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OCTOBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 202 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN
DES PÈRES PRÉCURSEUR DE L’ÉGLISE OCCIDENTALE
SAINT IRÉNÉE |
Vers
la fin du IIIe siècle, alors que les sectes gnostiques cherchent à
saper par sa base la religion chrétienne, Dieu suscite Saint Irénée
pour leur faire en face. « Il lui accorde la grâce de détruire
les hérésies par la vérité de la doctrine ».
Succédant
à Saint Pothin sur le siège de Lyon en 177, Saint Irénée « prêche
à temps et à contre-temps », comme le veut Saint Paul, et se
fait le défenseur du Christ.
L’Église,
déclare-t-il, disséminée à travers le monde, jusqu’aux
extrémités de la terre, professe la Foi qu’elle a reçue des
Apôtres qui l’ont reçue eux-mêmes du Fils de Dieu.
Et
cette Église a son centre à Rome « avec qui toute l’Église
doit s’accorder à cause de sa principauté supérieure, car, par
la succession des Pontifes Romains la tradition apostolique de
l’Église est parvenue jusqu’à nous ».
Ardent
apologiste, Saint Irénée est aussi un profond théologien. On l’a
appelé le père de la théologie catholique et l’anneau d’or qui
relie l’esprit de l’Évangile à la doctrine des Pères.
L’oreille
encore remplie des derniers échos de l’enseignement apostolique,
et le premier à faire la synthèse raisonnée de notre Foi.
Son
traité : La fausse science démasquée et réfutée aussi
appelé Contre les hérésies, porte un coup mortel à l’hérésie
gnostique.
Saint
Jérôme lui donne le titre glorieux de Martyr. Il meurt, croit-on,
pendant la persécution de Septime-Sévère en 202. Benoît XV étend
sa fête à l’Église universelle.
Irénée
de Lyon (en latin Irenaeus Lugdunensis, en
grec ancien Εἰρηναῖος Σμυρναῖος :
Eirênaĩos « pacifique » Smyrnaĩos « de Smyrne »)
est le deuxième évêque de Lyon au IIe siècle entre 177 et
202. et aussi un des Pères de l'Église, premier occidental à
réaliser une œuvre de théologien systématique. Défenseur de la
véritable gnose, il s'est illustré par sa dénonciation de
l'idéologie dualiste et des sectes pseudo-gnostiques qui la
professent.
Vénéré
comme saint, on le fête le 28 juin dans l'Église catholique et le
23 août dans l'Église orthodoxe.
Pour
l'essentiel, les informations dont on dispose sur la vie d'Irénée
proviennent de ses propres œuvres.
De
culture et de langue grecque, Irénée né à Smyrne en Asie Mineure
(120/130) de parents Grecs et chrétiens, témoigne avoir connu Saint
Polycarpe, qui lui-même a reçu l'imposition des mains de l'apôtre
Jean... Saint Jérôme dit qu'Irénée est aussi le disciple de Saint
Papias.
Arrivé
en Gaule vers 175, il exerce d'abord la fonction de simple prêtre,
et s'associe aux travaux de Pothin, premier évêque de Lyon.
Quand
Pothin périt victime d’une persécution de Marc Aurèle, en 177,
Irénée est choisi pour le remplacer. Sa vie épiscopale se consacre
alors à l'instruction des peuples et à la défense de la vérité
par la lutte contre les hérésies des gnostiques et des
valentiniens.
Irénée
est chargé de porter la Lettre sur les martyrs de Lyon, rapportée
par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique. Le billet
de recommandation, qui accrédite le porteur de la lettre auprès de
l'évêque de Rome Éleuthère, présente Irénée comme
« presbytre » (c'est-à-dire « ancien ») de
l'Église. Ce terme peut être interprété comme la preuve de son
accession à l'épiscopat Lyonnais.
Son
épiscopat marque une recrudescence du missionnariat. Un grand nombre
de diocèses sont fondés par les envoyés d'Irénée : c'est le cas
de Besançon et Valence, qui doivent à l'évêque de Lyon leurs
premiers pasteurs...
Soucieux
de l'unité de l'Église, il met en valeur son nom d'homme de paix
(Εἰρηναῖος signifie « Paix »).
