mercredi 16 novembre 2016

E N REMONTANT LE TEMPS... 197

20 OCTOBRE 2016...

Cette page concerne l'année 197 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CHUTE D'ALBINUS A LA BATAILLE DE LUGDUNUM

LUGDUNUM
En 193, trois empereurs Romains sont assassinés en quelques mois.
Commode (celui du film Gladiator),
Pertinax
Didius Julianus.
Ce dernier est exécuté par Septime Sévère, un général qui a marché sur Rome après s’être fait élire empereur par ses troupes.

En 196, son ancien allié Clodius Albinus se fait lui aussi élire empereur par ses troupes, et installe son quartier général à Lugdunum (Lyon).
Après la mort de l'empereur Pertinax en 193, une lutte s'engage pour sa succession. L'empereur de Rome, Didius Julianus, doit faire face à un prétendant, le commandant des légions Pannoniennes Septime Sévère.
Avant d'aller à Rome, Sévère fait alliance avec le puissant commandant des légions de Bretagne, Clodius Albinus. Après avoir éliminé Didius en 193, Pescennius Niger en 194, Sévère accorde à Albinus le titre de César en avril 194, puis le prend comme collègue pour le consulat en cette même année.
Mais après une campagne en Orient en 195, Septime Sévère attribue à son fils le titre de César. Cette nomination entraîne la rupture de son alliance avec Albinus qui est déclaré ennemi public par le Sénat.

En 196, après avoir été acclamé empereur par ses troupes, Clodius Albinus marche sur la Gaule. D'après l'historien Dion Cassius, jusqu'à 150 000 hommes prennent part à l’affrontement dans chaque camp. Ce nombre est très probablement exagéré car cela signifierait que près des trois-quarts des troupes de l'empire Romain de l'époque y aurait participé. Il est néanmoins vraisemblable qu'Albinus emmène alors tous ses effectifs de Bretagne, soit 3 légions et des troupes auxiliaires.
Il envoie se Gaule des messagers demander des subsistances et de l’argent, et installe son quartier général à Lugdunum, incorporant la XIIIe cohorte urbaine qui sert de garnison dans cette capitale provinciale.
Rejoint par Lucius Novius Rufus, le gouverneur de Tarraconaise et par la VIIe légion Gemina.
Durant l’année 196 les escarmouches se succèdent dans différents secteurs. Albinus attaque les forces de la province de Germanie dirigées par Virius Lupus il les bat mais cette victoire ne suffira pas pour convaincre ces troupes de leur intérêt à changer de camp.
Albinus envisage alors d'envahir l'Italie, mais Septime Sévère qui a prévu cette éventualité a renforcé les garnisons protégeant les cols Alpins. 

Durant l'hiver 196-197, Sévère rassemble ses forces le long du Danube et marche vers la Gaule, où, à sa grande surprise Albinus dispose de troupes équivalentes aux siennes.
Les 2 armées s'affrontent d'abord à Tinurtium (Tournus), où Sévère bien que vainqueur ne peut obtenir une victoire décisive.
L'armée d'Albinus fait retraite vers Lugdunum et celle de Sévère la suit. La bataille frontale et décisive commence le 11e jour avant les calendes de mars (19 février 197).
D’après tous les narrateurs, l’issue de la bataille est longtemps incertaine...

Selon Dion Cassius l’aile gauche d’Albinus finit par plier et se retire dans son camp. Elle est alors immédiatement attaquée par les soldats de Sévère. De l'autre côté, l’aile droite feint une attaque pour lancer ses traits, suivie d’un repli et attire les sévériens dans un secteur piégé de tranchées dissimulées où ils tombent en désordre et commencent à se faire massacrer.
Sévère intervient avec ses prétoriens, mais tombe de cheval, frappé par une balle de fronde en plomb selon l’Histoire Auguste.
Se relevant il déchire son manteau impérial, tire son épée et se jetant parmi les fuyards parvient à les arrêter et à les ramener au combat...

