Cette
page concerne l'année 288 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
ORGANISATIONS ROMAINES POUR DÉFENDRE LES LIMES,
En
287 ou 288, Maximien écrase le roi salien Gennobaud qui choisit de
se soumettre sans combat, avec tout son peuple. Maximien accepte sa
reddition et installe les Saliens en Toxandrie, à l’embouchure du
Rhin derrière le limes en Gaule Belgique, d’abord sous le statut
de Lètes (soumis à l’autorité impériale), mais ce succès ne
lui permet pas de reconquérir la Bretagne. La flotte Romaine ayant
probablement été malmenée par une tempête. Constance Chlore
termine la reconquête de la Bretagne et, ayant eu des problèmes
avec quelques Francs, déporte des Chamaves et des Frisons en Gaule
dans les pays des Ambiens et des Bellovaques.
Cette
impuissance de Rome à protéger la Gaule explique que les
populations Gauloises veulent se protéger par eux même et donc la
formation d'un Empire Gaulois par Postumus le duc du limes d'outre
Rhin qui s'installe à Colonia Claudia Ara Agrippinensium (Cologne).
Postumus purge la Gaules des bandes Franques et Alamanes, repousse
les incursions Saxones sur les côtes de la Gaule et reprend les
postes sur la frontière dont les Barbares se sont saisis, il relève
les ouvrages de défenses sur la rive droite du Rhin et enrôle de
nombreux Francs dans ses armées. Il tient tête à Gallien qui le
menace mais il est assassiné en 267. Les premiers Francs s'installs
comme Lètes au sud du Rhin en 270.
Pendant la campagne de Constance Chlore contre les Pictes, 2 rois francs, Ascaris et Ragais, profitent de la faible couverture du limes pour envahir la Gaule... Après la mort de Constance Chlore en fin d'année 306, c'est son fils Constantin qui est acclamé par ses soldats. Il vient s'installer à Trèves pour défendre le « front du Rhin ».
Pendant la campagne de Constance Chlore contre les Pictes, 2 rois francs, Ascaris et Ragais, profitent de la faible couverture du limes pour envahir la Gaule... Après la mort de Constance Chlore en fin d'année 306, c'est son fils Constantin qui est acclamé par ses soldats. Il vient s'installer à Trèves pour défendre le « front du Rhin ».
Et
Constantin recherche ces 2 rois Francs en Batavie, les capture en
compagnie de nombreux Francs, les ramène enchaînés à Trèves et
les livre aux bêtes féroces dans l'amphithéâtre nous dit Eutrope.
Cette nouvelle connue dans le pays Franc, rallume la révolte chez
les Bructères, les Chamaves, les Chérusques et les Tubantes. Tandis
que les Alamans entrent en guerre plus en amont sur le Rhin... Mais
Constantin fonce sur la rive droite du Rhin et avant que les Francs
ne soient en guerre, ils sont dispersées par les légions qui
brûlent leurs villages et massacrent aussi bien les hommes que les
bêtes.
Constantin
retraverse le fleuve, ramenant une multitude de captifs destinés à
devenir colons, ou esclaves ou à finir avec les bêtes féroces.
Constantin
enrôle beaucoup de Germains dans son armée selon Zosime. Il
sécurise le Rhin avant de combattre Maxence à Rome et comme son
armée comprend beaucoup de soldats Gaulois ! Les défenses sont
relevées jusqu'à l'embouchure du fleuve, un pont permanent est jeté
sur le Rhin à Colonia Claudia Ara Agrippinensium et un fort
(Castellum Divitia) est construit sur la rive droite pour le garder.
Rome semble vouloir reprendre possession de cette rive ! Les Romains
quant à eux, sont à nouveau empêtrés dans une nouvelle vague de
dissidences simultanées d'un bout à l'autre de l'Empire.
La région du Rhin connaît alors une consolidation de ses structures civiles et administratives conséquemment à la stabilisation de la situation frontalière et ne réapparaît véritablement dans les sources littéraires, portées vers le récit événementiel et militaire, qu’aux IIIe et IVe siècles alors que se jouent dans la région les derniers moments d’une Rome confrontée à la poussée des confédérations de peuples transrhénans, notamment les Francs et les Alamans.
Au
cours de cette période de près de 4 siècles, depuis l’échec de
la conquête Germanique jusqu’à la période dite des grandes
migrations, le Rhin, du moins dans sa portion inférieure jusqu’à
son embouchure, joue ainsi le rôle
relativement
stable de zone frontalière du monde Romain «in extremo margine
imperii » pour reprendre les propos de Pline.