C'est ainsi qu'il intervient auprès de l'évêque de Rome lors de la
querelle autour de la date de Pâques. Dans une partie de l'Asie, on
célèbre Pâques le 14 Nisan, comme les juifs. Ailleurs, Pâques est
fêté le dimanche suivant. Après plusieurs tentatives de résolution
au cours du IIe siècle, l'évêque de Rome Victor Ier veut
mettre un terme à cette dispute. Vers 190, il se décide à
excommunier les évêques d'Asie. Par son intervention, Irénée, qui
fête lui-même Pâques le dimanche, lui enjoint de laisser chaque
Église libre dans les matières qui ne portent pas sur la Foi. Le
conflit ouvert est ainsi évité. Les Églises Orientales prendront
progressivement et pacifiquement l'usage majoritaire.
Il
dresse la liste de succession des évêques de Rome.
D'après
les témoignages tardifs de Saint Jérôme au Ve siècle et de
Grégoire de Tours au VIe siècle, il meurt martyr à Lyon en
202, victime d'un édit de persécution de Septime Sévère. Ses
reliques sont conservées depuis le Ve siècle dans l'église
Saint-Irénée, auprès d'autres martyrs de Lyon, malgré le sac de
l'église par les protestants du baron des Adrets en 1562...
Auteur
d'un important ouvrage, Réfutation de la prétendue gnose au nom
menteur, connu généralement sous le nom de Contre les hérésies
(Adversus Hæreses). Il s'agit d'un traité
contre Valentin d'Égypte et les gnostiques. Dans son traité, il
mentionne entre autres l'existence d'un évangile de Judas. Jusqu'à
la découverte des manuscrits de Nag Hammadi, Irénée était notre
principale source de connaissances sur ce courant de la gnose. Il
reste aujourd'hui encore une source indispensable.
Il
n'existe de cet ouvrage qu'une traduction latine, une traduction
arménienne des livres IV et V, des fragments en syriaque et en grec.
Irénée
est également l'auteur de la Démonstration de la prédication
apostolique, que l'on n'a connu longtemps que par Eusèbe de Césarée.
En
1904, une version arménienne est retrouvée et publiée en 1907. Cet
ouvrage est un résumé de la foi chrétienne.
Les
écrits d'Eusèbe retranscrivent également des fragment de 2
lettres : A Florinus et au pape Victor.
Son
œuvre théologique n'est pas née d'une volonté de synthèse, mais
d'une réaction à la doctrine gnostique. « Comme entraîné
par les gnostiques, et en particulier les valentiniens, Irénée
aborde à peu près tous les domaines de la révélation ».
Chez
lui, l’autorité des Écritures est absolue : La Bible suffit
pour connaître Dieu et son œuvre, toute spéculation supplémentaire
est vaine. Il affirme l’unité de la foi de celle de l'Église, et
soutient que l’Écriture révèle un plan de Dieu pour le salut des
hommes.
Irénée
est le premier à parler de la « Tradition » :
Contre les hérétiques, il défend la tradition de l'Église, qui
revendique sa transmission par les apôtres (traditio ab apostolis :
« tradition des Apôtres ») et se veut fondée sur la
« règle de vérité » qui est la foi en Dieu et en son
Fils Jésus-Christ.
Face
aux hérétiques, qui s'appuient sur une Tradition « secrète »
qui leur sont propres et sélectionnent les Écritures, Saint Irénée
insiste sur l'Écriture dans sa globalité et la Tradition de
l'Église telle que transmise au grand jour : l'Église est une
Tradition (traditio : « transmission »). Il réfute
les gnostiques en décrivant avec précision leurs doctrines, en
s'appuyant sur les Écritures, en dégageant des critères
d'interprétation pour une lecture ecclésiale de la Bible. L'Église
est pour lui la gardienne de la vérité et de la foi des apôtres
reçue dans l'Écriture. Les sources d'Irénée de Lyon sont avant
tout la « tradition catéchétique » et les Écritures.
Les
gnostiques prétendent aussi se rattacher aux Apôtres, mais leur
tradition est sans autorité, parce qu'elle ne repose pas sur
l'institution et la transmission légitime de celle-ci, au contraire
des évêques qui sont héritiers de l'autorité des Apôtres, ont la
même autorité pour transmettre que les Apôtres pour enseigner. Ce
qui apparaît ici chez Irénée, c’est une théologie de
l'institution ecclésiale.
La
Nouvelle Alliance reprend le contenu de l’Ancienne. Irénée
cherche par là à éviter le rejet de l’Ancien Testament, Corpus
qu'il défend contre les simplifications anti-juives.
Irénée
est un millénariste, comme le montre le livre V de Contre les
hérésies.
Outre
son traité contre les hérésies, Irénée est aussi l'auteur d'un
Exposé de la prédication des Apôtres, dont la visée est à la
fois apologétique, au sens où Irénée veut défendre la foi
chrétienne menacée par les sectes gnostiques, et catéchétiques.
Enfin,
il est possible qu'il soit l'auteur de la Lettre aux Églises d'Asie
et de Phrygie, par les survivants de la persécution de Lyon (177).
Nous connaissons ce document par Eusèbe de Césarée qui le transmet
in extenso dans son Histoire ecclésiastique.
Les
hommes doivent être sauvés, non selon la prolixité de la Loi, mais
selon la concision de la foi et de l'amour. Isaïe le dit en ces
termes : Il achève et abrège sa parole dans la justice, car
Dieu produit une parole concise dans le monde entier. Et c'est
pourquoi l'Apôtre Paul dit : La plénitude de la Loi, c'est
l'amour, car celui qui aime Dieu a accompli la Loi.
Irénée
est, en 170, une figure importante de la défense des 4 évangiles.
Et seuls 4 évangiles, seront ultérieurement inscrits dans le canon
du Nouveau Testament : Les évangiles selon Matthieu, selon Marc
et selon Luc, et l'évangile selon Jean.
Irénée
est le premier écrivain chrétien connu à avoir fait la liste des 4
évangiles canoniques. Par là, il s'oppose à Marcion qui affirme
que l'évangile selon Luc est le seul et véritable évangile.
Irénée
est aussi le premier auteur connu à affirmer que l'évangile selon
Jean a été écrit par Jean l'apôtre, et que l'évangile selon Luc
a été écrit par Luc, le compagnon de Paul.
Irénée,
dans Contre les hérésies III, rapporte ainsi la rédaction des
Évangiles :
« Matthieu
entreprend donc aussi d'écrire son Évangile chez les Hébreux et en
leur propre langue, pendant que Pierre et Paul annoncent l'évangile
à Rome et y fondent l'Église. D'un autre côté, après leur
départ, Marc, le disciple et l'interprète de Pierre, nous transmet
lui aussi par écrit ce que son maître prêchait, et Luc, le
compagnon de Paul, met dans un livre, l'évangile que celui-ci
annonce.
Ensuite
Jean, le disciple du Seigneur, qui a reposé sur sa poitrine, publie
lui aussi l'Évangile, tandis qu'il habite à Éphèse en Asie. »
Irénée
écrit : « Je n'étais encore qu'un enfant, mais je me souviens
des choses d'alors, mieux que de ce qui est arrivé depuis. Je
pourrais dire l'endroit où le bienheureux Polycarpe s'asseyait pour
parler, sa démarche, sa façon de vivre, sa physionomie. Je pourrais
répéter les discours qu'il adressait au peuple, comment il
racontait sa familiarité avec Saint Jean et avec les autres qui ont
vu le Seigneur, comment il évoque leurs paroles, les détails sur le
Seigneur, sur ses miracles, sur sa doctrine, qu'il a appris de ceux
qui ont vu le Verbe de vie, comme ils le rappelle, tout cela
s'accorde avec les Écritures !
Irénée
conçoit une telle vénération pour son saint maître, que, non
content de se pénétrer de sa doctrine et de son esprit, il modèle
sur lui ses actions et jusqu'à son pas et sa démarche. Il écoute
ses discours avec une ardeur incroyable, et il les grave si
profondément en son cœur, que jamais il ne les oublie, pas même
dans sa vieillesse.
Il
est bientôt fort instruit dans les Saintes Écritures et dans les
traditions apostoliques, et déjà on peut prévoir en lui l'auteur
futur de tant de saints ouvrages et surtout de ce travail si
remarquable Contre les Hérésies, où devront puiser, comme à une
source riche et sûre, tous les savants de l'avenir.
Irénée
l'enfant chéri de Polycarpe, est aussi l'espoir et la joie de toute
la chrétienté. Jamais diacre ne s'est acquitté de toutes ses
fonctions avec tant de zèle. L'ardeur du jeune apôtre s'enflamme de
plus en plus à la vue des missionnaires que Polycarpe envoit dans
les Gaules, aussi bientôt il reçoit de son maître l'ordre
impatiemment désiré d'aller au secours du vieil évêque de Lyon,
Saint Pothin.
