Cette
page concerne l'année 206 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UNE RÉGION FONDATRICE : LA RÉGION DE TCHERNIAKOV.
La
civilisation dite de Tcherniakov est l'une des plus importantes de la
Russie des premiers siècles de notre ère.
On a catalogué et exploré plus de 1 000 sites appartenant à cette civilisation, massés dans l'ensemble le long du haut Dniestr, du Dniepr, du haut Sejm, mais l'aire d'influence de cette culture s'étend du bas Danube (où elle prend le nom de « Sîntana de Mures. ») au Pripet et au Don.
Grâce aux monnaies romaines trouvées dans certains sites tcherniakoviens, on date les débuts de cette culture au IIe siècle, bien qu'il faille tenir compte de la durée d'utilisation de ces monnaies, aussi, c'est plutôt après 200, avec la disparition des monuments sarmates, qu'il faut situer les premières manifestations de ce complexe culturel.
On a catalogué et exploré plus de 1 000 sites appartenant à cette civilisation, massés dans l'ensemble le long du haut Dniestr, du Dniepr, du haut Sejm, mais l'aire d'influence de cette culture s'étend du bas Danube (où elle prend le nom de « Sîntana de Mures. ») au Pripet et au Don.
Grâce aux monnaies romaines trouvées dans certains sites tcherniakoviens, on date les débuts de cette culture au IIe siècle, bien qu'il faille tenir compte de la durée d'utilisation de ces monnaies, aussi, c'est plutôt après 200, avec la disparition des monuments sarmates, qu'il faut situer les premières manifestations de ce complexe culturel.
Les
villages tchernakoviens sont souvent ouverts et s'étalent le long
des terrasses dominant les rivières, parfois sur plusieurs
kilomètres.
Les maisons sont rectangulaires, faites en torchis et claies, avec des sols en argile parfois recouverts de planches.
Elles possèdent généralement deux pièces, une pour les animaux, l'autre, pourvue d'un foyer, pour la famille, l'ensemble mesure 12 m ou plus de longueur.
La poterie commune, faite au tour sauf dans les régions Danubiennes où on la trouve modelée à la main, est uniforme, grise, à panse globulaire et à col court.
Parallèlement, on trouve une poterie aux formes plus variées : Cruches, coupes, gobelets, bols sans anse ou à trois anses, jaunes, orange ou rouges.
Les tombes ont aussi livré des fibules, des perles en pierres semi-précieuses, de l'ambre, du verre, des boucles d'oreilles, des épingles.
Des objets romains d'importation, vaisselle en bronze, coupe en verre, fibule d'argent en arc, plat tourné, vases en pâte de verre, ont été recueillis dans une tombe à puits avec un couteau d'argent et deux éperons également en argent.
L'inhumation est pratiquée parallèlement à la crémation, cependant, cette dernière domine dans les premiers temps alors que l'inhumation est pratiquée de préférence par la suite.
Les maisons sont rectangulaires, faites en torchis et claies, avec des sols en argile parfois recouverts de planches.
Elles possèdent généralement deux pièces, une pour les animaux, l'autre, pourvue d'un foyer, pour la famille, l'ensemble mesure 12 m ou plus de longueur.
La poterie commune, faite au tour sauf dans les régions Danubiennes où on la trouve modelée à la main, est uniforme, grise, à panse globulaire et à col court.
Parallèlement, on trouve une poterie aux formes plus variées : Cruches, coupes, gobelets, bols sans anse ou à trois anses, jaunes, orange ou rouges.
Les tombes ont aussi livré des fibules, des perles en pierres semi-précieuses, de l'ambre, du verre, des boucles d'oreilles, des épingles.
Des objets romains d'importation, vaisselle en bronze, coupe en verre, fibule d'argent en arc, plat tourné, vases en pâte de verre, ont été recueillis dans une tombe à puits avec un couteau d'argent et deux éperons également en argent.
