vendredi 26 août 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 268

11 AOÛT 2016...

Cette page concerne l'année 268 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

GALLIEN EN PRISES A DE NOMBREUSES REBELLIONS.

MONNAIE DE GALLIEN
Printemps : Gallien combat les Goths en Thrace, où il joint les forces de Dexippe. Il remporte une victoire indécise sur le fleuve Nestus (Nessos), où
3 000 Goths et Hérules sont tués. Il doit conclure un accord avec le roi Hérule Naulobatus, qui obtient la dignité consulaire en échange de son retrait.

Gallien (Publius Licinius Egnatius Gallienus) (218 - 268) est empereur Romain d'octobre 253 à septembre 268. Jusqu'en 260, il partage le pouvoir avec son père Valérien. Dernier membre de l'ordre sénatorial à devenir empereur. Après lui, ses successeurs ne sont plus que des militaires. Son règne a été l'une des périodes les plus critiques pour l'Empire Romain. Après la lourde défaite de Valérien contre les Perses et la capture de l'empereur, Gallien hérite d'une situation tragique, marquée par un grand nombre de rébellions, de tentatives d'usurpations et une reprise des invasions sur toute la longueur de la frontière Européenne de l'empire, du Rhin au Danube. Face aux menaces intérieure et extérieure, il contient cependant les invasions et lutte contre les usurpateurs, notamment Postume en Gaule, tout en se conciliant Odénath en Orient, pour parer au plus pressé. Son règne extrêmement difficile est considéré par les sources antiques comme le fait d'un débauché et d'un incapable, mais les historiens modernes portent sur son œuvre un jugement beaucoup moins sévère.

La tradition d'inspiration sénatoriale donne du règne de Gallien une image très défavorable. On l'accable en effet de tous les défauts : Paresseux et débauché, efféminé et entouré de mignons, tyran implacable, lâche sur le champ de bataille, elle affirme que le monde Romain se serait désintégré si de valeureux provinciaux n'avaient contenu les Barbares de l'Occident et de l'Orient (l'Histoire Auguste oppose sans cesse à Gallien les mérites de ses rivaux Postume et d'Odénath), mais passe sous silence ses réformes les plus lucides qui annoncent la tétrarchie.
C'est un « empereur à cheval », contraint de défendre la frontière Danubienne seule et l'Italie car des régions entières font sécession, tant en Occident qu'en Orient. Assailli par des usurpateurs (nommés les « Trente Tyrans » par l'Histoire Auguste) et confronté à des invasions sur presque toutes les frontières, il doit en outre faire face à des sécessions à l'intérieur de l'Empire.

ARC DE GALLIEN
Plusieurs régions de l'Empire connaissent des révoltes, des usurpations et des sécessions : Elles naissent de la même préoccupation de trouver sur place les moyens d'une défense que l'Empire centralisé n'est plus capable d'assurer dans toutes les régions à la fois.
Les 2 sécessions les plus importantes éclatent là où la pression est la plus marquée (en Gaule face aux Germains et à Palmyre face aux Perses), montrant tout à la fois la faiblesse du pouvoir central et la volonté de résistance des provinciaux.
Après la capture de Valérien, alors que les provinces Orientales de l'empire sont à la merci du Perse Shapur Ier, Odénath, notable de Palmyre (riche cité caravanière de Syrie), prend le contrôle de la région et écrase plusieurs fois les forces Perses. Il dispose d'excellents archers et d'une forte cavalerie et réussit à stabiliser la situation en Orient.

Il a reçu de Valérien des titres honorifiques, et, Gallien lui en octroie également, dont celui de dux Romanorum, qui lui permet de diriger légalement les forces Romaines qu'il commande déjà de facto. L'enjeu est double pour Gallien : Se concilier Odénath afin de pouvoir librement combattre Postumus en Gaule et les Goths en Illyricum, et permettre au royaume de Palmyre de combattre l'empire Perse au nom de l'empereur.
Odénath se fait appeler roi des rois. Ne pouvant conclure de paix avec les Perses, il se range du côté de Gallien et agit comme son légat tout-puissant en Orient : Il met fin à deux usurpations en tuant les prétendants au trône impérial et remporte des succès notables face aux Perses, parvenant à ramener sous domination Romaine les provinces enlevées par ceux qu'on nomme encore les Parthes. Odénath et Gallien parviennent à rester en bons termes, le premier agissant au nom du second qui, en contrepartie, lui laisse les mains libres en Orient. Le premier est assassiné en 267 à la suite d'un complot tramé dans sa famille. Le pouvoir passe à son épouse Zénobie et à son fils Vaballath, qui obtiennent dans un premier temps la confiance de Gallien, mais finissent par prendre leurs distances avec l'empire et se constituent en puissance indépendante.

Si ces péripéties illustrent pour l'Histoire Auguste les qualités d'Odénath, que Gallien est incapable de subjuguer, l'historiographie moderne y voit le fruit d'une politique de conciliation intelligente de l'empereur, qui accepte de déléguer son pouvoir momentanément à des potentats tout-puissants dans des zones précises, afin de se concentrer successivement sur les différents fronts et problèmes qui assaillent l'empire.

Disposant d'une certaine durée dans l'exercice de sa charge, Gallien prend l'initiative d'engager plusieurs réformes d'ordre militaire en vue de faire face aux dangers les plus pressants.
Il modifie l'attribution des commandements au sein de l'armée : Il retire aux sénateurs le commandement des légions pour le confier à des chevaliers qui sont souvent des officiers expérimentés Illyriens ou Pannoniens sortis du rang. La décision se justifie si l'on considère l'expérience militaire des uns et des autres, très en faveur de l'ordre équestre. Les sénateurs n'ont jamais pardonné à Gallien cette mesure, d'autant que ce dernier est issu de leur ordre.

Gallien repense le mode de combat de l'armée Romaine et accorde une place plus importante à la cavalerie, mieux adaptée à la mobilité des troupes Germaniques. Dans le même temps, il recourt à des mercenaires Barbares qui sont soit des prisonniers, soit des volontaires, et qui combattent avec les troupes sans en faire partie. Pour cela, il effectue des « vexillations », la division en deux des légions déjà existantes.
Il crée un commandement militaire, le Magister equitum, à la tête de vexillations regroupées dans le nord de l’Italie pour protéger celle-ci d’éventuelles invasions Barbares ou d'usurpateurs tel que Postume.
Cette concentration d’unités militaires sous l’autorité du Magister equitum, en Italie, près de l’empereur, permet à son titulaire de jouer un rôle politique similaire à celui des préfets du prétoire et de la garde prétorienne.
LAC DE GARDE
En effet, on ne tarde pas à voir un Magister equitum prendre la pourpre. C'est le cas du successeur de Gallien lui-même, Claude II le Gothique.
Il crée aussi les protectores, troupes d'élite protégeant l'empereur, qui seront surnommées « faiseuses d'empereurs »...

Il réaménage le limes Rhéno-Danubien en abandonnant les Champs Décumates (qui seront un terrain neutre jusque vers 300) et borne l'empire à la rive gauche du Rhin et au Danube supérieur.
Gallien remporte des victoires militaires et il prend sa part dans le redressement que connaît la fin du siècle, notamment en réformant l'armée, ce qui permet aux empereurs Illyriens de repousser les invasions. Malgré un règne très troublé, il réussit à se maintenir au pouvoir 15 années durant, longévité exceptionnelle au IIIe siècle.

Gallien est, tout comme Auguste et Hadrien, un amoureux de la Grèce et d'Athènes dont il est un des archontes éponymes de 264 - 265. Il semble avoir cherché à restaurer l'Empire humaniste des Antonins : Il tient à maintenir la balance égale entre les 2 parties de l'Empire. Ses convictions intimes ne sont pas évidentes à percer : Déméter est sa divinité préférée et il se fait initier aux mystères d'Éleusis, renouant avec une tradition qui a cours sous les Sévères.

Adepte de la philosophie néoplatonicienne. Il s'entoure d'un cercle des plus brillants dont le philosophe Plotin est le chef. Ce dernier est le compagnon et le conseiller de l'empereur ainsi que de son épouse Salonine et des milieux de la Cour. Par ses tendances personnelles et par le choix de cet entourage, il ne fait aucun doute que Gallien s'attire à la fois le mépris des militaires Pannoniens de son état-major et la haine du Sénat, qu'Hadrien a déjà connue pour les mêmes raisons.
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En ce siècle brutal où le sort de l'Empire est plus que jamais entre les mains des soldats, la figure de cet empereur humaniste prend un singulier relief.
Contrairement à son père, il tolère les chrétiens : Il leur accorde la liberté de pratiquer leur culte par un rescrit de Milan en 260 adressé à des évêques d’Égypte et fait restituer aux églises les biens confisqués, notamment les cimetières. S'ouvre alors une période de tolérance de 40 ans dit petite paix de l'Église au cours de laquelle se développe l'implantation du christianisme.

Gallien est assassiné alors qu'il assiège l'usurpateur Auréolus, retranché dans Milan. Proclamé empereur, son successeur, Claude le Gothique, paraît s'en offusquer et punit les coupables, bien qu'il ait sans doute appartenu à la conspiration qui a éliminé Gallien...
218, Naît Publius Licinius Egnatius Gallienus, 253, fait Auguste par Valérien : Imperator Caesar Publius Licinius Valerianus Pius Felix Invictus Augustus. Il gagne les surnoms Germanicus Maximus Persicus Maximus, 268, titulature à sa mort : Imperator Caesar Publius Licinius Valerianus Egnatius Gallienus Pius Felix Invictus Augustus Germanicus Maximus Persicus Maximus, Pontifex Maximus, Tribuniciae Potestatis XVI, Imperator I, Consul VII, Pater Patriae.

La bataille du lac Benacus est une victoire militaire de Rome sur les Alamans. Qui s'est déroulée en 268 sur les rives du lac de Garde (alors appelé lac Benacus). Les tribus Germaines sont écrasées et les survivants battent en retraite en dehors des frontières de l'Empire Romain. Rome doit néanmoins faire face à une nouvelle invasion des Alamans en 271.

LAC DE GARDE
Gallien (251-253). — La mort de l'empereur a été le signal du carnage et de la défaite des Romains. Les soldats, ignorant la trahison de Gallus, qui feint d'honorer la mémoire de l'empereur mort, lui défèrent la couronne impériale. Gallus pousse assez loin encore le respect apparent pour son prédécesseur, en adoptant Hostilien son fils, et lui conférant le titre d'Auguste. Tous ces changements sont ratifiés par le sénat...
Les Goths ont été les auxiliaires secrets de Gallus, il fait avec eux une paix honteuse, leur laissant emporter le butin qu'ils ont fait, et garder un grand nombre d'illustres prisonniers.
Leurs incursions en Mœsie sont repoussées par Emilien, que les légions élisent empereur.
Gallus marche contre le rebelle, mais vaincu près d'Intéramna, il est tué avec Volusien son fils...

Émilien (253) ne fait que paraître sur le trône impérial. Reconnu par le sénat, il a à peine fait naître par sa douceur et sa modération quelque espérance d'une bonne administration, que Valérien est proclamé empereur, par les légions de la Gaule et de la Germanie, qu'il amène au secours de Gallus. Milicien est tué par ses propres soldats...

Valérien (253-260) Le sénat reconnaît volontiers l'élection de Valérien, comptant que l'expérience de ce vieux guerrier sera d'un secours certain pour l'empire. Gallien est associé en qualité de César à la puissance de son père, et reçoit de lui le titre d'Auguste.
Pour résister aux Barbares d'Orient, Valérien se transporte à Ryzance, et de là dirigent les mouvements de ses lieutenants, Aurélien et Claude, il parvient à les forcer à la retraite. Ces Barbares ne sont pas les seuls qui inquiètent sous ce règne les frontières de l'empire.
LAC DE GARDE

Les Borans, nation Scythique, se répandent sur les bords du Phasis et dans la Colchide. Battus une première fois, ils reviennent. Le seul bruit de la marche de l'empereur les fait rentrer dans leur patrie.


Bataille du lac Benacus — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_lac_Benacus
La bataille du lac Benacus est une victoire militaire de Rome sur les Alamans. La bataille s'est déroulée en 268 sur les rives du lac de Garde (alors appelé lac ...
Termes manquants : année ‎pont

Leçons d'histoire
https://books.google.fr/books?id=Q1ZAAAAAcAAJ
Herbert, ‎Geruzez, ‎Bouchitté - 1840
Balisle se fit élire empereur à la place de Macrien , et périt l'année suivante. ... Claude II (268-270 apr. ... de l'empire avec l'autorisation du sénat, il mit tous ses soins à ce que les amis de Gallien ne fussent point poursuivis, ... Claude, de retour en Occident, battit les Germains sur les bords du lac Benacus, et délivra l'Italie.








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