Polycarpe fait, au jour de la séparation, un grand sacrifice, mais il fait aussi une œuvre féconde. Le bonheur du vénérable évêque des Gaules dépasse toutes ses espérances, quand il reconnaît tout le mérite de son jeune auxiliaire. Avec Irénée, l'avenir de l'Église occidentale est sauvé.
Une terrible persécution fait disparaître Saint Pothin avec grand nombre de fidèles. Les païens ont cru noyer l'Église Lyonnaise dans le sang de ses enfants, mais Irénée reste encore, et, par l'ordre du Pape Éleuthère (175-189), il monte bientôt sur le siège épiscopal de Lyon (178). Ses prières, ses prédications, ses exhortations, ses réprimandes, ont bientôt reconstitué cette Église dévastée. La paix toutefois n'est que précaire, et la persécution fait couler de nouveau le sang des martyrs. Le temps d'Irénée n'est pas encore venu, son œuvre ne fait que commencer, et Dieu veut lui donner le temps de l'accomplir.
Polycarpe fait, au jour de la séparation, un grand sacrifice, mais il fait aussi une œuvre féconde. Le bonheur du vénérable évêque des Gaules dépasse toutes ses espérances, quand il reconnaît tout le mérite de son jeune auxiliaire. Avec Irénée, l'avenir de l'Église occidentale est sauvé.
Une terrible persécution fait disparaître Saint Pothin avec grand nombre de fidèles. Les païens ont cru noyer l'Église Lyonnaise dans le sang de ses enfants, mais Irénée reste encore, et, par l'ordre du Pape Éleuthère (175-189), il monte bientôt sur le siège épiscopal de Lyon (178). Ses prières, ses prédications, ses exhortations, ses réprimandes, ont bientôt reconstitué cette Église dévastée. La paix toutefois n'est que précaire, et la persécution fait couler de nouveau le sang des martyrs. Le temps d'Irénée n'est pas encore venu, son œuvre ne fait que commencer, et Dieu veut lui donner le temps de l'accomplir.
Quand,
en 202, après la publication d'un édit de persécution par Septime
Sévère, les horreurs de la persécution éclatent, l'Église de
Lyon, toujours en vue, est prête à subir le choc. Irénée, plus
que jamais, ranime la foi de ses enfants et leur montre le Ciel. Il
est au nombre des premières victimes, juste récompense due à ses
longs travaux.
Parmi
tous les éloges que lui ont donnés les Saints, citons les titres
glorieux de Zélateur du Nouveau Testament, Flambeau de la foi, homme
versé dans toutes les sciences. Ses reliques sont conservées dans
l'église Saint-Irénée auprès d'autres martyrs de Lyon depuis le
Ve siècle.
ÉGLISE SAINTE IRÉNÉE DE LYON |
Tout
pèlerinage en la ville de Lyon, haut-lieu de la Gaule, puis de la
France chrétienne, passe par la colline de Fourvière. Mais il est
un second site Lyonnais, dominant discrètement la colline de
Fourvière, situé dans le quartier Saint-Irénée - Saint-Just, en
périphérie nord-ouest du périmètre classé patrimoine mondial de
l’UNESCO, que tout pèlerin à Lyon se doit d’honorer d’une
pieuse visite. Ce site conduit en effet sur les pas de Saint Irénée,
grand théologien, deuxième évêque de Lyon, martyr en compagnie de
40 à 50 chrétiens, dont Sainte Blandine, Saint Pothin, premier
évêque de Lyon, Epipode et Alexandre.
C’est
en ce lieu qu'est construite, au Ve siècle, la première église,
au-dessus d’une crypte destinée à abriter les corps de Saint
Epipode et Saint Alexandre, puis de Saint Irénée. Grégoire de
Tours mentionne en effet que les corps de ces saints reposent tous 3
dans la crypte de cette première église. Ce sanctuaire, dédié
depuis le VIIIe siècle à Saint Irénée, connaît ensuite bien des
destructions.
Reconstruite
au IXe siècle, érigée en église collégiale au Xe siècle,
l’église subit les destructions des huguenots puis des fanatiques
révolutionnaires, avant d’être réaffectée au culte en 1802.
Toutefois
son état de délabrement conduit à la reconstruire, au XIXe siècle,
dans un style néo-classique, et à restaurer la crypte, dans un
style carolingien. L’église et la crypte ont été classées
monuments historiques en 1862.
