19 OCTOBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 198 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
HATRA
LA MÉCONNUE.
Hatra
(araméen : ḥtrʾ d-šmš « Enclos du Soleil » ;
« l'enclos », « l'agglomération ») cette
ancienne cité arabe de Haute Mésopotamie, dans le Nord de l'Irak
actuel, s'est développée au cours des 3 premiers siècles de l'ère
chrétienne, en particulier au IIe siècle, capitale d'un
royaume puissant, allié de l'Empire Parthe, et qu'elle résiste à
plusieurs sièges des armées de l'Empire Romain. Hatra est un
important centre religieux, dont la divinité principale est le
Dieu-Soleil (Shamash). Son rayonnement s'étendait aux tribus arabes
voisines, et elle est sans doute aussi un important centre
caravanier.
Sa
culture est un mélange de traditions mésopotamiennes, Syriennes,
Gréco-Romaines et Iraniennes, visible notamment dans les domaines
religieux, architecturaux et artistiques. Elle est détruite après
la chute des Parthes, par les Perses Sassanides d'Ardachîr Ier et
Shapur Ier en 241 puis abandonnée par la suite.
L'histoire
de Hatra est mal connue. Elle est essentiellement reconstituée grâce
à des récits de quelques historiens Romains (Dion Cassius, Hérodien
et Ammien Marcellin), qui l'évoquent dans le contexte des conflits
entre les Empires Romain et Parthe. Hatra aurait été l'ennemie des
Romains, donc vraisemblablement l'alliée des Parthes. Les sources
épigraphiques retrouvées à Hatra fournissent quelques indices sur
les évolutions institutionnelles et la montée en puissance des
monarques de Hatra, mais ne rapportent aucun événement politique ou
militaire. L'intense activité de construction de monuments décidée
par ces souverains est un autre indice de leur importance politique
croissante.
Le
site de Hatra est situé dans un espace qui semble avoir été peu
occupé par le passé. La région est considérée comme désertique,
car on n'y trouve qu'un seul cours d'eau, non pérenne, le wadi
Tharthar. Cette région, la basse Djézireh, est une zone de plateaux
située à la limite de la zone où l'agriculture sèche est
possible, plusieurs villages et fermes contemporains ont été
repérés dans son voisinage, surtout au nord où les pluies se font
plus abondantes, ce qui indique qu'il y a là une activité
culturale. Il s'agit sans doute de sites saisonniers occupés par des
populations semi-nomades, même si certains villages sont sans doute
occupés en permanence par des communautés d'agriculteurs
sédentaires.
Au
sud de Hatra, en revanche, la steppe domine et il y a peu d'habitats
fixes. Cette région doit alors voir cohabiter des populations
pratiquant un semi-nomadisme pastoral et celles pratiquant
l'agriculture permanente. La ville principale au voisinage de Hatra
est Assur, située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest, sur
le Tigre.
C'est
un centre important depuis plusieurs millénaires, ancienne capitale
de l'Assyrie, qui a connu un regain de prospérité au début du
Ier millénaire. Cette ville semble avoir servi, tout comme
Hatra, de point d'ancrage de l'autorité des Parthes dans la partie
Occidentale de la Haute Mésopotamie.
HATRA |
Les
causes du développement de Hatra sont discutées. On met souvent en
avant le rôle du commerce caravanier, la ville étant située sur la
route reliant Ctésiphon, la capitale des Parthes, à la Syrie,
notamment le nœud routier de Nisibe, Hatra figure sur la Table de
Peutinger comme une étape sur cet axe. Mais il n'y a pas vraiment
d'indices plaidant en faveur d'un rôle majeur du commerce dans la
vie de la cité. Une explication plus couramment retenue est son rôle
en tant que sanctuaire religieux servant pour les populations
sédentaires et nomades de la région, adorant le dieu du Soleil et
les autres grandes divinités de la ville.
Mais
la réalité est sans doute plus complexe, plusieurs facteurs ayant
dû jouer, dont celui du développement de l'arrière-pays agricole
qui n'est pas forcément aussi pauvre que ce qu'on pense
généralement. Le facteur politique a également eu son rôle. Hatra
semble s'être affirmée en tant qu'entité politique vassale des
Parthes, lesquels dominaient alors la Mésopotamie et le plateau
Iranien.
