Cette
page concerne l'année 266 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'EMPIRE
ROMAIN HARCELÉ TANT PAR LES BARBARES QUE PAR LES ÉLÉMENTS.
Héraclée
du Pont ou Héraclée Pontique (en grec ancien Ηράκλεια
Ποντική, et en latin Heraclea Pontica) est une ville de
Bithynie située sur le Pont-Euxin. Elle a fait place à l'actuelle
ville de Karadeniz Ereğli (Ereğli de la Mer Noire) dans la province
de Zonguldak en Turquie. Située à environ 200 km à l'Est du
Bosphore, la ville est fondée vers le VIe siècle av. J.-C.
(-560/-558) par des colons de Mégare et de Béotie, nommée d'après
Héraclès, dont les Grecs pensaient qu'il avait pénétré dans les
Enfers par une grotte par laquelle l'Achéron les rejoint.
La
ville devient rapidement prospère et établit ses propres colonies,
dont Callatis, Chersonèse et Cidros, suscitant la convoitise de la
Bithynie et de la Galatie voisines.
Si
nous avions à retracer non pas seulement l'histoire géographique,
mais l'histoire politique et civile de la Péninsule, les temps où
nous sommes entrés à partir de la seconde moitié du IIIe siècle,
nous fournissent matière à de tristes tableaux. Avec le
gouvernement militaire qui s'est graduellement établi depuis
l'extinction de la famille des Antonins, un principe de dissolution a
gagné jusqu'au cœur de l'empire, et la corruption du gouvernement a
réagi sur les provinces.
Toute
l'Asie-Mineure Orientale, depuis l'Euphrate jusqu'à Ancyre, et même
une partie de la Bithynie, reconnaissent un moment l'autorité de la
reine de Palmyre... Mais Aurélien, signalé depuis longtemps par ses
vertus guerrières, vient d'être appelé à l'empire, au milieu de
cette crise universelle qui en menace l'existence, son énergie
rétablit, pour quelque temps du moins, la fortune des aigles
Romaines, Zénobie vaincue, et l'Asie-Mineure toujours comptée
parmi les provinces de l'Empire.
Elle
est le lieu de naissance d'Héraclide du Pont (ou Héraclide le
Pontique, philosophe et astronome Grec, platonicien, v.388- v.310).
Elle est l'objet d'une Histoire dont il est auteur (16 livres), et
d'un autre ouvrage homonyme, rédigé au Ier siècle par Memnon
d'Héraclée (Historien Grec). Cette œuvre à présent disparue ne
subsiste que sous la forme d'un résumé des livres 9 à 16 dans la
Bibliothèque de Photios. Ce résumé couvre la période s'étalant
de la tyrannie de Cléarque (vers 364-353 av.J.C.) aux dernières
années de Jules César...
Les
Gépides se trouvant trop resserrés dans leur Pays, il a le choix de
leur céder des Terres, ou de les combattre. Ostrogotha lui pense,
qu’il serait très-fâché d'entrer en guerre avec les Gepides, ces
Goths, mais qu'il n'ont point de Terres à céder. La guerre, qui
s'allume à l'occasion de ce refus, donne lieu à une bataille, dans
laquelle les Gepides sont défaits, mais Ostrogotha, content de la
victoire, leur permet de se retirer, et les laisse tranquillement
regagner leur Pays ; Ostrogotha a pour Successeur Cniva, qui
étant entré à main armée est défait, avec perte de 30 000
hommes par Decius, fils aîné de l'Empereur de ce nom, il prend sa
revanche, ayant taillé toute l’Armée Romaine en pièces, et,
obligé le jeune Prince à gagner par la fuite une des Provinces
voisines.
N'ayant
plus d’ennemi osant lui tenir tête, il se rend maître de
Philippopolis, en passe les habitants, (120 000 âmes), au fil de
l'épée, ravage la Thrace, répand la désolation dans une partie
considérable de la Macédoine.
Zonare rapporte ceci d'une manière, qui nous paraît difficile à comprendre, car il suppose que les Goths, qui sont mis en fuite, vivent en bonne intelligence avec les Romains.
Zonare rapporte ceci d'une manière, qui nous paraît difficile à comprendre, car il suppose que les Goths, qui sont mis en fuite, vivent en bonne intelligence avec les Romains.
En
256 les Goths, avec les Carpi, les Barani, les Bourguignons, tous
Peuples habitants les bords du Danube, font une nouvelle irruption
dans l’Empire, et ravagent, toute l'Illyrie, et même l’Italie,
sans rencontrer la moindre résistance. Ils restent toute une année
en Illyrie, mais l'année suivante Aurélien, par la suite Empereur,
ayant été envoyé pour remplacer Ulpius Crinitus dans le
commandement des Troupes qui se trouvent en Thrace et en Illyrie, les
déloge de ces Provinces, les poursuit au-delà du Danube, ravage
leur Pays, et revient en Thrace chargé de butin. Après cet échec,
ils se tiennent en repos jusqu’à l’an 262.
Lors
du règne de l’Empereur Gallien, quand, ayant attaqué inopinément
la Thrace, ils se rendent maîtres de cette Province, parcourent
toute la Macédoine, assiègent Thessalonique... Cette entreprise ne
leur ayant point réussi, ils tâchent de pénétrer en Achaïe.
A
la fin de l’Hiver, réduits par la peste et la famine, à un si
petit nombre, que Claude aurait pu s'épargner la peine de les
attaquer...
Cependant
ce Prince vient les entourer de tous côtés, dès le commencement du
Printemps, tue plusieurs milliers d'hommes en différentes
escarmouches. Il arrive pourtant un jour que l'Infanterie ayant donné
sans la Cavalerie, qui se trouve occupée ailleurs, les Romains,
après s'être battus avec valeur, prennent la fuite.
Leur
perte est considérable en cette occasion, et aurait été bien plus
grande, si la Cavalerie n’était arrivée à temps à leur secours.
C'est
apparemment de cette action que Pollion (écrivain et observateur)
parle d'endroit, où il avoue que les Romains perdent dans cette
attaque près de
2
000 hommes. Mais cet Écrivain assure, des soldats Romains, qui après
avoir fait prendre la fuite aux Ennemis, se sont amusés à piller
leur bagage...Claude, n’étant pas encore arrivé au Camp au-lieu
que Zosime dit que l'Infanterie attaque l'Ennemi par ordre de
l'Empereur. Quoiqu'il en soit, les Romains continuent à harasser les
Goths sans relâche, et à les resserrer davantage de jour en jour.
Les
historiens latins ont, sur la grande crise de l’Empire au IIIe
siècle, 2 thèmes qui reviennent systématiquement dans leurs œuvres
: Le thème de la fatalité, pour Valérien, le thème de la
dépravation, pour Gallien : L’Empire que Valérien a perdu par une
malheureuse destinée et Gallien par le dérèglement de sa vie,
écrit l’auteur du recueil des « Trente Tyrans ».
Le
règne de Valérien et Gallien, dit Eutrope, est fatal à l’Empire
et faillit amener sa ruine, soit par le malheur, (il s’agit de
Valérien,) soit par la lâcheté, (ce reproche vise Gallien,) des
empereurs. Ces 2 thèmes, d’un développement facile et d’une
simplicité saisissante, ont aux yeux des Romains l’immense
avantage de sauvegarder l’orgueil national, et ainsi s’explique
que les historiens latins se les soient pieusement transmis. Raison
de plus pour que nous ne les acceptions pas les yeux fermés.
Les
remarques qui précèdent suffisent à nous mettre en défiance.
L’étude du règne de Gallien, dans ses traits essentiels, nous
permettra d’aboutir sur bien des points à une solution positive.
Vers
la fin de 256, Valérien quitte Rome pour aller combattre les Perses
en Orient. Son fils Gallien, associé à l’Empire depuis quelques
années déjà, reste en Italie. Ce n'est pas pour longtemps.
La
situation, en effet, s’aggrave de jour en jour sur le Rhin. Les
envahisseurs Germains, Francs au nord, Alamans au sud, multiplient
leurs attaques.
En
253, les Romains ont déjà à les combattre, les monnaies de
Valérien portent à cette date la légende Victoria Germanica...
En
255, il est question d’une expédition contre eux. Le limes, qui
constitue en avant du fleuve une première ligne de défense, est
déjà fortement entamé.
La
Gaule est menacée de l’invasion, peu de temps après le départ de
son père, sans doute encore dans le courant de 256, Gallien accourt
en personne pour organiser la résistance.
Les
provinces partout envahies et saccagées sans merci, souvent
abandonnées par un pouvoir central débordé, songent à se défendre
elles-mêmes contre les Barbares. Elles se donnent des chefs, des
empereurs régionaux : La crise d’invasions se double ainsi d’une
crise d’usurpations non moins grave que la première.
Sur
le Rhin, au lendemain de la grande invasion qui vient de dévaster la
Gaule, Postumus est proclamé empereur par ses soldats (258).
L’Orient
est livré à lui-même depuis la catastrophe de 260... Les 2
principaux lieutenants de Valérien, Ballista et Macrianus, ramènent
les débris des troupes Romaines et s’efforcent d’organiser la
défense.
Ces
hommes ne sont ni les premiers venus, ni de vulgaires ambitieux :
Ballista, préfet du prétoire, a témoigné de qualités militaires
remarquables, Macrianus s’est révélé le premier des généraux
et un des meilleurs conseillers de Valérien. Tous deux tombent
d’accord que l’Orient Romain est perdu si on ne lui donne pas un
empereur exceptionnel l’exemple de l’Empire Gallo-Romain,
d’ailleurs, est fort encourageant à cet égard. L’Orient est
constitué en Empire autonome. Sur le refus des 2 généraux, les 2
fils de Macrianus, Macrianus jeune et Quietus, sont proclamés
empereurs.
Le
centre du nouvel Empire est la Syrie et sa capitale, Hémèse, mais
les pays voisins, l’Asie Mineure au nord, l’Égypte au sud, ne
tardent pas à s’y rallier.
Vers
le milieu de 261, l’État sécessionniste d’Orient est
définitivement constitué, ses frontières sont les limites
traditionnelles de l’Orient Romain, du Bosphore à la Cyrénaïque.
Sur
le Danube, 2 usurpations se produisent successivement : En 258,
Ingenuus, gouverneur de Pannonie, un des meilleurs généraux de
Valérien, est proclamé empereur, un peu plus tard, à la fin de 258
ou au début de 259, les troupes de Mésie donnent l’Empire à un
autre de leurs chefs, Regalianus, une dernière usurpation aura lieu
en 268, celle d’Aureolus dans l’Italie du Nord.
En
Grèce, double usurpation de Valens, proconsul d’Achaïe et de
Calpurnius Piso (261).
En
Asie Mineure, c’est Trebellianus, un aventurier d’Isaurie, qui se
soulève dans les montagnes et fait frapper monnaie à son effigie.
En Égypte, Aemilianus, le préfet impérial (262), en Afrique,
Celsus. 2 autres, enfin, nous ne savons où : Saturninus et Memor.
Partout
l’invasion, partout les usurpations, et cependant nous n’avons
pas encore achevé l’énumération des maux qui fondent sur
l’Empire.
La
Sicile est désolée par une guerre servile causée par les brigands
qui se sont répandus dans cette province et qu’on a beaucoup de
peine à réprimer.
En
262, un tremblement de terre épouvantable désole l’Italie,
l’Afrique et l’Orient : Au milieu de tous ces maux produits par
la guerre, écrit l’auteur de la Vie de Gallien, il y a un
épouvantable tremblement de terre et des ténèbres qui durent
plusieurs jours.
On
entend aussi sortir des entrailles de la terre un mugissement
semblable au bruit du tonnerre, quoiqu’il ne tonne pas.
Dans
ce tremblement de terre, beaucoup de maisons sont englouties avec
ceux qui les habitent, la frayeur seule faît mourir beaucoup de
monde. Ce désastre a des effets encore plus tristes dans les villes
d’Asie.
Rome
est violemment ébranlée ainsi que la Libye, la terre s’ouvre sur
plusieurs points et de l’eau salée jaillit de ces ouvertures. Les
eaux de la mer recouvrent de nombreuses villes.
Une
peste terrible se déchaîne sur le monde Méditerranéen. L’épidémie
sévit déjà depuis plusieurs années en Orient et a enlevé une
partie de l’armée de Valérien.
En
261, elle fait son apparition en Égypte, l’évêque d’Alexandrie,
Denys, témoin oculaire, nous a laissé un tableau pathétique des
ravages causés par le fléau.
En
263, lors de la reprise des grandes invasions maritimes en Asie
Mineure, Gallien se rend à Byzance sur la ligne de retraite même de
l’ennemi. Il envoie en Asie des troupes qui battent les Goths et
les contraignent à se rembarquer.
3
ans plus tard, en 266, c’est Odaenath, le représentant de Rome, le
mandataire de Gallien en Orient, qui manœuvre contre les Barbares en
Cappadoce et les oblige à regagner leurs vaisseaux.
Enfin,
la conduite de Gallien, lors de la grande invasion Gothique de 267,
lui fait particulièrement honneur. Il envoie aussitôt deux
ingénieurs Byzantins, Cleodamus et Athenaeus, pour mettre en état
de défense les villes Romaines de la mer Noire et fermer, autant que
possible, aux Barbares l’accès des détroits. Dans le Bosphore
même, il poste une flotte, sous les ordres de Venerianus, un homme
de mer habile et énergique, avec l’ordre d’arrêter les
envahisseurs.
Ces
mesures sont bien combinées et l’exécution, confiée par
l’empereur à des hommes fort bien choisis, Cleodamus et Athenaeus
battent les Barbares qui doivent se rembarquer, et, lorsque les Goths
se présentent devant le Bosphore, Venerianus, avec la flotte
Romaine, les rejette sur le Pont-Euxin.
Malheureusement
Venerianus a péri dans le combat. La flotte Romaine, affaiblie et
démoralisée par la mort de son chef, se retire et les Barbares
peuvent librement se répandre dans la Méditerranée.
L’empereur
a été retenu longtemps par la crainte d’une descente de Postumus
en Italie et par les menaces d’invasion Germanique sur la frontière
du haut Danube. Il s’est décidé enfin à confier la garde de
l’Italie du Nord au chef de sa cavalerie, Aureolus, et à aller
rejoindre Marcianus. Chemin faisant, sur les rives du Nestos, il
rencontre une bande d’Hérules, commandés par un certain
Naulobatus. Il les bat et leur tue 3 000 hommes. Mais bientôt
Gallien reçoit d’Italie une très grave nouvelle.
Aureolus
vient de faire défection et d’usurper le pouvoir impérial.
Gallien, arrêté une fois de plus au cours de ses succès, doit
négocier, il engage Naulobatus au service de l’Empire, lui accorde
les ornements consulaires et rebrousse chemin vers l’Italie.
Marcianus prend le commandement en chef avec Claude pour second.
Les
Barbares, voyant, depuis la défaite du Nestos, leur retraite
définitivement coupée, désespèrent d’atteindre le Danube.
Se
couvrant de leurs chariots comme d’un rempart, ils se jettent dans
le massif montagneux du mont Gessax, probablement le Rhodope.
Marcianus les y poursuit et leur livre plusieurs combats dont l’issue
n'est pas toujours à l’avantage des troupes Romaines. Claude
propose de les cerner dans la montagne si, dit-il avec justesse, on
les laisse rentrer chez eux et mettre leurs compatriotes au courant
de leurs succès antérieurs, ils reviendront se venger et
déchaîneront sur l’Empire une nouvelle invasion, raisonnement qui
est d’ailleurs fort juste, comme l’avenir le prouve. Marcianus,
au contraire, préfère les laisser partir. Peut-être n’a-t-il
plus, depuis le départ de Gallien, les effectifs nécessaires et
a-t-il, (raison plus décisive), reçu l’ordre de se porter sur
l’Italie... Toujours est-il qu’il permet aux débris de l’armée
Barbare de regagner leur pays et qu’au début de 268 il va
rejoindre Gallien devant Milan.
L'empereur
Gallien et la crise de l'empire romain - Léon Homo
www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/GHI/Homo/Gallien/Gallien.htm
Au
cours des deux années suivantes (265-266), il ne semble pas avoir
quitté sa ..... Nouvelle invasion en 264 : Goths et Boranes
débarquent en Bithynie où ils .
Histoire
de l'Hellénisme - J.-G. Droysen
www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/DEF/Droysen/H.../T3/HH3_13.htm
Ce
n'est pas tout : durant la guerre des deux fils de Zipœtès en
Bithynie, les ...... Au cours de cette même année 266 eut lieu la
défaite des Gaulois à Mégare et ...
Les
cités de Bithynie - Antikforever
antikforever.com/Asie_Mineure/Roy-Hellen/cites_bithynie.htm
J.C.)
aux dernières années de Jules César. ... La cité, comme toute la
Bithynie, après avoir été soumise par le Roi de Lydie, Crésus
(562-546), .... Roi 281-266), qui avait profité de la confusion
causée par les guerres dans la région pour se ...
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