Le
développement historique de la région Rhénane s’opère donc dans
un contexte frontalier, convergence culturelle et secteur
d’interactions entre les sociétés autochtones et Romaines. Et
tout au nord de cet espace frontalier
On
ne possède pas de textes d’historiens ou de penseurs de
l’Antiquité Latine ou Grecque qui ont traité de cette question
telle qu’on l’énonce, peut-être avec trop de facilité, de nos
jours en Grèce, la marine a tenu une grande part dans les
préoccupations des politiques, surtout après Salamine, mais n’a
donné lieu qu’à des déclarations de politique navale, sans qu’il
soit fait référence à une pensée stratégique plus affinée qui
reste sous-jacente. Il en va autrement à Rome : Pour le citoyen
moyen, la marine joue un rôle secondaire et est méprisée par
comparaison aux services glorieux des légions.
En
revanche, ceux qui ont la charge de la destinée de Rome, tant durant
la période républicaine que sous l’Empire, ont compris
l’importance de la marine et Auguste le premier eut l’intuition
d’une stratégie navale à l’échelle de l’empire...
Le
chapitre de l’histoire de Rome concernant la marine, tant
républicaine qu’impériale, a été négligé par les historiens
de l’Antiquité, qui ne nous ont donné que des renseignements
imparfaits. Le seul auteur qui aurait pu nous éclairer sur la pensée
navale Romaine de la période républicaine est Polybe (200-125 avant
J.-C.), malheureusement la partie de son œuvre qui aurait pu nous
apprendre comment, en si peu de temps, les Romains ont atteint une
telle supériorité sur mer est perdue.
Quant
à Tite Live (64 avant à 17 après J.-C.), son Histoire n’apporte
que peu de renseignements. De même les auteurs de l’époque
impériale ne se sont guère intéressés à la création des flottes
de Misène et de Ravenne et curieusement Auguste lui-même, qui en
est le père, n’en dit rien dans l’inscription d’Ancyre
considérée pourtant comme son testament.
Dion
Cassius (IIe/IIIe siècle) n’en dit pas plus.
CESARAE MARITIME |
Cependant, certains chercheurs contemporains ont tenté d’étudier, non pas le problème de la pensée navale romaine, mais celui de la rencontre de Rome avec la mer et ses conséquences...
On
peut estimer que si les Romains n’ont pas eu une pensée navale
structurée et exprimée, du moins au commencement, ils ont, par la
force des choses, été à même de saisir l’importance de la
marine de guerre chez un peuple qui leur est géographiquement proche
comme les Etrusques ou encore chez les Grecs de Syracuse : Jacques
Heurgon remarque qu’« on entrevoit en particulier que Rome,
avant de se doter à Ostie d’un port qui lui est propre, utilise la
flotte de Caeré aux fins de sa politique maritime naissante ».
De même, les Romains ne sont pas sans connaître l’activité des
marines marchandes des cités Grecques de Campanie et de Grande
Grèce, Naples et Tarente, ainsi que les succès des escadres
Syracusaines contre les Puniques.
L’événement le plus ancien de l’histoire de la marine Romaine remonte à 394, année au cours de laquelle un navire Romain se rendant à Delphes avec une ambassade religieuse est arraisonné et capturé par des navires des îles Lipari et emmené dans ces îles, les gens de Lipari ont pris ce navire pour un pirate Étrusque... Après enquête, les Romains peuvent continuer leur voyage, escortés par des navires de guerre Lipariens jusqu’à Delphes et revenir ensuite à Rome (Diodore, XIV, 93).
L’événement le plus ancien de l’histoire de la marine Romaine remonte à 394, année au cours de laquelle un navire Romain se rendant à Delphes avec une ambassade religieuse est arraisonné et capturé par des navires des îles Lipari et emmené dans ces îles, les gens de Lipari ont pris ce navire pour un pirate Étrusque... Après enquête, les Romains peuvent continuer leur voyage, escortés par des navires de guerre Lipariens jusqu’à Delphes et revenir ensuite à Rome (Diodore, XIV, 93).
PATROUILLE MARITIME SUR LE RHIN |
Au tournant de nôtre ère le comportement de Rome dans l’exercice de la maîtrise de la mer va commencer à se préciser et la marine Romaine va jouer un rôle capital dans les guerres civiles et après elles dans l’Empire. Les guerres contre Mithridate et la rapide campagne contre les pirates ont montré l’importance de la puissance navale oubliée depuis les guerres Puniques.
