dimanche 20 novembre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 191

26 OCTOBRE 2016...

Cette page concerne l'année 191 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN DES INCENDIES DE ROME

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191 un incendie à Rome, consume le palais, le temple de Vesta et la plus grande partie de la ville.
L'empereur donne de grands spectacles, et le dernier jour de septembre, ses chambellans, et Martia, concubine de ce prince, conspirent contre lui.

Le temple de Vesta (en latin : Aedes Vestae) est un temple romain dédié à Vesta situé sur le Forum Romain. C'est un petit temple rond très ancien qui a été édifié, à Rome, sous le règne de Numa Pompilius, au VIIe siècle av. J.-C., durant la monarchie Romaine. Le temple est construit en relation avec la maison des vestales, avec laquelle il forme un complexe religieux appelé Atrium Vestae.

Situé à l'extrémité orientale du Forum Romain, près de la Regia et de la maison des vestales, il est également proche de la fontaine de Iuturne et du temple de Castor et Pollux originellement au sein du quartier des Vestales .
Ce temple, qui n’est ouvert que lors des Vestalia, abrite le feu sacré, le Palladium (une effigie en bois de Minerve apportée par Énée depuis Troie) ainsi que d'autres objets sacrés, qui sont gardés dans des caches secrètes appelées penus Vestaea. On ne trouve aucune statue de la déesse elle-même dans la cellae, à la place se dresse le foyer dans lequel brûle le feu sacré. Les Romains pensent que ce feu est intimement lié à la fortune de la ville et considèrent son extinction comme un signe annonçant des désastres imminents.

L'édifice même consacré à Vesta n'est pas un templum (un espace consacré), bien que les poètes le qualifient quelquefois ainsi. Il s'agit par contre d'un aedes (temple). Selon Ovide, sa forme ronde avec un foyer au milieu est une représentation symbolique de la Terre, avec son feu central et immobile. Les historiens modernes font aussi un rapprochement avec un rite funéraire très ancien observé à Rome, consistant à recueillir les cendres du défunt après crémation, à les placer dans une urne ronde en forme de cabane qu'ils inhument. On ne peut toutefois pas tirer de ces similitudes symboliques d'autres conclusions que l'extrême ancienneté de ce culte et son caractère autochtone.

Le site sur lequel est construit le temple connaît une activité cultuelle depuis le VIIe siècle av. J.-C. L'édification du bâtiment est attribuée par certains à Romulus, mais le temple est à l'extérieur du pomœrium du Palatin et ne peut avoir été construit avant le 2e stade de croissance de la ville.

À l'origine, le roi charge ses propres filles de surveiller le feu sacré. Peu à peu, elles acquièrent le statut de prêtresses et l'ordre des Vestales devient le seul sacerdoce féminin de Rome.
TEMPLE DE VESTA
Le temple est sans doute incendié lors du sac de Rome en 390 av. J.-C. et à nouveau en 241 av. J.-C., lorsqu'un des pontifes, Lucius Caecilius Metellus se précipite dans le temple en flammes et sauve les objets sacrés dont le Palladium, y perdant la vue.
Néanmoins, Cicéron affirme que c'est la vue des objets sacrés qui le rend aveugle, et non l'incendie.

En 210 av. J.-C., il est sauvé d'un incendie grâce à la dévotion de 13 esclaves, qui sont alors rachetés aux frais de l'État et obtiennent la liberté. Le temple subit alors, avec la maison des vestales, d'importantes restaurations. Il est encore menacé en 14, et les objets sacrés sont évacués. Les sources antiques relèvent deux autres destructions du temple dans des incendies, lors du grand incendie de 64, il est alors reconstruit sur ordre de Néron puis en 191, il est alors restauré par Julia Domna, épouse du futur empereur Septime Sévère.

En 391, Théodose Ier abolit les rites païens par une série de décrets. Le temple est finalement fermé, le feu sacré éteint et l'ordre des Vestales dissous en 394, après la victoire de Théodose contre Eugenius et Arbogast à la bataille de la rivière froide.

Resté quasiment intact pendant tout le Moyen Âge, le temple est, selon le témoignage de l'érudit Onofrio Panvinio, toujours debout en 1549, mais quelques années plus tard, il est détruit et le marbre réemployé dans la construction d'églises et de palais pour les papes. Les vestiges du temple sont mis au jour lors de fouilles archéologiques du XIXe siècle.
Les ruines visibles aujourd'hui sont le résultat d'une reconstruction entreprise dans les années 30 sous la dictature de Mussolini. Elles comprennent une partie du podium et des fondations, 3 colonnes et l’entablement qu'elles supportent, ainsi que la portion du mur de la cellae correspondant à la même section.
Le temple est monoptère, c'est-à-dire de forme ronde et entouré d'une simple rangée de colonnes, comme tous les temples consacrés à Vesta. De dimensions modestes (le podium fait 15 mètres de diamètre), il est surmonté d'un dôme ayant pour hauteur la moitié du diamètre de l'édifice, probablement en imitation des cabanes italiques anciennes, construit à l'origine en acacia avec un toit couvert de chaume. Le faîte du toit doit être percé afin de laisser s'échapper la fumée. Le podium, en opus caementicium, est recouvert de plaques de marbre. Il est complété par 20 socles en saillie qui soutiennent 20 colonnes corinthiennes en marbre blanc. La cellae est fermée, 20 colonnes engagées décorent son mur extérieur. On y accède par une porte orientée vers l'est qui rappelle le lien entre le feu sacré et le Soleil, considérés comme source de la vie. À l'intérieur de la cellae, une cavité en forme de trapèze de 2,40 mètres de côté est aménagée dans le podium. Il s'agit peut-être du penus Vestae, dans lequel sont dissimulés les objets sacrés les plus précieux.

SITE ARCHEOLOGIQUE
On sait par Suétone que l'empereur Vespasien, élève près du Forum un magnifique temple de la Paix, lequel selon Galien, Dion, et Hérodien est entièrement détruit par un incendie du temps de Commode en 191, après cela il n'est plus question de ce temple.
C'est en cette occasion qu'on trouve le pavé en jaune antique, violet , et cipollino, et qu'on découvre qu'il a été converti en église dans le moyen âge, et qu'il n'y a pas de tribune du côté de la voie sacrée : Ensuite on a trouvé vers le Palatin une seconde entrée, décorée de 4 colonnes de porphyre, après la première construction du bâtiment. La façade est tournée vers le Colisée, où l'on voit encore les restes du portique, qui conserve encore une partie de son ancien pavé en compartiments ronds et carrés de jaune antique, granit gris et cipollino.
Devant cet édifice on a découvert l'ancien pavé de la voie sacrée.

L'origine de cette église est fort ancienne, elle est bâtie par le pape Paul I, et reconstruite ensuite par Leon lV. Sous Paul V elle est restaurée c'est à cette époque qu'on doit attribuer le portique et la façade : En travertin, sur les dessins de Charles Lombardi.
On voit, devant le grand autel, le tombeau de Sainte Françoise, qui est orné de marbres précieux et de bronze doré, sur les dessins du chevalier Bernin. A
gauche du maître autel est le magnifique tombeau de Grégoire XI, ouvrage de Pierre Paul Olivieri : Son bas-relief représente la translation du Saint Siège à Rome, après avoir résidé 72 années à Avignon, exécutée par ce pape, en 1377.
à côté de cette église on voit l'Arc de Titus.
Cet arc de triomphe est élevé par le sénat et le peuple Romain, en l'honneur de Titus, fils de l' empereur Vespasien, lors de la conquête de Jérusalem. Constitué de marbre pentelique et orné de superbes bas-reliefs. Quoiqu'il soit moins grand que les autres arcs de triomphe, et d'une seule arcade, c'est le plus beau monument, en ce genre, qui soit parvenu jusqu'à nous, cependant il faut avouer qu'il y a trop d'ornements.

BRIQUE DE THEODORIQUE
L'empereur Adrien , dont le génie est fort vaste, fait les dessins de ce temple et en dirige lui même la construction. Ayant souffert au cours d'un incendie, Maxence le reconstruit, comme nous l'apprenons d'Aurèle Victor et d'un Anonyme contemporain, et comme on peut le remarquer par le style de la Cellae.

La tradition plus reconnue des anciens écrivains sur le nom de cette colline célèbre est qu'Evandre y fonde une ville qu'il appelle Pallantium du nom de celle de l'Arcadie d'où il vient : Ce nom ensuite est changé en Palatium, d'où dérive celui de monts Palatinus. Il est presque couronné des 6 autres collines, ayant le mont Aventin vers l'ouest , le Cœlius au sud, l'Esquilin à l'est, le Viminal, le Quirinal, et le Capitole au nord et nord ouest.
Auguste né sur cette même colline a eu 2 maisons sur le Palatin , dont la première fut incendiée accidentellement : Il la fait reconstruire, mais toujours avec simplicité, et y ajoute un temple d' Apollon, avec un portique d'enceinte de colonnes de jaune antique, ainsi une bibliothèque, dans laquelle il place une statue d'Apollon en bronze, qui, selon Pline, avait 50 pieds anciens, ou 42 pieds et demi de Paris, en hauteur.
Ce palais occupant le milieu du côté du mont regardant l'Aventin, et ensuite considérablement augmenté par Tibère qui l’étend jusqu'à l’extrémité de la colline, vers le Vélabre : Pour distinguer cet édifice de celui d'Auguste, on l'appelle la maison Tiberienne .
Caïus Caligula l'étend encore et en fait construire la façade sur le Forum, avec des portiques, et un pont, soutenu par quantité de colonnes de marbre, pour réunir ce palais au Capitole, mais, il paraît que ce pont est démoli par Claude son successeur, ainsi que la maison qu'il a commencé à bâtir sur le Capitole. Le Palatin ne suffisant pas à Néron, pour l'augmentation de ce palais, il prend tout l'espace qui se trouve entre ce mont et l'Esquilin, et, par Tacite on apprend qu'il étend sa maison jusqu'aux jardins de Mécènes.
Cette prodigieuse étendue renferme de vastes jardins, des bois, des étangs, des bains, et un grand nombre d'édifices, de manière que ce palais ressemble à une ville.
Cet immense édifice ayant été brûlé dans l'incendie qui a lieu l'an 64. Néron répare le palais d'Auguste et reconstruit sa maison avec tant de magnificence et de richesse, qu'elle est appelée domus aurea Neronis, la maison d'or de Néron.
Il est difficile de se faire une idée de la somptuosité de cette maison. Il s'y trouve une infinité de chambres et de salles, ornées de colonnes, de statues et de marbres précieux.
Les richesses de l'empire sont rassemblées dans ce palais, les marbres, l'ivoire, l'or, et les pierreries y brillent de toute part.
Les salles à manger sont décorées de tribunes, d'où l'on verse continuellement des fleurs et des parfums : Tous les genres de luxe, de délicatesse et de profusion s'épuisent pour les plaisirs d'un maître... Sévère et Célère, fameux architectes, y mettent tous leurs soins pour le rendre singulier, et le célèbre Amulius emploie toute sa vie à le peindre.

PLAN DE ROME
Les empereurs suivants y font de petits changements. Ce palais souffre beaucoup sous Valentinien et Maxime... Dans le sac de Rome par les Vandales, Genseric emporte dans cette occasion tous les vases de bronze, parmi lesquels ceux de Jérusalem, il pâtit aussi dans la prise de Rome par Totila puis restauré, et l'on sait par les, écrivains contemporains que l'empereur, Héraclius au VIIe siècle y a demeuré, et que même au VIIIe siècle il existe encore en grande partie.
A présent il en reste de grandes ruines, consistant principalement dans les fondations du palais.



191 — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/191
Cette page concerne l'année 191 du calendrier julien. Sommaire. [masquer]. 1 Événements; 2 ... L'empereur romain Commode change son nom, change le nom des mois et rebaptise la ville de Rome Colonia Lucia Aurelia Nova Commodiana ...



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