L'inhumation est pratiquée parallèlement à la crémation, cependant, cette dernière domine dans les premiers temps alors que l'inhumation est pratiquée de préférence par la suite.
E.
A. Symonovitch a déterminé deux stades dans l'évolution des rites
funéraires de crémation : Dans un premier temps on détruit les
corps à des fins magiques, ensuite on se contente de les
incinérer.
Selon Symonovitch, des fragments de coquillages et des amulettes pyramidales gravées de signes solaires seraient des témoignages d'un culte solaire ou du feu... L'appartenance ethnique de cette civilisation est discutée.
Symonovitch et toute une école de savants soviétiques ont voulu y voir l'une des premières manifestations de la présence des Slaves Orientaux, d'autres auteurs l'ont attribuée aux Scythes, ce qu'a judicieusement réfuté Symonovitch.
Selon Symonovitch, des fragments de coquillages et des amulettes pyramidales gravées de signes solaires seraient des témoignages d'un culte solaire ou du feu... L'appartenance ethnique de cette civilisation est discutée.
Symonovitch et toute une école de savants soviétiques ont voulu y voir l'une des premières manifestations de la présence des Slaves Orientaux, d'autres auteurs l'ont attribuée aux Scythes, ce qu'a judicieusement réfuté Symonovitch.
M.
Gimbutas repousse cette hypothèse et pense que cette civilisation
est un phénomène Perse, résultat de larges relations culturelles,
d'un commerce florissant, de la fusion d'éléments culturels venus
de divers horizons, fertilisés par des éléments venus de l'Empire
Romain.
Cette hypothèse rend cependant difficilement compte de la rupture avec les cultures précédentes, Sarmate ou de Zarubinets, et surtout de l'unité de cette civilisation sur un territoire aussi étendu.
Selon M. Gimbutas, les Huns détruisent les sites tchernakoviens à la fin du IVe siècle, provoquant la disparition brutale de cette civilisation.
C'est après ces ravages que les Slaves apparaissent dans cette région, au début du Ve siècle. Cependant, D. Berezovets rappelle qu'on hésite entre le Ve et le VIIe siècle. pour dater la fin de la civilisation de Tcherniakov. Il admet qu'à partir du milieu du Ve siècle. elle s'affaiblit, et que s'y substituent les tribus Slaves nouvellement arrivées.
En réalité, il semble que cet affaiblissement soit la conséquence de l'invasion des Huns, sans pour autant que ces derniers aient mis une fin brutale à cette culture qui va se modifier lentement, puis s'effacer devant les infiltrations Slaves.
Cette hypothèse rend cependant difficilement compte de la rupture avec les cultures précédentes, Sarmate ou de Zarubinets, et surtout de l'unité de cette civilisation sur un territoire aussi étendu.
Selon M. Gimbutas, les Huns détruisent les sites tchernakoviens à la fin du IVe siècle, provoquant la disparition brutale de cette civilisation.
C'est après ces ravages que les Slaves apparaissent dans cette région, au début du Ve siècle. Cependant, D. Berezovets rappelle qu'on hésite entre le Ve et le VIIe siècle. pour dater la fin de la civilisation de Tcherniakov. Il admet qu'à partir du milieu du Ve siècle. elle s'affaiblit, et que s'y substituent les tribus Slaves nouvellement arrivées.
En réalité, il semble que cet affaiblissement soit la conséquence de l'invasion des Huns, sans pour autant que ces derniers aient mis une fin brutale à cette culture qui va se modifier lentement, puis s'effacer devant les infiltrations Slaves.
Cette
culture apparaît au IIe siècle. Née d'apports ethniques
variés, elle présente rapidement des traits homogènes à travers
toute son étendue, à savoir les territoires des actuelles Ukraine,
Moldavie, Roumanie et Pologne méridionale. Les chercheurs débattent
toujours sur la réalité d’une « union inextricable »
des différents peuples qui s'y trouvent mêlés.