F.E.
Adcock remarque que « dans sa campagne la plus difficile,
Pompée s’appuie sur la puissance navale et César fait confiance à
la mer, dans les situations graves, le dernier mot reste à la mer ».
Il
fait allusion aux opérations autour de Dyrrachium (Durazzo) où la
très puissante flotte de Pompée est mise en échec par les forces
Césariennes. On possède là une preuve supplémentaire que
l’exercice de la maîtrise de la mer est considéré par les
généraux Romains comme un gage de victoire...
Pompée,
en faisant appel aux cités maritimes d’Asie, réussit à
rassembler une force d’environ 300 navires au début de 48.
Sextus
Pompée, fils du grand Pompée, qui, possédant la maîtrise de la
Méditerranée Occidentale, s’attaque au ravitaillement en grains
de Rome et fait des descentes sur les côtes Italiennes pour un
pillage en règle.
En
38, le futur Auguste et Agrippa, son conseiller militaire et
technique, vont construire une flotte de 400 navires qui triomphera
de celles de Sextus Pompée à Mylae en 37, à Nauloque en 36 et
finalement à Actium en 31.
Cette
force navale sera le noyau de la future flotte impériale...
Octave,
le futur Auguste, représente la part politique et stratégique et
Agrippa la collaboration du technicien et surtout du tacticien,
n’es-t-il pas l’inventeur du harpax, espèce de grappin lancé
par catapulte et n'est-il pas honoré par le nouveau César d'une
couronne navale, jamais octroyée à quiconque jusqu'à ce jour ?
(Tite Live, CXXIX).
Ajouter une légende |
La pensée embryonnaire de l’époque républicaine est la conséquence d’une conception rationnelle de la division des tâches dans un conflit... Elle laisse aux alliés des cités maritimes le soin des opérations navales alors que les opérations militaires terrestres reviennent de droit aux Romains.
La
même division des tâches apparaît au XXe siècle dans les conflits
où les hégémonies maritimes de la Grande-Bretagne ou des
États-Unis se trouvent impliquées.
Les escadres provinciales et les flottilles fluviales font également partie des forces navales impériales au même titre que les flottes de Misène et de Ravenne. L’organisation et la défense de l’empire exigent des forces indépendantes dans les provinces : Syrie, Égypte, Maurétanie, et aussi en mer Noire et dans la Manche, en outre des flottilles fluviales surveillent le Rhin et le Danube : Celles de Mésie et de Pannonie sur le Danube et ses affluents et celle de Germanie sur le Rhin. Certaines de ces formations remontent à l’époque Augustéenne, comme l’escadre d’Égypte basée à Alexandrie et peut-être, mais c’est moins sûr, celle de Syrie attachée au port de Séleucie.
Les escadres provinciales et les flottilles fluviales font également partie des forces navales impériales au même titre que les flottes de Misène et de Ravenne. L’organisation et la défense de l’empire exigent des forces indépendantes dans les provinces : Syrie, Égypte, Maurétanie, et aussi en mer Noire et dans la Manche, en outre des flottilles fluviales surveillent le Rhin et le Danube : Celles de Mésie et de Pannonie sur le Danube et ses affluents et celle de Germanie sur le Rhin. Certaines de ces formations remontent à l’époque Augustéenne, comme l’escadre d’Égypte basée à Alexandrie et peut-être, mais c’est moins sûr, celle de Syrie attachée au port de Séleucie.
La
marine impériale, telle qu’Auguste et Agrippa l’ont conçue et
telle que la considèrent les empereurs suivants, est destinée,
contrairement aux flottes républicaines toujours improvisées, à
entrer en action dans les plus brefs délais dès l’apparition d’un
perturbateur. Or, il n’y a pas de perturbateur extérieur avant le
IIIe siècle, avec l’invasion des Goths, et surtout avant le Ve
siècle, avec l’arrivée des Vandales.
Les missions de la marine impériale permanente et professionnelle ne sont pas uniquement dissuasives comme l’ont sans doute prévu Auguste et Agrippa, elles sont avant tout offensives dans l’esprit Romain, cet aspect a été perdu de vue par certains historiens modernes qui ont tendance à minimiser l’importance stratégique de la flotte.
Les missions de la marine impériale permanente et professionnelle ne sont pas uniquement dissuasives comme l’ont sans doute prévu Auguste et Agrippa, elles sont avant tout offensives dans l’esprit Romain, cet aspect a été perdu de vue par certains historiens modernes qui ont tendance à minimiser l’importance stratégique de la flotte.
