mercredi 30 novembre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 182



4 NOVEMBRE 2016...

Cette page concerne l'année 182 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA PRÉCARITÉ DE VIVRE DANS L'ENTOURAGE DE COMMODE.


LUCILLA
À Rome, échec de la conjuration de Quadratus contre l’empereur. Claudius Pompeianus Quintianus, neveu de Claudius Pompeianus et Quadratus sont exécutés. Commode fait exiler à Capri sa sœur Lucilla, épouse de Claudius Pompeianus, impliquée dans le complot. Elle est assassinée peu après. Après l’élimination de Saoterus et du Préfet du prétoire Paternus, accusés de complicité, Tigidius Perennis domine le gouvernement (182-185)

Annia Aurelia Galeria Lucilla, dite Lucilla ou Lucille (7 mars 149-182), est la seconde fille de l'empereur Marc Aurèle et de l'impératrice Faustine la Jeune, et donc l'une des sœurs aînées de Commode. Née et élevée à Rome dans une famille très influente, Lucilla est jumelle avec Gemellus Lucillae, qui meurt vers 150. Ses grands-parents maternels sont le couple impérial Antonin le Pieux et Faustine l'Ancienne, ses grands-parents paternels sont Domitia Lucilla et le prêteur Marcus Annius Verus.

En 164, elle épouse l'empereur Lucius Verus (co-empereur avec Marc Aurèle) et reçoit le titre d'Augusta. Pour ce mariage elle se déplace jusqu'à Éphèse, Vérus se trouvant en Orient pour mener la guerre Parthique. Par ce mariage et ce voyage Marc Aurèle réaffirme la concorde des 2 empereurs, en même temps qu'il espère peut-être modérer les ardeurs de la cour très fastueuse qui s'est créée autour de Vérus à Antioche. Les thèmes de la propagande impériale insistent alors sur la concorde des empereurs et la joie (hilaritas) suscitée par le mariage...
Ils ont une fille en 166, Aurelia Lucilla, qui par la suite épousera Claudius Pompeianus Quintianus, neveu du second mari de Lucille.

À la mort de Lucius Verus en 169 elle épouse Claudius Pompeianus et conserve le titre d'Augusta. D'après diverses sources Lucille accepte ce mariage à contre-cœur, Pompéianus n'étant pas d'une vieille famille sénatoriale. Elle a cependant au moins un fils de lui.

En 182, elle est mêlée à un complot destiné à éliminer son frère Commode, mais sans succès. Cela témoigne cependant de l'implication large du groupe familial, et en particulier des princesses dans la politique impériale, annonçant peut-être des phénomènes plus visibles sous les Sévères.
Démasquée, Lucille est bannie à Capri, et assassinée la même année, alors qu'une vaste purge touche ses proches et les milieux sénatoriaux, entamant une longue confrontation entre Commode et le Sénat.
Les circonstances de la conjuration que Lucille, la deuxième fille de Marc Aurèle, ourdit contre son frère Commode peu après l'avènement de celui-ci sont relativement bien connues grâce aux témoignages conjoints de Dion Cassius, d'Hérodien et de l'Histoire Auguste.
On comprend en revanche mal à qui la jeune femme destine l'Empire, ses complices, Claudius Pompeianus Quintianus et M. Ummidius Quadratus touchent certes de fort près à la famille impériale mais constituent une alternative peu crédible aux yeux des sénateurs et des anciens amis de Marc Aurèle qui soutiennent le complot... Or Julien, dans un curieux passage des Caesares, reproche à celui-ci d'avoir laissé le pouvoir à son fils, alors que son gendre Claudius Pompeianus, le propre mari de Lucille, est tout à fait capable de gouverner. Il est donc vraisemblable qu'en dépit des dénégations ou des silences de l'historiographie, Lucille veuille remplacer son frère par son époux car c'est pour elle le moyen le plus facile de reconquérir le rang qui a jadis été le sien et de confisquer le pouvoir au profit de ses descendants.

En 161, son père arrange son futur mariage avec son coempereur.

