17 AOÛT 2016...
Cette
page concerne l'année 262 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA QUATRIÈME MERVEILLE DU MONDE REDÉCOUVERTE.
ARTEMIS TELLE QUE NOUS LA CONNAISSONS |
Le
temple d'Artémis à Éphèse (en grec Ἀρτεμίσιον
/ Artemísion, en latin Artemisium) est
dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis,
déesse Grecque de la chasse et de la nature sauvage...
Ce
temple est la 4e des 7 merveilles du monde. Sa construction débute
en 560 av. J.-C. et se termine en 440 av. J.-C.
Ses
architectes sont Théodore de Samos, Chersiphron et Metagenès.
Les
ruines d’Éphèse se trouvent aujourd’hui près de la ville
Turque de Selçuk, à 50 kilomètres au sud d’Izmir.
Ce
temple est également considéré comme étant la première banque au
monde car il était possible d’y déposer de l’argent et de le
récupérer plus tard crédité d’un intérêt...
Le
temple est incendié le 21 juillet 356 av. J.-C. par Érostrate, qui
veut ainsi se rendre célèbre... Apprenant le mobile de
l’incendiaire qui a détruit le temple qui fait l’envie de tous
les Grecs, les magistrats de la cité le font torturer et tuer. Il
est interdit que son nom soit prononcé sous peine de mort, arrêt
respecté pendant 23 ans, jusqu’à l’arrivée d’Alexandre le
Grand, qui finance la restauration du temple et confie le travail à
l’architecte Dinocratès (restauration achevée plus de 2 siècles
plus tard). D'après Cicéron dans son traité De divinatione,
l'incendie a lieu le jour de la naissance d'Alexandre le Grand)
Mais
quand les Éphésiens apprennent la date de naissance de leur
bienfaiteur (la même année et, semble-t-il, la même nuit que celle
de l’incendie fatal), le nom est révélé.
Privé
de certaines de ses œuvres d’art les plus célèbres par Néron,
pillé par une expédition de Goths venus de la mer Noire vers 262,
endommagé par des tremblements de terre, le temple est
définitivement fermé, comme les autres temples païens, par l’édit
général de Théodose en 381, et transformé en carrière de pierres
taillées.
Le
temple est cité dans les Actes des Apôtres (XIX:23-40) notamment
pour l’émeute qu’y déclenche la prédication de Paul de Tarse.
Des
7 merveilles du Monde, il ne reste malheureusement que les pyramides
d’Égypte..
DIANE VUE PAR LES ANCIENS |
Hérodote,
le père de l'Histoire , né en 484 avant J.C. à Halicarnasse est
impressionné par les pyramides d’Égypte et par Babylone. Puis
viennent Philippe et Alexandre de Macédoine qui par leurs conquêtes
permettent au monde Grec de connaître et faire des comparaisons avec
les sites du bassin de la Méditerranée, le temple d'Artémis à
Éphèse, le Zeus Olympien, le Mausolée d'Halicarnasse.
Il
n'y a que 30 ans qui séparent la construction du phare d'Alexandrie
de la destruction du colosse de Rhodes.
C'est
Calimaque de Cyrène (350-240 avant J.C.) qui remplit d'importantes
fonctions à la bibliothèque d'Alexandrie en Égypte, qui écrit :
« une collection de merveilles dans les pays du monde entier ».
160
ans après, Antipater, poète Grec de Sidon, écrit un poème, chant
d'admiration à l'égard des Chefs d'œuvre de l'Humanité. En dehors
des 2 plus anciennes Merveilles, les Pyramides et Babylone, les
autres font partie du bassin Méditerranéen et quoique « Mare
Nostrum » des Romains, il n'y a pas de Merveilles Romaines.
Le
colosse de Rhodes et le phare d'Alexandrie ont les pieds dans
l'eau,le temple d'Artémis à Éphèse comme le Mausolée sont des
ports.
Les
dates de leur construction vont de -437 à -300 avant J.C., donc une
période relativement courte.
On
peut s'étonner que les hommes de la Renaissance n'y ont pas inclus
quelque édifice célébrant l'habileté technique des Romains, mais
sans doute les savants ont-ils pris conscience que l'idée même des
7 Merveilles est bien antérieure à l'avènement de l'Empire Romain
et tiennent-ils à rester fidèles à ce principe.
Sur
l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien, un temple est bâti vers
560 av. J.-C. par Théodore de Samos, Chersiphron et Métagénès
et financé par le roi Crésus de Lydie.
Ses
dimensions colossales (137,74 m de longueur et 71,74 m de
largeur) ainsi que la richesse de sa décoration expliquent sa
mention dans 16 des 24 listes des 7 merveilles du monde qui nous sont
parvenues.
Un
second temple est bâti au milieu du IVe siècle av. J.-C. sur
le même plan... Théophraste a écrit dans Histoire des plantes que
les portes à son époque sont faites en bois de cyprès, expliquant
au passage la qualité de sa conservation.
Le
temple est pillé par les Ostrogoths en 263, puis brûlé par les
chrétiens en 401. Justinien achève de le démanteler en prélevant
une partie de ses colonnes pour le palais impérial de
Constantinople.
Ce
temple est également considéré comme un des premiers
établissements bancaires au monde : « Le sanctuaire
dispose de ses propres finances et fait fonction de banque. Il est
inviolable et le droit d'asile, accordé à ceux qui se placent sous
sa protection aussi ».
Les
ruines d'Éphèse se trouvent aujourd'hui dans la partie Sud-Ouest de
la ville turque de Selçuk.
Le
site sacré d'Éphèse est beaucoup plus âgé que l'Artemision.
Pausanias le Périégète (Pausanias, dit le Périégète, est un
géographe et voyageur de l'Antiquité. Né d'après les suppositions
actuelles à Magnésie du Sipyle vers l'an 115, il meurt à Rome aux
alentours de l'an 180 ) décrit, au IIe siècle av. J.-C., le
sanctuaire d'Artémis comme très ancien. Il affirme avec certitude
qu'il est bien antérieur à l'époque de l'immigration Ionique dans
la région d'Éphèse, et plus ancien même que le sanctuaire de
l'oracle d'Apollon à Didymes.
Il
dit que les habitants pré-Ioniques de la ville sont Lélèges et
Lydiens.
Cette
version est confirmée en 1908 par des fouilles menées par D.G.
Hogarth qui ont permis d'identifier 3 temples successifs construits
sur le même emplacement que le temple d'Artémis à Éphèse.
De
secondes fouilles en 1987-1988 ont également confirmé la version
que donne Pausianas de l'histoire précédant la construction du
temple d'Éphèse...
Callimaque,
dans son Hymne à Artémis, attribue l'origine de la Temenos d'Éphèse
(Terrain sacré fermé par une enceinte, sur lequel sont souvent
édifiés des autels, des temples) aux Amazones, dont il imagine
déjà un culte centré sur une icône :
« Les
belliqueuses Amazones t'élevèrent, jadis une statue, sur le rivage
d'Éphèse, au pied du tronc d'un hêtre, Hippô accomplit les rites
et les Amazones, reine Oupis, autour de ton image dansèrent d'abord
la danse armée, la danse des boucliers, puis développèrent en
cercle leur ample chœur. [...] Autour de cette statue, plus tard, on
construisit un vaste sanctuaire, la lumière du jour jamais n'en
éclaira de plus digne des dieux ni de plus opulent […] »
— Callimaque
, Hymnes III à Artémis v. 237-250
Le
site d'Éphèse est occupé dès l'âge du bronze, et le premier
temple construit sur l'emplacement même du temple d'Éphèse il a
été dans la 2e moitié du VIIIe siècle av. J.-C.
Ce
premier temple périptèral à Éphèse est le plus ancien exemple de
temple périptèral sur la côte d'Asie Mineure, et peut-être le
plus ancien temple de style Grec entouré de colonnades.
LE TEMPLE AUJOURD'HUI |
Au
VIIe siècle av. J.-C., une inondation détruit le temple et
dépose plus d'un demi-mètre de sable sur le site...
Bammer
note que, bien que le site soit inondable et ait été rehaussé de
près de 2 mètres entre les VIIIe et VIe siècles av. J.-C.,
et de 2,4 m entre le VIe et IVe siècles av. J.-C., le
site a été retenu, ce qui signifie selon lui « que le
maintien de l'identité de l'emplacement réel joue un rôle
important dans l'organisation sacrée » (Bammer 1990:144).
Selon
Pline l'Ancien, le site a en revanche été sélectionné pour son
caractère marécageux, comme précaution contre les tremblements de
terre, et non en raison de l'ancienneté de la pratique cultuelle sur
le site...
Le
nouveau temple, construit en marbre, avec une double rangée de
colonnes périptèrale laissant la place pour un large passage
cérémonial autour de la cella, a été conçu et construit autour
de 550 av. J.-C. par les architectes Crétois Chersiphron et de
son fils Métagénès.
Une
nouvelle statue cultuelle en ébène est sculptée par Endoios, la
précédente ayant été probablement détruite dans l'inondation, et
un naiskos pour l'abriter est érigé à l'Est de l'autel en plein
air. Cette reconstruction a été financée par Crésus, le riche roi
de Lydie.
Le
temple a attiré de nombreux marchands, rois, et curieux, ainsi que
de nombreux fidèles du culte d'Artémis dont beaucoup ont rendu
hommage sous forme de bijoux et de diverses marchandises. On y a
retrouvé ce qui pourraient être les plus anciennes pièces en
électrum (alliage or-argent) ainsi que de nombreux autres objets de
valeur.
Ce
temple est également très respecté comme lieu de refuge, une
tradition liée au mythe des Amazones, qui se sont réfugiées sur le
site du temple face à Héraclès et Dionysos.
En
401, le temple est finalement détruit par une foule conduite par
Saint Jean Chrysostome, et les pierres ont été utilisées dans la
construction d'autres bâtiments. Certaines des colonnes de
Sainte-Sophie appartiennent à l'origine au temple d'Artémis...
PLAN DU TEMPLE |
Après
6 ans de patientes recherches, le site du temple a été redécouvert
en 1869 par une expédition commanditée par le British Museum,
conduite par John Turtle Wood et bien que plusieurs artefacts et
sculptures soient retrouvés, il ne reste aujourd'hui qu'une seule
colonne du temple proprement dit...
Un
voyageur Britannique, Edward Falkener, séjourne en Asie Mineure en
1844-1845 et passe 2 semaines à Éphèse. Il y fait un relevé de
toutes les ruines qu'il y voit, tentant de reconstituer un plan de la
ville.
Il
publie ses hypothèses en 1862, et a identifié (avec raison) les
ruines dans la vallée entre le mont Pion et le mont Coressus comme
celles de la porte de Magnésie. Il a alors subodoré (assez
justement) que le temple doit se trouver dans l'alignement de la
porte.
L'architecte
et ingénieur Anglais John Turtle Wood a été chargé en 1858 par
l'Empire Ottoman de la construction des gares du chemin de fer de
Smyrne à Aydın.
Sur
place, il se passionne pour la recherche du temple d'Artémis à
Éphèse.
Il
n'a aucune qualification spécifique, à part son enthousiasme.
En
1863, il a obtenu que l'ambassadeur Britannique à Constantinople
négocie un firman l'autorisant à entreprendre des fouilles, mais
aussi à exporter toutes les antiquités qu'il trouve.
En
Turquie depuis 1858, Wood n'a pas lu le livre de Falkener, mais il a
émis une hypothèse assez semblable : Réussir à identifier un
monument pour conjecturer ensuite la position du temple. Il considère
aussi, en tant qu'architecte, que Chersiphron a dû choisir un
plateau peu élevé, comme celui se trouvant à l'Ouest de la ville
pour y installer son bâtiment.
Au
printemps 1863, il engage 5 ouvriers qui viennent d'être licenciés
de son chantier de chemin de fer pour vérifier ses hypothèses.
Il
continue cependant à résider à Smyrne plutôt que sur place.
Aussi, il doit faire le trajet aller-retour tous les jours. 1h1/2 de
marche entre son logement et la gare puis 3h1/2 de train pour couvrir
les 24 kilomètres de Smyrne à Ayasoluk, creusant avec ses hommes
pendant 5 à 6 heures, (les plus chaudes de la journée), avant
d'entamer le voyage du retour... En juin, ses ouvriers refusent de
poursuivre les fouilles pendant l'été. Le travail reprend en
septembre. Occupant un logement à titre gratuit à Ayasoluk, Il
explore les abords du Grand Gymnase, que Richard Chandler considère
comme le temple. Il creuse aussi au niveau du port antique.
Il
semble qu'il ait creusé un peu au hasard, mettant seulement quelques
inscriptions au jour. Il a ainsi creusé à ses frais 75 trous assez
profonds sur le plateau au Sud-Ouest d'Ayasoluk.
Au
début de 1864, il se tourne vers le British Museum à qui il écrit
pour demander 100 £ de financement.
Charles
Newton, le conservateur du département des Antiquités Grecques et
Romaines au British Museum, avait découvert le mausolée
d'Halicarnasse dans des conditions un peu similaires alors qu'il
était vice-consul de Grande-Bretagne à Lesbos.
Il
ne vit donc pas d'un mauvais œil cette démarche. De plus, qu'un
agent du British Museum découvre une seconde Merveille du Monde
n'est pas pour déplaire à ses directeurs.
Wood
obtient son financement. Comme le travail a repris sur la voie
ferrée, il est retourné à Smyrne et ne peut se rendre sur le
chantier tous les jours. Il a engagé un contremaître qui supervise
une quarantaine d'ouvriers. Ils dégagent l'odéon sous plus de 10
mètres de terre.
De
très nombreuses inscriptions sont mises au jour. Cependant, cela ne
convient pas à Wood qui ne désire que le temple. Il passe ses
soirées avec son épouse à reconstituer les puzzles des
inscriptions, espérant y découvrir des indices.
Il
commence à devenir célèbre et les voyageurs inscrivent son
chantier de fouilles parmi les étapes de leur périple... Il est
même victime d'une tentative d'assassinat.
De
1866 à 1868, grâce à une nouvelle avance du British Museum, Wood
fait fouiller la zone du théâtre.
En
1868, ses découvertes sont embarquées sur le H.M.S Terrible.
L'investissement du musée porte ses fruits. Cependant, les
difficultés commencent à s'accumuler.
À
cause de la malaria, endémique dans les marais autour du site, la
santé de Wood se détériore. Il retourne en Angleterre à l'été
1867.
Il
a des problèmes pour recruter depuis qu'un de ses ouvriers a été
assassiné et tous les autres arrêtés le temps de l'enquête qui
n'aboutit pas... Il est victime de nouvelles tentatives d'assassinat.
Les
brigands s'en prennent à son chantier, il tombe dans un de ses
trous, les paysans locaux protestent contre ces mêmes trous qui
rendent leurs terres impropres à la culture et ils demandent une
augmentation des compensations financières...
La
demande la plus élevée est de 50 £ que Wood réussit à
ramener à 3 £. Enfin, ses estampages d'inscriptions sont
attaqués par des souris.
La
campagne de 1867 sur le théâtre a cependant mis au jour une
inscription concernant les statuettes d'or et d'argent données au
temple par le riche Romain C. Vibius Salutaris.
Elle
décrit les statuettes et leur itinéraire depuis la ville jusqu'au
temple par la porte de Magnésie.
Utiliser
cette porte pour retrouver le temple avait été l'idée de
Falkener...
Toute
la saison 1868 est consacrée au dégagement de la route. Après une
quarantaine de mètres, il parvient à un embranchement.
Wood
continue à dégager les 2 branches vers Magnésie et vers Ayasoluk.
Là, au bout de 150 mètres, il découvre la stoa que
Philostrate dit mesurer 600 pieds.
Le
British Museum lui renouvelle sa confiance et son financement.
La
campagne 1869 progresse de près d'un kilomètre en direction
d'Ayasoluk. Des tombes sont mises au jour. Au pied de la colline
d'Ayasoluk, une route large de 15 mètres et bordée de sarcophages
de marbre blanc est dégagée. Les fouilles doivent s'interrompre car
les paysans refusent que leurs champs d'orge, presque mûrs, soient
touchés.
UNE DES RARES STATUES RETROUVÉE |
Wood
décide de s'attaquer à une oliveraie, mais son firman est arrivé à
expiration. Un rapide aller-retour à Constantinople le renouvelle.
Lorsque ses ouvriers creusent entre les oliviers, ils dégagent un
épais mur de pierres très massives portant des inscriptions latines
et grecques témoignant de sa construction par l'empereur Auguste en
l'an 6.
Cependant,
ils refusent de creuser plus avant sans être payés et les fonds de
Wood sont épuisés.
Il
obtient une rallonge du British Museum qui précise que ce sera la
dernière si le temple n'est pas découvert.
Wood
découvre finalement les restes du temple le 31 décembre 1869, 6 m
sous la surface.
Il
dégage d'abord le pavement en marbre, puis les fondations du temple
archaïque. Il publie un premier compte-rendu de ses découvertes en
1877.
D
G. Hogarth et A. E. Henderson ouvrent une nouvelle campagne de
fouilles en 1905. Ils dégagent les restes de 3 temples antérieurs
qu'ils nomment A, B et C, le temple de Crésus prenant la lettre D.
Le
site est fouillé depuis 1965 par l'Institut d'archéologie de
Vienne.
La
principale source antique sur l'Artémision est Pline l'Ancien, dont
le récit est confus et ne distingue pas vraiment les temples
archaïque et hellénistique. Selon lui, le temple mesure 225 pieds
sur 425 et compte 127 colonnes de 60 pieds de haut, 36 d'entre
elles sont sculptées en relief (columnæ cælatæ), dont l'une par
Scopas.
Malheureusement,
on ignore la mesure du pied auquel Pline se réfère, le nombre
impair de colonnes est également une source d'interrogation.
Vitruve
décrit quant à lui un temple diptère, c'est-à-dire entouré d'une
double rangée de colonnes, avec 8 colonnes sur chacun des petits
côtés.
Enfin,
Philon de Byzance indique que le temple se trouve sur un podium de 10
marches
LE TEMPLE D'ARTEMIS RECONSTITUE |
Seuls
quelques fragments de frise ont survécu de l'abondante décoration
en relief qui ornait à la fois les tambours inférieurs de colonnes
et le parapet. Le sujet du décor des colonnes semble avoir été une
procession : Certains des personnages, représentés en marche,
semblent porter un panier ou une autre offrande, les fragments
montrent également du bétail et des chevaux. Le décor sculpté du
parapet a probablement plusieurs sujets différents : Une
procession de chars et de chevaux, un combat d'hommes en armes, des
Amazones, des animaux, etc.
En
l'état, les fragments permettent seulement de dire que les
sculptures s'inscrivent dans le style du centre et du nord de l'Ionie
: Forme de la tête, contours doux du visage, narines et lèvres
charnues, léger sourire.
Plusieurs
des colonnes sculptées du temple postérieur ont été retrouvées,
elles sont actuellement conservées au British Museum.
Seule
l'une d'entre elles est en bon état : Elle représente un jeune
homme nu ailé qui, si ce n'est son épée, pourrait être un Éros.
Un
autre jeune homme nu, portant un manteau sur le bras, est facilement
reconnu comme Hermès grâce au caducée qu'il tient dans la main
droite.
Les
2 jeunes gens sont entourés de femmes portant le péplos, un
personnage masculin très mutilé est représenté assis et porte des
sandales au dessin élaboré. Son sujet n'a pas été identifié avec
certitude :
Une
représentation d'Héraclès devant Éaque.
Un
concours de Muses, qui sont collectivement incarnées par le jeune
homme ailé.
LES 7 MERVEILLES DU MONDE |
L'hypothèse
la plus plausible est une représentation du mythe d'Alceste, qui se
propose pour mourir à la place de son mari Admète. Le jeune homme
ailé serait donc Thanatos, personnification de la mort, qu'Euripide
met en scène dans le prologue de sa tragédie Alceste :
Thanatos arrive armé d'une épée avec laquelle il coupe une mèche
de cheveux d'Alceste, de même que l'officiant d'un sacrifice coupe
une touffe de poils sur la tête de l'animal qu'il va immoler. Ici,
Thanatos confie à Hermès, dans son rôle de psychopompe (conducteur
des âmes), l'âme d'Alceste, l'une des femmes, debout et tenant une
couronne nuptiale, serait Perséphone, la figure masculine assise
serait Hadès sur son trône...
Les
7 Merveilles du monde - Le Temple d'Artémis
www.les-7-merveilles-du-monde.fr/Le_Temple_d'Artémis.htm
Le
temple d'Artémis à Ephèse servait à la fois de place de marché
et de lieu de culte de la déesse Artémis qui était la divinité de
la fécondité, de la terre, de la ...
Temple
d'Artémis à Éphèse — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_d'Artémis_à_Éphèse
Le
temple d'Artémis à Éphèse (en grec Ἀρτεμίσιον /
Artemísion, en latin Artemisium) est dans l'Antiquité l'un des plus
importants sanctuaires d'Artémis, déesse ...
Histoire
· Les temples · Dans la culture populaire · Notes
et références
Temple
d'Artémis à Éphèse - Histoire du Monde
www.histoiredumonde.net
› Antiquité
29
sept. 2007 - Le temple d'Artémis à Éphèse, appelé aussi
Artémision, fut la quatrième des sept merveilles du monde. Sa
construction débuta en 560 av.
Vous
avez consulté cette page le 27/08/16.
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