Hérodien donne une version moins glorieuse :
L’armée d’Albinus est en train de l'emporter dans le secteur commandé par Septime Sévère, qui en se repliant tombe de cheval et doit abandonner son manteau impérial pour n’être pas reconnu.
Le cours de la bataille est bouleversé par l’intervention décisive de la cavalerie de Laetus qui contre-attaque de flanc les troupes d’Albinus. Celles-ci se croyant victorieuses ne sont plus en ordre de bataille et se débandent après une brève résistance.
Les troupes de Sévère les poursuivent jusqu’à Lugdunum (Lyon) et les massacrent dans le cul-de-sac que constitue le confluent de la Saône et du Rhône.
Hérodien et Dion Cassius insinuent tous deux que Laetus a attendu pour intervenir que l’affaire tourne mal pour Sévère, dans l’espoir de se faire proclamer empereur à sa place.
Le bilan de la bataille est inconnu, les auteurs évoquent de lourdes pertes de part et d’autre, mais aussi des prisonniers et des fuyards. Dion Cassius décrit le classique tableau des champs de bataille : Plaine couverte de cadavres d'hommes et de chevaux, ruisseaux de sang qui coulent dans les fleuves.

Tertullien, écrivain Africain contemporain des faits, se fait l’écho du massacre, en datant un de ses écrits du temps où « le Rhône n’avait pas eu le temps de laver ses rives ensanglantées ».
Le sort exact d'Albinus n'est pas connu, car les auteurs divergent.
Aurelius Victor, auteur tardif, mentionne laconiquement qu’il est tué près de Lyon.
Dion dit qu’il se réfugie vers Lugdunum où il se suicide.
Sévère le fait décapiter et fait disperser le reste de son corps.
Selon Hérodien, les soldats de Sévère le capturent dans Lyon et le décapitent.

L’Histoire Auguste rapporte diverses issues :
CARACALLA
Le suicide, tué par ses soldats, ou frappé par un de ses esclaves puis traîné mourant devant Sévère.
Toujours selon l’Histoire Auguste, Sévère a fait piétiner son corps par son cheval, l’a laissé exposé plusieurs jours, puis l’a fait déchiqueter par des chiens et jeter les restes dans le Rhône... L’historien Dion Cassius mentionne, sans doute de manière exagérée, les 300 000 combattants ! L’issue des combats est longtemps incertaine, mais les troupes de Clodius Albinus sont finalement massacrées le 20 février dans le cul-de-sac formé par le confluent du Rhône (Rhodanus) et de la Saône (Arar). Clodius Albinus se suicide. Septime Sévère récupère la dépouille, la fait déshabiller et piétiner par son cheval, avant d’envoyer sa tête tranchée à Rome et de faire jeter le reste du corps dans le Rhône.
En punition de son soutien à Clodius Albinus, Lugdunum est livrée aux pillages puis incendiée. Elle avait pourtant bénéficié jusque là des faveurs impériales et était devenue l’une des plus grandes et belles villes de l’Empire, avec une population estimée entre 50 000 et 80 000 habitants.
En revanche, tous les auteurs s’accordent pour indiquer que la tête d’Albinus est envoyée à Rome afin d’y être exposée en guise d'avertissement.
La ville de Lugdunum est quant à elle livrée au pillage des soldats vainqueurs et incendiée.
L'archéologie situe la bataille vers la place Sathonay, à Lyon, quartier au pied de la colline de la Croix-Rousse et proche de la Saône.

À la suite de ce conflit, le pouvoir de Septime Sévère est définitivement établi.
La répression frappe en Gaule et en Espagne ceux qui ont aidé Albinus, à Rome les sénateurs qui l'ont soutenu, trahis par les lettres saisies dans les archives d’Albinus.

La XIIIe cohorte urbaine basée à Lugdunum et dispersée dans la bataille n'est pas reconstituée. Sévère remplace cette garnison par des détachements prélevées sur les 4 légions du Rhin, récompensant leur fidélité par des affectations de tout repos.
Divers objets militaires trouvés sur le site sont présentés dans le Musée Gallo-Romain de Fourvière : Armes blanches, balles de fronde en plomb, cotte de mailles...

Cette année sera marquée par de nombreuses escarmouches entre les deux armées : En Germanie, dans les cols Alpins, et en Gaule.
La bataille décisive se déroule à Lugdunum, le 19 février 197. Cette bataille est également appelée la bataille de Lyon. Le combat est délicat et la bataille – fait rare pour cette époque – va durer deux jours entiers.

Cette bataille est l’une des plus importantes de l’ère chrétienne de l’Antiquité (de l’an 1 à l’an 476, déposition du dernier empereur Romain d’Occident) : plusieurs dizaines de milliers de soldats et de civils ont péri. Suite à cette victoire, Septime Sévère règne pendant encore 14 ans.

Trois auteurs contemporains de Septime Sévère et de ses successeurs ont rapporté des informations sur la bataille de Lugdunum :
Le sénateur et historien Marius Maximus a participé à la bataille du côté de Sévère mais ses ouvrages rédigés en latin sont totalement perdus.
Dion Cassius, également sénateur, donne de nombreux détails dans son Histoire Romaine...
L'ODEON DE FOURVIERE
Les livres qui rapportent le règne de Sévère et la bataille de Lugdunum nous sont parvenus dans une version abrégée, copiée par un moine Byzantin du XIe siècle, Xiphilin.
Un 3e historien, Hérodien, fonctionnaire impérial de langue grecque, a également couvert cette même période dans une histoire, mais en seconde main à partir, dit-il, d’historiens qui ne cherchent pas à plaire, mais à dire la vérité. Enfin, une compilation plus tardive du IVe siècle ou du Ve siècle, l’Histoire Auguste déclare puiser ses sources auprès de Marius Maximus et de Hérodien. Ce dernier ouvrage montre un goût prononcé pour l’anecdote et le sordide, et est souvent suspecté par André Chastagnol d’en inventer.
L'Histoire d'Auguste constitue une source riche de détails, mais incertaine

Les Lyonnais en garderont un souvenir cuisant, qui se transforme au fil des siècles :
Au VIe siècle, Grégoire de Tours, apparenté aux évêques de Lugdunum, rapporte sous la forme d’une persécution le souvenir déformé des massacres qu’il situe entre la mort de Pothin de Lyon et celle de Irénée de Lyon, c’est-à-dire lors de la guerre de Septime Sévère contre Albinus et du sac de Lyon  : « Une persécution s'étant élevée, le démon suscité, par la main du tyran, de telles guerres dans ce pays, un si grand nombre de fidèles ont été égorgés parce qu'ils confessent le nom du Seigneur, que des fleuves de sang chrétien coulent sur les places publiques, et que nous ne pouvons dire le nombre ni les noms des martyrs ».

L'absence de toute confirmation par les auteurs chrétiens antérieurs, dont Tertullien et Eusèbe de Césarée, justifie de considérer cette « persécution » comme légendaire, lointain écho du pillage de 197.

À la suite de cette révolte, les forces Romaines en Bretagne sont affaiblies, ce qui entraîne des incursions, des soulèvements et un retrait des romains du Mur d'Antonin vers le Mur d'Hadrien plus au sud.

Une scène du nouveau documentaire de David Geoffroy, Courtjus Production, déjà connu et primé pour son documentaire sur « Gergovie, archéologie d’une bataille ». Cette fois-ci, il s’intéresse à une riche villa fouillée récemment dans les environs de Lyon, à Saint Laurent d’Agny.
Et comme celle-ci a souffert de destructions durant la fin du second siècle, au moment du sac de Lugdunum, une séquence sur le sujet s’impose… Avec la complicité des légionnaires de l’association Pax Augusta, qui ont changé d’époque pour l’occasion !
La scène se situe dans une des rues en marge du grand théâtre de Lyon… Deux survivants de l’armée d’Albinus se replient, pressés par quelques hommes de Septime Sévère. Des civiles affolées s’enfuient…
Les premières traces écrites de l’existence d’un castrum Romain sur l’emplacement actuel de Tournus datent du second siècle après Jésus-Christ. Afin de coloniser la Gaule, les Romains vont établir le long des cours d’eau principaux et sur des lieux stratégiques des petites fortifications, appelées castrum.
Dans la biographie de l’empereur Septime Sévère, un certain Spartien fait plusieurs fois référence à Tinurtium. Il serait question d’une confrontation sanglante entre 2 armées, qui a précédé la bataille de Lugdunum (Lyon).
Un titre pour 2 hommes !

Le modeste castrum romain de Tinurtium se retrouve être le point de jonction et de départ de conflit sanglant. Les armées d’Albinus installent leur avant-garde à Tinurtium. Le lieu est idéal pour attendre Sévère. Mais ce dernier repousse Albinus dans ses derniers retranchements. Le 19 février 197, après une longue bataille, Albinus est pris au piège dans la confluence des deux rivières Lyonnaises.
Revenons quelques années en arrière... en mai 2008, dans le premier numéro de La ficelle.
On évoque la découverte d’ossements humains murés dans l’une des galeries souterraines des Arêtes de poisson. Eric Fuster et Walid Nazim, deux cataphiles passionnés ont retrouvé la trace de ces ossements dans les archives municipales. « Nous avons trouvé une quantité importante (4 à 5 m3) d’ossements humains paraissant très anciens (crânes, tibias, côtes, etc. etc.).
La ville décide alors de murer ces ossements. Mais lors des fouilles archéologiques préventives liées au percement du second tube du tunnel de la Croix-Rousse, commencée fin 2008, ces ossements n’ont pas été retrouvés.
Disparus entre 1959 et 2008...

Or la découverte de ces ossements par les services techniques s’est faite un an après le début des fouilles qui ont permis de déterrer l’amphithéâtre des « Trois Gaules ». On s'étonne, que des recherches sur l’origine de ces ossements et du réseau souterrain n’aient pas été lancées à l’époque. D’autant
que la dépouille d’un soldat Romain a été retrouvée au niveau du n°10 de la rue des Fantasques en 1950, 6,5 mètres en dessous du sol, juste au niveau des Arêtes de poisson. « Il s’agirait sans doute d’un soldat Romain mort lors des combats de 197 qui ont opposé Septime Sévère et Albinus ».
Les Arêtes de poisson ne datent pas du XVIe siècle comme le supposaient le service archéologique de la ville de Lyon, mais de l’époque Romaine d’après une datation au carbone 14.
SITE ARCHÉOLOGIQUE
L’hypothèse d’un lien entre les ossements trouvés dans les souterrains et la dépouille du soldat Romain paraît donc envisageable... Revenons à présent à la bataille de Lugdunum, qui a opposé Septime Sévère et Clodius Albinus en 197.

Pour Amable Audin, ils étaient 60 000. Clodius Albinus et Septime Sévère participent personnellement à cette bataille qui devra déterminer lequel d’entre eux sera à la tête de l’empire Romain. « L’aile gauche d’Albin est
vaincue et s’enfuit vers son camp, les soldats de Sévère les
poursuivent, les assaillent, commencent à les tuer et à piller leurs tentes... Pendant ce temps, sur l’aile droite, les soldats d’Albin, qui ont disposé devant eux des fossés et des trous dissimulés superficiellement par de la terre, s’avancent jusqu’à eux et lancent des javelots de loin, ils ne s’avancent pas au-delà, mais, comme par crainte font demi-tour pour obliger leurs adversaires à les poursuivre. »

Les soldats de Sévère tombent dans le piège et s’entassent dans les trous creusés par leurs adversaires. Un terrible désastre pour l’armée de l’empereur. Ceux qui ne périssent pas dans la chute, battent en retraite sur le champ. Dans cette confusion, Septime Sévère tombe de cheval, perd son manteau et prend
la fuite en courant.
Les historiens se querellent à propos de cette fuite. S’agit-il d’une fuite face à l’adversité ou d’une course pour récupérer ses troupes ?
Pour certains, Sévère se place en première ligne, l’épée à la main. Pour d’autres on le croit mort. C’est à cet instant que Laetus, un général de l’armée de Sévère intervient dans la bataille avec ses troupes et remporte la victoire.
Est-ce que Laetus est intervenu parce qu’il croit Sévère mort et espère récupérer le trône ou a-t-il agit par loyauté ?
Quant à Albinus, il part se réfugier dans une maison aux bords de la Saône, et se
donne la mort.
Selon certaines sources, il n’est pas complètement mort quand son corps est présenté devant Sévère... Ce dernier le fait piétiner par son cheval, avant de le déshabiller, de lui trancher la tête et de jeter sa dépouille dans le Rhône après l’avoir exposé devant sa tente.
Sa tête, plantée au bout d’une pique, est envoyée à Rome. « Ainsi vainc Sévère ! La puissance Romaine éprouve un très grave échec, puisque des deux côtés tombent d’innombrables combattants. Nombreux même parmi les vainqueurs sont ceux qui pleurent l’événement : On voit la plaine entière couverte de cadavres d’hommes et de chevaux, et, parmi eux, les uns sont étendus criblés
de blessures et comme déchiquetés, les autres, bien que sans blessures, sont ensevelis sous les corps, les armes sont abandonnées çà et là, et le sang est répandu en telle abondance qu’il coule jusque dans les rivières ».

Quant au cadavre du soldat trouvé dans le sous sol de la rue des Fantasques en 1950, il semble être mort lors de cette terrible bataille... On ne sait pas s’il s’agit d’un ennemi de Sévère ou non. « La première idée est d’y voir un Albinien de la VIe légion, venue de Bretagne. Traqué par les Sévériens, il est massacré dans ce faubourg éloigné.
BALLES DE FRONDE
Son corps, demeuré sur place, a été jeté dans un trou, à l’angle de deux murs, par les gens du quartier, terrorisés par la soldatesque ennemie. Ils n’ont même pas osé le dépouiller de ses armes ni de son pécule ». Les ossements humains retrouvés dans les arêtes de
poisson en 1959 n’ont ils pas échoué sous le sol Croix-Roussien pour la même raison ?... Ne peut-on pas penser qu’il s’agit aussi de soldats tués lors d’un
affrontement que la population a décidé d’enterrer pour éviter la colère des soldats alliés ? Les ossements ayant disparus des souterrains, leur histoire ne pourra désormais être envisagée que par suppositions...



Bataille de Lugdunum — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Lugdunum
Compétition pour l'Empire entre Clodius Albinus et Septime Sévère. Données clés ... L'année 196 se passe en escarmouches dans différents secteurs. ... Durant l'hiver 196-197, Sévère rassemble ses forces le long du Danube et marche vers ..

La bataille de Lugdunum - Le blog de LUTECE
www.e-stoire.net/article-la-bataille-de-lugdunum-115518312.html
20 févr. 2013 - 20 février 197, bataille de Lugdunum (Lyon) Après la mort de ... en avril 194, puis le prend comme collègue pour le consulat de l'année 194.

F]n° 54 - Octobre 2013 - La Ficelle
laficelle.com/wp-content/uploads/2014/04/54.pdf
Septime Sévère et Clodius Albinus en 197 après ... Des milliers de soldats ont péri à Lugdunum dans la bataille opposant Septime Sévère à Clodius. Albinus en .






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