jeudi 10 novembre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 198

19 OCTOBRE 2016...

Cette page concerne l'année 198 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

HATRA LA MÉCONNUE.


Hatra (araméen : ḥtrʾ d-šmš « Enclos du Soleil » ; « l'enclos », « l'agglomération ») cette ancienne cité arabe de Haute Mésopotamie, dans le Nord de l'Irak actuel, s'est développée au cours des 3 premiers siècles de l'ère chrétienne, en particulier au IIe siècle, capitale d'un royaume puissant, allié de l'Empire Parthe, et qu'elle résiste à plusieurs sièges des armées de l'Empire Romain. Hatra est un important centre religieux, dont la divinité principale est le Dieu-Soleil (Shamash). Son rayonnement s'étendait aux tribus arabes voisines, et elle est sans doute aussi un important centre caravanier.
Sa culture est un mélange de traditions mésopotamiennes, Syriennes, Gréco-Romaines et Iraniennes, visible notamment dans les domaines religieux, architecturaux et artistiques. Elle est détruite après la chute des Parthes, par les Perses Sassanides d'Ardachîr Ier et Shapur Ier en 241 puis abandonnée par la suite.

L'histoire de Hatra est mal connue. Elle est essentiellement reconstituée grâce à des récits de quelques historiens Romains (Dion Cassius, Hérodien et Ammien Marcellin), qui l'évoquent dans le contexte des conflits entre les Empires Romain et Parthe. Hatra aurait été l'ennemie des Romains, donc vraisemblablement l'alliée des Parthes. Les sources épigraphiques retrouvées à Hatra fournissent quelques indices sur les évolutions institutionnelles et la montée en puissance des monarques de Hatra, mais ne rapportent aucun événement politique ou militaire. L'intense activité de construction de monuments décidée par ces souverains est un autre indice de leur importance politique croissante.

Le site de Hatra est situé dans un espace qui semble avoir été peu occupé par le passé. La région est considérée comme désertique, car on n'y trouve qu'un seul cours d'eau, non pérenne, le wadi Tharthar. Cette région, la basse Djézireh, est une zone de plateaux située à la limite de la zone où l'agriculture sèche est possible, plusieurs villages et fermes contemporains ont été repérés dans son voisinage, surtout au nord où les pluies se font plus abondantes, ce qui indique qu'il y a là une activité culturale. Il s'agit sans doute de sites saisonniers occupés par des populations semi-nomades, même si certains villages sont sans doute occupés en permanence par des communautés d'agriculteurs sédentaires.
Au sud de Hatra, en revanche, la steppe domine et il y a peu d'habitats fixes. Cette région doit alors voir cohabiter des populations pratiquant un semi-nomadisme pastoral et celles pratiquant l'agriculture permanente. La ville principale au voisinage de Hatra est Assur, située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest, sur le Tigre.
C'est un centre important depuis plusieurs millénaires, ancienne capitale de l'Assyrie, qui a connu un regain de prospérité au début du Ier millénaire. Cette ville semble avoir servi, tout comme Hatra, de point d'ancrage de l'autorité des Parthes dans la partie Occidentale de la Haute Mésopotamie.

HATRA
Les causes du développement de Hatra sont discutées. On met souvent en avant le rôle du commerce caravanier, la ville étant située sur la route reliant Ctésiphon, la capitale des Parthes, à la Syrie, notamment le nœud routier de Nisibe, Hatra figure sur la Table de Peutinger comme une étape sur cet axe. Mais il n'y a pas vraiment d'indices plaidant en faveur d'un rôle majeur du commerce dans la vie de la cité. Une explication plus couramment retenue est son rôle en tant que sanctuaire religieux servant pour les populations sédentaires et nomades de la région, adorant le dieu du Soleil et les autres grandes divinités de la ville.
Mais la réalité est sans doute plus complexe, plusieurs facteurs ayant dû jouer, dont celui du développement de l'arrière-pays agricole qui n'est pas forcément aussi pauvre que ce qu'on pense généralement. Le facteur politique a également eu son rôle. Hatra semble s'être affirmée en tant qu'entité politique vassale des Parthes, lesquels dominaient alors la Mésopotamie et le plateau Iranien.

L'apparition de Hatra dans l'histoire correspond à l'expansion maximale du royaume d'Adiabène (Arbèles, Ninive, Ecbatane et Gaugamèles), situé juste au nord de Hatra. Selon Javier Teixidor, au Ier siècle, ce royaume a peut-être aussi contrôlé Hatra.
Pour Teixidor qui résume la position dominante, « Hatra, ville formée par des peuplades arabes, a été organisée par les Parthes devenant un royaume dans la première moitié du IIe siècle. »
Le royaume de Hatra est en effet souvent vu comme une sorte d'État-tampon entre l'Empire Romain et les Parthes, jouissant d'une quasi-indépendance : Les Parthes semblent peu préoccupés des affaires de leurs vassaux-alliés tant qu'ils ne contrecarrent pas leurs projets et leur apportent leur soutien lorsqu'il est requis.
Mais les relations entre Hatra et les Parthes étant très mal documentées, leur reconstruction par les historiens repose sur des hypothèses, plausibles mais non démontrables, aucun texte n'évoquant d'ailleurs Hatréens et Parthes combattant côte à côte.

PARTHES
Le premier auteur à mentionner l'existence de Hatra, Dion Cassius, le fait pour évoquer le siège infructueux de la ville conduit par l'empereur Romain Trajan en 116-117, alors qu'il revient d'une campagne en Babylonie contre les Parthes, et qu'il fait face à une insurrection des pays qu'il a laissés derrière lui après la première partie de la campagne (qui a débuté en 114). L'historien évoque une ville ni riche ni prospère, qui n'a pas encore l'envergure qu'elle doit prendre dans les années suivantes.
Ses habitants sont pourtant en mesure d'opposer une résistance vigoureuse aux assiégeants. Le siège a échoué parce que les troupes Romaines, éprouvées par le climat désertique et menées par un empereur à la santé déclinante, ont manqué d'eau et de bois pour le conduire à son terme :
« Ensuite il part pour l'Arabie et attaque les Hatréens, qui, eux aussi, ont fait défection. Leur ville n'est ni grande ni riche, et le pays d'alentour est un vaste désert, il a fort peu d'eau (et encore ce peu est-il détestable), il n'a pas de bois ni de pâturages ».
Ces obstacles, qui, par leur nombre, rendent un siège impossible, et le Soleil, à qui elle est comme consacrée, suffisent pour défendre la ville, car ni Trajan alors, ni Sévère par la suite, ne peuvent la prendre, bien qu'ils aient démoli des portions de ses murailles.

Il semble que la prospérité de Hatra commence après le retrait des troupes Romaines. C'est en tout cas à cette époque que remonte la plus ancienne inscription trouvée sur le site qui puisse être datée avec certitude, et qui concerne la construction d'une salle du sanctuaire principal de la ville. Celle-ci est alors dirigée par un personnage appelé Worod, qui porte dans les inscriptions le titre de « seigneur » (māryā), et qui est peut-être déjà en fonction lors du siège de Trajan.
Deux autres seigneurs de Hatra, Elkûd et Ma'anû, apparaissent dans des inscriptions, mais on ne sait pas à quelle période ils ont régné
La question de savoir dans quelle mesure Hatra est une alliée voire une vassale des Romains durant ses dernières années est discutée.
BALLES DE FRONDES
La population de la ville est manifestement déportée dans sa totalité, suivant les habitudes des vainqueurs. La cité n'est jamais repeuplée car aucune trace d'occupation postérieure au siège n'a été retrouvée.

La chute de Hatra (al-Ḥaḍr en arabe) est évoquée dans les traditions Iraniennes et arabes postérieures, donnant lieu à des poèmes élégiaques sur le thème de la puissance brutalement anéantie.
Le puissant roi de Hatra, issu d'une lignée illustre, a provoqué le roi Sassanide en attaquant ses terres. Ce dernier a alors lancé une attaque contre lui et assiégé sa ville, sans succès, pendant plusieurs mois.
La chute de la ville est imputée à la fille du roi de Hatra, la princesse Nadira, tombée amoureuse du roi Perse après l'avoir aperçu du haut des murailles.

Dans son état final, à partir du milieu du IIe siècle, Hatra est une ville au plan grossièrement rond, selon le modèle urbanistique qui semble avoir été courant dans la Mésopotamie Parthe puisqu'il se retrouve à Arbèles (l'ancienne Adiabène, à Erbil et Ctésiphon. En son centre s'élève le vaste enclos du dieu Soleil, seul monument de pierre au sein d'une cité faite entièrement de brique crue. Ce sanctuaire, qui comprend plusieurs temples à l'extrémité d'une vaste esplanade, est sans doute un lieu de pèlerinage annuel pour les Arabes de Mésopotamie.
Le tissu urbain s'est progressivement constitué sans plan directeur dans toutes les directions autour de ce sanctuaire central. Il est protégé par une double muraille en briques crues. L'évolution historique du site reste mal connue en dehors de son dernier siècle d'existence, et il est difficile de savoir quels monuments sont les plus anciens, et quel aspect a la cité avant les grands travaux du IIe siècle qui ont accompagné le véritable développement de Hatra.

LE HERCULE DE HATYRA
Les équipes de fouilles Italiennes et Polonaises ont repéré, à proximité de l'enceinte sacrée, des traces de murailles en pierre et briques crues, manifestement antérieures aux autres constructions du site. Il semble qu'il s'agisse de vestiges d'une muraille qui enserre Hatra avant la construction de l'enceinte la plus récente et la plus visible lors des fouilles, celle construite sous le règne de Nasrû au milieu du IIe siècle.
Cette première enceinte est donc celle à laquelle sont confrontées les troupes de Trajan, avant le véritable essor de Hatra qui voit l'érection d'une muraille plus puissante englobant un espace plus vaste ainsi que celle de l'enceinte sacrée.
L'espace délimité par cette première muraille ne peut être établi avec certitude car son tracé n'a pas encore été clairement identifié.
Le rempart principal de Hatra, courant sur environ 6 kilomètres, est bien connu grâce aux fouilles dont il a fait l'objet. Il est précédé par un fossé et délimite un espace grossièrement circulaire. C'est un ouvrage en terre et briques crues, reposant sur un socle en pierre d'environ un mètre de hauteur et 3,50 mètres de large, plus en certains endroits où il a été renforcé après les sièges des armées Romaines. On a estimé sa hauteur originelle à une dizaine de mètres.
Le haut du rempart doit être coloré, si on en juge par les nombreuses plaques à glaçure bleutée qui ont été mises au jour.
Des tours espacées d'une trentaine de mètres défendent la muraille et des bastions en pierre ont été ajoutés au dispositif pour supporter des catapultes lors des sièges.
Vers la fin de l'existence de la ville le mur principal a été doublé par un petit mur intérieur servant de seconde ligne de défense. Le rempart peut être franchi par 4 portes situées aux 4 points cardinaux, comprenant une chicane à l'entrée et une cour intérieure. Ce dispositif imposant est donc en mesure de résister aux sièges des armées Romaines, et de tenir en respect les Perses pendant 2 ans. Ces derniers érigent face à lui un mur encerclant toute la ville, circonvallation qui a été identifié par les archéologues, et qui illustre l'importance des efforts qu'ils ont due consentir pour mener le siège à son terme.

La prospérité de la cité vient essentiellement de l'exploitation de l'oasis qui la faisait vivre, ainsi que de l'élevage extensif pratiqué par les nomades. Sans doute pratique-elle aussi le commerce caravanier, mais on n'a pas retrouvé à Hatra d'inscriptions caravanières comme à Palmyre, cité qui lui ressemble beaucoup par ailleurs.
TISSU DE SOIE

Le site de Hatra, tombé dans l'oubli, est redécouvert tardivement en raison de son isolement.
Les premiers archéologues à s'y intéresser sont les équipes Allemandes dirigées par Walter Andrae qui fouillent le site de Qalaat Sherqat, l'antique Assur en 1907 et repèrent ses monuments majeurs. Le site ne fait cependant l'objet de fouilles systématiques qu'à partir de 1951, par des équipes Irakiennes.
Elles sont rapidement suivies par un important projet de reconstruction des principaux monuments du site, à savoir les temples de l'enceinte sacrée et l'enceinte elle-même.
La première synthèse sur le site est publiée en 1974 par Fuad Safar et Muhammad Ali Mustafa. Les équipes Irakiennes poursuivent leur activité sur le site jusqu'à la première guerre du Golfe, avec l'appui d'équipes Italiennes lors de campagnes de 1986 à 1989 puis entre 1993 et 1997 sous la direction de Roberta Venco Ricciardi, et d'équipes Polonaises dirigées par Michel Gawlikowski en 1990 qui se sont consacrées à l'étude du système défensif de la ville. Le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985. Les travaux sur les résultats des fouilles, notamment les découvertes épigraphiques, se sont poursuivis depuis, et plusieurs synthèses sont venues enrichir la connaissance du site... L'agglomération moderne est au sud du site, dans la province de Ninawa, district d'Al-Hadhra.

C'est à Hatra qu'ont été tournées les premières scènes du film L'Exorciste (1973)
La plupart des œuvres d'art retrouvées avant la guerre à Hatra se trouvent au musée de Mossoul ou à celui de Bagdad où elles ont été déplacées lors de la seconde guerre du Golfe en 2003, une partie a alors été dérobée et est toujours recherchée.
Le 7 mars 2015, le site de Hatra a été détruit par l'état islamique avec des explosifs et au bulldozer.
Après le site archéologique de Nimrod et le musée de Mossoul, la vieille cité de Hatra avait été explicitement présentée comme la prochaine cible de Daech. L'ampleur matérielle des dégâts, difficilement estimable, est considérable.
Cette destruction de lieux prestigieux, mise en scène pour les médias, a été dénoncée par l'UNESCO comme un « crime de guerre », relevant d'une entreprise pernicieuse de « nettoyage culturel », elle s'accompagne d'un commerce illicite mondial de certaines œuvres d'art provenant des sites détruits. Le site est ajouté par l'UNESCO à la Liste du patrimoine mondial en péril en juillet 2015.

La province Romaine de Mésopotamie a été créée en 198 par Septime Sévère.
À la fin du IIe et au début du IIIe siècle, Rome, l'Empire Parthe, puis l'Empire Sassanide et l'Arménie se disputent cette région.
À la suite des victoires des généraux de Lucius Verus, et notamment d'Avidius Cassius entre 164 et 166, Rome peut étendre à nouveau son contrôle militaire en direction de ces régions, menant des opérations à Nisibe et réaffirmant son protectorat sur le royaume d'Édesse. Le royaume d'Adiabène sauvegarde cependant son indépendance et tente de reprendre le contrôle sur Nisibe au début des années 190. Septime Sévère, lors de sa campagne Orientale de 195, lui inflige de sévères défaites, prenant le titre d'Adiabenicus, « vainqueur de l'Adiabène ». Le royaume d'Osroène, situé à l'ouest de l'Adiabène, est alors transformé en province, à l'exception de sa capitale Édesse. La seconde campagne de Sévère en Orient, en 197, renforce sans doute le contrôle Romain dans la région, mais échoue cependant à triompher d'Hatra.

Les nouvelles zones passées sous le contrôle direct de Rome sont rassemblées en 198 au sein de la nouvelle province de Mésopotamie. D'Ouest en Est on trouve donc la province d'Osrohène dont Carrhes (Carrhae) est la capitale, le royaume d'Édesse réduit à la portion congrue autour de sa capitale, puis la province de Mésopotamie dont la capitale est établie à Nisibe. Cette dernière province est protégée par 2 légions : La Ière Parthica à Singara et la IIe Parthica à Rhesaena, le commandement de ces légions et le gouvernement de la province étant confié à des membres de l'ordre équestre.

En 213, par décision de Caracalla, Édesse perd son roi Abgar IX et ce qui lui reste d'indépendance pour devenir Colonie Romaine et être intégrée au nouvel ensemble provincial.
L'annexion définitive d'Édesse annonce en fait le début de la réalisation de grands projets de conquêtes par Caracalla, désireux d'envahir l'empire Parthe. Mais le roi des Parthes se dérobant à la bataille, Caracalla ne peut que piller l'Adiabène restée indépendante.
Rome entre dans une période de trouble politique pour quelques années. À cette date en effet la route entre le camp Romain de Singara et Hatra est bornée par l'armée Romaine qui installe des fortins et des garnisons jusque dans les environs de Hatra.

La garnison Romaine est attestée jusque sous Gordien III. Dès lors la région est constamment disputée au gré des conflits entre Romains et Sassanides. Ces derniers l'envahissent et font prisonnier l'empereur Valérien en 260. Après l'épisode de l'empire Palmyrénien, la région revient sous le contrôle de Rome grâce à Aurélien, réorganisée sous la Tétrachie. La frontière est portée au Tigre en 298 par une campagne de Galère...
RUINES DE HATRA

Trajan est forcé de se retirer de Mésopotamie en 117, supervisant le siège raté de Hatra durant son repli. Sa retraite est, selon lui, temporaire car il veut repartir à l'attaque en 118. et « faire de la soumission des Parthes une réalité » mais Trajan meurt sans y parvenir.
Seuls les historiens Eutrope et Festus du IVe siècle avancent qu'il veut établir une province Romaine en Mésopotamie inférieure.

Hadrien (117-138.) réaffirme la frontière Romano-Parthe sur l'Euphrate et choisit de ne pas envahir la Mésopotamie du fait des ressources militaires plus limitées de Rome.
Parthamaspatès s'enfuit après que les Parthes se soient révoltés contre lui, pourtant les Romains le font roi d'Osroène. Khosrô Ier meurt lors de son conflit avec Vologèse III, ce dernier est suivi par Vologèse IV (147-191.) qui connaît une période de paix et de stabilité. Cependant, la guerre des Romains contre les Parthes de 161-166. commence quand Vologèse IV envahit l'Arménie et la Syrie, reprenant Édesse.
L'empereur romain Marc Aurèle (161-180.) ordonne à Marcus Statius Priscus d'envahir l'Arménie en 163. puis à Avidius Cassius de faire de même avec la Mésopotamie en 164. Les Romains capturent et rasent Séleucie et Ctésiphon mais doivent se retirer car les soldats Romains contractent la « peste antonine » (possiblement la variole) qui ravage le monde Romain.
Lorsque l'empereur romain Septime Sévère (193-211) envahit la Mésopotamie en 197 durant le règne de Vologèse V de Parthie (191-208), les Romains marchent une nouvelle fois le long de l'Euphrate et prennent Ctésiphon et Séleucie.
Après avoir reçu le titre de Parthicus Maximus, il se retire à la fin de l'année 198., échouant comme Trajan à prendre Hatra durant un siège.

La ville de Hatra n’a jamais connu le christianisme puisqu’elle n’a jamais été conquise par les armées Romaines.
PLAN DE HATRA

De 197 à 202, l’empereur Septime Sévère (193 à 211) est à l’origine d’une deuxième campagne contre les Parthes. Il tente de prendre la ville en l’assiégeant à deux reprises, en 197 (ou 198 selon différents historiens) et en 199, mais sans succès. Malgré une brèche des troupes Romaines, le moral n’est pas bon et les soldats refusent de se battre lors d’un assaut de plus. Cette résistance fait de Hatra la dernière place forte appartenant à l’Empire Parthe face aux armées Romaines. En effet, Septième Sévère est victorieux dans le reste du territoire Parthe. Les princes de Hatra s’emploient alors à la fortification de la ville jusqu’à sa chute en 240.


Mésopotamie (province romaine) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mésopotamie_(province_romaine)
La province romaine de Mésopotamie a été créée en 198 par Septime Sévère. ... Rome entre dans une période de trouble politique pour quelques années.

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17 mars 2015 - Dans les années 1950-1960, le département des Antiquités irakien est l'acteur ... avant J-C de populations arabes nomades en haute Mésopotamie. .... deux reprises, en 197 (ou 198 selon différents historiens) et en 199, mais ..

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