De
même, contrairement à ce qui a été dit, l’action des forces
navales n’a pas été policière mais militaire. Il s’agit
d’étendre la maîtrise des mers à toute la Méditerranée,
assurant l’unité de l’empire et la protection de ses
communications maritimes.
Les forces navales impériales ont continué tout au long des siècles à maintenir leur niveau d’entraînement en vue d’une bataille d’escadre qui n'est jamais venu Les flottes de Misène et de Ravenne et les autres font des patrouilles, opèrent des débarquements en liaison avec les forces terrestres, assurent le transport des troupes, participent au ravitaillement des armées, n’escortent pas les navires de commerce, mais luttent contre les restants de piraterie. Quant aux forces fluviales, elles ont un rôle très important, car elles permettent aux troupes de traverser un fleuve, d’opérer des débarquements sur les arrières de l’ennemi, d’assurer la logistique des stations tenues le long des fleuves, bref de contribuer à la défense du limes... La colonne Trajane nous donne une représentation vivante de ce que sont les opérations des flottilles fluviales.
Les forces navales impériales ont continué tout au long des siècles à maintenir leur niveau d’entraînement en vue d’une bataille d’escadre qui n'est jamais venu Les flottes de Misène et de Ravenne et les autres font des patrouilles, opèrent des débarquements en liaison avec les forces terrestres, assurent le transport des troupes, participent au ravitaillement des armées, n’escortent pas les navires de commerce, mais luttent contre les restants de piraterie. Quant aux forces fluviales, elles ont un rôle très important, car elles permettent aux troupes de traverser un fleuve, d’opérer des débarquements sur les arrières de l’ennemi, d’assurer la logistique des stations tenues le long des fleuves, bref de contribuer à la défense du limes... La colonne Trajane nous donne une représentation vivante de ce que sont les opérations des flottilles fluviales.
La
flotte offre un moyen de transport aux personnages officiels qui
rejoignent un poste ou qui accomplissent une mission
D’autre
part, des navires rapides de la flotte transportent les ordres et les
dépêches depuis Rome jusqu’aux plus lointaines provinces
accessibles par mer, la flotte a le monopole de l’acheminement du
courrier officiel, même par terre, puisque ce sont des marins qui
assurent la liaison entre Rome et les ports de la Péninsule.
Ces unités, surtout les plus importantes, ne peuvent longtemps tenir la mer par suite des contraintes qui les obligent à relâcher souvent pour faire de l’eau et des vivres ce qui impose aux forces navales d’avoir un réseau d’escales. Les navires sont peu aptes aux escortes de convois, à la tenue d’un blocus et aux patrouilles de longue durée, à moins que ces dernières ne soient faites à la voile.
Lorsqu'elles sont conçues pour le combat, les galères Romaines possèdent une coque renforcée qui les protège du feu et des projectiles. Les Romains utilisent également des galères pour le commerce. Ils construisent divers types de navires de guerre au cours de la période où ils exercent leur hégémonie sur la Méditerranée, notamment des galères dotées de passerelles pour se jeter à l'abordage des bâtiments ennemis ou équipées de catapultes. Leurs navires de commerce mesurent environ 50 m de long et 15 m de large.
Ces unités, surtout les plus importantes, ne peuvent longtemps tenir la mer par suite des contraintes qui les obligent à relâcher souvent pour faire de l’eau et des vivres ce qui impose aux forces navales d’avoir un réseau d’escales. Les navires sont peu aptes aux escortes de convois, à la tenue d’un blocus et aux patrouilles de longue durée, à moins que ces dernières ne soient faites à la voile.
Lorsqu'elles sont conçues pour le combat, les galères Romaines possèdent une coque renforcée qui les protège du feu et des projectiles. Les Romains utilisent également des galères pour le commerce. Ils construisent divers types de navires de guerre au cours de la période où ils exercent leur hégémonie sur la Méditerranée, notamment des galères dotées de passerelles pour se jeter à l'abordage des bâtiments ennemis ou équipées de catapultes. Leurs navires de commerce mesurent environ 50 m de long et 15 m de large.
On
pense que des bâtiments de dimensions supérieures sont construits
afin de transporter des obélisques d'Égypte jusqu'à Rome.
Ces
grands navires de commerce sont munis de voiles carrées disposées
sur 3 mâts.
Les
premiers établissements de Barbares se concentrent sur la frontière
du Rhin et du Danube, ancienne barrière naturelle qu’on essaie de
franchir malgré la défense d’Auguste, mais à laquelle on doit
revenir, à partir d’Adrien. Plus tard, vers la fin du IIe siècle
de l’ère chrétienne, après cette terrible invasion des Quades et
des Marcomans qui passe les Alpes, fond sur l’Italie comme un
torrent dévastateur et menace Rome elle-même, au moment où la
peste décime ses habitants, les Barbares, domptés par Marc-Aurèle,
sont cantonnés non plus seulement sur les frontières, en Dacie,
Pannonie, Mésie ou Germanies, mais dans les plaines d’Italie, ou
aux portes de Ravenne, les éloignant ainsi du voisinage et du
contact des autres Barbares. Les Romains espèrent en faire des
instruments plus dociles et moins dangereux de la puissance romaine.
Déjà
on a cherché, lorsqu’ils se sont établis dans les provinces les
plus rapprochées de la frontière, à élever entre eux et leurs
frères de la Germanie un mur de séparation infranchissable.
Outre
l’obstacle des 2 grands fleuves qui forment la limite
septentrionale de l’Empire, il y a des légions échelonnées de
distance en distance sur toute la ligne du Rhin et du Danube, dans
des forts et des camps retranchés qui se relient l’un à l’autre
et ne laissent aucun passage libre. Des vaisseaux, destinés en même
temps au transport des vivres et des troupes, stationnent comme les
légions sur les points les plus importants des 2 rives et font une
croisière perpétuelle, lusoriœ naves : C’est ainsi que les
appelle le Code Théodosien et qu’ils sont désignés par
l’historien Ammien Marcellin, le nom même de la ville de
Ratisbonne n’est autre que celui d’une de ces stations navales.
Enfin,
sur la rive droite du Rhin et au-delà s’étend jusqu’au Danube
une zone de territoire d’inégale largeur, peuplée de colons
Gallo-Romains, les Champs Décumates, ainsi nommés à cause du mode
d’arpentage auquel ils ont été soumis. Tout cet espace, sur une
longueur de près de 300 milles, se trouve fermé par le grand
rempart, Limes transrhenanus, travail gigantesque dont les restes
merveilleux font encore aujourd’hui, après plus de 15 siècles,
l’admiration et l’étonnement de ceux qui les contemplent, et que
la tradition du pays a consacré sous le nom de Mur du Diable...
Pendant
tout le cours du IIIe siècle, il n’y a presque aucune nation qui
ne fournît ainsi à l’Empire son contingent d’hommes pour
défricher les terres incultes et combler les vides des armées, car
c’est là le double but qu’on se propose en introduisant les
Barbares au sein de la domination Romaine. On ne comptait plus par
milliers, mais par centaines de mille, les étrangers ainsi mêlés à
la population primitive et indigène des différentes provinces de
l’Empire.
16
000 Barbares, choisis parmi l’élite de la jeunesse des populations
vaincues, sont incorporés pour la première fois par Probus dans les
armées Romaines à titre de tirones, et disséminés dans les
légions par groupes de 50 ou 60, en dehors des nombreuses troupes
auxiliaires que fournissent déjà les Germains...
Les
Francs, Origine et relations avec l'Empire romain – Miltiade
miltiade.pagesperso-orange.fr/Les-Francs.htm
Auguste
fait construire le fort de Vetera Castra face à l'embouchure de la
Lippe. .... Dans ces années 69 et 70, après la fin du règne de
Néron, c'est l'année des quatre .... En 280, le commandant de la
flotte du Rhin, un Franc nommé Bonosus, ... et le pays de l'Escaut,
terres d'Empire presque vides de Romains, en 288.
Adontz:
Nicolas Adontz, 288, 301, Musée historique de Sisian
republic.pink/1/adontz.html
Chronologies
modifier Cette page concerne l'année 288 du calendrier julien. ...
Hiver : Maximien fait construire sur le Rhin une flotte destinée à
combattre …
5
- SENTINELLE CHRETIENNE - unBlog.fr
salvatorecomisi.unblog.fr/page/5/
25
août 2015 - Dieu a fait des déclarations catégoriques à propos de
la prière. .... scandinaves qui seraient venus sur les bords du Rhin
au cours du III° siecle cette .... En 287 ou en 288, Maximien écrase
le roi salien Gennobaud qui choisit de se ... la flotte romaine ayant
probablement été malmenée par une tempête.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire