samedi 20 août 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 274

5 AOÛT 2016...

Cette page concerne l'année 274 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L'EPHEMERE EMPIRE DE GAULE.

Au cours du IIIe siècle, l'Empire Romain connaît une grave crise, appelée par l'anarchie militaire.
Aux invasions Barbares s'ajoutent dans de nombreuses provinces une crise économique, et au niveau de l'empire une dévaluation importante de la monnaie. Une grande instabilité politique doublée de guerres civiles, les empereurs étant le plus souvent désignés par les armées, et mourant assassinés ou au combat...

De la mort de Sévère Alexandre en 235 à l'avènement de Dioclétien en 285, 64 empereurs ou usurpateurs se succèdent ou luttent les uns contre les autres. Parmi eux se trouvent quelques généraux qui prennent le contrôle des Gaules pendant une quinzaine d'années, assurent la défense du limes du Rhin et établissent un Empire des Gaules qui dure de 260 à 274. Les empereurs des Gaules se considérant néanmoins comme les authentiques empereurs de tout l'Empire Romain.

La documentation écrite sur les empereurs Gaulois se révèle peu consistante et de médiocre qualité : l'Histoire Auguste, le texte le plus long, suit une présentation chaotique car elle s'organise selon les biographies des empereurs et des usurpateurs, or celles-ci se contredisent sur l'ordre de succession des empereurs des Gaules. De plus, elle est tendancieuse et douteuse sur les détails.
Les abrégés d'histoire d'Aurelius Victor, Eutrope et l'Épitomé de Caesaribus fournissent peu d'éléments, mais ils donnent une liste presque complète des empereurs et de leurs compétiteurs.
Zosime se limite à l'usurpation de Postume et ne revient plus sur le sujet.
L'auteur Byzantin Zonaras est le seul à donner une motivation de la révolte de Postume contre l'autorité impériale.

Longtemps négligées par les historiens au profit des textes antiques, les études sur les monnaies émises par les empereurs Gaulois apportent des éléments qui complètent ou corrigent les indications de l'Histoire Auguste, notamment pour les durées de règne... L'épigraphie apporte une autre contribution pour l'établissement de la chronologie, grâce aux inscriptions datées selon les consulats des empereurs Gaulois.
Parmi celles-ci, la dédicace de l'autel de la Victoire d'Augsbourg découverte en 1992 fournit un repère historique fondamental pour le début du règne de Postume.
La plus grande partie des archives relative à cette époque est brûlée et détruite, lors du sac de Rome par les Barbares en 410. Les archives Byzantines conservent des documents relatifs à cette époque. Une partie est emportée par les croisés lors du sac de Constantinople en 1208, et l'autre est détruite lors de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453.

L'enchaînement des événements déclencheurs de la constitution de l'empire des Gaules, la détermination de la chronologie de ses empereurs, de leurs dates de règne et de leur positionnement par rapport aux empereurs officiels se révèlent complexes étant donné les textes contradictoires et les difficiles interprétations des monnaies disponibles.
De nombreuses propositions formulées sont sujettes à controverses :
Parmi celles-ci, en 1693 Lenain de Tillemont avance l'année 260 pour l'avènement et 267 pour la chute de Postume, fondateur de l'empire des Gaules, et fait régner Tetricus de 268 à 273.
Pour Theodor Mommsen, Victor Duruy et d'autres historiens du XIXe siècle, Postume règne de 258 à 268, Victorin en 268 et Tetricus de 268 à 273.
Pour Andreas Alföldi, Postume de 259 à 269, Victorin de 269 à 270, Tetricus de 270 à 275.

Eutrope accorde 10 ans de règne pour Postume tandis que l'Histoire Auguste affirme qu'il ne règne que 7 ans. Un aureus confirme que Postume entame une 10e année de règne.
Postume est en Gaule un des principaux lieutenants de l’empereur Gallien. celui-ci doit se rendre en Pannonie combattre l’usurpateur Decimus Laelius Ingenuus, il confie son fils Salonin et la défense des frontières rhénanes au tribun Sylvanus et non à Postume.
Postume intercepte et bat un groupe de Germains qui reviennent d'un raid de pillage en Gaule, puis distribue le butin ainsi récupéré à ses soldats.
Sylvanus lui intime l'ordre de remettre ce butin à l'autorité impériale et provoque la révolte des troupes de Postume, qui finissent par prendre Cologne et assassiner Sylvanus et le jeune césar Salonin.
Postume est proclamé « empereur des Gaules » en été 260, date longtemps restée incertaine.
L'étude de la numismatique et des synchronismes entre les monnaies des empereurs des Gaules et celles des empereurs Romains légitimes ont permis de placer la prise de pouvoir de Postume en 260... Cette date est confirmée par la publication d'une inscription latine découverte à Augsbourg par laquelle le gouverneur de Rhétie, Marcus Simplicinius Genialis célèbre une victoire sur les Semnons Juthunges. L'inscription permet d'observer le ralliement de ce gouverneur à Postume et montre qu'il inaugure son règne en revêtant le consulat. En témoignant aussi des ravages de Juthunges sur les provinces et le nord de l'Italie l'inscription éclaire aussi le contexte très difficile dans lequel prend place la proclamation de Postume : Le pouvoir central est affaibli par la capture de Valérien par les Sassanides et les provinces occidentales victimes d'invasions.
En prenant Cologne, Postume met la main sur un atelier monétaire et d'importantes réserves de métaux précieux, il prend la tête d'un ensemble cohérent de provinces bien armées et prêtes, sous la menace des invasions, à accepter ce pouvoir impérial plus proche qui peut sembler plus protecteur.
Ayant repoussé l’invasion Germanique (bataille d’Arles contre les Alamans), Postume associe l’Espagne, la Bretagne et les Germanie inférieure et supérieure à l’Empire Gaulois.
Il tente de négocier un accord avec Gallie, qui ne peut réagir qu’en 264.
Il envoie une expédition sous les ordres de Manius Acillius Auréolus, mais un de ses officiers Marcus Piavonius Victorinus (Victorin) fait défection et se rallie à Postume.

Ce dernier élève Victorien à la dignité d’empereur associé. Cette élévation n’est pas du goût des seconds de Postume, et Caius Ulpius Cornelius Laelianus (Lelien) se rebelle contre l'empereur des Gaules... Ses troupes le proclament Auguste. Postume chasse Lelien de Mayence. Mais ayant refusé le pillage de la ville, il est massacré par ses propres troupes en juin 269.
Selon l’Histoire Auguste, Postume a un fils, Postume le Jeune qu’il a élevé au rang de César et qui est assassiné en même temps que lui. Aucune inscription ou monnaie ne confirme son existence, et les qualités que lui prête « l'Histoire Auguste » sont fantaisistes
La mort de Postume doit logiquement profiter à Victorien. Mais sur la frontière Rhénane, Lélien se maintient pendant 6 mois avant d’être assassiné par ses propres troupes... Elles se donnent alors un nouveau chef Marc-Aurèle Marius. Celui-ci meurt assassiné à son tour par son état-major après quelques mois de règne.
L'Histoire Auguste complique la chronologie en affirmant que Marius est proclamé après l'assassinat de Victorien, et invente une Victoria, mère de Victorien, qui aurait ensuite soutenu l'usurpation de Marius.
Victorien prend le pouvoir à son tour, mais il sera égorgé à Cologne, à la suite d'une affaire privée selon l’Histoire Auguste et Aurelius Victor : Victorien tué par un de ses officiers vengeant le viol de sa femme...

Entre temps, (mars 268), Gallien est renversé par un coup d’État à Milan. Il est mis à mort et remplacé par l’empereur Claude II le Gothique.
Lassées de l'anarchie régnant en Gaule, certaines régions font défection et se rallient à Claude II : l'Espagne, la Narbonnaise, et même certaines civitas comme les Éduens. Ces derniers cependant ne peuvent être aidés par les troupes de Claude II qui sont venues stationner dans la région de Grenoble sous la direction de Iulius Placidianus, après un long siège la capitale des Éduens, Autun est prise et pillée par l'armée de l'empire Gaulois.

C'est aussi vers 271 qu'a probablement lieu la très brève et très mal connue usurpation de Domitianus. Caïus Pius Esuvius Tetricus, ou Tetricus est un sénateur Gaulois gouverneur d'Aquitaine. À la mort de Victorien, il est proclamé empereur des Gaules par l'armée du Rhin. On sait très peu de choses sur le détail de son règne d'environ 2 ans, son monnayage indique qu'il nomme son fils Tetricus prince de la jeunesse, puis l'associe à son pouvoir avec le titre de César.

Lorsqu'Aurélien entame la reconquête des Gaules, Tetricus capitule sans résistance, après, selon les historiens antiques, avoir mené des négociations secrètes et après un simulacre de bataille à Chalons.
Après l'avoir fait marcher comme vaincu lors de son triomphe à Rome, Aurélien le traite bien, le réintègre dans le Sénat Romain et lui confie un gouvernement en Italie... Tetricus est un des rares hommes ayant exercé le pouvoir au IIIe siècle sans périr de façon violente.

Selon Bouvier-Ajam, cet « Empire des Gaules » est une réaction nationaliste Gauloise, « une volonté de libérer la Gaule de l'oppression Romaine et d'assurer les droits propres d'une nation Gauloise ... Une pré-France Gauloise », thèse que Yann Le Bohec rejette totalement : « Le mouvement séparatiste a donné matière à quelques délires. Postumus n'a jamais pensé à restaurer une Gaule indépendante, et l'image de Vercingétorix n'a jamais effleuré son esprit ». Postume et ses successeurs sont authentiquement Romains, ou plutôt Gallo-Romains (Tetricus est même sénateur), et agissent comme l'empereur légitime qui règne à Rome : Ils nomment des consuls, ils frappent des monnaies romaines sur lesquelles ils prennent les mêmes titres que l'empereur à Rome (Pontifex maximus, Pater patriae) et décomptent leurs années de puissance tribunicienne.
Dans la crise du IIIe siècle, la création improvisée de cet Empire des Gaules est initialement due à l'impossibilité pour Gallien de mater l'usurpation de Postume, qui lui-même ne peut venir l'affronter en Italie, chacun étant engagé dans la lutte contre les raids Barbares. L'Empire des Gaules persiste ensuite grâce à une tolérance mutuelle plus ou moins convenue tacitement et imposée par la pression des Barbares, à l'avantage de l'Empire Romain : Chacun, empereur en Gaule ou empereur en Italie, défend un secteur de l'Empire contre les invasions, et s'abstient (ou ne peut) mener une offensive contre l'autre.
Avec en Orient :
L'autonomie des princes de Palmyre.
Une décentralisation d'un Empire trop vaste s'impose pour faire face à la crise.
Une fois la situation militaire rétablie sur le Rhin et le Danube, l'Empire des Gaules n'oppose avec Tétricus qu'une résistance minime, voire symbolique, contre Aurélien, et la réunification de l'Empire Romain s'opère sans difficulté.

L’étude des monnaies des « empereurs gaulois » apporte des corrections notables aux indications des sources littéraires. Elle donne aussi des précisions sur l’évolution financière du secteur Gaulois.
La Gaule comme le reste de l’empire subit la crise financière, causée par l’augmentation des dépenses militaires, la limitation des recettes fiscales et le manque de numéraire.

Dès Caracalla, au tout début du IIIe siècle, puis à partir de Gordien III, les empereurs ont réagi en frappant massivement une monnaie d’argent dévaluée, le double denier ou antoninien. L’augmentation temporaire de liquidités ainsi obtenue est rapidement annulée par l’inflation engendrée en réaction à la circulation d'une monnaie de moindre qualité. (aujourd'hui cela s'appelle faire tourner la planche à billets et le résultat est le même, une inflation galopante des prix qui flambent et de plus en plus de mal pour s'en sortir)
Selon l’habitude impériale, Postume marque son avènement par des gratifications à ses soldats (donativum).
La Gaule connaît la crise financière comme le reste de l’empire, mais Postume peut profiter de l’important stock de monnaies de l’armée du Rhin et des mines d’argent d’Espagne pour ouvrir des ateliers monétaires à Trèves et à Cologne, refondre les monnaies antérieures et produire en abondance des monnaies à son effigie et de meilleure qualité que celles émises par Gallien en Italie.
Il tente aussi d’accroître ses moyens de paiement en créant un double sesterce, légèrement plus lourd que le sesterce classique (22 grammes contre 20 grammes) et reconnaissable par la couronne portée par Postume (couronne laurée sur le sesterce, couronne radiée sur le double sesterce). L’émission de ce double sesterce cesse dès 262, ce qui est un constat d’échec... La spirale inflationniste pousse à l’accroissement massif du volume des émissions monétaires et contraint à partir de 265 à diminuer le poids des monnaies et la qualité des alliages.
La production de fausses monnaies aggrave le phénomène : Des ateliers secondaires produisent de telles quantités de faux antoniens et de fausses monnaies en bronze que les spécialistes débattent sur la nature de ces ateliers. Selon Georges Depeyrot, la production est trop abondante pour que tous soient des faussaires clandestins, les empereurs ont dû tolérer des ateliers plus ou moins licites suppléant aux besoins monétaires locaux...
Les troubles qui suivent la chute de Postume et celle de Gallien produisent en Gaule et dans le reste de l’Occident le même effondrement monétaire : Sous Tétricus et sous Claude II, les volumes d’émissions officielles et de faux explosent et l’antoninien ne contient pratiquement plus d’argent... En 274, Aurélien ferme l’atelier monétaire de Trèves et le transfère à Lugdunum, mais la pénurie de numéraire en Gaule fait durer la production de fausse monnaie jusqu’à la fin du IIIe siècle.

La bataille de Châlons (Châlons-en-Champagne) a lieu en 274, sans doute vers mai-juin, entre les forces Romaines de l'empereur Aurélien et celles de l'empereur Gaulois Tetricus.
EN VERT L'EMPIRE GAULOIS
Elle met fin à cette sécession qui a duré 15 ans (depuis 260) et qui a divisé la partie ouest de l'Empire, en partie parce que celui-ci a désormais recouvré toutes ses forces, et que cette division n'a plus de raison d'être.
Ceci, et le fait que les sources ont déclaré que Tetricus, lassé de son propre règne qui le met dans une position difficile, est passé du côté d'Aurélien avant la bataille, ont fait penser que celle-ci n'a pas eu lieu. Mais les sources ne sont pas tout à fait claires et concordantes à ce propos.

L'événement est connu par plusieurs sources :
Le Panégyrique Latin de 311-312, adressé à Constantin, évoque un désastre des champs Catalauniques et des pertes Romaines (clade Catalaunica detrimento), qui aurait pu être évité si Claude le Gothique avait répondu à l'appel des Éduens en 270.

Eutrope, le seul qui situe la bataille (« apud Catalaunos », près de la cité des Catalauni ou sur leur territoire), dit qu'Aurélien l'emporte (superavit) sur Tetricus.

Aurelius Victor dit que Tetricus abandonne ses troupes et qu'Aurélien les taille en pièces.

l’Histoire Auguste, qui utilise les deux précédents, déclare mystérieusement qu'Aurélien prend en main les légions qui se sont rendues.

Sans source complémentaire, notamment archéologique, il est difficile de connaître le fin mot, mais il semble que selon toute vraisemblance Aurélien ait profité de la désorganisation provoquée par la fuite de Tetricus pour lancer ses troupes à l'assaut et écraser une partie de l'armée rebelle, qui refuse peut-être de se rendre, pertes plus tard jugées inutiles et mises sur le compte de la cruauté, souvent attestée par ailleurs, d’Aurélien.

Tetricus Ier (Caius Pius Esuvius Tetricus) règne comme empereur des Gaules, probablement de 271 à 274, après le meurtre de Victorinus à qui il succède.
Il gouverne avec son fils Tetricus II.
Il abdique face à Aurélien et est le dernier souverain de l'Empire des Gaules.

On dispose aussi d'éléments épigraphiques qui définissent l'extension géographique dominée par Tetricus :
En 1978 on recense 18 textes, presque tous sur des milliaires, portant le nom de Tetricus Auguste ou de Tetricus César ou Junior, son fils, découverts en Bretagne, en Gaule Narbonnaise, en Gaule Lyonnaise et en Gaule Aquitaine.

À l'origine, Tetricus, sénateur d'Aquitaine dont l'ascension au pouvoir est facilitée par Victorine, la mère de Victorinus, tente de rétablir un gouvernement civil dans l'Empire des Gaules mais, « pris en otage » par les généraux des armées dissidentes à Rome il est confronté à l'usurpation de Faustinus, un chef militaire, sur le Rhin.

Lorsque l'empereur Aurélien pénètre en Gaule, il se rallie à lui près de Duro Catalaunum (actuelle Châlons-en-Champagne) lors de la première bataille des champs Catalauniques en 274 qui oppose Aurélien aux légions du Rhin et de Bretagne rebelles. Il lui adresse une lettre où il reprend les vers de Virgile dans Énéide, extraits du chant où Énée rencontre l'âme du pilote Pallinure : « Arrache moi, ô, invincible, à mes tourments ».

Après la victoire sur les usurpateurs de l'Empire Gaulois, Aurélien montre Tetricus et son fils enchaînés à son triomphe, ce qui choque profondément certains sénateurs.
L'EMPEREUR TETRICUS
Toutefois, et malgré une version selon laquelle il a été exécuté Tetricus reçoit le pardon d'Aurélien puis nommé correcteur de Lucanie ou plus probablement correcteur de toute l'Italie (les correctures régionales, même temporaires, ne sont attestées avec certitude qu'à partir de Dioclétien, et les auteurs commettent sans doute un anachronisme dû à l'époque à laquelle ils écrivent), ce qui est attesté par plusieurs sources...

La chronologie des empereurs Gaulois a fait au cours des XIXe et XXe siècles l'objet de nombreuses théories, tant pour la date de sécession des Gaules (258, 259 ou 260) que pour l'ordre des successions et les dates de règne. Les empereurs des Gaules sont connus par les monnaies qu'ils émettent. La chronologie proposée en 1964 par Lafaurie à partir de ses analyses numismatiques est la suivante :
Postumus été 260 - 269
Lélien 268, usurpateur
Marius 268
Victorinus 269 - 271
Domitianus 271, usurpateur
Tetricus Ier 271 - 273
Tetricus II 271 - 273


Bataille des champs Catalauniques — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_champs_Catalauniques
Bataille des champs Catalauniques (274), entre les forces romaines de l'empereur Aurélien et celles de l'empereur gaulois Tetricus. Bataille des champs ...
Termes manquants : année

Tetricus Ier — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tetricus_Ier
Tetricus Ier (Caius Pius Esuvius Tetricus) règne comme empereur des Gaules, probablement de 271 à 274, ... lors de la première bataille des champs Catalauniques en 274 qui oppose Aurélien aux légions du Rhin et de Bretagne rebelles.

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