En 164, elle épouse l'empereur Lucius Verus, de 18 ans son aîné, et reçoit le titre d'Augusta.
Pour ce mariage elle se déplace jusqu'à Éphèse, Vérus se trouvant en Orient Ils ont 3 enfants : Une fille née à Antioche, en 165, Aurelia Lucilla. Lucilla Plautia et Lucius Verus qui meurent en bas âge.
Lucilla est une matrone respectable et influente qui passe la plupart de son temps à Rome tandis que Vérus voyage en tant que co-empereur. Lucius Verus meurt vers 168/169 au retour de la guerre dans la région Danubienne, à ce moment-là, Lucilla perd son statut d'impératrice.

Par son statut de princesse impériale, fille de Marc Aurèle et femme de l'ancien co-empereur, Lucilla n'est pas destinée à un long veuvage.
À la mort de Lucius Verus en 169, son père arrange son second mariage avec le général Claudius Pompeianus Quintianus.
Lucilla et sa mère sont contre cette union dont le mari est au moins deux fois plus âgé que la mariée. De plus, il n'appartient pas à une famille noble Romaine étant originaire d'une famille de rang équestre d'Antioche en Syrie. Malgré tout, elle l'épouse et conserve le titre d'Augusta. Dès l'année suivante, elle donne naissance à un fils, Pompeianus.

À l'inverse de son premier mariage, elle suit son époux en voyage en 172, qui accompagne Marc Aurèle à Vindobona lors de la campagne militaire sur le Danube... Ils sont à ses côtés lorsqu'il décède et que Commode devient le nouvel empereur.
À partir de cette élection, l'espoir de Lucilla de redevenir impératrice disparaît et elle retourne avec son mari à Rome... Lucilla est insatisfaite de sa vie de matrone Romaine à Rome et elle déteste sa belle-sœur Bruttia Crispina. Elle s'inquiète du comportement instable de Commode et du risque qu'il fait courir pour la stabilité de l'empire.

En 182, elle est mêlée à un complot destiné à éliminer son frère Commode, et à le remplacer par Lucilla et son époux, mais sans succès.
Les membres du complot incluent Tarrutenius Paternus, chef de la garde impériale, sa fille Plautia, un neveu de Quintianus nommé aussi Quintianus, et les cousins paternels de Lucilla, l'ancien consul Marcus Ummidius Quadratus Annianus et sa sœur Ummidia Cornificia Faustina.
Son fils Pompeianus sera assassiné plus tard par Caracalla.
Ses médailles font souvent allusion à sa fécondité, mais rien ne désigne la date où elles ont été faites. Le grand problème du monnayage de Lucille est de savoir si celui-ci a cessé après la mort de son mari Lucius Vérus ou, au contraire, a continué sous le règne seul de son père, Marc Aurèle...

Selon l'Histoire Auguste, Commode est né d'un adultère de Faustina avec un gladiateur. On sait le bon usage que les scénaristes de La chute de l'Empire Romain font de cette rumeur, plausible après tout.
Déplorons que La chute de l'empire Romain... ait négligé de mettre en scène les « exploits » de Commode dans l'amphithéâtre, ou certains curieux personnages de son entourage comme sa pittoresque concubine chrétienne Marcia, l'Omphale auprès de laquelle il se sent Hercule. Les péplums italiens ont retenu ces deux aspects, quoique Marcia n'y apparaisse que comme une « méchante » fort conventionnelle. Renvoyons nos visiteurs aux excellents romans de François Fontaine et de Gilbert Sinoué, cités dans la bibliographie.

La relation de Lampride, dans L'Histoire Auguste, est particulièrement haineuse et bien dans l'esprit de Suétone : Commode ne commit que crimes et débauches, il était haï par le peuple autant que le Sénat.
«Dès sa plus tendre enfance il fut impudique, méchant, cruel, libidineux, et il souilla jusqu'à sa bouche. Il s'appliqua à des choses qui ne conviennent guère à la majesté impériale, comme à modeler des coupes, à danser, à chanter, à siffler, enfin à exceller dans l'art des gladiateurs et des bouffons ».
Cependant, il nous rappelle non sans dépit que « l'empereur Septime Sévère, qui est tel de nom et d'effet, décide, sans doute en haine du sénat, que Commode sera mis au rang des dieux, et il lui donne le flamine que celui-ci a lui-même choisi de son vivant, sous le nom d'Herculéen Commodien »
Plus neutre est Hérodien qui signale, à propos de la conspiration du rebelle Maternus :
« Il savait que ce prince Commode était aimé du peuple et des soldats prétoriens ».
Et il rappelle également combien il est applaudi par le peuple et par les sénateurs, au retour du front Danubien :
LUCIUS VERUS
« Lorsqu'il approcha de Rome, le sénat et le peuple s'empressant à l'envi, et tâchant de se prévenir, sortirent de la ville portant des branches de laurier et des couronnes de fleurs, et allèrent fort loin au-devant de lui, pour voir les premiers leur empereur, que sa jeunesse rendait aussi aimable que la noblesse de son extraction le rendait illustre. Ils avaient pour lui une singulière affection, parce qu'il avait été élevé au milieu d'eux, qu'il était d'une maison fort ancienne, et comptait plusieurs empereurs entre ses aïeux, l'impératrice Faustina, sa mère, était fille d'Antonin le Pieux, petite-fille d'Hadrien, et arrière-petite-fille de Trajan. Tels étaient les ancêtres de Commode, qui joignait à une fort grande jeunesse une beauté qui n'était pas moindre : Il avait la taille bien prise, son air n'avait rien d'efféminé, son regard était doux et vif tout ensemble, ses cheveux frisés et fort blonds, lorsqu'il marchait au soleil, ils jetaient un éclat si éblouissant, qu'il semblait qu'on les eût poudrés avec de la poudre d'or. Quelques-uns disaient que ces rayons naturels étaient une marque ou un heureux présage de sa divinité. Les Romains, charmés de voir un prince si accompli, le reçurent avec toute sorte d'acclamations et de cris de joie, et semèrent de festons de fleurs sur les chemins par où il devait passer.»... Il est vrai que dans les premières années de son règne, Commode passe pour un empereur tout-à-fait respectable, encadré par les anciens collaborateurs de son père Marc Aurèle. Ce n'est qu'avec le temps que ses créatures finissent par le manipuler et le corrompre. Hérodien dénonce sans ambages la malignité des affranchis qui entourent le prince.

Les quelques lignes que lui consacre Eutrope ne prennent pas de grands risques, quoique négatives
«... on le déclara même après sa mort ennemi du genre humain»).

Tout aussi réprobateur, quoique plus mesuré, est Aurelius Victor.

Seul Dion Cassius, historien considéré comme le plus sérieux, pèse de tout son poids dans la balance pour rétablir un portrait acceptable :
« Commode, de sa nature, est sans méchanceté, sans malice, autant qu'homme du monde, mais sa grande simplicité et aussi sa timidité l'ont rendu esclave de ceux qui l'approchent, et l'erreur où ils le tiennent, en lui laissant tout d'abord ignorer le bien, l'entraîne à devenir débauché et cruel par habitude, puis par caractère.
Commode avait 19 ans lorsque son père meurt, lui laissant pour curateurs plusieurs des membres les plus considérables du sénat, dont il abandonne les conseils et les avertissements pour revenir en hâte à Rome, après avoir fait la paix avec les Barbares. »

Le stylet que Commode dissimule sur lui pour frapper traîtreusement Maximus dans le film semble inspiré d'Aurelius Victor : « Il était d'un naturel si féroce et si cruel, que souvent il tuait des gladiateurs, en feignant de se battre contre eux. Il se servait pour cela d'un fer pointu, quand ces malheureux n'avaient pour se défendre qu'un glaive de plomb, arrondi à l'extrémité. Déjà il en avait tué un grand nombre de cette manière, lorsqu'un d'entre eux, nommé Scéva, homme hardi, vigoureux et habile dans son art, le détourna de ce métier. Jetant un regard de mépris sur l'arme avec laquelle il ne pouvait se défendre : « La vôtre, dit-il à l'empereur, nous suffira à tous deux. » A ces paroles, Commode, craignant que Scéva ne lui arrachât son glaive en combattant, et ne le perçât lui-même, le fit retirer. Devenu plus craintif, dès ce moment, à l'égard des autres gladiateurs, il tourna sa rage contre les bêtes féroces »

Être le préfet du prétoire de Commode n'était pas de tout repos, c'était même assez périlleux. L'empereur se défie d'eux, c'est pourquoi, après avoir liquidé Perennis, il dédouble la fonction : « Commode crée ensuite deux préfets des gardes prétoriennes, dans la pensée qu'il y a trop de danger à mettre une charge si importante sur une seule tête, et qu'il vaut mieux affaiblir cette puissance en la partageant »
En fait, ils sont même, parfois, jusqu'au nombre de 3 lorsque l'affranchi Cléandre prend à son tour la fonction.

Le premier en ordre de fonction est Paternus, déjà en place sous Marc Aurèle. Mais Paternus a le tort de tremper dans la conspiration de Lucilla, en 185 :
« Sa cruauté détermine Quadratus et Lucilla, aidés des conseils du préfet du prétoire, Tarutinus Paternus, à former une entreprise contre sa vie. L'exécution en est confiée à son parent Claudius Pompeianus, qui, entrant chez Commode un glaive à la main, lui annonce au lieu de le frapper de suite : « Le sénat t'envoie ce poignard », écrit Lampride, qui conclut l'épisode de la conspiration manquée de Lucilla par l'anecdote suivante :

Les préfets du prétoire, voyant la haine que l'on porte à Commode, à cause de sa passion pour Antérus, et ne pouvant supporter le pouvoir de ce favori, imaginent de l'attirer, pour une cérémonie religieuse, hors du palais, puis, au moment où il revient dans ses jardins, ils le font tuer par des vivandiers.
Commode est plus sensible à cette mort qu'à un attentat contre sa propre vie. Paternus, un des meurtriers d'Antérus, et, autant qu'on peut le conjecturer, un des complices de la conjuration formée contre Commode, dont il a tout fait pour sauver les auteurs, est écarté de la préfecture, à l'instigation de Tigidius, et il reçoit le laticlave. Peu de jours après, l'empereur l'accuse de conspirer contre lui, et prétend qu'il n'a promis sa fille au lit de Julien que dans le but de placer celui-ci sur le trône. Il fait donc périr aussitôt Paternus, Julien et Vitruvius Secundus, intime ami de Paternus et secrétaire impérial.
La famille des Quintilius est immolée tout entière » etc. etc.

Le Julien qui, selon Lampride, périt en même temps que Paternus, est sans doute son collègue préfet : « Commode, pour respirer après les plaisirs et les divertissements, verse le sang et met à mort les citoyens illustres : Parmi eux est Julianus, préfet du prétoire, qu'il serre dans ses bras et embrasse en public, et à qui il donne le nom de père » (DION CASSIUS, Hist. rom., LXXII.)

Sa fin est misérable : « Il fait jeter dans un vivier, en présence de tous les officiers du palais, et avec sa toge, le préfet du prétoire Julianus. Il le force aussi à danser nu devant ses concubines, en jouant de la cymbale et le visage barbouillé » (LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode, 11).

Ensuite c'est au tour de Perennis de passer à la trappe, en 185. « Perennis, qui a succédé à Paternus dans le commandement de la garde prétorienne, est tué par les soldats révoltés. (...) « Nous venons, parce que Perennis conspire contre toi, et pour faire son fils empereur », déclarent à Commode leur délégation.
Il ajoute foi à leurs discours, et, pressé d'ailleurs par Cléandre, qui, arrêté dans ses entreprises par Perennis, lui porte une haine violente, il livre le préfet aux soldats qu'il commande et n'ose pas mépriser 1 500 soldats, lorsqu'il a à sa disposition un bien plus grand nombre de prétoriens.
Les soldats battent Perennis de verges et lui coupent la tête, puis ils mettent aussi à mort sa femme, sa sœur et ses deux fils »
(DION CASSIUS, Hist. rom., LXXII, 9).