La
crypte contient, au centre de la nef, protégé par une balustrade,
le « puits des Martyrs », qui aurait contenu leurs
restes. Au centre du chœur, se trouve un bloc de marbre blanc
considéré comme étant l’ancien tombeau de Saint-Irénée,
entouré des autels de Saint-Alexandre et Saint-Epipode. Sur le côté
nord, la chapelle Saint-Polycarpe donne accès à l’ossuaire de la
crypte, qui contient une partie des ossements des martyrs, profanés
par les huguenots en 1562.
Ce
sanctuaire, le plus ancien de Lyon encore affecté au culte, peut se
visiter lors de pèlerinages, individuels ou en groupe. Des membres
de l’association culturelle des sanctuaires de Saint-Irénée et
Saint-Just, fondée en 1995, se proposent de vous y recevoir et de
vous y accueillir.
Le
site recèle une autre richesse patrimoniale inestimable : Le
dernier calvaire monumental urbain en France et son jardin, datant du
XVIIe siècle.
Un
lieu de pèlerinages depuis le XVIIe siècle, où venir absolument
lors d’un pèlerinage à Lyon. L’accès au calvaire est
réglementé. On peut le visiter chaque samedi après-midi ou sur
rendez-vous.
Deuxième
évêque de Lugdunum (177-202), Irénée aurait été enterré dans
une nécropole, sur le site de l’église portant son nom et dont le
clocher, carré comme un père la vertu, pointe au-dessus des
immeubles à l’aplomb du tunnel sous-Fourvière. Peu nombreux sont
ceux qui connaissent aujourd’hui son histoire. Beaucoup (y compris
des journalistes) pensent encore qu’Irénée était une femme, en
raison du « e » final de son prénom de quoi faire bondir
le moindre inquisiteur de la prétendue « théorie du genre »
! – Et l’on ne mentionne pas l’état de conservation plus que
moyen des bâtiments (crypte, église) et du calvaire, tous propriété
de la Ville de Lyon... (Bientôt les mots
Lycée, Élysée, prytanée, etc, qui sont d'origine grec ne seront
plus correctement orthographiés, par manque de compétences des
nouveaux professeurs de Français, qui s'en moquent comme d'une
guigne)
Certes,
les reliques d’Irénée ont disparu, peut-être profanées par la
soldatesque protestante du baron des Adrets au XVIe siècle – la
chronique historique raconte que certains jouaient aux boules avec
les crânes prélevés dans la crypte… – Mais qu’importe, au
fond, que le saint homme soit inhumé là ou non : Il a bel et
bien œuvré à Lugdunum et ses écrits ont fait de lui un « Père
de l’Église ».
FRAGMENT DE PAPYRUS DE SAINT IRÉNÉE |
« Le
jour où un projet intelligent sera proposé pour le site, nous
serons ravis de le soutenir », promet Etienne Piquet-Gauthier,
directeur de la Fondation Saint-Irénée. Il juge important de
« redonner toute sa place à l’Histoire des premiers
chrétiens (en Gaule) ». Y compris en valorisant l’amphithéâtre
des Trois-Gaules (Lyon 1er ), lieu du martyre de Blandine et
propriété de la Ville. L’ouverture, fin 2014 à l’Antiquaille,
de l’Espace culturel du christianisme (Eccly), est à marquer d’une
pierre blanche : Cette histoire est à présent mieux diffusée
au grand public. François Lagnau, président de l’association
culturelle des sanctuaires de Saint-Irénée/Saint-Just, vient de
remettre une note à l’archevêque de Lyon. Il lui propose l’idée
d’une commission générale avec le diocèse, la mairie du 5e et la
mairie centrale, pour tenter de définir un projet cohérent avant
les Municipales de 2020. Irénée deviendra-t-il enfin prophète en
son pays ? Alea jacta est… »
Saint
Irénée de Lyon, Évêque et Martyr (120-202) - Christ Roi
christroi.over-blog.com/article-33178910.html
28
juin 2016 - Saint Irénée de Lyon, Evêque, et ses compagnons,
Martyrs Irénée écrivait ... Sources : (1), (2), (3) Vie des Saints
pour tous les jours de l'année ...
Sur
les pas de Saint Irénée à Lyon - Pèlerinages de France
pelerinagesdefrance.fr/Sur-les-pas-de-saint-Irenee-a-Lyon
21
juin 2016 - Pèlerinages sur les pas de Saint Irénée Grand évêque
et théologien Eglise ... Deuxième évêque de Lugdunum (177-202),
Irénée aurait été ...
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