L'apparition
de Hatra dans l'histoire correspond à l'expansion maximale du
royaume d'Adiabène (Arbèles, Ninive, Ecbatane et Gaugamèles),
situé juste au nord de Hatra. Selon Javier Teixidor, au Ier siècle,
ce royaume a peut-être aussi contrôlé Hatra.
Pour
Teixidor qui résume la position dominante, « Hatra, ville
formée par des peuplades arabes, a été organisée par les Parthes
devenant un royaume dans la première moitié du IIe siècle. »
Le
royaume de Hatra est en effet souvent vu comme une sorte
d'État-tampon entre l'Empire Romain et les Parthes, jouissant d'une
quasi-indépendance : Les Parthes semblent peu préoccupés des
affaires de leurs vassaux-alliés tant qu'ils ne contrecarrent pas
leurs projets et leur apportent leur soutien lorsqu'il est requis.
Mais
les relations entre Hatra et les Parthes étant très mal
documentées, leur reconstruction par les historiens repose sur des
hypothèses, plausibles mais non démontrables, aucun texte
n'évoquant d'ailleurs Hatréens et Parthes combattant côte à côte.
PARTHES |
Le
premier auteur à mentionner l'existence de Hatra, Dion Cassius, le
fait pour évoquer le siège infructueux de la ville conduit par
l'empereur Romain Trajan en 116-117, alors qu'il revient d'une
campagne en Babylonie contre les Parthes, et qu'il fait face à une
insurrection des pays qu'il a laissés derrière lui après la
première partie de la campagne (qui a débuté en 114). L'historien
évoque une ville ni riche ni prospère, qui n'a pas encore
l'envergure qu'elle doit prendre dans les années suivantes.
Ses
habitants sont pourtant en mesure d'opposer une résistance
vigoureuse aux assiégeants. Le siège a échoué parce que les
troupes Romaines, éprouvées par le climat désertique et menées
par un empereur à la santé déclinante, ont manqué d'eau et de
bois pour le conduire à son terme :
« Ensuite
il part pour l'Arabie et attaque les Hatréens, qui, eux aussi, ont
fait défection. Leur ville n'est ni grande ni riche, et le pays
d'alentour est un vaste désert, il a fort peu d'eau (et encore ce
peu est-il détestable), il n'a pas de bois ni de pâturages ».
Ces
obstacles, qui, par leur nombre, rendent un siège impossible, et le
Soleil, à qui elle est comme consacrée, suffisent pour défendre la
ville, car ni Trajan alors, ni Sévère par la suite, ne peuvent la
prendre, bien qu'ils aient démoli des portions de ses murailles.
Il
semble que la prospérité de Hatra commence après le retrait des
troupes Romaines. C'est en tout cas à cette époque que remonte la
plus ancienne inscription trouvée sur le site qui puisse être datée
avec certitude, et qui concerne la construction d'une salle du
sanctuaire principal de la ville. Celle-ci est alors dirigée par un
personnage appelé Worod, qui porte dans les inscriptions le titre de
« seigneur » (māryā), et qui est peut-être déjà en
fonction lors du siège de Trajan.
Deux
autres seigneurs de Hatra, Elkûd et Ma'anû, apparaissent dans des
inscriptions, mais on ne sait pas à quelle période ils ont régné
La
question de savoir dans quelle mesure Hatra est une alliée voire une
vassale des Romains durant ses dernières années est discutée.
BALLES DE FRONDES |
La
population de la ville est manifestement déportée dans sa totalité,
suivant les habitudes des vainqueurs. La cité n'est jamais repeuplée
car aucune trace d'occupation postérieure au siège n'a été
retrouvée.
La
chute de Hatra (al-Ḥaḍr en arabe) est évoquée dans les
traditions Iraniennes et arabes postérieures, donnant lieu à des
poèmes élégiaques sur le thème de la puissance brutalement
anéantie.
Le
puissant roi de Hatra, issu d'une lignée illustre, a provoqué le
roi Sassanide en attaquant ses terres. Ce dernier a alors lancé une
attaque contre lui et assiégé sa ville, sans succès, pendant
plusieurs mois.
La
chute de la ville est imputée à la fille du roi de Hatra, la
princesse Nadira, tombée amoureuse du roi Perse après l'avoir
aperçu du haut des murailles.
Dans
son état final, à partir du milieu du IIe siècle, Hatra est
une ville au plan grossièrement rond, selon le modèle urbanistique
qui semble avoir été courant dans la Mésopotamie Parthe puisqu'il
se retrouve à Arbèles (l'ancienne Adiabène, à Erbil et Ctésiphon.
En son centre s'élève le vaste enclos du dieu Soleil, seul monument
de pierre au sein d'une cité faite entièrement de brique crue. Ce
sanctuaire, qui comprend plusieurs temples à l'extrémité d'une
vaste esplanade, est sans doute un lieu de pèlerinage annuel pour
les Arabes de Mésopotamie.
Le
tissu urbain s'est progressivement constitué sans plan directeur
dans toutes les directions autour de ce sanctuaire central. Il est
protégé par une double muraille en briques crues. L'évolution
historique du site reste mal connue en dehors de son dernier siècle
d'existence, et il est difficile de savoir quels monuments sont les
plus anciens, et quel aspect a la cité avant les grands travaux du
IIe siècle qui ont accompagné le véritable développement de
Hatra.
LE HERCULE DE HATYRA |
Les
équipes de fouilles Italiennes et Polonaises ont repéré, à
proximité de l'enceinte sacrée, des traces de murailles en pierre
et briques crues, manifestement antérieures aux autres constructions
du site. Il semble qu'il s'agisse de vestiges d'une muraille qui
enserre Hatra avant la construction de l'enceinte la plus récente et
la plus visible lors des fouilles, celle construite sous le règne de
Nasrû au milieu du IIe siècle.
Cette
première enceinte est donc celle à laquelle sont confrontées les
troupes de Trajan, avant le véritable essor de Hatra qui voit
l'érection d'une muraille plus puissante englobant un espace plus
vaste ainsi que celle de l'enceinte sacrée.
L'espace
délimité par cette première muraille ne peut être établi avec
certitude car son tracé n'a pas encore été clairement identifié.
Le
rempart principal de Hatra, courant sur environ 6 kilomètres,
est bien connu grâce aux fouilles dont il a fait l'objet. Il est
précédé par un fossé et délimite un espace grossièrement
circulaire. C'est un ouvrage en terre et briques crues, reposant sur
un socle en pierre d'environ un mètre de hauteur et 3,50 mètres
de large, plus en certains endroits où il a été renforcé après
les sièges des armées Romaines. On a estimé sa hauteur originelle
à une dizaine de mètres.
Le
haut du rempart doit être coloré, si on en juge par les nombreuses
plaques à glaçure bleutée qui ont été mises au jour.
Des
tours espacées d'une trentaine de mètres défendent la muraille et
des bastions en pierre ont été ajoutés au dispositif pour
supporter des catapultes lors des sièges.
Vers
la fin de l'existence de la ville le mur principal a été doublé
par un petit mur intérieur servant de seconde ligne de défense. Le
rempart peut être franchi par 4 portes situées aux 4 points
cardinaux, comprenant une chicane à l'entrée et une cour
intérieure. Ce dispositif imposant est donc en mesure de résister
aux sièges des armées Romaines, et de tenir en respect les Perses
pendant 2 ans. Ces derniers érigent face à lui un mur encerclant
toute la ville, circonvallation qui a été identifié par les
archéologues, et qui illustre l'importance des efforts qu'ils ont
due consentir pour mener le siège à son terme.
La
prospérité de la cité vient essentiellement de l'exploitation de
l'oasis qui la faisait vivre, ainsi que de l'élevage extensif
pratiqué par les nomades. Sans doute pratique-elle aussi le commerce
caravanier, mais on n'a pas retrouvé à Hatra d'inscriptions
caravanières comme à Palmyre, cité qui lui ressemble beaucoup par
ailleurs.
TISSU DE SOIE |
Le
site de Hatra, tombé dans l'oubli, est redécouvert tardivement en
raison de son isolement.
Les
premiers archéologues à s'y intéresser sont les équipes
Allemandes dirigées par Walter Andrae qui fouillent le site de
Qalaat Sherqat, l'antique Assur en 1907 et repèrent ses monuments
majeurs. Le site ne fait cependant l'objet de fouilles systématiques
qu'à partir de 1951, par des équipes Irakiennes.