Dans
la première moitié du XXe siècle, les chercheurs se sont
consacrés principalement à l'identification de cette culture
archéologique avec celle de l'un des peuples connus par l'histoire.
Les archéologues soviétiques, comme Boris Rybakov, y voient des
vestiges archéologiques des Protoslaves, tandis que les historiens
d'Europe Occidentale, et tout particulièrement les Allemands,
attribuent cette culture aux Goths. L’« hypothèse
culturelle-historique » formulée par l'archéologue Allemand
Gustaf Kossinna se fonde sur l'idée que « les aires de
cultures archéologiques définies précisément correspondent sans
discussion possible avec la nation de peuples ou de tribus
particulières. » Toutefois, le lien entre les vestiges
archéologiques et la culture matérielle d'une ethnie ne paraît
aujourd'hui plus aussi clair. Les chercheurs sont plutôt enclins à
voir dans les cultures matérielles des systèmes économico-culturels
incorporant plusieurs peuples différents.
« Ce
qui crée des frontières entre ces espaces culturels, ce ne sont pas
les frontières politiques de peuples en particulier, mais les
limites géographiques à l’intérieur desquelles les populations
peuvent commercer avec une régularité suffisante pour qu’elles
partagent une partie ou la totalité de leur culture matérielle (la
poterie, l'orfèvrerie, l'habitat, les rites funéraires etc.) »
Peter
Heather, The Fall of the Roman Empire: A New History of Rome and the
Barbarians, 2006
Fondamentalement,
les chercheurs hésitent à assigner une origine ethnique aux
vestiges archéologiques, bien qu'ils admettent que certains objets
aient pu être retravaillés pour suggérer une forme d’identité
collective, surtout lors des conflits entre groupes ethniques.
Aujourd'hui,
on admet que les sites de Tcherniakhov témoignent d’une
interaction culturelle forte entre divers peuples, mais
essentiellement des peuples qui pré-existaient dans la région avant
l'expansion des Slaves, que ce soient les Sarmates, ou les Daces.
L’historien
britannique Peter Heather, s'il reconnaît la mixité de la culture
de Tcherniakhov, estime qu'elle résulte finalement de l'expansion
des Goths au nord du Bosphore Cimmérien. Il s'appuie sur les sources
littéraires qui attestent que ce sont les Goths qui, politiquement,
retiennent l’attention des autorités Romaines contemporaines. En
particulier, le développement de cette culture coïncide assez
précisément avec le récit que fait Jordanès de la migration des
Goths depuis le pays nordique de Gothiscandza vers la mystérieuse
Oium sous la conduite de leur chef Filimer.
D'ailleurs,
il souligne que les pressions qui ont catalysé la genèse de la
culture de Tcherniakhov trouvent leur origine dans la culture de
Wielbark. Celle-ci, née en Poméranie au milieu du Ier siècle,
se répand le long de la Vistule au cours des IIe siècle et
IIIe siècles. Plusieurs traits de la culture de Wielbark se
retrouvent partout dans l'espace de Tcherniakhov : Les
céramiques typiquement germaniques, les fibules en or et les
tuniques des femmes, et, surtout, les inhumations à rite double
(inhumation/crémation) sans armes.
Enfin,
bien que les cultures puissent s'étendre sans que cela implique de
grands mouvements de population, Heather relève que le nombre de
villages dans l'espace d'origine de la culture de Wielbark (la
Poméranie) diminue corrélativement au développement de la culture
de Tcherniakhov, et y voit la preuve d'une migration en masse.
Mettant ces données en parallèle avec les récits de Jordanès,
Heather conclut qu'une invasion des Goths (et d'autres Germains
Orientaux comme les Hérules et les Gépides) « ont joué un
rôle de premier plan dans la naissance de la culture de
Tcherniakhov. » Il précise que cette expansion n'a pas été
une migration unique, menée par un prince, mais qu'elle est le fait
de petites tribus, parfois ennemies entre elles.
Cependant
Guy Halsall conteste plusieurs des conclusions de Heather. Il ne voit
pas de continuité chronologique dans le développement de la Culture
de Wielbark à celle de Tcherniakhov, étant donné que la phase
finale de la culture de Wielbark est contemporaine de Tcherniakhov,
et qu'en outre les deux régions n'ont qu'un lien territorial fort
ténu : « Bien qu'on affirme souvent que le travail des
métaux de Tcherniakhov dérive des types de Wielbark, un examen
minutieux révèle qu'il n'y a qu'un petit nombre d'objets présentant
des similitudes générales avec des artefacts de Wielbark. »
L'historien Américain Michael Kulikowski conteste lui aussi la
filiation de la culture de Wielbark : Il souligne que le
principal argument en faveur de cette thèse est une
« caractéristique négative » (l’absence d'armes dans
les sépultures), argumentation toujours plus faible qu'une preuve
positive.
Il
avance que la culture de Tcherniakhov a pu naître aussi bien de
l'évolution de cultures indigènes (Pontiques, Carpes ou autres
Daces), ou d'une fertilisation mutuelle de la culture de Przeworsk et
des peuples des steppes.
En
outre, il réfute la présence de Goths dans cet espace avant le
IIIe siècle. Kulikowsky démontre qu'aucune tribu Gothe, pas
même un noyau (kernall) de guerriers, n'a émigré de Scandinavie ou
de la Baltique : Il estime que les « Goths » se sont
constitués in situ. Comme les Alamans ou les Francs, les Goths n'ont
été selon lui qu'une réponse à « l’institution du Limes
Romain. »
D'autres
traits, comme l'existence d'une minorité de tombes contenant des
armes, renvoient aux culture de Przeworsk et de Tsaroubinets. Cette
dernière est généralement associée aux Protoslaves.
Du
point de vue linguistique, la période et l'étendue de cette culture
coïncident avec celles où le proto-slave et l’iranien se sont
enrichis d'emprunts lexicaux mutuels, et où le proto-slave a
emprunté un grand nombre de termes aux Langues germaniques (mais le
gotique comporte lui-même quelques emprunts au proto-slave).
Les
maisons sont alignées en rues parallèles, et l'on y retrouve deux
types dominants : Majoritairement, ce sont des huttes
semi-enterrées, appelées Grubenhäuser par les savants
germanophones. Leur taille est généralement modeste, de 5 à 16 m2,
l'autre type prédominant, étant des fermes de plain-pied où les
étables sont dans le prolongement de la pièce d'habitation
(appelées Wohnstallhaus par les germanophones). Elles sont de taille
variable, mais la pièce d'habitation y est généralement plus
grande que dans une hutte. Quelques villages présentent les 2 types
de maison, bien que les sites Roumains ne comportent que les huttes.
Si l'existence de ces 2 types de maison peut être attribuée à des
différences ethniques coexistant sur un même espace, elles
reflètent aussi des facteurs socio-économiques : Les fermes de
type Wohnstallhaus sont typiques des villages Germains d'Europe
Centrale, et elles sont absentes des cultures anciennes de l'Europe
Balkanique.
Au
contraire, on a retrouvé des huttes semi-enterrées (bordeï) aussi
bien chez les anciens Daces des Carpates que chez les fermiers de la
steppe boisée en Ukraine, et elles persistent jusqu'à une époque
beaucoup plus tardive (elles se répandront dans toute l'Europe
Orientale). Quelle que soit l'origine de ces habitats, ils se
généralisèrent dans tout l'espace de la culture de Tcherniakhov...
On
y pratique aussi bien l'inhumation que la crémation. Les morts sont
enterrés avec des objets (poteries, ustensiles en fer, peignes en
os, bijoux), bien que dans la phase finale de cette civilisation le
nombre d'objets diminuent. En ce qui concerne les inhumations, les
morts sont généralement allongés avec la tête vers le nord, bien
qu'une minorité de sépulture reflète une orientation Est-Ouest.
Les offrandes funéraires consistent souvent en fibules, agrafes de
ceinture, peignes en os, coupes à boire et autres bijoux. Les
sépultures féminines présentent des similitudes profondes avec
celles de la culture germanique de Wielbark : La défunte porte
une paire de fibules, une à chaque épaule. Comme dans la culture de
Wielbark, les sépultures du Tcherniakhov bannissent la présence
d'armes, sauf pour quelques rites de crémation qui rappellent la
culture de Przeworsk. Bien qu'on associe traditionnellement les
crémations aux peuplades Germaniques et Slaves, et l'inhumation aux
peuples nomades, une analyse plus poussée révèle que la
coexistence des 2 rites (inhumation et crémation) caractérise une
première période, tandis que vers la fin de cette culture
l'inhumation sans offrande tente à se généraliser. Cela peut aussi
bien refléter une influence chrétienne qu'une évolution des
croyances sur l'au-delà en monde païen.
La
poterie, exécutée au tour de potier aussi bien qu'à la main, est
essentiellement d'origine locale. La poterie au tour prédomine,
faite d'une argile de meilleure qualité, elle rappelle des types
sarmates plus anciens, mais avec des raffinements d'influence romaine
ou celtique. Les céramiques manuelles présentent une plus grande
variété dans la forme, quelquefois incisée de motifs en traits. On
a aussi mis au jour des amphores romaines, ce qui suggère des
échanges commerciaux avec l'Empire Romain. On relève aussi la
présence, modeste mais uniforme, de poteries manuelles typiques des
Germains de l'Elbe.
La
culture de Tcherniakhov est principalement celle de peuples
sédentaires, voués à la culture des céréales (surtout le blé,
l'orge et le millet). On a mis au jour un peu partout des araires,
des faucilles et des faux. L'élevage du bétail paraît avoir fourni
le principal mode de traction animale, l'élevage de chevaux étant
confiné à la steppe. Le travail des métaux est pratiqué dans tout
l'espace de Tcherniakhov, et la plupart des objets en métal sont de
fabrication locale, bien qu'il y ait quelques indices d'une
spécialisation régionale.
La
fin de la Culture de Tcherniakhov, au Ve siècle, est attribuée
à l’invasion des Huns. On ne cherche plus à l'expliquer par une
migration en masse de la population, quoique les Goths aient
effectivement migré en partie vers l'ouest : Les théories
actuelles y voient plutôt le résultat d'une déliquescence des
structures politiques qui faisaient sa cohésion. John Mathews estime
que, par delà son homogénéité culturelle, il s'y est maintenu des
distinctions ethniques. Avec la chute de l'élite Gothe, certains
éléments autochtones ont persisté, et se sont même éparpillés
territorialement : Phénomène associé avec l’avènement et à
l’expansion des Protoslaves.
Après
les populations préhistoriques que les Grecs désignent comme
« Pélasges », les principaux groupements venus peupler
ce qui est aujourd’hui l’Ukraine, durant le IIe millénaire av.
J.-C., sont des Indo-Européens de langue iranienne septentrionale :
Les Cimmériens, les Scythes et les Sarmates, qui sont rejoints et
influencés par les Grecs en Crimée.
Un
royaume Scythe hellénisé, la Bosphoranie, se forme au IIIe siècle
avant notre ère, autour du « lac Méotide », sa brillante capitale
est Panticapée (Kertch). Au Ier siècle de notre ère, celui-ci
devient un état-client des Romains, devenus par la suite les «
Byzantins »...
À partir du IIIe siècle de notre ère les Goths et d’autres peuples nomades se succèdent la culture matérielle de ces peuples (artisanat, rites funéraires, etc.) se retrouve dans les sites archéologiques de la culture de Tcherniakov. Parmi ces peuples, les Antes sont d’un intérêt particulier pour les Ukrainiens, car on pense que les Antes sont une civilisation proto-slave.
À partir du IIIe siècle de notre ère les Goths et d’autres peuples nomades se succèdent la culture matérielle de ces peuples (artisanat, rites funéraires, etc.) se retrouve dans les sites archéologiques de la culture de Tcherniakov. Parmi ces peuples, les Antes sont d’un intérêt particulier pour les Ukrainiens, car on pense que les Antes sont une civilisation proto-slave.
Beaucoup
d’objets trypiliens (civilisation datant d'environ 3 000 ans avant
notre ère), datent de cette époque. Du IIe siècle au XIIIe siècle,
des peuples turcophones ou finno-ougriens se succèdent d’est en
ouest le long de la mer Noire : Huns, Avars, Bulgares, Khazars,
Magyars, Pétchénègues, Polovtses, Tatars et Mongols.
Pendant
ce temps, des tribus Slaves occupent pacifiquement l’Ukraine
Occidentale, Centrale et Septentrionale à partir du VIe siècle :
Elles ont joué un rôle important dans la fondation de Kiev par les
Scandinaves.
Au
VIIIe siècle le commerce Varègue (des Vikings Orientaux) de la
Baltique à la mer Noire fédère les tribus Slaves, et au IXe
siècle, Kiev est prise aux Khazars par le Varègue Oleg le Sage,
fondateur d’un « État des rameurs » ou Rodslagen, en
proto-slave Rous’ : C’est l’âge d’or de sa capitale, Kiev.
Le territoire de la Rous’ couvre le Nord de l’actuelle Ukraine
ainsi que la Biélorussie et l’Ouest de la Russie.
De
Rous’ viennent la dénomination des « Russes », mais
aussi celle des « Ruthènes » ou « Russins »
désignant les Ukrainiens Occidentaux. Le nom d’« Ukraine »,
qui signifie « pays frontalier » en russe, est venu avec
l’expansion de la Moscovie, bien plus tard.
Au XIe siècle, la Rus' de Kiev est géographiquement le plus vaste État d’Europe.
Au XIe siècle, la Rus' de Kiev est géographiquement le plus vaste État d’Europe.
Kiev est pillée par les Coumans, puis par les Tatars et Mongols en 1240. Par conséquent, les principautés Russes et Ruthènes subissent la souveraineté des Mongols. L’autorité mongole et tatare est très cruelle, notamment en matière pénale, et, durant ces siècles de soumission, le peuple a souvent fui vers d’autres pays comme la Pologne, la Hongrie, la Moldavie ou la Crimée Gréco-Arménienne.
L'organisation du pays sera la dictature royale, tout problème se résout sous la voie du chef de pays
Il existe plusieurs lieu de rencontre entre les villageois pour créer un environnement stable, chaque villageois sera obligatoirement soldat en temps de guerre, mais pourra exercer l'un des métiers suivants en temps de paix :
-Chasseur
-Boucher
-Boulanger
-Forgeron
-Architecte
-Marchand
-Bucheron
-Mineur
-Agriculteur
-Garde
Culture de Tcherniakhov — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_Tcherniakhov
...
est représentée en orange, la culture de Wielbark du III e siècle
en rouge. L'île de Gotland est marquée en rose et l'extension
traditionnelle du Götaland en vert, l'Empire romain en violet. La
culture de Tcherniakhov est une culture pré-slave du II au V siècle
qui s'est développée de ...
Tcherniakov
- Civilisations et peuples de l'archéologie
www.histoire-archeologie.com/Civilisations/tcherniakov.html
Grâce
aux monnaies romaines trouvées dans certains sites tcherniako-viens,
on date les débuts de cette culture du IIe siècle, bien qu'il
faille tenir compte de la ...
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