1er
NOVEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 185 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN
ROI IBÈRE FANTOMATIQUE
LA DÉESSE NIKE |
Pharasman
III d'Ibérie mort en 182 ou 185) est un roi d'Ibérie du IIe siècle.
Monarque aux origines discutées, son règne de près de 40 ans est
souvent oublié des chroniques géorgiennes, qui ne le citent que
comme l'un des nombreux souverains n'ayant que peu marqué l'histoire
antique de la Géorgie, même si les sources étrangères font preuve
de relations importantes avec Rome et son empereur, Antonin le Pieux.
Il
n'y a pas d'accord au sein de la communauté historiographique
géorgienne sur le fait que Pharasman III ait été roi d'Ibérie
durant le IIe siècle.
En
effet, ce monarque est mentionné pour la première fois par l'évêque
Léonti Mroveli au XIe siècle dans ses Chroniques Géorgiennes.
Celui-ci le fait fils du roi Adam (ou Rhadamiste) et plusieurs de ses
héritiers, dont Vakhoucht Bagration... Marie-Félicité Brosset et
Cyrille Toumanoff s'accordent avec lui à ce sujet.
Toutefois,
certains, tel que Nodar Assatiani, ignorent ce roi et le remplacent
par un certain Iodmanagan (qui ne serait qu'un « vitaxe »
de Gogarène d'après Toumanoff), mentionné dans la stèle funéraire
du IIe siècle connue sous le nom de « bilingue d'Armaz ».
Celle-ci mentionne en effet un Iodmanagan comme « maître de
cour » du roi Khseparnoug et d'après Assatiani, cet Iodmanagan
a également accédé au trône. D'autres, tel que Stephen H. Rapp,
comparent toujours Pharasman III avec un personnage de la stèle
(ici, avec l'homonyme Pharasman, fils de Khseparnoug).
L'existence
même du roi n'est pas la seule chose en question. Les origines de
Pharasman III sont également un sujet de débats parmi les
historiens. Ainsi, Léonti Mroveli parle du monarque comme étant
Arsacide, descendant à la 10e génération d'Archac Ier. Tandis que
Vakhoucht Bagration ne conteste pas cette version, Marie-Félicité
Brosset corrige en le qualifiant de « Karthloside », en
tant que descendant de Kartam d'Egrissi.
Finalement,
Cyrille Toumanoff introduit une autre théorie selon laquelle
Pharasman III est en fait, comme ses ancêtres, un Artaxiade
descendant des rois d'Arménie
Les
sources primaires parlant de Pharasman III d'Ibérie ne sont guère
riches. Pharasman aurait été le fils (unique) du roi Rhadamiste Ier
et aurait accédé au trône à la mort de celui-ci, alors qu'il
était encore mineur (ayant alors un an d'après Stephen Rapp et
Simon Kaoukhtchivili).
En
raison de son âge, sa grand-mère paternelle Ghadana s'occupe
provisoirement de la régence, jusqu'en 146 (ou 143 d'après Cyrille
Toumanoff). Ce texte est le seul passage mentionnant le règne de
Pharasman III par Léonti Mroveli :
« Quand
le petit-fils de Pharasman-Kouel, aussi nommé Pharasman, est devenu
grand, il règne, et après lui, son fils Amazasp. »
Le
roi est mort après un règne (minorité non-comprise) de 39 ans, en
185 (ou 183 d'après Toumanoff).
Guiorgui
Melikichvili, prétend quant à lui qu'un autre monarque a régné
entre les deux, et n'est pas en accord avec Mroveli, qui fait de son
fils Amazap II son successeur direct.
Parallèlement,
William E. D. Allen, qui le nomme Kheparnougos et le fait successeur
de son « parent » Pharasman II, fait régner le monarque
au milieu du IIe siècle, de 140 à 146.
On
peut enfin noter que le nom du roi n'est pas mentionné dans la
version Arménienne de la Chronique Géorgienne (le plus ancien
manuscrit connu), qui indique seulement, en évoquant Adni (i.e.