Elles
sont rapidement suivies par un important projet de reconstruction des
principaux monuments du site, à savoir les temples de l'enceinte
sacrée et l'enceinte elle-même.
La
première synthèse sur le site est publiée en 1974 par Fuad Safar
et Muhammad Ali Mustafa. Les équipes Irakiennes poursuivent leur
activité sur le site jusqu'à la première guerre du Golfe, avec
l'appui d'équipes Italiennes lors de campagnes de 1986 à 1989 puis
entre 1993 et 1997 sous la direction de Roberta Venco Ricciardi, et
d'équipes Polonaises dirigées par Michel Gawlikowski en 1990 qui se
sont consacrées à l'étude du système défensif de la ville. Le
site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985. Les
travaux sur les résultats des fouilles, notamment les découvertes
épigraphiques, se sont poursuivis depuis, et plusieurs synthèses
sont venues enrichir la connaissance du site... L'agglomération
moderne est au sud du site, dans la province de Ninawa, district
d'Al-Hadhra.
La
plupart des œuvres d'art retrouvées avant la guerre à Hatra se
trouvent au musée de Mossoul ou à celui de Bagdad où elles ont été
déplacées lors de la seconde guerre du Golfe en 2003, une partie a
alors été dérobée et est toujours recherchée.
Le
7 mars 2015, le site de Hatra a été détruit par l'état islamique
avec des explosifs et au bulldozer.
Après
le site archéologique de Nimrod et le musée de Mossoul, la vieille
cité de Hatra avait été explicitement présentée comme la
prochaine cible de Daech. L'ampleur matérielle des dégâts,
difficilement estimable, est considérable.
Cette
destruction de lieux prestigieux, mise en scène pour les médias, a
été dénoncée par l'UNESCO comme un « crime de guerre »,
relevant d'une entreprise pernicieuse de « nettoyage
culturel », elle s'accompagne d'un commerce illicite mondial de
certaines œuvres d'art provenant des sites détruits. Le site est
ajouté par l'UNESCO à la Liste du patrimoine mondial en péril en
juillet 2015.
La
province Romaine de Mésopotamie a été créée en 198 par Septime
Sévère.
À
la fin du IIe et au début du IIIe siècle, Rome, l'Empire
Parthe, puis l'Empire Sassanide et l'Arménie se disputent cette
région.
À
la suite des victoires des généraux de Lucius Verus, et notamment
d'Avidius Cassius entre 164 et 166, Rome peut étendre à nouveau son
contrôle militaire en direction de ces régions, menant des
opérations à Nisibe et réaffirmant son protectorat sur le royaume
d'Édesse. Le royaume d'Adiabène sauvegarde cependant son
indépendance et tente de reprendre le contrôle sur Nisibe au début
des années 190. Septime Sévère, lors de sa campagne Orientale de
195, lui inflige de sévères défaites, prenant le titre
d'Adiabenicus, « vainqueur de l'Adiabène ». Le royaume
d'Osroène, situé à l'ouest de l'Adiabène, est alors transformé
en province, à l'exception de sa capitale Édesse. La seconde
campagne de Sévère en Orient, en 197, renforce sans doute le
contrôle Romain dans la région, mais échoue cependant à triompher
d'Hatra.
Les
nouvelles zones passées sous le contrôle direct de Rome sont
rassemblées en 198 au sein de la nouvelle province de Mésopotamie.
D'Ouest en Est on trouve donc la province d'Osrohène dont Carrhes
(Carrhae) est la capitale, le royaume d'Édesse réduit à la portion
congrue autour de sa capitale, puis la province de Mésopotamie dont
la capitale est établie à Nisibe. Cette dernière province est
protégée par 2 légions : La Ière Parthica à Singara et la
IIe Parthica à Rhesaena, le commandement de ces légions et le
gouvernement de la province étant confié à des membres de l'ordre
équestre.
En
213, par décision de Caracalla, Édesse perd son roi Abgar IX et ce
qui lui reste d'indépendance pour devenir Colonie Romaine et être
intégrée au nouvel ensemble provincial.
L'annexion
définitive d'Édesse annonce en fait le début de la réalisation de
grands projets de conquêtes par Caracalla, désireux d'envahir
l'empire Parthe. Mais le roi des Parthes se dérobant à la bataille,
Caracalla ne peut que piller l'Adiabène restée indépendante.
Rome
entre dans une période de trouble politique pour quelques années. À
cette date en effet la route entre le camp Romain de Singara et Hatra
est bornée par l'armée Romaine qui installe des fortins et des
garnisons jusque dans les environs de Hatra.
La
garnison Romaine est attestée jusque sous Gordien III. Dès lors la
région est constamment disputée au gré des conflits entre Romains
et Sassanides. Ces derniers l'envahissent et font prisonnier
l'empereur Valérien en 260. Après l'épisode de l'empire
Palmyrénien, la région revient sous le contrôle de Rome grâce à
Aurélien, réorganisée sous la Tétrachie. La frontière est portée
au Tigre en 298 par une campagne de Galère...
RUINES DE HATRA |
Trajan
est forcé de se retirer de Mésopotamie en 117, supervisant le siège
raté de Hatra durant son repli. Sa retraite est, selon lui,
temporaire car il veut repartir à l'attaque en 118. et « faire
de la soumission des Parthes une réalité » mais Trajan meurt
sans y parvenir.
Seuls
les historiens Eutrope et Festus du IVe siècle avancent qu'il
veut établir une province Romaine en Mésopotamie inférieure.
Hadrien
(117-138.) réaffirme la frontière Romano-Parthe sur l'Euphrate et
choisit de ne pas envahir la Mésopotamie du fait des ressources
militaires plus limitées de Rome.
Parthamaspatès
s'enfuit après que les Parthes se soient révoltés contre lui,
pourtant les Romains le font roi d'Osroène. Khosrô Ier meurt lors
de son conflit avec Vologèse III, ce dernier est suivi par Vologèse
IV (147-191.) qui connaît une période de paix et de stabilité.
Cependant, la guerre des Romains contre les Parthes de 161-166.
commence quand Vologèse IV envahit l'Arménie et la Syrie, reprenant
Édesse.
L'empereur
romain Marc Aurèle (161-180.) ordonne à Marcus Statius Priscus
d'envahir l'Arménie en 163. puis à Avidius Cassius de faire de même
avec la Mésopotamie en 164. Les Romains capturent et rasent Séleucie
et Ctésiphon mais doivent se retirer car les soldats Romains
contractent la « peste antonine » (possiblement la
variole) qui ravage le monde Romain.
Lorsque
l'empereur romain Septime Sévère (193-211) envahit la Mésopotamie
en 197 durant le règne de Vologèse V de Parthie (191-208), les
Romains marchent une nouvelle fois le long de l'Euphrate et prennent
Ctésiphon et Séleucie.
Après
avoir reçu le titre de Parthicus Maximus, il se retire à la fin de
l'année 198., échouant comme Trajan à prendre Hatra durant un
siège.
La
ville de Hatra n’a jamais connu le christianisme puisqu’elle n’a
jamais été conquise par les armées Romaines.
PLAN DE HATRA |
De 197 à 202, l’empereur Septime Sévère (193 à 211) est à l’origine d’une deuxième campagne contre les Parthes. Il tente de prendre la ville en l’assiégeant à deux reprises, en 197 (ou 198 selon différents historiens) et en 199, mais sans succès. Malgré une brèche des troupes Romaines, le moral n’est pas bon et les soldats refusent de se battre lors d’un assaut de plus. Cette résistance fait de Hatra la dernière place forte appartenant à l’Empire Parthe face aux armées Romaines. En effet, Septième Sévère est victorieux dans le reste du territoire Parthe. Les princes de Hatra s’emploient alors à la fortification de la ville jusqu’à sa chute en 240.
Mésopotamie
(province romaine) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mésopotamie_(province_romaine)
La
province romaine de Mésopotamie a été créée en 198 par Septime
Sévère. ... Rome entre dans une période de trouble politique pour
quelques années.
Destruction
du patrimoine culturel irakien : les villes de Nimrud et de ...
www.lesclesdumoyenorient.com
› Analyses de l'actualité
17
mars 2015 - Dans les années 1950-1960, le département des
Antiquités irakien est l'acteur ... avant J-C de populations arabes
nomades en haute Mésopotamie. .... deux reprises, en 197 (ou 198
selon différents historiens) et en 199, mais ..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire