait donc périr aussitôt Paternus, Julien et Vitruvius Secundus, intime ami de Paternus et secrétaire impérial.
La
famille des Quintilius est immolée tout entière » etc. etc.
Le
Julien qui, selon Lampride, périt en même temps que Paternus, est
sans doute son collègue préfet : « Commode, pour respirer après
les plaisirs et les divertissements, verse le sang et met à mort les
citoyens illustres : Parmi eux est Julianus, préfet du prétoire,
qu'il serre dans ses bras et embrasse en public, et à qui il donne
le nom de père » (DION CASSIUS, Hist. rom., LXXII.)
Sa
fin est misérable : « Il fait jeter dans un vivier, en présence de
tous les officiers du palais, et avec sa toge, le préfet du prétoire
Julianus. Il le force aussi à danser nu devant ses concubines, en
jouant de la cymbale et le visage barbouillé » (LAMPRIDE,
Hist. Aug., Vie de Commode, 11).
Ensuite
c'est au tour de Perennis de passer à la trappe, en 185. « Perennis,
qui a succédé à Paternus dans le commandement de la garde
prétorienne, est tué par les soldats révoltés. (...) « Nous
venons, parce que Perennis conspire contre toi, et pour faire son
fils empereur », déclarent à Commode leur délégation.
Il
ajoute foi à leurs discours, et, pressé d'ailleurs par Cléandre,
qui, arrêté dans ses entreprises par Perennis, lui porte une haine
violente, il livre le préfet aux soldats qu'il commande et n'ose pas
mépriser 1 500 soldats, lorsqu'il a à sa disposition un bien plus
grand nombre de prétoriens.
Les
soldats battent Perennis de verges et lui coupent la tête, puis ils
mettent aussi à mort sa femme, sa sœur et ses deux fils »
(DION
CASSIUS, Hist. rom., LXXII, 9).
Après
Perennis, Ebutien encourt l'impériale défaveur. « Byrrus,
beau-frère de l'empereur, ayant blâmé hautement et dénoncé à
celui-ci les crimes de Cléandre, ce dernier l'accusa d'aspirer au
trône, l'en rend suspect, et le fait périr, avec beaucoup d'autres
qui sont dans ses intérêts.... Le préfet Ebutien est de ce nombre.
Cléandre est mis à sa place, ainsi que 2 autres qu'il choisit
lui-même.
C'est
donc Cléandre qui, désormais, fait la pluie et le beau temps à
Rome. Par paresse, Commode s'en remet un peu trop facilement à ses
affranchis qui le manipulent sans vergogne.
Ainsi,
son préfet du prétoire Cléandre, pire que son prédécesseur
Perennis dont il a précipité la chute, « a, comme on l'a dit,
remplacé celui-ci, et la préfecture du prétoire a été donnée à
Niger, qui ne conserve, dit-on, ses fonctions que 6 heures.
Les
préfets du prétoire sont changés d'une journée, d'une heure à
l'autre, et Commode se montre plus cruel que jamais.
Martius
Quartus n'est que 5 jours préfet du prétoire. Ceux qui se succèdent
dans ce poste y sont ou maintenus ou tués, selon la volonté de
Cléandre...
D'un
mot, il élève des affranchis au rang de sénateurs et de patriciens
» (LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode).
Ayant
par ses prévarications et autres injustices soulevé la colère
populaire, Commode se voit contraint d'abandonner son mauvais
conseiller et de le faire décapiter (189-190). La fonction de préfet
du prétoire est donc éminemment précaire, comme le rappelle
Lampride : Commode « ne supporte pas longtemps les préfets
Paternus et Perennis, et de tous ceux à qui il donne ces fonctions,
aucun ne les garde 3 ans : ils périssent presque tous par le glaive
ou par le poison.
Il
change aussi facilement les préfets de la ville » (LAMPRIDE,
Hist. Aug., Vie de Commode).
….
«Il empoisonne avec des figues le préfet du prétoire Motilène »
(LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode, 9).
Après
Cléandre, c'est le tour de Q. Æmilius Lætus (ou Q. Ælius Lætus).
Commode « avait ordonné aussi d'incendier Rome, comme étant
sa Colonia Commodia, et l'ordre eût été exécuté, si le préfet
du prétoire, Lætus, ne le lui eût fait révoquer » (LAMPRIDE,
Hist. Aug., Vie de Commode, 15).
Sans
doute Lætus doit-il réfléchir à la mort de Cléandre et de ses
prédécesseurs.
En
tout cas, lorsqu'il apparaît que Commode a dilapidé le trésor de
l’État, « son préfet Quintus Ælius Lætus et sa concubine
Marcia forment, quoique trop tard, une conjuration pour le tuer....
Ils lui donnèrent d'abord du poison, mais comme il n'opère pas
assez vite, ils le font étrangler par un athlète avec lequel il a
coutume de s'exercer» (LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode,).
1964
: La chute de l'Empire Romain de Anthony Mann, film dans lequel
Lucilla est jouée par Sophia Loren.
2000:
Gladiator de Ridley Scott, film dans lequel Lucilla est jouée par
Connie Nielsen.
COMMODE APAISE LES PRÉFETS. |
Dans La Chute de l'Empire romain, ce personnage a été complètement effacé et remplacé par celui du roi d'Arménie, Sohamus, qui par ce mariage avec la fille de l'empereur consacre son alliance avec Rome. Il semble toutefois qu'avant ces épousailles Lucilla-Sophia Loren semble difficilement se remettre de quelques peines sentimentales et se prépare à « entrer au couvent », c'est-à-dire se retirer chez les Vestales : Il s'agit peut-être de pallier un « inconsolable » veuvage d'avec Lucius Verus.
Dans Gladiator, par contre, il est plusieurs fois fait allusion au défunt coempereur Lucius Verus (en amour heureux rival de Maximus) qui se prolonge à travers Lucius Verus junior, le fils de Lucilla (Connie Nielsen).
Lucilla
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucilla
Annia
Aurelia Galeria Lucilla, dite Lucilla ou Lucille (7 mars 149-182),
est la seconde fille de ... Démasquée, Lucille est bannie à Capri,
et assassinée la même année, alors qu'une vaste purge touchait ses
proches et les milieux sénatoriaux,
Lucille
(impératrice) : définition de Lucille (impératrice) et synonymes
...
dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Lucille%20(impératrice)/fr-fr/
Définitions
de Lucille (impératrice), synonymes, antonymes, dérivés de Lucille
... Annia Aurelia Galeria Lucilla, dite Lucilla ou Lucille (7 mars
149-182), est la seconde fille de ... Démasquée, Lucille est bannie
à Capri, et assassinée la même année, alors qu'une vaste ...
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Peplums
- De "La Chute de l'Empire romain" à "Gladiator"
- 3/16
www.peplums.info/pep53b.htm
Mis
à part Marc Aurèle, Lucilla et Commode, tous les autres personnages
de .... L'année suivante, le père et le fils partirent ensemble à
la guerre contre les ..... Fille de Marc Aurèle, Galeria Lucilla
(149-182), naquit jumelle d'un petit Marcus mort-né. ... 2-3), Fille
et fils jumeaux : Lucilla [Annia Aurelia Galeria Lucilla], née le
7 ..
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