Rhadamiste Ier) :
« Ce
prince meurt 3 ans plus tard, laissant un fils en bas âge, avec
lequel la femme de Pharasman gouverne la Géorgie. Après lui règne
Hamazasp son petit-fils. »
PROVIENT D'IBERIE |
En
dehors des Chroniques Géorgiennes, le roi Pharasman III d'Ibérie
est principalement connu par les sources étrangères pour un voyage
qu'il entreprend vers Rome sous le règne d'Antonin le Pieux
(138-161), probablement en 154. Cet événement, raconté par Dion
Cassius, est probablement organisé dans le but de renforcer les
fragiles relations avec l'Empire Romain datant du règne de Pharasman
II.
Ce
dernier, d'abord en bonnes relations avec l'empereur Trajan (98-117),
a changé de position avec son successeur, Hadrien (117-138).
Les
incidents diplomatiques se multiplient entre les deux monarques, mais
une fois que Pharasman III accède au pouvoir, il décide de changer
cette politique.
Le
roi se rend à Rome avec sa cour et son fils (les Chroniques
Géorgiennes le nomment Amazap). Là, après des entretiens avec
l'empereur Antonin, il se livre à des exercices guerriers avec ses
compagnons devant les hauts dignitaires Romains.
Il
reçoit également le droit de sacrifier au Capitole, ce qui est
alors considéré comme un rare privilège, tandis qu'une statue du
roi est érigée au temple de Bellone et une inscription en l'honneur
du voyage du roi d'Ibérie est déposée sur le Forum. À la suite de
cet accueil, Rome rend à l'Ibérie les territoires de Géorgie
Occidentale annexés pendant le règne d'Hadrien, étendant ainsi les
domaines Ibères jusqu'au Pont-Euxin, tandis que Mtskheta s'engage
alors à rester l'« allié et ami » de l'Empire Romain.
Mais
ici encore, l'identité du monarque qui s'est rendu à Rome n'est pas
sûre. En effet, Julius Capitolinus, un des prétendus auteurs de la
controversée Histoire Auguste, mentionne que ce Pharasman est le
même que celui qui était en mauvais rapports avec Hadrien.
De
plus, en raison du fait que Dion Cassius ne donne aucune indication
sur la différence entre les deux rois, certains historiens
Géorgiens, tels que Nodar Assatiani et Kalistrat Salia, suivent la
tradition de l'Histoire Auguste...
VASE TROUVE PRES DE VANI |
Cyrille
Toumanoff corrige cette prétention et est le premier à identifier
en Pharasman III le roi d'Ibérie qui s'est rendu à Rome. Ses pairs,
dont Simon Kaoukhtchivili, suivent son exemple, tandis que Stephen H.
Rapp évoque :
« Il
est curieux que la tradition historiographique géorgienne ne
rappelle pas la visite de Pharasman III dans la ville de Rome, un
événement mis en évidence par l'historien romain Dion Cassius. »
Aucune
union de Pharasman III n'est connue. Toutefois, d'après les
Chroniques Géorgiennes, il a eu deux enfants :
Amazasp
(mort en 186/189), roi d'Ibérie de 182/185 à 186/189.
Une
fille, épouse d'un roi Arsacide d'Arménie régnant en 186,
identifié comme Vologèse II par Cyrille Toumanoff.
Au
fil du temps, les historiens Arméniens on donné à Vologèse I la
réputation d'avoir été un grand bâtisseur. Il serait le
fondateur, près d’Artaxata d’une nouvelle capitale,
Valarshapat-Kainepolis située à une vingtaine de kilomètres
d'Erevan, aujourd'hui Ejmiatsin ou Etchmiadzine). Il serait également
le créateur des villes de : Valarshavan en Basean et Valarshakert
(ou Vologesocerta) en Bagrévand (Turquie Occidentale).
On
ne connaît pas la date exacte de la fin de son règne, quelques
sources indiquent qu'il prend fin un peu après l’avènement de
l’Empereur Romain Antonin le Pieux (138-161).
La
succession de Vologèse I est très incertaine et, en fonction des
sources, présente des chronologies différentes pour les deux Rois
suivants qui ont régné à plusieurs reprises. La chronologie des
souverains d'Arménie à cette époque est basée sur les sources
Gréco-Romaines qui restent très lacunaires et le texte de Moïse de
Khorène (ou Movsès Khorenatsi ou Movsēs Xorenac‘i, historien
Arménien, 410-v.490) lequel présente, pour cette période, de
graves confusions chronologiques...
La grande majorité des sources donne un certain, Sohaemus (ou Caius [ou Gaius] Julius Sohaemus ou Sohemo ou Sohaimos ou Sohaemo, en Arménien : Սոհեմոս, qui arrive au pouvoir, placé par les Romains. Il est Prince d'Émèse et descendant des Achéménides et des Arsacides.
La grande majorité des sources donne un certain, Sohaemus (ou Caius [ou Gaius] Julius Sohaemus ou Sohemo ou Sohaimos ou Sohaemo, en Arménien : Սոհեմոս, qui arrive au pouvoir, placé par les Romains. Il est Prince d'Émèse et descendant des Achéménides et des Arsacides.
Jamblique
(ou Iamblichus ou Iamblicos, v.242-325, philosophe néo-platonicien
de Rome) le décrit comme un régnant en tant que « successeur
de ses ancêtres ». Cette déclaration peut se référer à ses
anciens ancêtres d'Émèse qui vécurent au Ier siècle ?. Sohaemus
est une personne importante de la Syrie Romaine d'Émèse, client de
l'Empire Romain.
On ne sait pratiquement rien sur sa famille et sa vie avant qu'il ne devienne Roi d'Arménie. On sait par un résumé de Photios (ou Photius ou Saint Photios, Catholicos de Constantinople, 810-893), qu'avant ce « poste » il sert comme Sénateur Romain et comme Consul à Rome (Mais on ignore encore les dates précises de ces fonctions).
On ne sait pratiquement rien sur sa famille et sa vie avant qu'il ne devienne Roi d'Arménie. On sait par un résumé de Photios (ou Photius ou Saint Photios, Catholicos de Constantinople, 810-893), qu'avant ce « poste » il sert comme Sénateur Romain et comme Consul à Rome (Mais on ignore encore les dates précises de ces fonctions).
En
140/144, il prend la succession de Vologèse I sur le trône
d'Arménie. Les circonstances qui mènent à sa nomination sont
inconnues.
LE LAC BLANC |
Contemporain
du règne des Empereurs Romains : Antonin le Pieux (138-161), Marc
Aurèle (161-180), Lucius Verus (161-169) et Commode (177-192). On ne
sait rien de la première partie de son règne, de 140/144 jusqu'à
161.
À
cette date, le Roi des Parthes, Vologèse IV (147-191), dépêche des
troupes, menées par le Spahbod (ou Spahbed, ou Spāhbed, Commandant
des cavaliers), Osroès, pour s'emparer de l'Arménie et éradiquer
les légions Romaines stationnées dans le pays sous le commandement
du Légat Caius Severianus (ou Gaius Severianus). Ce sera début de
la guerre Romano-Parthique de 161-166. Après que l'Arménie soit
envahit par les Parthes, Sohaemus s'enfuit en exil, peut-être à
Rome...
Remplacé sur le trône d'Arménie par, Orelios Pacorus (ou Aurelios Pocoros ou Orelios Pakoros, dont on ne sait rien si ce n'est qu'il est vassal des Parthes.
Remplacé sur le trône d'Arménie par, Orelios Pacorus (ou Aurelios Pocoros ou Orelios Pakoros, dont on ne sait rien si ce n'est qu'il est vassal des Parthes.
Ce
dernier, arrive à prendre le contrôle du pays après que le Roi
Vologèse IV ait infligé, à Elégia (Dans la région d’Erzurum),
une cuisante défaite aux troupes Romaines, venues défendre le
protectorat Romain sur l'Arménie.
Puis,
en 163 (ou 164 ou 165), les Romains lancent une contre-offensive
menée par le Général et Sénateur Marcus Statius Priscus (ou
Marcus Statius Licinius Priscus Italicus, 132-162). Dans cette
guerre, la ville de Séleucie du Tigre est détruite et le palais de
la capitale Parthe, Ctésiphon est brûlé par un autre Général et
Sénateur Romain, Avidius Cassius (ou Caius Avidius Cassus,
v.130-175).
Les
légions Romaines prennent aussi la Médie. Vologèse IV est
contraint de faire la paix avec l'Empereur Marc Aurèle, de lui céder
l'Ouest de la Mésopotamie et Sohaemus est remis sur le trône
Arménien. Bien que lié par ses origines à la dynastie Arsacide, il
est totalement acquis aux Romains.
La
cérémonie pour ce deuxième couronnement a lieu à Antioche, ou à
Ephèse. Les dates exactes de ce second règne sont inconnues, pour
certains spécialistes peut-être jusqu'en 186 ?. Son règne pas très
paisible, connaît beaucoup de rébellions... Ne pouvant se maintenir
au pouvoir que grâce à l'aide du Gouverneur Romain de Cappadoce,
Publius Martius Verus.
Par
exemple, un homme appelé Tiridate cause des troubles en Arménie
après avoir assassiné le Roi d'Osroène et jeté son épée au
visage de Verus.
L'intervention de ce dernier en Arménie est située par les historiens à différentes dates, 163, 168, 172 etc... À cette occasion, Martius Verus affermit le rôle de la nouvelle capitale Valarshapat-Kainepolis. Les rébellions matées les Romains laisseront une garnison dans la ville pour maintenir le calme et le pouvoir de Sohaemus. Il a été suggéré par quelques historiens, comme Anne Elisabeth Redgate, que le temple Garni (Près d'Erevan), puisse abriter le tombeau de Sohaemus, idée basée sur la date de la reconstruction du temple, probablement en 175 ?.
L'intervention de ce dernier en Arménie est située par les historiens à différentes dates, 163, 168, 172 etc... À cette occasion, Martius Verus affermit le rôle de la nouvelle capitale Valarshapat-Kainepolis. Les rébellions matées les Romains laisseront une garnison dans la ville pour maintenir le calme et le pouvoir de Sohaemus. Il a été suggéré par quelques historiens, comme Anne Elisabeth Redgate, que le temple Garni (Près d'Erevan), puisse abriter le tombeau de Sohaemus, idée basée sur la date de la reconstruction du temple, probablement en 175 ?.
Selon
Anthony Richard Birley, le Prince d'Émèse, Julius Alexandre est le
fils de Sohaemus.
ARKOTI |
Certains
historiens avancent qu'un Roi Arsacide d'Arménie, Sanadroug II (ou
Sanatruk ou Sanatrukes ou Sanatruces ou Sanatrocès, en Arménien :
Սանատրուկ Բ,) a régné de 185 à 197 (ou de 178 à 216,
les dates sont incertaines), sous suzeraineté Romaine, peut-être
succédant à Sohaemus ?. D'autres, comme Cyrille Toumanoff, ne le
retiennent pas dans la liste des Rois d'Arménie.
Pharasman
III d'Ibérie — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pharasman_III_d'Ibérie
Pharasman
III d'Ibérie (en géorgien : ფარსმან III, P'arsman III
; mort en 182 ou 185) est un roi d'Ibérie du II siècle. Monarque
aux origines discutées, son règne ...
Termes
manquants : année
L'Armenie,
l'histoire des Arsacides - Antikforever
antikforever.com/Asie_Mineure/Armenie/Armenie2.htm
Après
la mort du Roi suivant Artaxias III, vassal des Romains, le Roi des
Parthes, ... La même année, le Procurateur Romain de Cappadoce,
Julius Paelignus, .... de la complicité du Roi d'Ibérie Pharasman
III (ou Pharzman, 135-185) avec les ..
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