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OCTOBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 191 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN
DES INCENDIES DE ROME
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191
un incendie à Rome, consume le palais, le temple de Vesta et la
plus grande partie de la ville.
L'empereur
donne de grands spectacles, et le dernier jour de septembre, ses
chambellans, et Martia, concubine de ce prince, conspirent contre
lui.
Le
temple de Vesta (en latin : Aedes Vestae) est un temple romain
dédié à Vesta situé sur le Forum Romain. C'est un petit temple
rond très ancien qui a été édifié, à Rome, sous le règne de
Numa Pompilius, au VIIe siècle av. J.-C., durant la
monarchie Romaine. Le temple est construit en relation avec la maison
des vestales, avec laquelle il forme un complexe religieux appelé
Atrium Vestae.
Situé
à l'extrémité orientale du Forum Romain, près de la Regia et de
la maison des vestales, il est également proche de la fontaine de
Iuturne et du temple de Castor et Pollux originellement au sein du
quartier des Vestales .
Ce
temple, qui n’est ouvert que lors des Vestalia, abrite le feu
sacré, le Palladium (une effigie en bois de Minerve apportée par
Énée depuis Troie) ainsi que d'autres objets sacrés, qui sont
gardés dans des caches secrètes appelées penus Vestaea. On ne
trouve aucune statue de la déesse elle-même dans la cellae, à la
place se dresse le foyer dans lequel brûle le feu sacré. Les
Romains pensent que ce feu est intimement lié à la fortune de la
ville et considèrent son extinction comme un signe annonçant des
désastres imminents.
L'édifice
même consacré à Vesta n'est pas un templum (un espace consacré),
bien que les poètes le qualifient quelquefois ainsi. Il s'agit par
contre d'un aedes (temple). Selon Ovide, sa forme ronde avec un foyer
au milieu est une représentation symbolique de la Terre, avec son
feu central et immobile. Les historiens modernes font aussi un
rapprochement avec un rite funéraire très ancien observé à Rome,
consistant à recueillir les cendres du défunt après crémation, à
les placer dans une urne ronde en forme de cabane qu'ils inhument. On
ne peut toutefois pas tirer de ces similitudes symboliques d'autres
conclusions que l'extrême ancienneté de ce culte et son caractère
autochtone.
Le
site sur lequel est construit le temple connaît une activité
cultuelle depuis le VIIe siècle av. J.-C. L'édification
du bâtiment est attribuée par certains à Romulus, mais le temple
est à l'extérieur du pomœrium du Palatin et ne peut avoir été
construit avant le 2e stade de croissance de la ville.
À
l'origine, le roi charge ses propres filles de surveiller le feu
sacré. Peu à peu, elles acquièrent le statut de prêtresses et
l'ordre des Vestales devient le seul sacerdoce féminin de Rome.
TEMPLE DE VESTA |
Le
temple est sans doute incendié lors du sac de Rome en 390 av. J.-C.
et à nouveau en 241 av. J.-C., lorsqu'un des pontifes, Lucius
Caecilius Metellus se précipite dans le temple en flammes et sauve
les objets sacrés dont le Palladium, y perdant la vue.
Néanmoins,
Cicéron affirme que c'est la vue des objets sacrés qui le rend
aveugle, et non l'incendie.
En
210 av. J.-C., il est sauvé d'un incendie grâce à la dévotion de
13 esclaves, qui sont alors rachetés aux frais de l'État et
obtiennent la liberté. Le temple subit alors, avec la maison des
vestales, d'importantes restaurations. Il est encore menacé en 14,
et les objets sacrés sont évacués. Les sources antiques relèvent
deux autres destructions du temple dans des incendies, lors du grand
incendie de 64, il est alors reconstruit sur ordre de Néron puis en
191, il est alors restauré par Julia Domna, épouse du futur
empereur Septime Sévère.
En
391, Théodose Ier abolit les rites païens par une série de
décrets. Le temple est finalement fermé, le feu sacré éteint et
l'ordre des Vestales dissous en 394, après la victoire de Théodose
contre Eugenius et Arbogast à la bataille de la rivière froide.
Resté
quasiment intact pendant tout le Moyen Âge, le temple est, selon le
témoignage de l'érudit Onofrio Panvinio, toujours debout en 1549,
mais quelques années plus tard, il est détruit et le marbre
réemployé dans la construction d'églises et de palais pour les
papes. Les vestiges du temple sont mis au jour lors de fouilles
archéologiques du XIXe siècle.
Les
ruines visibles aujourd'hui sont le résultat d'une reconstruction
entreprise dans les années 30 sous la dictature de Mussolini. Elles
comprennent une partie du podium et des fondations, 3 colonnes et
l’entablement qu'elles supportent, ainsi que la portion du mur de
la cellae correspondant à la même section.
Le
temple est monoptère, c'est-à-dire de forme ronde et entouré d'une
simple rangée de colonnes, comme tous les temples consacrés à
Vesta. De dimensions modestes (le podium fait 15 mètres de
diamètre), il est surmonté d'un dôme ayant pour hauteur la moitié
du diamètre de l'édifice, probablement en imitation des cabanes
italiques anciennes, construit à l'origine en acacia avec un toit
couvert de chaume. Le faîte du toit doit être percé afin de
laisser s'échapper la fumée. Le podium, en opus caementicium, est
recouvert de plaques de marbre. Il est complété par 20 socles en
saillie qui soutiennent 20 colonnes corinthiennes en marbre blanc. La
cellae est fermée, 20 colonnes engagées décorent son mur
extérieur. On y accède par une porte orientée vers l'est qui
rappelle le lien entre le feu sacré et le Soleil, considérés comme
source de la vie. À l'intérieur de la cellae, une cavité en forme
de trapèze de 2,40 mètres de côté est aménagée dans le
podium. Il s'agit peut-être du penus Vestae, dans lequel sont
dissimulés les objets sacrés les plus précieux.
SITE ARCHEOLOGIQUE |
On
sait par Suétone que l'empereur Vespasien, élève près du Forum un
magnifique temple de la Paix, lequel selon Galien, Dion, et Hérodien
est entièrement détruit par un incendie du temps de Commode en 191,
après cela il n'est plus question de ce temple.
C'est
en cette occasion qu'on trouve le pavé en jaune antique, violet , et
cipollino, et qu'on découvre qu'il a été converti en église dans
le moyen âge, et qu'il n'y a pas de tribune du côté de la voie
sacrée : Ensuite on a trouvé vers le Palatin une seconde entrée,
décorée de 4 colonnes de porphyre, après la première construction
du bâtiment. La façade est tournée vers le Colisée, où l'on voit
encore les restes du portique, qui conserve encore une partie de son
ancien pavé en compartiments ronds et carrés de jaune antique,
granit gris et cipollino.
Devant
cet édifice on a découvert l'ancien pavé de la voie sacrée.
L'origine
de cette église est fort ancienne, elle est bâtie par le pape Paul
I, et reconstruite ensuite par Leon lV. Sous Paul V elle est
restaurée c'est à cette époque qu'on doit attribuer le portique et
la façade : En travertin, sur les dessins de Charles Lombardi.
On
voit, devant le grand autel, le tombeau de Sainte Françoise, qui est
orné de marbres précieux et de bronze doré, sur les dessins du
chevalier Bernin. A
gauche
du maître autel est le magnifique tombeau de Grégoire XI, ouvrage
de Pierre Paul Olivieri : Son bas-relief représente la translation
du Saint Siège à Rome, après avoir résidé 72 années à Avignon,
exécutée par ce pape, en 1377.
à
côté de cette église on voit l'Arc de Titus.
Cet
arc de triomphe est élevé par le sénat et le peuple Romain, en
l'honneur de Titus, fils de l' empereur Vespasien, lors de la
conquête de Jérusalem. Constitué de marbre pentelique et orné de
superbes bas-reliefs. Quoiqu'il soit moins grand que les autres arcs
de triomphe, et d'une seule arcade, c'est le plus beau monument, en
ce genre, qui soit parvenu jusqu'à nous, cependant il faut avouer
qu'il y a trop d'ornements.
BRIQUE DE THEODORIQUE |
L'empereur
Adrien , dont le génie est fort vaste, fait les dessins de ce temple
et en dirige lui même la construction. Ayant souffert au cours d'un
incendie, Maxence le reconstruit, comme nous l'apprenons d'Aurèle
Victor et d'un Anonyme contemporain, et comme on peut le remarquer
par le style de la Cellae.
La
tradition plus reconnue des anciens écrivains sur le nom de cette
colline célèbre est qu'Evandre y fonde une ville qu'il appelle
Pallantium du nom de celle de l'Arcadie d'où il vient : Ce nom
ensuite est changé en Palatium, d'où dérive celui de monts
Palatinus. Il est presque couronné des 6 autres collines, ayant le
mont Aventin vers l'ouest , le Cœlius au sud, l'Esquilin à l'est,
le Viminal, le Quirinal, et le Capitole au nord et nord ouest.
Auguste
né sur cette même colline a eu 2 maisons sur le Palatin , dont la
première fut incendiée accidentellement : Il la fait reconstruire,
mais toujours avec simplicité, et y ajoute un temple d' Apollon,
avec un portique d'enceinte de colonnes de jaune antique, ainsi une
bibliothèque, dans laquelle il place une statue d'Apollon en bronze,
qui, selon Pline, avait 50 pieds anciens, ou 42 pieds et demi de
Paris, en hauteur.
Ce
palais occupant le milieu du côté du mont regardant l'Aventin, et
ensuite considérablement augmenté par Tibère qui l’étend
jusqu'à l’extrémité de la colline, vers le Vélabre : Pour
distinguer cet édifice de celui d'Auguste, on l'appelle la maison
Tiberienne .
Caïus
Caligula l'étend encore et en fait construire la façade sur le
Forum, avec des portiques, et un pont, soutenu par quantité de
colonnes de marbre, pour réunir ce palais au Capitole, mais, il
paraît que ce pont est démoli par Claude son successeur, ainsi que
la maison qu'il a commencé à bâtir sur le Capitole. Le Palatin ne
suffisant pas à Néron, pour l'augmentation de ce palais, il prend
tout l'espace qui se trouve entre ce mont et l'Esquilin, et, par
Tacite on apprend qu'il étend sa maison jusqu'aux jardins de
Mécènes.
Cette
prodigieuse étendue renferme de vastes jardins, des bois, des
étangs, des bains, et un grand nombre d'édifices, de manière que
ce palais ressemble à une ville.
Cet
immense édifice ayant été brûlé dans l'incendie qui a lieu l'an
64. Néron répare le palais d'Auguste et reconstruit sa maison avec
tant de magnificence et de richesse, qu'elle est appelée domus aurea
Neronis, la maison d'or de Néron.
Il
est difficile de se faire une idée de la somptuosité de cette
maison. Il s'y trouve une infinité de chambres et de salles, ornées
de colonnes, de statues et de marbres précieux.
Les
richesses de l'empire sont rassemblées dans ce palais, les marbres,
l'ivoire, l'or, et les pierreries y brillent de toute part.
Les
salles à manger sont décorées de tribunes, d'où l'on verse
continuellement des fleurs et des parfums : Tous les genres de luxe,
de délicatesse et de profusion s'épuisent pour les plaisirs d'un
maître... Sévère et Célère, fameux architectes, y mettent tous
leurs soins pour le rendre singulier, et le célèbre Amulius emploie
toute sa vie à le peindre.
PLAN DE ROME |
Les
empereurs suivants y font de petits changements. Ce palais souffre
beaucoup sous Valentinien et Maxime... Dans le sac de Rome par les
Vandales, Genseric emporte dans cette occasion tous les vases de
bronze, parmi lesquels ceux de Jérusalem, il pâtit aussi dans la
prise de Rome par Totila puis restauré, et l'on sait par les,
écrivains contemporains que l'empereur, Héraclius au VIIe siècle y
a demeuré, et que même au VIIIe siècle il existe encore en grande
partie.
A
présent il en reste de grandes ruines, consistant principalement
dans les fondations du palais.
191
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/191
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1 Événements; 2 ... L'empereur romain Commode change son nom,
change le nom des mois et rebaptise la ville de Rome Colonia Lucia
Aurelia Nova Commodiana ...
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