Après Perennis, Ebutien encourt l'impériale défaveur. « Byrrus, beau-frère de l'empereur, ayant blâmé hautement et dénoncé à celui-ci les crimes de Cléandre, ce dernier l'accusa d'aspirer au trône, l'en rend suspect, et le fait périr, avec beaucoup d'autres qui sont dans ses intérêts.... Le préfet Ebutien est de ce nombre. Cléandre est mis à sa place, ainsi que 2 autres qu'il choisit lui-même.
C'est donc Cléandre qui, désormais, fait la pluie et le beau temps à Rome. Par paresse, Commode s'en remet un peu trop facilement à ses affranchis qui le manipulent sans vergogne.
Ainsi, son préfet du prétoire Cléandre, pire que son prédécesseur Perennis dont il a précipité la chute, « a, comme on l'a dit, remplacé celui-ci, et la préfecture du prétoire a été donnée à Niger, qui ne conserve, dit-on, ses fonctions que 6 heures.
Les préfets du prétoire sont changés d'une journée, d'une heure à l'autre, et Commode se montre plus cruel que jamais.
Martius Quartus n'est que 5 jours préfet du prétoire. Ceux qui se succèdent dans ce poste y sont ou maintenus ou tués, selon la volonté de Cléandre...
D'un mot, il élève des affranchis au rang de sénateurs et de patriciens » (LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode).
Ayant par ses prévarications et autres injustices soulevé la colère populaire, Commode se voit contraint d'abandonner son mauvais conseiller et de le faire décapiter (189-190). La fonction de préfet du prétoire est donc éminemment précaire, comme le rappelle Lampride : Commode « ne supporte pas longtemps les préfets Paternus et Perennis, et de tous ceux à qui il donne ces fonctions, aucun ne les garde 3 ans : ils périssent presque tous par le glaive ou par le poison.
Il change aussi facilement les préfets de la ville » (LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode).
. «Il empoisonne avec des figues le préfet du prétoire Motilène » (LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode, 9).

Après Cléandre, c'est le tour de Q. Æmilius Lætus (ou Q. Ælius Lætus). Commode « avait ordonné aussi d'incendier Rome, comme étant sa Colonia Commodia, et l'ordre eût été exécuté, si le préfet du prétoire, Lætus, ne le lui eût fait révoquer » (LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode, 15).
Sans doute Lætus doit-il réfléchir à la mort de Cléandre et de ses prédécesseurs.
En tout cas, lorsqu'il apparaît que Commode a dilapidé le trésor de l’État, « son préfet Quintus Ælius Lætus et sa concubine Marcia forment, quoique trop tard, une conjuration pour le tuer.... Ils lui donnèrent d'abord du poison, mais comme il n'opère pas assez vite, ils le font étrangler par un athlète avec lequel il a coutume de s'exercer» (LAMPRIDE, Hist. Aug., Vie de Commode,).

1964 : La chute de l'Empire Romain de Anthony Mann, film dans lequel Lucilla est jouée par Sophia Loren.
2000: Gladiator de Ridley Scott, film dans lequel Lucilla est jouée par Connie Nielsen.
COMMODE APAISE LES PRÉFETS.

Dans La Chute de l'Empire romain, ce personnage a été complètement effacé et remplacé par celui du roi d'Arménie, Sohamus, qui par ce mariage avec la fille de l'empereur consacre son alliance avec Rome. Il semble toutefois qu'avant ces épousailles Lucilla-Sophia Loren semble difficilement se remettre de quelques peines sentimentales et se prépare à « entrer au couvent », c'est-à-dire se retirer chez les Vestales : Il s'agit peut-être de pallier un « inconsolable » veuvage d'avec Lucius Verus.
Dans Gladiator, par contre, il est plusieurs fois fait allusion au défunt coempereur Lucius Verus (en amour heureux rival de Maximus
) qui se prolonge à travers Lucius Verus junior, le fils de Lucilla (Connie Nielsen).



Lucilla — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucilla
Annia Aurelia Galeria Lucilla, dite Lucilla ou Lucille (7 mars 149-182), est la seconde fille de ... Démasquée, Lucille est bannie à Capri, et assassinée la même année, alors qu'une vaste purge touchait ses proches et les milieux sénatoriaux, 

Lucille (impératrice) : définition de Lucille (impératrice) et synonymes ...
dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Lucille%20(impératrice)/fr-fr/
Définitions de Lucille (impératrice), synonymes, antonymes, dérivés de Lucille ... Annia Aurelia Galeria Lucilla, dite Lucilla ou Lucille (7 mars 149-182), est la seconde fille de ... Démasquée, Lucille est bannie à Capri, et assassinée la même année, alors qu'une vaste ... Indexer des images et définir des méta-données.

Peplums - De "La Chute de l'Empire romain" à "Gladiator" - 3/16
www.peplums.info/pep53b.htm
Mis à part Marc Aurèle, Lucilla et Commode, tous les autres personnages de .... L'année suivante, le père et le fils partirent ensemble à la guerre contre les ..... Fille de Marc Aurèle, Galeria Lucilla (149-182), naquit jumelle d'un petit Marcus mort-né. ... 2-3), Fille et fils jumeaux : Lucilla [Annia Aurelia Galeria Lucilla], née le 7 ..

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire