mercredi 31 août 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 262

17 AOÛT 2016...

Cette page concerne l'année 262 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA QUATRIÈME MERVEILLE DU MONDE REDÉCOUVERTE.

ARTEMIS TELLE QUE NOUS LA CONNAISSONS
Le temple d'Artémis à Éphèse (en grec Ἀρτεμίσιον / Artemísion, en latin Artemisium) est dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse Grecque de la chasse et de la nature sauvage...

Ce temple est la 4e des 7 merveilles du monde. Sa construction débute en 560 av. J.-C. et se termine en 440 av. J.-C.
Ses architectes sont Théodore de Samos, Chersiphron et Metagenès.

Les ruines d’Éphèse se trouvent aujourd’hui près de la ville Turque de Selçuk, à 50 kilomètres au sud d’Izmir.
Ce temple est également considéré comme étant la première banque au monde car il était possible d’y déposer de l’argent et de le récupérer plus tard crédité d’un intérêt...

Le temple est incendié le 21 juillet 356 av. J.-C. par Érostrate, qui veut ainsi se rendre célèbre... Apprenant le mobile de l’incendiaire qui a détruit le temple qui fait l’envie de tous les Grecs, les magistrats de la cité le font torturer et tuer. Il est interdit que son nom soit prononcé sous peine de mort, arrêt respecté pendant 23 ans, jusqu’à l’arrivée d’Alexandre le Grand, qui finance la restauration du temple et confie le travail à l’architecte Dinocratès (restauration achevée plus de 2 siècles plus tard). D'après Cicéron dans son traité De divinatione, l'incendie a lieu le jour de la naissance d'Alexandre le Grand)
Mais quand les Éphésiens apprennent la date de naissance de leur bienfaiteur (la même année et, semble-t-il, la même nuit que celle de l’incendie fatal), le nom est révélé.

Privé de certaines de ses œuvres d’art les plus célèbres par Néron, pillé par une expédition de Goths venus de la mer Noire vers 262, endommagé par des tremblements de terre, le temple est définitivement fermé, comme les autres temples païens, par l’édit général de Théodose en 381, et transformé en carrière de pierres taillées.
Le temple est cité dans les Actes des Apôtres (XIX:23-40) notamment pour l’émeute qu’y déclenche la prédication de Paul de Tarse.
Des 7 merveilles du Monde, il ne reste malheureusement que les pyramides d’Égypte..
DIANE VUE PAR LES ANCIENS

Hérodote, le père de l'Histoire , né en 484 avant J.C. à Halicarnasse est impressionné par les pyramides d’Égypte et par Babylone. Puis viennent Philippe et Alexandre de Macédoine qui par leurs conquêtes permettent au monde Grec de connaître et faire des comparaisons avec les sites du bassin de la Méditerranée, le temple d'Artémis à Éphèse, le Zeus Olympien, le Mausolée d'Halicarnasse.
Il n'y a que 30 ans qui séparent la construction du phare d'Alexandrie de la destruction du colosse de Rhodes.

C'est Calimaque de Cyrène (350-240 avant J.C.) qui remplit d'importantes fonctions à la bibliothèque d'Alexandrie en Égypte, qui écrit : « une collection de merveilles dans les pays du monde entier ».

160 ans après, Antipater, poète Grec de Sidon, écrit un poème, chant d'admiration à l'égard des Chefs d'œuvre de l'Humanité. En dehors des 2 plus anciennes Merveilles, les Pyramides et Babylone, les autres font partie du bassin Méditerranéen et quoique « Mare Nostrum » des Romains, il n'y a pas de Merveilles Romaines.

Le colosse de Rhodes et le phare d'Alexandrie ont les pieds dans l'eau,le temple d'Artémis à Éphèse comme le Mausolée sont des ports.

Les dates de leur construction vont de -437 à -300 avant J.C., donc une période relativement courte.
On peut s'étonner que les hommes de la Renaissance n'y ont pas inclus quelque édifice célébrant l'habileté technique des Romains, mais sans doute les savants ont-ils pris conscience que l'idée même des 7 Merveilles est bien antérieure à l'avènement de l'Empire Romain et tiennent-ils à rester fidèles à ce principe.

Sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien, un temple est bâti vers 560 av. J.-C. par Théodore de Samos, Chersiphron et Métagénès et financé par le roi Crésus de Lydie.
Ses dimensions colossales (137,74 m de longueur et 71,74 m de largeur) ainsi que la richesse de sa décoration expliquent sa mention dans 16 des 24 listes des 7 merveilles du monde qui nous sont parvenues.
Un second temple est bâti au milieu du IVe siècle av. J.-C. sur le même plan... Théophraste a écrit dans Histoire des plantes que les portes à son époque sont faites en bois de cyprès, expliquant au passage la qualité de sa conservation.

Le temple est pillé par les Ostrogoths en 263, puis brûlé par les chrétiens en 401. Justinien achève de le démanteler en prélevant une partie de ses colonnes pour le palais impérial de Constantinople.
Ce temple est également considéré comme un des premiers établissements bancaires au monde : « Le sanctuaire dispose de ses propres finances et fait fonction de banque. Il est inviolable et le droit d'asile, accordé à ceux qui se placent sous sa protection aussi ».
Les ruines d'Éphèse se trouvent aujourd'hui dans la partie Sud-Ouest de la ville turque de Selçuk.

Le site sacré d'Éphèse est beaucoup plus âgé que l'Artemision. Pausanias le Périégète (Pausanias, dit le Périégète, est un géographe et voyageur de l'Antiquité. Né d'après les suppositions actuelles à Magnésie du Sipyle vers l'an 115, il meurt à Rome aux alentours de l'an 180 ) décrit, au IIe siècle av. J.-C., le sanctuaire d'Artémis comme très ancien. Il affirme avec certitude qu'il est bien antérieur à l'époque de l'immigration Ionique dans la région d'Éphèse, et plus ancien même que le sanctuaire de l'oracle d'Apollon à Didymes.
Il dit que les habitants pré-Ioniques de la ville sont Lélèges et Lydiens.
Cette version est confirmée en 1908 par des fouilles menées par D.G. Hogarth qui ont permis d'identifier 3 temples successifs construits sur le même emplacement que le temple d'Artémis à Éphèse.
De secondes fouilles en 1987-1988 ont également confirmé la version que donne Pausianas de l'histoire précédant la construction du temple d'Éphèse...

Callimaque, dans son Hymne à Artémis, attribue l'origine de la Temenos d'Éphèse (Terrain sacré fermé par une enceinte, sur lequel sont souvent édifiés des autels, des temples) aux Amazones, dont il imagine déjà un culte centré sur une icône :
« Les belliqueuses Amazones t'élevèrent, jadis une statue, sur le rivage d'Éphèse, au pied du tronc d'un hêtre, Hippô accomplit les rites et les Amazones, reine Oupis, autour de ton image dansèrent d'abord la danse armée, la danse des boucliers, puis développèrent en cercle leur ample chœur. [...] Autour de cette statue, plus tard, on construisit un vaste sanctuaire, la lumière du jour jamais n'en éclaira de plus digne des dieux ni de plus opulent […] »
— Callimaque , Hymnes III à Artémis v. 237-250

Le site d'Éphèse est occupé dès l'âge du bronze, et le premier temple construit sur l'emplacement même du temple d'Éphèse il a été dans la 2e moitié du VIIIe siècle av. J.-C.
Ce premier temple périptèral à Éphèse est le plus ancien exemple de temple périptèral sur la côte d'Asie Mineure, et peut-être le plus ancien temple de style Grec entouré de colonnades.
LE TEMPLE AUJOURD'HUI

Au VIIe siècle av. J.-C., une inondation détruit le temple et dépose plus d'un demi-mètre de sable sur le site...
Bammer note que, bien que le site soit inondable et ait été rehaussé de près de 2 mètres entre les VIIIe et VIe siècles av. J.-C., et de 2,4 m entre le VIe et IVe siècles av. J.-C., le site a été retenu, ce qui signifie selon lui « que le maintien de l'identité de l'emplacement réel joue un rôle important dans l'organisation sacrée » (Bammer 1990:144).
Selon Pline l'Ancien, le site a en revanche été sélectionné pour son caractère marécageux, comme précaution contre les tremblements de terre, et non en raison de l'ancienneté de la pratique cultuelle sur le site...

Le nouveau temple, construit en marbre, avec une double rangée de colonnes périptèrale laissant la place pour un large passage cérémonial autour de la cella, a été conçu et construit autour de 550 av. J.-C. par les architectes Crétois Chersiphron et de son fils Métagénès.
Une nouvelle statue cultuelle en ébène est sculptée par Endoios, la précédente ayant été probablement détruite dans l'inondation, et un naiskos pour l'abriter est érigé à l'Est de l'autel en plein air. Cette reconstruction a été financée par Crésus, le riche roi de Lydie.

Le temple a attiré de nombreux marchands, rois, et curieux, ainsi que de nombreux fidèles du culte d'Artémis dont beaucoup ont rendu hommage sous forme de bijoux et de diverses marchandises. On y a retrouvé ce qui pourraient être les plus anciennes pièces en électrum (alliage or-argent) ainsi que de nombreux autres objets de valeur.
Ce temple est également très respecté comme lieu de refuge, une tradition liée au mythe des Amazones, qui se sont réfugiées sur le site du temple face à Héraclès et Dionysos.

En 401, le temple est finalement détruit par une foule conduite par Saint Jean Chrysostome, et les pierres ont été utilisées dans la construction d'autres bâtiments. Certaines des colonnes de Sainte-Sophie appartiennent à l'origine au temple d'Artémis...

PLAN DU TEMPLE
Après 6 ans de patientes recherches, le site du temple a été redécouvert en 1869 par une expédition commanditée par le British Museum, conduite par John Turtle Wood et bien que plusieurs artefacts et sculptures soient retrouvés, il ne reste aujourd'hui qu'une seule colonne du temple proprement dit...

Un voyageur Britannique, Edward Falkener, séjourne en Asie Mineure en 1844-1845 et passe 2 semaines à Éphèse. Il y fait un relevé de toutes les ruines qu'il y voit, tentant de reconstituer un plan de la ville.
Il publie ses hypothèses en 1862, et a identifié (avec raison) les ruines dans la vallée entre le mont Pion et le mont Coressus comme celles de la porte de Magnésie. Il a alors subodoré (assez justement) que le temple doit se trouver dans l'alignement de la porte.

L'architecte et ingénieur Anglais John Turtle Wood a été chargé en 1858 par l'Empire Ottoman de la construction des gares du chemin de fer de Smyrne à Aydın.
Sur place, il se passionne pour la recherche du temple d'Artémis à Éphèse.
Il n'a aucune qualification spécifique, à part son enthousiasme.

En 1863, il a obtenu que l'ambassadeur Britannique à Constantinople négocie un firman l'autorisant à entreprendre des fouilles, mais aussi à exporter toutes les antiquités qu'il trouve.

En Turquie depuis 1858, Wood n'a pas lu le livre de Falkener, mais il a émis une hypothèse assez semblable : Réussir à identifier un monument pour conjecturer ensuite la position du temple. Il considère aussi, en tant qu'architecte, que Chersiphron a dû choisir un plateau peu élevé, comme celui se trouvant à l'Ouest de la ville pour y installer son bâtiment.
Au printemps 1863, il engage 5 ouvriers qui viennent d'être licenciés de son chantier de chemin de fer pour vérifier ses hypothèses.
Il continue cependant à résider à Smyrne plutôt que sur place. Aussi, il doit faire le trajet aller-retour tous les jours. 1h1/2 de marche entre son logement et la gare puis 3h1/2 de train pour couvrir les 24 kilomètres de Smyrne à Ayasoluk, creusant avec ses hommes pendant 5 à 6 heures, (les plus chaudes de la journée), avant d'entamer le voyage du retour... En juin, ses ouvriers refusent de poursuivre les fouilles pendant l'été. Le travail reprend en septembre. Occupant un logement à titre gratuit à Ayasoluk, Il explore les abords du Grand Gymnase, que Richard Chandler considère comme le temple. Il creuse aussi au niveau du port antique.

Il semble qu'il ait creusé un peu au hasard, mettant seulement quelques inscriptions au jour. Il a ainsi creusé à ses frais 75 trous assez profonds sur le plateau au Sud-Ouest d'Ayasoluk.

Au début de 1864, il se tourne vers le British Museum à qui il écrit pour demander 100 £ de financement.
Charles Newton, le conservateur du département des Antiquités Grecques et Romaines au British Museum, avait découvert le mausolée d'Halicarnasse dans des conditions un peu similaires alors qu'il était vice-consul de Grande-Bretagne à Lesbos.
Il ne vit donc pas d'un mauvais œil cette démarche. De plus, qu'un agent du British Museum découvre une seconde Merveille du Monde n'est pas pour déplaire à ses directeurs.

Wood obtient son financement. Comme le travail a repris sur la voie ferrée, il est retourné à Smyrne et ne peut se rendre sur le chantier tous les jours. Il a engagé un contremaître qui supervise une quarantaine d'ouvriers. Ils dégagent l'odéon sous plus de 10 mètres de terre.
De très nombreuses inscriptions sont mises au jour. Cependant, cela ne convient pas à Wood qui ne désire que le temple. Il passe ses soirées avec son épouse à reconstituer les puzzles des inscriptions, espérant y découvrir des indices.
Il commence à devenir célèbre et les voyageurs inscrivent son chantier de fouilles parmi les étapes de leur périple... Il est même victime d'une tentative d'assassinat.

De 1866 à 1868, grâce à une nouvelle avance du British Museum, Wood fait fouiller la zone du théâtre.

En 1868, ses découvertes sont embarquées sur le H.M.S Terrible. L'investissement du musée porte ses fruits. Cependant, les difficultés commencent à s'accumuler.

À cause de la malaria, endémique dans les marais autour du site, la santé de Wood se détériore. Il retourne en Angleterre à l'été 1867.
Il a des problèmes pour recruter depuis qu'un de ses ouvriers a été assassiné et tous les autres arrêtés le temps de l'enquête qui n'aboutit pas... Il est victime de nouvelles tentatives d'assassinat.
Les brigands s'en prennent à son chantier, il tombe dans un de ses trous, les paysans locaux protestent contre ces mêmes trous qui rendent leurs terres impropres à la culture et ils demandent une augmentation des compensations financières...
La demande la plus élevée est de 50 £ que Wood réussit à ramener à 3 £. Enfin, ses estampages d'inscriptions sont attaqués par des souris.

La campagne de 1867 sur le théâtre a cependant mis au jour une inscription concernant les statuettes d'or et d'argent données au temple par le riche Romain C. Vibius Salutaris.
Elle décrit les statuettes et leur itinéraire depuis la ville jusqu'au temple par la porte de Magnésie.
Utiliser cette porte pour retrouver le temple avait été l'idée de Falkener...

Toute la saison 1868 est consacrée au dégagement de la route. Après une quarantaine de mètres, il parvient à un embranchement.
Wood continue à dégager les 2 branches vers Magnésie et vers Ayasoluk. Là, au bout de 150 mètres, il découvre la stoa que Philostrate dit mesurer 600 pieds.

Fin mai, à cours d'argent, il suspend le chantier et retourne en Angleterre.
Le British Museum lui renouvelle sa confiance et son financement.
La campagne 1869 progresse de près d'un kilomètre en direction d'Ayasoluk. Des tombes sont mises au jour. Au pied de la colline d'Ayasoluk, une route large de 15 mètres et bordée de sarcophages de marbre blanc est dégagée. Les fouilles doivent s'interrompre car les paysans refusent que leurs champs d'orge, presque mûrs, soient touchés.

UNE DES RARES STATUES RETROUVÉE
Wood décide de s'attaquer à une oliveraie, mais son firman est arrivé à expiration. Un rapide aller-retour à Constantinople le renouvelle. Lorsque ses ouvriers creusent entre les oliviers, ils dégagent un épais mur de pierres très massives portant des inscriptions latines et grecques témoignant de sa construction par l'empereur Auguste en l'an 6.
Cependant, ils refusent de creuser plus avant sans être payés et les fonds de Wood sont épuisés.
Il obtient une rallonge du British Museum qui précise que ce sera la dernière si le temple n'est pas découvert.

Wood découvre finalement les restes du temple le 31 décembre 1869, 6 m sous la surface.
Il dégage d'abord le pavement en marbre, puis les fondations du temple archaïque. Il publie un premier compte-rendu de ses découvertes en 1877.
D G. Hogarth et A. E. Henderson ouvrent une nouvelle campagne de fouilles en 1905. Ils dégagent les restes de 3 temples antérieurs qu'ils nomment A, B et C, le temple de Crésus prenant la lettre D.
Le site est fouillé depuis 1965 par l'Institut d'archéologie de Vienne.

La principale source antique sur l'Artémision est Pline l'Ancien, dont le récit est confus et ne distingue pas vraiment les temples archaïque et hellénistique. Selon lui, le temple mesure 225 pieds sur 425 et compte 127 colonnes de 60 pieds de haut, 36 d'entre elles sont sculptées en relief (columnæ cælatæ), dont l'une par Scopas.
Malheureusement, on ignore la mesure du pied auquel Pline se réfère, le nombre impair de colonnes est également une source d'interrogation.
Vitruve décrit quant à lui un temple diptère, c'est-à-dire entouré d'une double rangée de colonnes, avec 8 colonnes sur chacun des petits côtés.
Enfin, Philon de Byzance indique que le temple se trouve sur un podium de 10 marches
LE TEMPLE D'ARTEMIS RECONSTITUE
Seuls quelques fragments de frise ont survécu de l'abondante décoration en relief qui ornait à la fois les tambours inférieurs de colonnes et le parapet. Le sujet du décor des colonnes semble avoir été une procession : Certains des personnages, représentés en marche, semblent porter un panier ou une autre offrande, les fragments montrent également du bétail et des chevaux. Le décor sculpté du parapet a probablement plusieurs sujets différents : Une procession de chars et de chevaux, un combat d'hommes en armes, des Amazones, des animaux, etc.
En l'état, les fragments permettent seulement de dire que les sculptures s'inscrivent dans le style du centre et du nord de l'Ionie : Forme de la tête, contours doux du visage, narines et lèvres charnues, léger sourire.

Plusieurs des colonnes sculptées du temple postérieur ont été retrouvées, elles sont actuellement conservées au British Museum.
Seule l'une d'entre elles est en bon état : Elle représente un jeune homme nu ailé qui, si ce n'est son épée, pourrait être un Éros.
Un autre jeune homme nu, portant un manteau sur le bras, est facilement reconnu comme Hermès grâce au caducée qu'il tient dans la main droite.
Les 2 jeunes gens sont entourés de femmes portant le péplos, un personnage masculin très mutilé est représenté assis et porte des sandales au dessin élaboré. Son sujet n'a pas été identifié avec certitude :
Une représentation d'Héraclès devant Éaque.
Un concours de Muses, qui sont collectivement incarnées par le jeune homme ailé.
Un épisode du mythe de Pandore.
LES 7 MERVEILLES DU MONDE
L'hypothèse la plus plausible est une représentation du mythe d'Alceste, qui se propose pour mourir à la place de son mari Admète. Le jeune homme ailé serait donc Thanatos, personnification de la mort, qu'Euripide met en scène dans le prologue de sa tragédie Alceste : Thanatos arrive armé d'une épée avec laquelle il coupe une mèche de cheveux d'Alceste, de même que l'officiant d'un sacrifice coupe une touffe de poils sur la tête de l'animal qu'il va immoler. Ici, Thanatos confie à Hermès, dans son rôle de psychopompe (conducteur des âmes), l'âme d'Alceste, l'une des femmes, debout et tenant une couronne nuptiale, serait Perséphone, la figure masculine assise serait Hadès sur son trône...



Les 7 Merveilles du monde - Le Temple d'Artémis
www.les-7-merveilles-du-monde.fr/Le_Temple_d'Artémis.htm
Le temple d'Artémis à Ephèse servait à la fois de place de marché et de lieu de culte de la déesse Artémis qui était la divinité de la fécondité, de la terre, de la ...

Temple d'Artémis à Éphèse — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_d'Artémis_à_Éphèse
Le temple d'Artémis à Éphèse (en grec Ἀρτεμίσιον / Artemísion, en latin Artemisium) est dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse ...
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Temple d'Artémis à Éphèse - Histoire du Monde
www.histoiredumonde.net › Antiquité
29 sept. 2007 - Le temple d'Artémis à Éphèse, appelé aussi Artémision, fut la quatrième des sept merveilles du monde. Sa construction débuta en 560 av.
Vous avez consulté cette page le 27/08/16.

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